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Petit rituel romain Latin-Français à l’usage des fidèles petrus papa II


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Ordinaire de la Messe


(Pour servir surtout aux Messes chantées).

Prière avant la sainte Messe.


Ô Dieu, qui avez consommé sur le Calvaire le sacrifice de notre rédemption, et qui voulez bien le renouveler encore tous les jours sur nos autels, accordez-moi, je vous prie, d’assister à cet auguste sacrifice avec tant d’attention, de foi et de piété, que j’obtienne de votre miséricorde les grâces que vous aimez à répandre sur vos fidèles adorateurs. Ainsi soit-il.

1. D’abord le Prêtre et les assistants disent un Psaume, pour se préparer au sacrifice.

Ensuite le Prêtre dit le Confíteor, pour s’accuser devant Dieu et se purifier avant de monter à l’autel. On doit s’accuser avec lui, et demander la pureté de cœur nécessaire pour participer avec fruit à une action si sainte.

Le Prêtre, étant à l’autel, dit encore une prière de préparation, pendant laquelle il faut s’unir à lui, puis il dit ce qu’on appelle l’Introït, c’est-à- dire l’entrée du chœur.



Le Prêtre, au pied de l’autel, fait le signe de la Croix, et dit :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Introíbo ad altáre Dei.

Je m’approcherai de l’autel de Dieu.

R. Ad Deum, qui lætíficat juventútem meam.

R. Du Dieu qui remplit mon âme d’une joie toujours nouvelle.

Psaume 42.

Préparation aux saints Mystères.



(On omet ce Psaume, ainsi que le Glória Patri, aux Messes des Défunt et pendant le temps de la Passion.)

Júdica me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta: ab hómine iníquo et dolóso érue me.

Jugez-moi, Seigneur, et séparez ma cause de celle des impies : délivrez-moi de l’homme injuste et trompeur.

R. Quia tu es, Deus, fortitúdo mea: quare me repulísti, et quare tristis incédo, dum afflígit me inimícus?

R. Car vous êtes ma force, ô mon Dieu : pourquoi m’avez-vous repoussé ? et pourquoi me laissez- vous dans la tristesse, et opprimé par mon ennemi ?

Emítte lucem tuam et veritátem tuam: ipsa me deduxérunt, et adduxérunt in montem sanctum tuum et in tabernácula tua.

Faites luire sur moi votre lumière et votre vérité ; qu’elles me conduisent sur votre montagne sainte et dans vos tabernacles.

R. Et introíbo ad altáre Dei: ad Deum, qui lætíficat juventútem meam.

R. Et je m’approcherai de l’autel de Dieu, du Dieu qui remplit mon âme d’une joie toujours nouvelle.

Confitébor tibi in cíthara, Deus, Deus meus: quare tristis es, ánima mea, et quare contúrbas me?

Je chanterai vos louanges sur la harpe, ô Seigneur mon Dieu : pourquoi êtes-vous triste, ô mon âme, et pourquoi me troublez-vous ?

R. Spera in Deo, quóniam adhuc confitébor illi: salutáre vultus mei, et Deus meus.

R. Espérez en Dieu, car je lui rendrai encore mes actions de grâces ; il est mon Sauveur et mon Dieu.

Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

R. Sicut erat in princípio, et nunc, et semper: et in sǽcula sæculórum. Amen.

R. Maintenant et toujours, comme dès le commencement, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Introíbo ad altáre Dei.

Je m’approcherai de l’autel de Dieu.

R. Ad Deum, qui lætíficat juventútem meam.

R. Du Dieu qui remplit mon âme d’une joie toujours nouvelle.

Adjutórium nostrum in nómine Dómini.

Notre secours est dans le nom du Seigneur.

R. Qui fecit cælum et terram.

R. Qui a fait le ciel et la terre.

Le Prêtre dit le Confíteor, et l’on répond :

Misereátur tui omnípotens Deus, et, dimíssis peccátis tuis, perdúcat te ad vitam ætérnam. R. Amen.

Que le Dieu tout-puissant vous fasse miséricorde, et qu’après vous avoir pardonné vos péchés, il vous conduise à la vie éternelle. R. Ainsi soit-il.

Confíteor Deo omnipoténti, beátæ Maríæ semper Vírgini, beáto Michaéli Archángelo, beáto Joánni Baptístæ, sanctis Apóstolis Petro et Paulo, ómnibus Sanctis, et tibi, pater: quia peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere: mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa. Ideo precor beátam Maríam semper Vírginem, beátum Michaélem Archángelum, beátum Joánnem Baptístam, sanctos Apóstolos Petrum et Paulum, omnes Sanctos, et te, pater, oráre pro me ad Dóminum, Deum nostrum.

