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Petit rituel romain Latin-Français à l’usage des fidèles petrus papa II


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Chapitre II. Baptême des adultes.


(extrait du pontifical.)
Le Pontife, avant de conférer le saint Baptême aux adultes, doit d’abord s’informer avec soin :

Si les adultes présentés au Baptême sont instruits dans la Foi chrétienne et les saintes mœurs, et s’ils approchent du Baptême avec la connaissance et la volonté requises.

Qu’il prenne garde que ce ne soit quelque chrétien déjà baptisé qui redemande le Baptême soit par ignorance ou erreur, par intérêt ou quelque autre motif, par fraude ou par ruse.

Qu’il ait soin que ce baptême soit administré solennellement le Samedi-Saint de Pâques ou de la Pentecôte, de crainte que les Catéchumènes, dûment instruits, ne voient avec peine qu’on diffère longtemps leur Baptême.

Au moment donc de conférer ce Baptême, on disposera en leur lieu les objets suivants :

À la sacristie. — Un autel avec la croix, et les chandeliers avec leurs cierges ; le bâton pastoral au côté de l’Épître.

Sur l’autel. — Une mitre simple, le pectoral, le pluvial et une étole de couleur violette, la croix pectorale, la ceinture blanche, une aube, un amict, et, si le Pontife est Régulier, un surplis : le tout recouvert d’un voile de soie violette.

Devant le même autel, un fauteuil recouvert et des coussins violets placés sur un tapis.

Enfin le trône pontifical avec un coussin violet et un tapis, si le Pontife se trouve dans sa propre église.

Sur la crédence de la sacristie. — Un bassin et un pot à l’eau, des serviettes pour la poitrine et pour les mains ; deux chandeliers munis de cierges ; le bâton de cardinal, si le Pontife est cardinal de la sainte Église romaine.

Dans le sanctuaire et au chœur. — L’autel avec garniture violette, la croix et les chandeliers avec leurs cierges ; un fauteuil recouvert, et des coussins violets.sur un tapis ; le trône pontifical, revêtu de violet, si le Pontife, comme nous l’avons dit, se trouve dans sa propre église.

Au portail de l’église et à l’entrée de la grille du baptistère. — Un fauteuil recouvert de violet et posé sur un tapis.

Dans le baptistère. — Une fontaine large pour l’immersion des Catéchumènes ; un fauteuil recouvert de blanc, et trois escabeaux disposés à l’entour sur le tapis, au dedans de la grille, devant l’entrée des Fonts baptismaux.

Sur la crédence du baptistère. — Un petit plateau avec du sel ; deux petits vases avec du coton humecté des Saintes Huiles, l’un du Saint-Chrême, l’autre de l’Huile des Catéchumènes ; du coton sec pour essuyer les endroits sur lesquels on a fait l’onction ; des ornements blancs, à savoir une mitre brodée d’or, un pluvial et une étole, le tout recouvert d’un voile de soie blanche.

De petits linges blancs et les vêtements blancs selon le nombre des néophytes ; de même autant de cierges pour leur être remis ; des vases, avec de la mie de pain, pour se laver les mains ; des serviettes pour les mains et pour la poitrine.

Tout étant donc préparé, le Pontife se rend de bonne heure à la sacristie, se lave les mains, et puis reçoit sur son rochet ou s’il est régulier, sur le surplis, l’amict, l’aube, la ceinture blanche, la croix pectorale, l’étole, et le pluvial de couleur violette, le pectoral et la mitre.

Ensuite avec tout le clergé de son église, en ordre de procession, il s’avance vers le maître-autel ou vers l’autel de la sacristie ; là s’étant mis à genoux sur le fauteuil et ayant quitté la mitre, tous étant également à genoux, il se recueille un instant et adresse ses prières au Seigneur, afin de pouvoir dignement administrer un si auguste sacrement.



Puis pour implorer le secours divin, il se lève, se signe et dit :

V. Deus in adjutórium meum inténde.

Ô Dieu, venez à mon aide.

