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Petit rituel romain Latin-Français à l’usage des fidèles petrus papa II


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Bénédiction du Sel.

Exorcízo te, creatúra salis, in nómine Dei + Patris omnipoténtis, et in caritáte Dómini nostri Jesu + Christi, et in virtúte Spíritus + Sancti. Exorcízo te per Deum + vivum, per Deum + verum, per Deum + sanctum, per Deum +, qui te ad tutélam humáni géneris procreávit, et pópulo veniénti ad credulitátem per servos suos consecrári præcépit, ut in nómine sanctæ Trinitátis efficiáris salutáre sacraméntum ad effugándum inimícum.

Je t’exorcise, créature du sel, au nom de Dieu le Père tout-puissant †, dans la charité de N. S. J.-C. †, et dans la vertu du Saint-Esprit † ; je t’exorcise par le Dieu vivant †, par le Dieu vrai †, par le Dieu saint †, par ce Dieu † qui t’a créé pour le bien du genre humain, et a voulu que tu fusses consacré par ses serviteurs pour le peuple appelé à la foi, afin qu’au nom de la sainte Trinité tu deviennes un moyen sacré de mettre en fuite l’ennemi du salut.

Alors déposant la mitre, mais demeurant debout, il continue en disant :

Proínde rogámus te, Dómine, Deus noster, ut hanc creatúram salis sanctificándo sancti + fices, et benedicéndo bene + dícas, ut fiat ómnibus accipiéntibus perfécta medicína, pérmanens in viscéribus eórum, in nómine ejúsdem Dómini nostri Jesu Christi, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sǽculum per ignem. R. Amen.

Nous vous en supplions donc, ô Seigneur notre Dieu, par votre sanctification, rendez sainte cette créature de sel, et par votre, grâce, bénissez-la †, afin qu’elle devienne pour tous un parfait remède, qui demeure dans leur sein au nom de J.-C N. S., qui doit venir juger les vivants et les morts, et le siècle par le feu. R. Ainsi soit-il.

Si le Catéchumène avait été gentil, c’est-à-dire qu’il fut venu de l’idolâtrie à la foi, le sel étant béni, le Pontife, avant de le donner au Catéchumène, se tenant encore debout sans mitre, ajoute l’Oraison suivante, que l’on ne dit pas cependant pour ceux qui viennent du sein du Judaïsme ou des autres sectes citées plus haut (au pluriel pour plusieurs).

Orémus. Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus, qui es, qui eras, et qui pérmanes usque in finem, cujus orígo nescítur, nec finis comprehéndi potest: te súpplices invocámus super hunc fámulum tuum N., quem (hanc fámulam tuam N., quam) liberásti de erróre gentílium, et conversatióne turpíssima: dignáre exaudíre eum, qui (eam, quæ) tibi cervíces suas humíliat ad lavácri fontem, ut, renátus (-a) ex aqua et Spíritu Sancto, exspoliátus (-a) véterem hóminem, índuat novum, qui secúndum te creátus est; accípiat vestem incorrúptam, et immaculátam, tibíque Deo nostro servíre mereátur. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, qui êtes, qui étiez et qui serez à jamais, vous dont on ne connait point d’origine et dont on ne peut imaginer la fin, nous vous invoquons avec supplication sur ce nouveau serviteur N. que vous avez délivré de l’erreur des Gentils et arraché à de très honteuses mœurs ; daignez exaucer celui qui humilie sa tête devant les fonts sacrés, afin que renaissant par l’eau et l’Esprit-Saint, après avoir dépouillé le vieil homme, il revête l’homme nouveau qui a été créé selon votre cœur ; qu’il reçoive un vêtement incorruptible et sans tache, et mérite de vous servir, vous notre Dieu. Par J.-C. N. S. R. Ainsi soit-il.

Alors le Pontife s’assied avec la mitre, et prend avec le pouce et l’index un peu de sel béni, et le met dans la bouche du Catéchumène, en disant (à chacun à part) :

N. Accipe sal sapiéntiæ: propitiátio sit tibi in vitam ætérnam. R. Amen.

N. recevez le sel de la sagesse, qu’il vous soit favorable pour ta vie éternelle, R. Ainsi soit-il.

Pax tibi. R. Et cum spíritu tuo.

La paix soit avec vous. R. Et avec votre esprit.