Je confesse à Dieu tout-puissant, à la bienheureuse Marie toujours vierge, à saint Michel Archange, à saint Jean-Baptiste, aux Apôtres saint Pierre et saint Paul, a tous les Saints, et à vous, mon Père, que j’ai beaucoup péché par pensées, par paroles et par actions : c’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute. C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Marie toujours vierge, saint Michel Archange, saint Jean-Baptiste, les Apôtres saint Pierre et saint Paul, tous les Saints, et vous, mon Père, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.


Le Prêtre prie pour les assistants et pour lui-même :

Misereátur vestri omnípotens Deus, et, dimíssis peccátis vestris, perdúcat vos ad vitam ætérnam. R. Amen.

Que le Dieu tout-puissant vous fasse miséricorde, et qu’après vous avoir pardonné vos péchés, il vous conduise à la vie éternelle. R. Ainsi soit-il.

Indulgéntiam, absolutiónem et remissiónem peccatórum nostrórum tríbuat nobis omnípotens et miséricors Dóminus. R. Amen.

Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de nos péchés. R. Ainsi soit-il.

V. Deus, tu convérsus vivificábis nos.

V. Ô Dieu, vous vous tournerez vers nous, vous nous rendrez la vie.

R. Et plebs tua lætábitur in te.

R. Et votre peuple se réjouira en vous.

V. Osténde nobis, Dómine, misericórdiam tuam.

V. Montrez-nous, Seigneur, votre miséricorde.

R. Et salutáre tuum da nobis.

R. Et donnez-nous votre salut.

V. Dómine, exáudi oratiónem meam.

V. Seigneur, écoutez ma prière.

R. Et clamor meus ad te véniat.

R. Et que mes cris s’élèvent jusqu’à vous.

V. Dóminus vobíscum. R. Et cum spíritu tuo.

V. Le Seigneur soit avec vous. R. Et avec votre esprit.

Prière quand le Prêtre monte à l’autel.

Éloignez de nous, Seigneur, tout ce qui pourrait nous éloigner de votre sanctuaire. Quelque indignes que nous soyons d’y entrer, nous sommes pourtant la postérité légitime et les restes vivants des Saints dont les reliques précieuses reposent ici sur votre autel. Donnez à l’ardeur de leurs prières ce que vous devriez refuser à la tiédeur des nôtres, et accordez à leurs services, qui vous furent si agréables, le pardon que nos offenses ne sauraient mériter.

2. Le Prêtre dit l’Introït ; il implore la miséricorde du Seigneur, eu répétant trois fois alternativement Kyrie, eléison, et Christe, eléison. Après avoir baisé l’autel, il se tourne pour saluer le peuple en lui disant : Le Seigneur soit avec vous. Cette cérémonie du baiser le milieu de l’autel vient de ce qu’il y a toujours en ce lieu des reliques ; anciennement on élevait des autels sur les tombeaux des martyrs.

Les Dimanches et les jours de Fêtes (les temps de pénitence exceptés), après le Kýrie, eléison, et avant de baiser l’autel, le Prêtre dit le Glória in excélsis, qui est une hymne à la gloire de Dieu et de Jésus-Christ.

Kýrie, eléison.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christe, eléison.

Jésus-Christ, ayez pitié.

Kýrie, eléison.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Glória in excélsis Deo : et in terra pax homínibus bonæ voluntátis. Laudámus te. Benedícimus te. Adorámus te. Glorificámus te. Grátias ágimus tibi propter magnam glóriam tuam. Dómine Deus, Rex cæléstis, Deus Pater omnípotens. Dómine Fili unigénite, Jesu Christe. Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris. Qui tollis peccáta mundi, miserére nobis. Qui tollis peccáta mundi, súscipe deprecatiónem nostram. Qui sedes ad déxteram Patris, miserére nobis. Quóniam tu solus Sanctus. Tu solus Dóminus. Tu solus Altíssimus, Jesu Christe. Cum Sancto Spíritu in glória Dei Patris. Amen.