R. Dómine, ad adjuvándum me festína.

R. Seigneur, hâtez-vous de me secourir.

V. Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.

Gloire soit au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

R. Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in sǽcula sæculórum. Amen.

R. Maintenant et toujours, comme dès le commencement, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Ensuite se tenant debout, il commence et les clercs continuent l’Antienne suivante :

Effúndam * super vos aquam mundam, et mundabímini ab ómnibus inquinaméntis vestris, dicit Dóminus.

Je répandrai sur vous une eau sainte, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, dit le Seigneur.

Psaume 8.

Dómine, Dóminus noster, * quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra!

Seigneur, notre maître, que votre nom est admirable dans toute la terre,

Quóniam eleváta est magnificéntia tua, * super cælos.

Ô vous dont la grandeur est élevée au-dessus des cieux !

Ex ore infántium et lacténtium perfecísti laudem propter inimícos tuos * ut déstruas inimícum et ultórem.

Vous avez formé dans la bouche des enfants, et de ceux qui sont encore à la mamelle, une louange parfaite, pour confondre vos adversaires, et pour détruire l’ennemi et celui qui veut se venger.

Quóniam vidébo cælos tuos, ópera digitórum tuórum: * lunam et stellas, quæ tu fundásti.

Quand je considère vos cieux, qui sont les ouvrages de vos doigts ; la lune et les étoiles que vous avez fondées.

Quid est homo, quod memor es ejus? * aut fílius hóminis, quóniam vísitas eum?

Qu’est-ce que l’homme, pour que vous vous souveniez de lui, ou le fils de l’homme, pour que vous le visitiez ?

Minuísti eum paulo minus ab Angelis, glória et honóre coronásti eum: * et constituísti eum super ópera mánuum tuárum.

Vous l’avez un peu abaissé au-dessous des anges ; vous l’avez couronné de gloire et d’honneur ; vous l’avez établi sur les ouvrages de vos mains.

Omnia subjecísti sub pédibus ejus, * oves et boves univérsas: ínsuper et pécora campi.

Vous avez mis toutes choses sous ses pieds, et les lui avez assujetties : tous les troupeaux de brebis et de bœufs, et même les bêtes des champs ;

Vólucres cæli, et pisces maris, * qui perámbulant sémitas maris.

Les oiseaux du ciel, et les poissons de la mer, qui se promènent dans les sentiers de l’océan.

Dómine, Dóminus noster, * quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra!

Seigneur, notre maître, que votre nom est admirable dans toute la terre !

Psaume 28

Afférte Dómino, fílii Dei: * afférte Dómino fílios aríetum.

Apportez au Seigneur, enfants de Dieu ; apportez au Seigneur les petits des béliers.

Afférte Dómino glóriam et honórem, afférte Dómino glóriam nómini ejus: * adoráte Dóminum in átrio sancto ejus.

Rendez au Seigneur la gloire et l’honneur, rendez au Seigneur la gloire à son nom : adorez le Seigneur à l’entrée de son tabernacle.

Vox Dómini super aquas, Deus majestátis intónuit: * Dóminus super aquas multas.

La voix du Seigneur a retenti sur les eaux ; le Dieu de majesté a tonné ; le Seigneur s’est fait entendre sur une grande abondance d’eaux.

Vox Dómini in virtúte: * vox Dómini in magnificéntia.

La voix du Seigneur est accompagnée de force ; la voix du Seigneur est pleine de magnificence.

Vox Dómini confringéntis cedros: * et confrínget Dóminus cedros Líbani.

La voix du Seigneur brise les cèdres : et le Seigneur brisera les cèdres du Liban.

Et commínuet eas tamquam vítulum Líbani: * et diléctus quemádmodum fílius unicórnium.

Il les brisera et les mettra en pièces aussi facilement que si c’étaient de jeunes taureaux du Liban, et les petits des licornes chéris.

Vox Dómini intercidéntis flammam ignis: * vox Dómini concutiéntis desértum Cades.