Ensuite il se lève sans mitre, et se tenant debout, il dit (au pluriel peur plusieurs) :

Orémus. Deus patrum nostrórum, Deus univérsæ cónditor veritátis, te súpplices exorámus, ut hunc fámulum tuum N. (hanc fámulam tuam N.) respícere dignéris propítius, et hoc primum pábulum salis gustántem, non diútius esuríre permíttas, quo minus cibo expleátur cælésti, quátenus sit semper spíritu fervens, spe gaudens, tuo semper nómini sérviens. Perduc eum (eam), Dómine quǽsumus, ad novæ regeneratiónis lavácrum, ut cum fidélibus tuis promissiónum tuárum ætérna prǽmia cónsequi mereátur. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Dieu de nos pères, Dieu auteur de toute vérité, nous vous supplions de regarder d’un œil favorable votre nouveau serviteur N., et de ne pas permettre qu’ayant goûté pour la première fois cet aliment du sel, il soit jamais privé de l’aliment céleste ; qu’il soit donc toujours dans la ferveur de l’esprit, dans la joie de l’espérance et à jamais fidèle dans le service de votre saint nom. Conduisez-le, nous vous en prions, Seigneur, jusqu’au bain de la régénération nouvelle, afin qu’il mérite d’obtenir, avec vos fidèles, les éternelles récompenses que vous avez promises. Par J.-C. N. S. R. Ainsi soit-il.

Si, parmi les Catéchumènes, il se trouve des femmes, elles se retirent un peu en arrière jusqu’à ce que le Pontife ait dit trois fois aux hommes : Priez, élu, etc., et qu’il les ait signés sur le front. Ensuite le Pontife s’assied avec la mitre et dit au Catéchumène qui est debout devant lui (au pluriel pour plusieurs, et d’abord pour les hommes seulement) :

Ora, Elécte, flecte génua, et dic: Pater noster.

Priez, élu, fléchissez les genoux, et dites le Notre Père.

Et l’élu, fléchissant les genoux, prie et dit : Notre Père, etc., et lorsqu’il a récité jusqu’à Mais délivrez-nous du mal inclusivement, le Pontife dit :

Leva, comple oratiónem tuam et dic: Amen.

Levez-vous, achevez votre prière et dites Ainsi soit-il.

L’élu se levant répond :

Amen.

Ainsi soit-il.

Le Pontife dit au parrain :

Signa eum.

Faites sur lui le signe de la Croix.

Ensuite à l’élu :

Accéde.

Approchez-vous.

Le Parrain avec le pouce signe l’élu sur le front en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Le Pontife fait de même le signe de la Croix sur le front du Catéchumène, en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

À chacun. Ensuite le Pontife se lève sans mitre, et se tenant debout, impose la main sur l’élu, et dit (au pluriel pour plusieurs hommes) :

Orémus. Deus Abraham, Deus Isaac, Deus Jacob, Deus qui Móysi fámulo tuo in monte Sínai apparuísti, et fílios Israël de terra Ægýpti eduxísti, députans eis Angelum pietátis tuæ, qui custodíret eos die ac nocte: te quǽsumus, Dómine; ut míttere dignéris sanctum Angelum tuum de cælis, qui simíliter custódiat et hunc fámulum tuum N. et perdúcat eum ad grátiam Baptísmi tui. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, Dieu qui avez apparu à Moïse, votre serviteur, sur le mont Sinaï, et avez fait sortir de la terre d’Égypte les enfants d’Israël, leur envoyant l’Ange de votre bonté pour les garder jour et nuit : daignez envoyer du ciel, nous vous en supplions, Seigneur, votre saint Ange, afin qu’il garde pareillement votre nouveau serviteur N., et l’amène à la grâce de votre baptême. Par J.-C. N. S. Ainsi soit-il.

Ensuite il reçoit la mitre, et encore debout il dit (au pluriel pour plusieurs) :

EXORCISME.

Ergo, maledícte diábole, recognósce senténtiam tuam, et da honórem Deo vivo et vero, da honórem Jesu Christo Fílio ejus, et Spirítui Sancto, et recéde ab hoc fámulo Dei N., quia istum sibi Deus et Dóminus noster Jesus Christus ad suam sanctam grátiam, fontémque Baptísmatis vocáre dignátus est: et hoc signum sanctæ Cru + cis,

Donc, démon maudit, reconnais ta sentence, et rends honneur au Dieu vivant et véritable, rends honneur à J.-C., son Fils, et au Saint-Esprit : retire-toi de ce serviteur de Dieu N., parce que notre Dieu et Seigneur J.-C. a daigné l’appeler à sa grâce et à l’eau du Baptême : et ce signe de la sainte Croix †

Il signe chacun des Catéchumènes :

Quod nos fronti ejus damus, tu, maledícte diábole, numquam áudeas violáre. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sǽculum per ignem. R. Amen.