Gloire à Dieu dans le ciel, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Nous vous louons. Nous vous bénissons. Nous vous adorons, nous vous glorifions. Nous vous rendons grâces à cause de votre gloire infinie ; Seigneur notre Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur Jésus-Christ, Fils unique : Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père, vous qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous. Vous qui effacez les péchés du monde, recevez notre prière. Vous qui êtes assis à la droite du Père, ayez pitié de nous. Car vous êtes le seul Saint, le seul Seigneur, le seul Très-Haut, ô Jésus Christ, avec le Saint-Esprit, dans la gloire de Dieu le Père. Ainsi soit-il.

Dóminus vobíscum. R. Et cum spíritu tuo.

Le Seigneur soit avec vous. R. Et avec votre esprit.

3. Le Prêtre, revenu au côté de l’Épître, dit les Oraisons. Après l’Écriture sainte, nous n’avons rien de plus vénérable et de plus touchant que ces Oraisons de l’Église.

L’Épître se lit immédiatement après. L’Église veut nous préparer au sacrifice par l’instruction, et nous remplir de l’esprit de Jésus-Christ par les paroles des Apôtres et des Prophètes, avant de nous donner pour nourriture sa chair et son sang. La parole de Dieu et le corps de Jésus-Christ sont deux nourritures, dont l’une prépare à recevoir l’autre dignement et avec fruit.

Après l’Épître on lit encore quelques paroles des Psaumes ; c’est le Graduel, l’Alléluia, ou le Trait pour les temps de pénitence.

Prière avant l’Évangile.

Que le feu qui purifia les lèvres du saint Prophète Isaïe pour parler dignement de vous, purifie maintenant mes oreilles et mon cœur pour entendre la parole de vie ; ne souffrez pas qu’au lieu de nous être une source de justice, votre Évangile puisse jamais servir à nous condamner.

4. Le Prêtre commence le saint Évangile en faisant sur lui le signe de la Croix, parce que Jésus-Christ crucifié est le principal objet que noua présente l’Évangile, et cjue nous devons porter la croix avec lui pour être dignes de le suivre et de l’écouter. Il faut adorer la sagesse et la vérité même dans toutes les paroles de l’Évangile : Jésus-Christ y parle pour nous ; et qui écouterions-nous, si ce n’est celui qui a les paroles de la vie éternelle ?



Avant l’Évangile, le Prêtre (ou le Diacre) dit :

Dóminus vobíscum. R. Et cum spíritu tuo.

Le Seigneur soit avec vous. R. Et avec votre esprit.

Inítium (ou Sequéntia) sancti Evangélii secúndum N.

Commencement (ou Suite) du saint Évangile selon N.

On répond en faisant le signe de la Croix sur son front, sur ses lèvres et sur sa poitrine :

Glória tibi, Dómine.

Gloire à vous, Seigneur.

Après l’Évangile on répond :

Laus tibi, Christe.

Louange à vous, ô Jésus-Christ.

Prière après l’Évangile.

Per evangélica dicta deleántur nostra delícta.

Que nos péchés soient effacés par les paroles évangéliques.

8. L’Évangile est suivi du Credo, les Dimanches et les Fêtes solennelles, parce que c’est dans ces solennités que le peuple fidèle, plein d’un même esprit, doit renouveler, à la face des saints autels, a profession d’une même foi et l’adoration de tous nos mystères. Nous devons exciter en nous une foi vive en prononçant cet abrégé de la religion, qui est aussi ancien que l’Église.

Credo in unum Deum, Patrem omnipoténtem, factórem cæli et terræ, visibílium ómnium et invisibílium. Et in unum Dóminum Jesum Christum, Fílium Dei unigénitum. Et ex Patre natum ante ómnia sǽcula. Deum de Deo, lumen de lúmine, Deum verum de Deo vero. Génitum, non factum, consubstantiálem Patri: per quem ómnia facta sunt. Qui propter nos hómines et propter nostram salútem descéndit de cælis. Et incarnátus est de Spíritu Sancto ex María Vírgine: Et homo factus est. Crucifíxus étiam pro nobis: sub Póntio Piláto passus, et sepúltus est. Et resurréxit tértia die, secúndum Scriptúras. Et ascéndit in cælum: sedet ad déxteram Patris. Et íterum ventúrus est cum glória judicáre vivos et mórtuos: cujus regni non erit finis. Et in Spíritum Sanctum, Dóminum et vivificántem: qui ex Patre Filióque procédit. Qui cum Patre et Fílio simul adorátur et conglorificátur: qui locútus est per Prophétas. Et unam sanctam cathólicam et apostolicam Ecclésiam. Confíteor unum baptísma in remissiónem peccatórum. Et exspécto resurrectiónem mortuórum. Et vitam ventúri sǽculi. Amen.

Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, des choses visibles et invisibles : Et en un seul Seigneur .Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles ; Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu du vrai Dieu ; qui n’a pas été fait, mais engendré, consubstantiel au Père ; par qui tout a été fait ; qui est descendu des cieux pour nous autres hommes, et pour notre salut ; qui s’est incarné en prenant un corps dans le sein de la Vierge Marie, par l’opération du Saint-Esprit, et s’est fait homme ; qui a été crucifié aussi pour nous, a souffert sous Ponce-Pilate, et a été enseveli ; qui est ressuscité le troisième jour selon les Écritures, est monté au ciel, est assis à la droite du Père ; qui viendra de nouveau, dans sa gloire, juger les vivants et les morts, et dont le règne n’aura point de fin. Je crois au Saint-Esprit, également Seigneur, et qui donne la vie, qui procède du Père et du Fils, qui est adoré et glorifié conjointement avec le Père et le Fils, qui a parlé par les Prophètes. Je crois à l’Église qui est une, sainte, catholique et apostolique. Je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés, et j’attends la résurrection des morts, et la vie du siècle à venir. Ainsi soit-il.

Dóminus vobíscum. R. Et cum spíritu tuo.

Le Seigneur soit avec vous. R. Et avec votre esprit.

6. L’Offertoire était anciennement un Psaume qu’on chantait pendant que les fidèles offraient leurs dons pour le sacrifice. Ces dons et ces offrandes sont aujourd’hui représentés par le pain bénit, qu’on distribue au peuple en signe de communion, et pour rappeler les agapes ou repas de charité des premiers chrétiens. — Les encensements qui ont lieu alors nous rappellent que nos prières doivent s’élever plus ferventes que jamais vers le Seigneur.

Prières pendant l’Offertoire.

Recevez, Père adorable, les commencements de notre sacrifice. Ce n’est encore que du pain que nous vous offrons ; mais vous allez en faire cette hostie pure et sans tache qui s’est offerte elle-même à vous, et dont le mérite suffit à tous les fidèles présents ou absents, vivants ou morts.

Ne vous contentez pas, Seigneur, d’avoir uni par votre incarnation votre divinité toute-puissante à notre faible humanité, plus incomparablement que cette eau et ce vin vont être unis ; unissez-vous à chacun de nous en particulier, et unissons-nous tous ensemble à votre Fils et à vous, pour n’en être jamais séparés.

Vous seul pouvez rendre ce calice digne de vous, en le changeant au sang qui peut produire le salut du monde ; ce n’est qu’à cette intention que nous le plaçons ici, comme sous les mains de votre toute-puissance.

Si nous ajoutons à ce sacrifice celui d’un cœur contrit et humilié, c’est que vous ne le méprisez jamais, et qu’on ne peut que par là s’appliquer le fruit de la Rédemption.

C’est peu de chose, mais votre puissance peut faire le reste ; venez donc bénir et sanctifier des offrandes et des cœurs qui commencent à vous appartenir.

Vous qui daignâtes laver les pieds de vos disciples avant de les appeler à votre sacrifice et à votre table sacrée, lavez-nous plusieurs fois, s’il le faut ; lavez-nous ; qu’il n’y ait rien ni au corps ni à l’âme qui ne devienne, à nos yeux clairvoyants, plus pur et plus blanc que la neige.

Sainte et adorable Trinité, le moment approche, recevez notre sacrifice. Qu’il ne nous représente pas la mort et la gloire de notre Sauveur sans nous en faire ressentir les effets. Que les Saints dont nous y célébrons la mémoire ne nous oublient pas dans le ciel. Nous offrons de quoi remercier Dieu de leur gloire : qu’ils offrent avec nous de quoi mériter notre salut.

Le Prêtre se tourne vers les assistants et dit :

Oráte, fratres: ut meum ac vestrum sacrifícium acceptábile fiat apud Deum Patrem omnipoténtem.

Priez, mes frères, que mon sacrifice, qui est le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout- puissant.

R. Suscípiat Dóminus sacrifícium de mánibus tuis ad laudem et glóriam nóminis sui, ad utilitátem quoque nostram, totiúsque Ecclésiæ suæ sanctæ.

R. Que le Seigneur reçoive de vos mains le sacrifice, pour l’honneur et la gloire de son nom, pour notre utilité, et pour celle de toute sa sainte Église.