La voix du Seigneur divise les flammes et les feux ; la voix du Seigneur ébranle le désert ; et le Seigneur remuera et agitera le désert de Cadès.

Vox Dómini præparántis cervos, et revelábit condénsa: * et in templo ejus omnes dicent glóriam.

La voix du Seigneur prépare les cerfs, et découvrira les lieux sombres et épais ; et dans son temple tous publieront sa gloire.

Dóminus dilúvium inhabitáre facit: * et sedébit Dóminus rex in ætérnum.

Le Seigneur fait demeurer un déluge sur la terre, et le Seigneur sera assis comme le roi dans toute l’éternité.

Dóminus virtútem pópulo suo dabit: * Dóminus benedícet pópulo suo in pace.

Le Seigneur donnera la force à son peuple ; le Seigneur bénira son peuple en lui donnant la paix.

Psaume 41

Quemádmodum desíderat cervus ad fontes aquárum: * ita desíderat ánima mea ad te, Deus.

Comme le cerf soupire après tes eaux ; de même mon cœur soupire après vous, ô Dieu.

Sitívit ánima mea ad Deum fortem vivum: * quando véniam et apparébo ante fáciem Dei?

Mon âme est toute brûlante de soif pour le Dieu fort et vivant : quand viendrai-je, et quand paraîtrai-je devant la face de Dieu ?

Fuérunt mihi lácrimæ meæ panes die ac nocte: * dum dícitur mihi quotídie: ubi est Deus tuus?

Mes larmes m’ont servi de pain le jour et la nuit, lorsqu’on me dit tous les jours : Où est ton Dieu ?

Hæc recordátus sum, et effúdi in me ánimam meam: * quóniam transíbo in locum tabernáculi admirábilis, usque ad domum Dei.

Je me suis souvenu de ces choses, et j’ai répandu mon âme au dedans de moi-même ; parce que je passerai dans le lieu du tabernacle admirable jusqu’à la maison de Dieu.

In voce exsultatiónis, et confessiónis: * sonus expulatiónis.

Au milieu des chants d’allégresse et de louange, et des cris de joie de ceux qui sont dans un grand festin.

Quare tristis es, ánima mea? * et quare contúrbas me?

Pourquoi, mon âme, êtes-vous triste ? et pourquoi me troublez- vous ?

Spera in Deo, quóniam adhuc confitébor illi: * salutáre vultis mei, et Deus meus.

Espérez en Dieu, parce que je dois encore le louer comme le salut de mon visage et mon Dieu.

Ad meípsum ánima mea contúrbata est: * proptérea memor ero tui de terra Jordánis, et Hermóniim a monte módico.

Mon âme a été toute troublée en moi-même : c’est pourquoi je me souviendrai de vous dans le pays du Jourdain, dans les régions d’Hermon sur la petite montagne.

Abýssus abýssum ínvocat, * in voce cataractárum tuárum.

Un abîme appelle un autre ; abîme ; au bruit des tempêtes et des eaux que vous envoyez,

Omnia excélsa tua, et fluctus tui * super me transiérunt.

Toutes vos eaux élevées comme des montagnes, et vos flots ont passé sur moi.

In die mandávit Dóminus misericórdiam suam: * et nocte cánticum ejus.

Le Seigneur a envoyé sa miséricorde durant le jour, et la nuit je chanterai un cantique d’action de grâces.

Apud me orátio Deo vitæ meæ, * dicam Deo: suscéptor meus es.

Voici la prière que j’offrirai au dedans de moi à Dieu qui est l’auteur de ma vie : je dirai à Dieu : Vous êtes mon défenseur et mon refuge.

Quare oblítus es mei? * et quare contristátus incédo, dum afflígit me inimícus?

Pourquoi m’avez-vous oublié ? et pourquoi faut-il que je marche tout accablé de tristesse, tandis que je suis affligé par l’ennemi ?

Dum confringúntur ossa mea, * exprobavérunt mihi, qui tríbulant me inimíci mei.