Que nous traçons sur son front, toi, démon maudit, n’ose jamais le violer. Par le même J.-C. N. S., qui doit venir juger les vivants et les morts, et le siècle par le feu. Ainsi soit-il.

Le Pontife s’assied, fardant la mitre, et dit de nouveau à l’élu (au pluriel pour plusieurs hommes) :

Ora, Elécte, flecte génua, et dic: Pater noster.

Priez, élu, fléchissez les genoux, et dites le Notre Père.

Et l’élu, fléchissant les genoux, prie et dit : Notre Père, etc., et lorsqu’il a récité jusqu’à Mais délivrez-nous du mal inclusivement, le Pontife dit :

Leva, comple oratiónem tuam et dic: Amen.

Levez-vous, achevez votre prière et dites Ainsi soit-il.

L’élu se levant répond :

Amen.

Ainsi soit-il.

Le Pontife dit au parrain :

Signa eum.

Faites sur lui le signe de la Croix.

Ensuite à l’élu :

Accéde.

Approchez-vous.

Le Parrain avec le pouce signe l’élu sur le front en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Le Pontife fait de même le signe de la Croix sur le front du Catéchumène, en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Le Pontife se lève sans mitre, et se tenant debout, impose la main sur l’élu, et dit (au pluriel pour plusieurs) :

Orémus. Deus, immortále præsídium ómnium postulántium, liberátio súpplicum, pax rogántium, vita credéntium, resurréctio mortuórum: te ínvoco super hunc fámulum tuum N., qui Baptísmi tui donum petens, ætérnam cónsequi grátiam spirituáli regeneratióne desíderat: áccipe eum, Dómine, et quia dignátus es dícere: Pétite, et accipiétis; quǽrite, et inveniétis; pulsáte, et aperiétur vobis: peténti prǽmium pórrige, et jánuam pande pulsánti, ut ætérnam cæléstis lavácri benedictiónem consecútus, promíssa tui múneris regna percípiat: Qui cum Patre, et Spíritu Sancto vivis et regnas Deus in sǽcula sæculórum. R. Amen.

Ô Dieu, secours immortel de tous ceux qui vous invoquent, délivrance de ceux qui vous prient, paix de ceux qui vous implorent, vie des croyants, résurrection des morts, je vous invoque sur votre nouveau serviteur N., qui, demandant le don de votre Baptême, désire obtenir la grâce éternelle par la régénération spirituelle : recevez-le, Seigneur ; et puisque vous avez daigné dire : Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira ; accordez son souhait à celui qui demande, ouvrez la porte à celui qui frappe, afin qu’ayant obtenu l’éternelle bénédiction de ce bain céleste, il obtienne le royaume promis par votre bonté. Vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. R. Ainsi soit-il

Ensuite il reçoit la mitre, et se tenant encore debout, il dit (au pluriel pour plusieurs) :

EXORCISME.

Audi, maledícte sátana, adjurátus per nomen ætérni Dei, et Salvatóris nostri Jesu Christi Fílii ejus, cum tua victus invídia, tremens, geménsque discéde: nihil tibi sit commúne cum servo Dei N., jam cæléstia cogitánte, renuntiatúro tibi et sǽculo tuo, et beátæ immortalitáti victúro. Da ígitur honórem adveniénti Spíritui Sancto, qui ex summa cæli arce descéndens, proturbátis fráudibus tuis, divíno fonte purgátum pectus, sanctificátum Deo templum et habitáculum perfíciat: ut, ab ómnibus pénitus nóxiis præteritórum críminum liberátus, servus Dei grátias perénni Deo réferat semper, et benedícat nomen sanctum ejus in sǽcula sæculórum. R. Amen.