7. Le Prêtre dit tout bas l’Oraison que pour cela on nomme Secrète, dans laquelle il prie Dieu de recevoir favorablement les offrandes qui lui ont été faites par les fidèles, afin que les dons offerts par chacun d’eux pour la gloire de son saint nom soient utiles à tous pour leur salut.

Immédiatement après vient la Préface, qui est un prélude ou une introduction aux prières du Canon. Tout y est destiné à élever les cœurs vers Dieu, et à marquer les diverses impressions de l’Église.



Per ómnia sǽcula sæculórum.

Dans tous les siècles des siècles.

R. Amen.

R. Ainsi soit-il.

V. Dóminus vobíscum.

V. Le Seigneur soit avec vous.

R. Et cum spíritu tuo.

R. Et avec votre esprit.

V. Sursum corda.

V. Élevez vos cœurs.

R. Habémus ad Dóminum.

R. Nous les avons vers le Seigneur.

V. Grátias agámus Dómino, Deo nostro.

V. Rendons grâces au Seigneur notre Dieu.

R. Dignum et justum est.

R. Cela est juste et raisonnable.

Préface commune.

(Elle se dit à toutes les Fêtes qui n’en ont point de propre, et à toutes les Messes des défunts.)

Vere dignum et justum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere: Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus: per Christum, Dóminum nostrum. Per quem majestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Potestátes, cæli cælorúmque Virtútes ac beáta Séraphim sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti júbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicéntes:

Il est véritablement juste et raisonnable, il est équitable et salutaire de vous rendre grâces en tout temps et en tout lieu, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, par Jésus-Christ notre Seigneur. C’est par lui que les Anges louent votre Majesté, que les Dominations l’adorent, que les Puissances la révèrent en tremblant, et que les Cieux, les Vertus des cieux, et les bienheureux Séraphins célèbrent ensemble votre gloire avec des transports de joie. Nous vous prions de permettre que nous unissions nos voix à celles de ces esprits bienheureux, pour chanter avec eux, humblement prosternés :

Sanctus, Sanctus, Sanctus Dóminus, Deus Sábaoth. Pleni sunt cæli et terra glória tua. Hosánna in excélsis. Benedíctus, qui venit in nómine Dómini. Hosánna in excélsis.

Saint, Saint, Saint est le Seigneur Dieu des armées. Les cieux et la terre sont remplis de votre gloire, hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, hosanna au plus haut des cieux.

8. La Préface est suivie du Canon, qui signifie règle en grec. Il a’ été appelé ainsi, parce que c’est la règle et la forme des prières de l’Église pour le sacrifice. Cette forme est très ancienne. On y voit que l’Église fait toutes ses demandes par les seuls mérites de Jésus-Christ ; l’intercession de la sainte Vierge, celle des saints Apôtres et Martyrs y sont une preuve de l’antiquité de notre culte. Cette partie de la Messe se dit tout bas, non pas qu’on veuille la cacher aux fidèles, mais c’est que, la première partie n’étant presque composée que du chant des Psaumes et des instructions tirées de l’Évangile et des Épîtres, cette seconde partie est destinée à une prière plus recueillie et plus intérieure. Cependant on ne doit pas laisser, quoique chacun prie en secret, de s’unir en esprit les uns aux autres, et de se conformer au Prêtre, qui parle toujours à Dieu au nom de tous. — Le Prêtre fait souvent des signes de Croix sur lui et sur les choses offertes ; ce signe était ordinaire et fréquent dès la plus haute antiquité. Qu’y a-t-il de plus naturel que de représenter sans cesse Jésus-Christ crucifié dans une action qui est le mémorial de sa Passion douloureuse, et où il se donne lui-même à nous pour renouveler sans cesse son sacrifice ?



Prières pendant le Canon de la Messe.

Nous vous supplions donc, Père très-clément, par Jésus-Christ même, votre Fils et notre Seigneur, d’agréer et de bénir ces présents, qui sont doublement de vous, et par ce que vous avez déjà fait, et beaucoup plus encore par ce que vous allez faire. Nous vous les offrons pour votre Église en général : qu’aucun de ses membres, présent ou absent, ne soit privé du fruit de notre rédemption ; et parce que la sainteté des peuples dépend singulièrement de la sainteté de ceux qui les conduisent, répandez vos grâces les plus précieuses sur le Pasteur universel de tous, votre vicaire sur la terre, et sur le Prélat au zèle de qui vous nous avez spécialement confiés.

Mémoire des vivants.