Pendant qu’on brise mes os, mes ennemis qui me persécutent m’accablent par leurs reproches, En me disant tous les jours : Où est ton Dieu ?

Dum dicunt mihi per síngulos dies: ubi est Deus tuus? * quare tristis es ánima mea? et quare contúrbas me?

Pourquoi, mon âme, êtes-vous triste, et pourquoi me remplissez-vous de trouble ?

Spera in Deo quóniam adhuc confitébor illi: * salutáre vultis mei, et Deus meus.

Espérez en Dieu, parce que je dois encore le louer comme le salut de mon visage et mon Dieu.

Et l’on répète l’Antienne :

Effúndam * super vos aquam mundam, et mundabímini ab ómnibus inquinaméntis vestris, dicit Dóminus.

Je répandrai sur vous une eau sainte, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, dit le Seigneur.

L’Antienne étant achevée, le Pontife, après avoir déposé la mitre, se lève, et se tenant tourné vers l’autel, il dit :

Kýrie, eléison.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christe, eléison.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Kýrie eléison.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Pater noster secreto usque ad

Notre Père (tout bas).

V. Et ne nos indúcas in tentatiónem.

V. Et ne nous laissez pas succomber à la tentation.

R. Sed líbera nos a malo.

R. Mais délivrez-nous du mal.

V. Dómine, exáudi oratiónem meam.

V. Seigneur, exaucez ma prière.

R. Et clamor meus ad te véniat.

R. Et que mon cri s’élève jusqu’à vous.

V. Dóminus vobíscum.

V. Le Seigneur soit avec vous.

R. Et cum spíritu tuo.

R. Et avec votre esprit.

Orémus. Omnípotens, sempitérne Deus, qui dedísti fámulis tuis in confessióne veræ fídei, ætérne Trinitátis glóriam agnóscere, et in poténtia majestátis adoráre unitátem: quǽsumus; ut, ejúsdem fídei firmitáte, ab ómnibus semper muniámur advérsis.

Prions. Dieu tout-puissant et éternel, qui avez fait à vos serviteurs la grâce de reconnaître, dans la confession de la vraie foi, la gloire de l’éternelle Trinité des personnes, et d’adorer, dans la puissance de votre majesté, l’unité de nature, faites que, par la fermeté de cette même foi, nous soyons fortifiés contre toutes sortes d’adversités.

Adésto supplicatiónibus nostris, omnípotens Deus: et quod humilitátis nostræ geréndum est ministério, tuæ virtútis impleátur efféctu.

Écoutez favorablement nos supplications, Dieu tout-puissant, et accomplissez par votre vertu ce que vous confiez au ministère de notre humilité.

On met au pluriel pour plusieurs, et au masculin, à moins que tous les néophytes ne soient des femmes.

Da, quǽsumus, Dómine, Elécto (), ut sanctis edóctus (-a), mystériis, et renovétur fonte Baptísmatis, et inter Ecclésiæ tuæ membra numerétur. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Accordez, Seigneur, à notre élu, qu’étant instruit de nos saints mystères, il soit régénéré par l’eau du Baptême et compté parmi les membres de votre Église. Par J.-C. N. S. Ainsi soit-il.

Ensuite le Pontife, prenant la mitre et le bâton pastoral, s’avance vers le portail de l’église, accompagné de tout son clergé comme précédemment : et là, sur le seuil, ayant déposé la crosse, et conservant la mitre, il s’assied sur un fauteuil. Le Catéchumène fait la génuflexion en dehors du seuil, vis à vis du Pontife. Et s’il y a plusieurs hommes et femmes, les premiers se placent à la droite du Pontife, et ces dernières à sa gauche. Alors le Pontife, demeurant assis et couvert de sa mitre, interroge le Catéchumène (chacun en particulier, s’ils sont plusieurs, jusqu’à l’oraison).

Quo nómine vocáris?

Quel est votre nom ?

Catechumenus: N.

Le Catéchumène : N.

Pontifex: N. Quid petis ab Ecclésia Dei?