Écoute, démon maudit, adjuré par le nom du Dieu éternel et de N. S. J.-C., son Fils, retire-toi vaincu avec ta jalousie et tremblant ; n’aie rien de commun avec le serviteur de Dieu N., qui ne pense plus qu’aux choses du ciel, et doit renoncer à toi et au monde qui est sous tes lois, pour ne plus vivre que pour la bienheureuse immortalité. Rends donc hommage à l’arrivée de l’Esprit-Saint qui, descendant des hauteurs du ciel, triomphant de tes fraudes et chassant les ténèbres de ce cœur purifié par les eaux divines, fait à Dieu un temple saint et un sanctuaire, afin que le serviteur de Dieu, délivré entièrement de tous les effets pernicieux de ses crimes passés, rende au Dieu éternel d’éternelles actions de grâces, et bénisse son saint nom dans les siècles des siècles. R. Ainsi soit-il.

Le Pontife s’assied en gardant la mitre, et dit une troisième fois à l’élu (au pluriel pour plusieurs hommes) :

Ora, Elécte, flecte génua, et dic: Pater noster.

Priez, élu, fléchissez les genoux, et dites le Notre Père.

Et l’élu, fléchissant les genoux, prie et dit : Notre Père, etc., et lorsqu’il a récité jusqu’à Mais délivrez-nous du mal inclusivement, le Pontife dit :

Leva, comple oratiónem tuam et dic: Amen.

Levez-vous, achevez votre prière et dites Ainsi soit-il.

L’élu se levant répond :

Amen.

Ainsi soit-il.

Le Pontife dit au parrain :

Signa eum.

Faites sur lui le signe de la Croix.

Ensuite à l’élu :

Accéde.

Approchez-vous.

Le Parrain avec le pouce signe l’élu sur le front en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Le Pontife fait de même le signe de la Croix sur le front du Catéchumène, en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Ensuite se levant sans quitter la mitre, il impose la main sur l’élu en disant (au pluriel pour plusieurs) :

EXORCISME.

Exorcízo te, immúnde spíritus, in nómine Pa + tris, et Fí + lii, et Spíritus + Sancti, ut éxeas, et recédas ab hoc fámulo Dei N. Ipse enim tibi ímperat, maledícte damnáte, qui pédibus super mare ambulávit, et Petro mergénti déxteram porréxit.

Je t’exorcise, esprit immonde, au nom du Père †, et du Fils †, et du Saint-Esprit †, afin que tu sortes et que tu te retires de ce serviteur de Dieu N., car celui qui te le commande, maudit damné, est celui qui a marché de ses pieds sur la mer, et a tendu la main à Pierre qui s’enfonçait dans les eaux.

Ergo, maledícte diábole, recognósce senténtiam tuam, et da honórem Deo vivo et vero, da honórem Jesu Christo Fílio ejus, et Spirítui Sancto, et recéde ab hoc fámulo Dei N., quia istum sibi Deus et Dóminus noster Jesus Christus ad suam sanctam grátiam, fontémque Baptísmatis vocáre dignátus est: et hoc signum sanctæ Cru + cis,

Donc, démon maudit, reconnais ta sentence, et rends honneur au Dieu vivant et véritable, rends honneur à J.-C., son Fils, et au Saint-Esprit : retire-toi de ce serviteur de Dieu N., parce que notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ a daigné l’appeler à sa grâce et à l’eau du Baptême : et ce signe de la sainte Croix †

Il signe chacun des Catéchumènes :

Quod nos fronti ejus damus, tu, maledícte diábole, numquam áudeas violáre. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sǽculum per ignem. R. Amen.

Que nous traçons sur son front, toi, démon maudit, n’ose jamais le violer. Par le même J.-C. N. S., qui doit venir juger les vivants et les morts, et le siècle par le feu. Ainsi soit-il.

Si, comme nous l’avons dit plus haut, il se trouve des femmes, les hommes s’écartent un peu, et les femmes s’approchant du Pontife, se tiennent debout devant lui. Le Pontife donc, se tenant assis avec sa mitre, dit à la Catéchumène (au pluriel pour plusieurs) :

Ora, Elécta, flecte génua, et dic: Pater noster.

Priez, élue, fléchissez les genoux, et dites le Notre Père.

Et l’élu, fléchissant les genoux, prie et dit : Notre Père, etc., et lorsqu’il a récité jusqu’à Mais délivrez-nous du mal inclusivement, le Pontife dit :

Leva, comple oratiónem tuam et dic: Amen.

Levez-vous, achevez votre prière et dites Ainsi soit-il.

L’élu se levant répond :

Amen.

Ainsi soit-il.

Le Pontife dit au parrain :

Signa eam.