Charité infinie, qui vous êtes abaissée jusqu’à nous honorer du nom de vos frères et de vos amis, souffrez que chacun de nous vous parle encore ici de ses amis et de ses frères. C’est vous-même qui avez formé tous les nœuds qui nous unissent ; qu’ils nous soient toujours chers pour l’amour de vous ; mais qu’ils ne puissent jamais nous séparer de vous, source de toute pureté et de toute justice.

Que toutes nos sociétés sur la terre soient telles qu’est cette communion sainte qu’il vous plaît de nous donner déjà dans je ciel avec votre bienheureuse Mère, vos Apôtres, vos Martyrs, et tous vos autres élus. Nous prenons part à leur félicité, et ils intercèdent pour nos misères.

Combien sont-elles grandes, ces misères ! Mais la victime que nous allons vous offrir voudra bien s’en charger et nous en délivrer ; nous nous en reposons sur elle : elle nous obtiendra la paix ; elle détournera de nous votre colère, et de son propre sang elle nous écrira dans le livre de vie.

Mais il faut que votre puissance miséricordieuse intervienne, et que, par un double miracle, vous transformiez nos personnes en celle de votre Fils, et que vous transformiez ce pain et ce vin en son corps et en son sang ; alors on ne dira plus : la chair ne sert de rien, c’est l’esprit qui vivifie ; la véritable chair nous donnera le véritable esprit.

Il l’a dit de sa bouche sacrée, ce cher Fils, qui est la vérité même : Ceci est mon corps s’il l’a dit : comment pourrions- nous en douter ? il l’a dit, et il a donné ordre et pouvoir à ses ministres de le dire après lui et de faire tout ce qu’il a fait ; ils vous obéissent. Corps véritable du Fils de Dieu, nous vous adorons donc de tout notre corps et de toute notre âme ; offrez-nous à Dieu en même temps que vous vous offrez à lui.

Il a dit de même : Ceci est mon sang : de rien il a su faire toutes choses : de chaque chose fera-t-il moins ce qu’il lui plaira ? Vrai sang du Dieu homme, répandu pour nos péchés, nous vous adorons : Père éternel, voilà votre Fils en état de victime et de mort : recevez ce sacrifice d’hommage, d’expiation, d’actions de grâces et d’impétration ; il n’est qu’un, et il est tout.

Et quelle ingratitude si nous oubliions jamais tant de bienfaits que vous avez réunis, et que vous voulez nous présenter par celui -ci ! C’est donc maintenant, éternelle Majesté, qu’en mémoire de votre Passion, de votre Résurrection et de votre Ascension, nous vous offrons de votre grâce, véritablement et proprement, l’hostie pure, sainte, sans tache, le pain de la vie immortelle et le calice du salut éternel.

Vous reçûtes d’un visage serein et d’un œil favorable les sacrifices d’Abel, le premier des justes ; ceux d’Abraham, le père des croyants ; ceux de Melchisédech, votre prêtre et le roi de paix et de justice. Nous vous présentons des dons d’autant plus précieux que les leurs, qu’un Dieu offert est plus que toutes les créatures ; mais nos dispositions intérieures, notre foi, notre charité, n’égalent peut-être pas celles de ces vrais adorateurs ; ajoutez-y, suppléez ce qui y manque.

Nous vous avons prié de souffrir que nous unissions nos concerts à ceux des Anges. Permettez qu’à leur tour ils viennent se joindre à nous, et qu’ils vous offrent au ciel, d’une manière invisible, ce que nous vous offrons ici sensiblement sur votre autel. Leurs prières jointes aux nôtres obtiendront que tous ceux qui doivent, ou sacramentellement, ou spirituellement, participer à votre victime sacrée, ressentent l’effet de votre abondante bénédiction.

Mémoire des défunts.



Étendez-la, cette bénédiction, nous vous en conjurons, sur les morts mêmes qui attendent en un état de douleur et de pénitence, mais avec une entière certitude de votre grâce, l’entrée au lieu de rafraîchissement, de lumière et de paix.

Hâtez-en le moment heureux, et qu’ils aillent nous attendre dans la gloire, où, associés à vos Apôtres et à vos Saints et Saintes, nous puissions tous nous retrouver un jour réunis. Pour de misérables pécheurs que nous sommes, c’est espérer beaucoup ; mais vous userez d’indulgence ; vous ne pèserez pas nos mérites à la rigueur ; vous écouterez les bontés et la voix de votre Fils bien-aimé, par qui déjà vous nous avez tout donné, et dans qui, et avec qui, et par qui vous recevez, uni au Saint-Esprit, toute sorte d’honneur et de gloire dans le temps et dans l’éternité.