Le Pontife : N., que demandez-vous à l’Église de Dieu ?

Catechumenus: Fidem.

Le Catéchumène : La Foi.

Pontifex: Fides, quid tibi præstat?

Le Pontife : La Foi, que vous donne-t-elle ?

Catechumenus: Vitam ætérnam.

Le Catéchumène : La vie éternelle.

Pontifex: Si vis habére vitam ætérnam, serva mandáta. Díliges Dóminum Deum tuum ex toto corde tuo, et ex tota ánima tua, et ex tota mente tua, et próximum tuum sicut te ipsum. In his duóbus mandátis tota Lex pendet, et Prophétæ. Fides autem est, ut unum Deum in Trinitáte, et Trinitátem in unitáte veneréris, neque confundéndo persónas, neque substántiam separándo. Alia est enim persóna Patris, alia Fílii, alia Spíritus Sancti; sed horum trium una est substántia, et nónnisi una Divínitas.

Le Pontife : Si vous voulez avoir la vie éternelle, observez les commandements. Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, et de toute votre âme, et de tout votre esprit, et votre prochain comme vous-même. Dans ces deux commandements sont renfermés la Loi et les Prophètes. La Foi catholique consiste à adorer un seul Dieu en trois personnes, et trois personnes en un seul Dieu, sans confondre les personnes ni séparer la substance. Car autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit, mais ces trois personnes n’ont qu’une seule substance et qu’une seule divinité.

Le Pontife interroge de nouveau.

N. Abrenúntias sátanæ?

N., renoncez-vous à satan ?

R. Abrenúntio.

R. J’y renonce.

Et ómnibus opéribus ejus?

Et à toutes ses œuvres ?

R. Abrenúntio.

R. J’y renonce.

Et ómnibus pompis ejus?

Et à toutes ses pompes ?

R. Abrenúntio.

R. J’y renonce.

Le Pontife l’interroge ensuite sur le Symbole de la Foi, en disant :

Credis in Deum Patrem omnipoténtem, Creatórem cæli et terræ?

Croyez-vous en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

R. Credo.

R. J’y crois.

Credis in Jesum Christum Fílium ejus únicum Dóminum nostrum?

Croyez-vous en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui est né et qui a souffert ?

R. Credo.

R. J’y crois.

Credis et in Spíritum Sanctum, sanctam Ecclésiam Cathólicam, Sanctórum communiónem, remissiónem peccatórum, carnis resurrectiónem, et vitam ætérnam?

Croyez-vous au Saint-Esprit, la sainte Église Catholique, la communion des Saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair et la vie éternelle ?

R. Credo.

R. J’y crois.

Alors le Pontife se lève avec la mitre, et souffle trois fois sur le visage du Catéchumène, en disant :

Exi ab eo (ea), spíritus immúnde, et da locum Spirítui Sancto Paráclito.

Retire-toi de lui, esprit immonde, et cède la place à l’Esprit-Saint le Consolateur.

Il souffle alors sur son visage en forme de croix, et dit :

N. Accipe Spíritum bonum per istam insufflatiónem, et Dei + benedictiónem. Pax tibi.

N., recevez par ce souffle le bon Esprit et la bénédiction † de Dieu. La paix soit avec vous.

R. Et cum spíritu tuo.

R. Et avec votre esprit.

Ensuite le Pontife s’assied avec la mitre, et du pouce il forme la croix sur le front et sur la poitrine du Catéchumène, en disant :

N. Accipe signum crucis tam in fron + te, quam in cor + de: sume fidem cæléstium præceptórum. Talis esto móribus, ut templum Dei, jam esse possis: ingressúsque (ingréssaque) ecclésiam Dei, evasísse te láqueos mortis, lætus (-a) agnósce.

N., recevez le signe de la Croix tant sur le front † que sur le cœur †, recevez la foi des préceptes célestes. Soyez tel par vos mœurs, que vous puissiez désormais être le temple de Dieu ; et reconnaissez avec joie que, par votre entrée dans l’Église de Dieu, vous avez échappé aux embûches de la mort.