9. Le Prêtre, plein de joie à la vue de ce mystère, élève la voix et fait solennellement avec tout le peuple cette divine prière que nous tenons de Jésus-Christ même : Notre Père, qui êtes aux cieux, etc., prière à laquelle nulle autre ne mérite d’être comparée, et à laquelle nous ne pouvons refuser notre confiance sans faire injure à Jésus-Christ.

Per ómnia sǽcula sæculórum. R. Amen.

Dans tous les siècles des siècles. R. Ainsi soit-il.

Orémus.

Prions.

Præcéptis salutáribus móniti, et divína institutióne formáti, audémus dícere.

Avertis par un commandement salutaire, et suivant la règle divine qui nous a été donnée, nous osons dire :

Pater noster, qui es in cælis : sanctificétur nomen tuum ; advéniat regnum tuum ; fiat volúntas tua, sicut in cælo, et in terra. Panem nostrum quotidiánum da nobis hódie ; et dimítte nobis débita nostra, sicut et nos dimíttimus debitóribus nostris ; et ne nos indúcas in tentatiónem.

Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié ; que votre, règne arrive : que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel : donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien : et pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés : et ne nous laissez pas succomber à la tentation.

R. Sed líbera nos a malo.

R. Mais délivrez-nous du mal.

10. Le Prêtre récite à voix basse une prière ; puis il rompt l’hostie, pour signifier que le corps de Jésus-Christ a été immolé pour nous ; il en met ensuite une parcelle dans le Calice, pour marquer la réunion de son Corps avec son Sang dans sa Résurrection triomphante.

Ensuite, arrêtant les yeux sur l’espèce du pain, il dit, à la vue de Jésus-Christ, en frappant sa poitrine, la parole que dit saint Jean- Baptiste lorsqu’il vit le Fils de Dieu : Agneau de Dieu.

Prière après le Pater et pendant que le Prêtre met dans le Calice une partie de la sainte hostie.

Les vrais maux, Seigneur, sont ou nos péchés passés, ou nos vices présents, ou les peines de l’autre vie que nous avons tant de fois méritées. Touché de nos prières et de celles de vos Saints, délivrez-nous-en, Seigneur, et qu’aucun ne trouble jamais ni notre paix, ni la confiance que nous avons eue. Par J.-C. N. S.

Que ces divines espèces, dont la séparation représente la mort de votre Fils, puissent, par leur réunion, représenter et opérer notre union présente et éternelle avec vous.



Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi: miserére nobis.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi: miserére nobis.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi: dona nobis pacem.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, donnez-nous la paix.

(Aux Messes des Défunts, le Prêtre ne frappe pas la poitrine ; au lieu de Miserére nobis (ayez pitié de nous), il dit : Dona eis réquiem (donnez-leur le repos), et à la troisième fois il ajoute : sempitérnam (éternel).

11. Dans les premiers siècles, lorsque les chrétiens ne faisaient tous qu’un cœur et qu’une âme, ils se donnaient ici le baiser de paix. C’est pour conserver des vestiges de cet ancien usage que le clergé se donne le baiser de paix.

Après trois prières ferventes, après avoir prononcé trois fois, en se frappant la poitrine, les paroles touchantes du centenier, le Prêtre communie et donne ensuite la communion aux fidèles.

Prières avant la Communion.

Seigneur Jésus, qui supportez les péchés du monde malgré l’abus de tant de grâces, fixez enfin, par une paix durable, l’œuvre de notre réconciliation. Et pourquoi nous l’avez-vous tant de fois offerte, cette paix précieuse, si ce n’est que vous seul pouvez nous la donner, et qu’elle est l’unique bien que vous ayez promis en cette misérable vie ?

Mais quel terrible oracle ! En participant à votre corps, on ne devrait trouver que la vie, et quelquefois on trouve la mort. Que ferai-je ? Je gémirai de n’être pas en état de le recevoir chaque jour, et chaque jour je travaillerai à me rendre plus capable de le recevoir.



Le Prêtre, avant de communier, dit trois fois en frappant sa poitrine :

Dómine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum: sed tantum dic verbo, et sanábitur ánima mea.

Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez dans ma maison ; mais dites seulement une sa- parole, et mon âme sera guérie.

Prière pendant la communion du Prêtre.

Que ce corps uni à la vie devienne la vie éternelle de nos âmes, et lorsque nous le recevrons, et lorsque nous désirerons le recevoir. Ainsi soit-il.