Et si le Catéchumène sort de l’erreur de la gentilité, du paganisme et de l’idolâtrie, il dit :



Horrésce idóla, réspue simulácra.

Ayez en horreur les idoles, rejetez les simulacres.

S’il vient du Judaïsme :

Horrésce Judáicam perfídiam, réspue Hebráicam superstitiónem.

Ayez en horreur la perfidie judaïque, rejetez la superstition des Juifs.

S’il vient du Mahométisme :

Horrésce Mahuméticam perfídiam, réspue pravam sectam infidelitátis.

Ayez en horreur la perfidie du Mahométisme, rejetez la secte perverse de l’infidélité.

S’il sort des rangs des hérétiques, et que la forme requise n’ait pas été gardée dans son baptême, il dit :

Horrésce hæréticam pravitátem, réspue nefárias sectas impiórum N.

Avez en horreur la perversité hérétique, rejetez les sectes criminelles des impies N.

Il nomme ici la secte d’où il vient.

Ensuite on continue :



Cole Deum Patrum omnipoténtem, et Jesum Christum, Fílium ejus únicum, Dóminum nostrum, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sǽculum per ignem. R. Amen.

Adorez le Dieu tout-puissant et Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui viendra juger les vivants et les morts et le siècle par le feu. R. Ainsi soit-il.

S’il y a plusieurs Catéchumènes, le Pontife interrogera séparément chacun d’eux, en répétant :

Quo nómine vocáris?

Quel est votre nom ?

Et achèvera comme ci-dessus.

Ensuite il se lève, et, déposant la mitre, il dit (au pluriel pour plusieurs) :



Orémus. Te déprecor, Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus: ut huic fámulo tuo N. qui (fámulæ tuæ N., quæ) in hujus sǽculi nocte vagátur incértus (-a), ac dúbius (-a), viam veritátis et agnitiónis tuæ júbeas demonstrári: quátenus, reserátis óculis cordis sui, te unum Deum Patrem in Fílio, et Fílium in Patre cum Spíritu Sancto recognóscat, atque hujus confessiónis fructum, et hic, et in futúro sǽculo percípere mereátur. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Je vous en conjure, Dieu saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, ordonnez qu’à ce nouveau serviteur de votre nom N., errant, incertain et indécis dans la nuit de ce siècle, soit montrée la voie de la vérité et de votre sainte connaissance : afin que, les yeux de son cœur étant ouverts, il vous connaisse, vous qui êtes un seul Dieu le Père dans le Fils, et le Fils dans le Père avec le Saint-Esprit, et qu’il mérite de recueillir le fruit de cette confession, maintenant et dans le siècle à venir. Par J.-C. N. S. R. Ainsi soit-il.

Puis s’asseyant avec la mitre, il fait avec le pouce le signe de la Croix sur le front en disant (à chacun séparément) :

Signo tibi fron + tem, ut suscípias Crucem Dómini.

Je vous signe sur le front †, afin que vous receviez la croix de J.-C.

In auribus: Signo tibi au + res, ut áudias divína præcépta.

Aux oreilles. Je vous signe sur les oreilles †, afin que vous entendiez les préceptes divins.

In oculis: Signo tibi óc + ulos, ut vídeas claritátem Dei.

Aux yeux. Je vous signe sur les veux †, afin que vous voyiez la clarté de Dieu.

In naribus: Signo tibi na + res, ut odórem suavitátis Christi séntias.

Aux narines. Je vous signe sur les narines †, afin que vous sentiez l’odeur de la suavité de J.-C.

In ore: Signo tibi os +, ut loquáris verba vitæ.

À la bouche. Je vous signe sur la bouche †, afin que vous parliez les paroles de vie.

In pectore: Signo tibi pe + ctus, ut credas in Deum.

À la poitrine. Je vous signe sur la poitrine †, afin que vous croyiez en Dieu.