Sang précieux, soyez donc encore le sang et l’âme de nos âmes. Ainsi soit-il.



Prière après la communion du Prêtre.

D’un présent temporel vous nous avez fait un remède éternel et durable ; qu’il opère en nous, ô mon Dieu, tout ce qu’a prétendu votre amour ; et quand même vous vous serez retiré d’avec nous, que l’effet de votre présence passée ne cesse point de persévérer dans notre cœur.

19. Le Prêtre lit, au côté droit, l’Antienne appelée Communion à laquelle on ajoutait anciennement le chant d’un Psaume comme à l’Introït. Il revient ensuite au milieu de l’autel, qu’il baise, et il se tourne pour saluer le peuple. De là il va au côté droit dire les Oraisons pour rendre grâces a Dieu : après quoi il retourne au milieu de l’autel, où il baise le lieu des reliques. Cela fait, il salue encore le peuple, l’avertit que la Messe est finie, et donne la bénédiction.



Dóminus vobíscum. R. Et cum spíritu tuo.

Le Seigneur soit avec vous, R. Et avec votre esprit.

Ite, Missa est.

Allez, la Messe est dite.

(Quand il n’a pas dit Gloria in excelsis.)

Benedicámus Dómino.

Bénissons le Seigneur.

R. Deo grátias.

R. Rendons grâces à Dieu.

Aux Messes des défunts.

Requiéscant in pace. R. Amen.

Qu’ils reposent en paix. R. Ainsi soit-il.

Prière avant la bénédiction du Prêtre.

Sainte et adorable Trinité, c’est par vous que nous avons commencé ce sacrifice, c’est par vous que nous le finissons. Daignez le recevoir avec bonté ; et puisque vous êtes un abîme de majesté, soyez aussi un abîme de miséricorde. Nous ne vous quitterons point que vous ne nous ayez bénis.

Le Prêtre bénit les fidèles, en disant :

Benedícat vos omnípotens Deus, Pater, et Fílius, et Spíritus Sanctus. R. Amen.

Que le Dieu tout-puissant, Père, Fils, et Saint-Esprit, vous bénisse. R. Ainsi soit-il.

(On ne donne pas la bénédiction aux Messes des défunts.)

15. La piété des derniers temps à introduit la coutume de réciter le commencement de l’Évangile de saint Jean, où sont marquées en termes sublimes la divinité de Jésus-Christ et la grandeur des desseins éternels qui ont fait descendre le Fils de Dieu sur la terre.



Dóminus vobíscum. R. Et cum spíritu tuo.

Le Seigneur soit avec vous. R. Et avec votre esprit.

Inítium sancti Evangélii secúndum Joánnem. R. Glória tibi, Dómine.

Commencement du saint Évangile selon saint Jean. R. Gloire à vous, Seigneur.

In princípio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum. Hoc erat in princípio apud Deum. Omnia per ipsum facta sunt: et sine ipso factum est nihil, quod factum est: in ipso vita erat, et vita erat lux hóminum: et lux in ténebris lucet, et ténebræ eam non comprehendérunt. Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Joánnes. Hic venit in testimónium, ut testimónium perhibéret de lúmine, ut omnes créderent per illum. Non erat ille lux, sed ut testimónium perhibéret de lúmine. Erat lux vera, quæ illúminat omnem hóminem veniéntem in hunc mundum. In mundo erat, et mundus per ipsum factus est, et mundus eum non cognóvit. In própria venit, et sui eum non recepérunt. Quotquot autem recepérunt eum, dedit eis potestátem fílios Dei fíeri, his, qui credunt in nómine ejus: qui non ex sanguínibus, neque ex voluntáte carnis, neque ex voluntáte viri, sed ex Deo nati sunt. Et Verbum caro factum est, et habitávit in nobis: et vídimus glóriam ejus, glóriam quasi Unigéniti a Patre, plenum grátiæ et veritátis.

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était dès le commencement en Dieu. Toutes choses ont été faites par lui, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas comprise. Il y eut un homme envoyé de Dieu, qui s’appelait Jean ; il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était venu pour rendre témoignage à celui qui est la lumière. Le Verbe est cette vraie lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde. Il était dans le monde, elle monde a été fait par lui, et le monde ne l’a point connu. Il est venu dans son propre héritage, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont pas nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu même. Et le Verbe s’est fait chair ; et il a habité parmi nous, plein de grâces et de vérité (et nous avons vu sa gloire, qui est la gloire du fils unique du Père).

R. Deo grátias.

R. Rendons grâces à Dieu.


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