In scapulis: Signo tibi scá + pulas, ut suscípias jugum servitútis ejus.

Aux épaules. Je vous signe sur les épaules †, afin que vous receviez le joug de son service.

Sur tout le corps sans le toucher, mais étendant le bras pour former le signe de la Croix, il dit :

Signo te in totum in nómine Pa + tris, et Fí + lii, et Spíritus + Sancti, ut hábeas vitam ætérnam, et vivas in sǽcula sæculórum. R. Amen.

Je vous signe tout entier au nom du Père †, et du Fils †, et du Saint-Esprit †, afin que vous obteniez la vie éternelle, et que vous viviez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Ensuite, déposant la mitre, il se lève et dit (au pluriel pour plusieurs).

Orémus. Preces nostras, quǽsumus, Dómine, cleménter exáudi, et hunc Eléctum tuum N. (hanc Eléctam tuam N.) Crucis Domínicæ impressióne signátum (-am), perpétua virtúte custódi: ut, magnitúdinis glóriæ tuæ rudiménta servans, per custódiam mandatórum tuórum ad regeneratiónis glóriam perveníre mereátur. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Nous vous en supplions, Seigneur, exaucez avec bonté nos prières et gardez ce nouvel Élu de votre grâce, par la vertu de la Croix de Jésus-Christ que nous traçons sur lui, afin que n’oubliant pas ces premières révélations de votre gloire infinie, il mérite de parvenir, par l’observance de vos commandements, à la gloire de la résurrection. Par N. S. J.-C. R. Ainsi soit-il.

Orémus. Deus, qui humáni géneris ita es cónditor, ut sis étiam reformátor, propitiáre pópulis adoptívis, et novo testaménto sóbolem novæ prolis adscríbe: ut fílii promissiónis, quod non potuérunt ássequi per natúram, gáudeant suscepísse per grátiam. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Ô Dieu qui êtes le Créateur et en même temps le Réparateur du genre humain, montrez-vous favorable à ces peuples d’adoption, et admettez dans votre nouvelle alliance ces nouveaux rejetons, afin que, devenus enfants de la promesse, ils se réjouissent d’avoir reçu par la grâce ce qu’ils n’ont pu obtenir par la nature. Par N. S. J.-C. R. Ainsi soit-il.

À chacun en particulier. Alors il impose les mains sur la tête de l’élu, et se tenant debout sans mitre, il dit (au pluriel pour plusieurs) :

Orémus. Omnípotens, sempitérne Deus, Pater Dómini nostri Jesu Christi, respícere dignáre super hunc fámulum tuum N., quem (hanc fámulam tuam N., quam) ad rudiménta fídei vocáre dignátus es: omnem cæcitátem cordis ab eo (ea) expélle: disrúmpe omnes láqueos sátanæ, quibus fúerat colligátus (-a): áperi ei, Dómine, jánuam pietátis tuæ, ut, signo sapiéntiæ tuæ imbútus (-a), ómnium cupiditátum fœtóribus cáreat, et ad suávem odórem præceptórum tuórum lætus (-a) tibi in Ecclésia tua desérviat, et profíciat de die in diem, ut idóneus (-a) efficiátur accédere ad grátiam Baptísmi tui, percépta medícina. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Dieu tout-puissant et éternel, Père de N. S. J.-C., abaissez vos regards sur ce nouveau serviteur N., que vous avez daigné appeler à la connaissance de la foi : éloignez de lui tout aveuglement de cœur : brisez tous les liens de satan, qui l’avaient enlacé. Ouvrez-lui, Seigneur, la porte de votre amour, afin que, marqué du sceau de la sagesse, il soit délivré des souillures de toutes les passions, et qu’à la suave odeur de vos préceptes, il vous serve avec joie dans votre Église, et progresse de jour en jour, afin que, guéri par vous, il soit en état d’approcher de la grâce de votre baptême. Par J.- C. N. S. R. Ainsi soit-il.

Ensuite, prenant la mitre et demeurant debout, il bénit le sel (sans changement).
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