Faites sur lui le signe de la Croix.

Ensuite à l’élu :

Accéde.

Approchez-vous.

Le Parrain avec le pouce signe l’élu sur le front en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Le Pontife fait de même le signe de la Croix sur le front du Catéchumène, en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

À chacune, si elles sont plusieurs. Le Pontife se lève ensuite, et se tenant debout sans mitre, il impose la main sur la tête de l’élue, et dit (au pluriel pour plusieurs) :

Orémus. Deus cæli, Deus terræ, Deus Angelórum, Deus Archangelórum, Deus Patriarchárum, Deus Prophetárum, Deus Apostolórum, Deus Mártyrum, Deus Confessórum, Deus Vírginum, Deus ómnium bene vivéntium, Deus, cui omnis lingua confitétur, et omne genu fléctitur, cæléstium, terréstrium, et infernórum: te ínvoco, Dómine, super hanc fámulam tuam N., ut eam custodíre, et perdúcere dignéris ad grátiam Baptísmi tui. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Dieu du ciel, Dieu de la terre, Dieu des Anges, Dieu des Archanges, Dieu des Patriarches, Dieu des Prophètes, Dieu des Apôtres, Dieu des Martyrs, Dieu des Confesseurs, Dieu des Vierges, Dieu de tous ceux qui vivent saintement ; Dieu que toute langue loue, et devant qui tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers : je vous invoque, Seigneur, sur votre nouvelle servante N., afin que vous daigniez la garder et l’amener à la grâce de votre Baptême. Par J.-C. N. S. R. Ainsi soit-il.

Ensuite avec la mitre, et se tenant encore debout, il dit (au pluriel pour plusieurs) :

EXORCISME.

Ergo, maledícte diábole, recognósce senténtiam tuam, et da honórem Deo vivo et vero, da honórem Jesu Christo Fílio ejus, et Spíritui Sancto, et recéde ab hac fámula Dei N., quia istam sibi Deus et Dóminus noster Jesus Christus ad suam sanctam grátiam, fontémque Baptísmatis vocáre dignátus est: et hoc signum sanctæ Cru + cis,

Donc, démon maudit, reconnais ta sentence, et rends honneur au Dieu vivant et véritable, rends honneur à J.-C., son Fils, et au Saint-Esprit : retire-toi de cette servante de Dieu N., parce que notre Dieu et Seigneur J. C. a daigné l’appeler à sa grâce et à l’eau du Baptême : et ce signe de la sainte Croix †

Il signe chacune des Catéchumènes :

Quod nos fronti ejus damus, tu, maledícte diábole, numquam áudeas violáre. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sǽculum per ignem. R. Amen.

Que nous traçons sur son front, toi, démon maudit, n’ose jamais le violer. Par le même J.-C. N. S., qui doit venir juger les vivants et les morts, et le siècle par le feu. R. Ainsi soit-il.

Ensuite le Pontife s’asseyant avec la mitre, dit de nouveau à l’élue (au pluriel pour plusieurs) :

Ora, Elécta, flecte génua, et dic: Pater noster.

Priez, élue, fléchissez les genoux, et dites le Notre Père.

Et l’élu, fléchissant les genoux, prie et dit : Notre Père, etc., et lorsqu’il a récité jusqu’à Mais délivrez-nous du mal inclusivement, le Pontife dit :

Leva, comple oratiónem tuam et dic: Amen.

Levez-vous, achevez votre prière et dites Ainsi soit-il.

L’élu se levant répond :

Amen.

Ainsi soit-il.

Le Pontife dit au parrain :

Signa eam.

Faites sur lui le signe de la Croix.

Ensuite à l’élu :

Accéde.

Approchez-vous.

Le Parrain avec le pouce signe l’élu sur le front en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Le Pontife fait de même le signe de la Croix sur le front du Catéchumène, en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

(À chacune si elles sont plusieurs) :

Orémus. Deus Abraham, Deus Isaac, Deus Jacob, Deus, qui Móysi fámulo tuo in monte in Sínai apparuísti, et fílios Israël de terra Ægýpti eduxísti, députans eis Angelum pietátis tuæ, qui custodíret eos die ac nocte: te quǽsumus Dómine: ut míttere dignéris sanctum Angelum tuum de cælis, qui simíliter custódiat et hanc fámulum tuum N., et perdúcat eam ad grátiam Baptísmi tui. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, Dieu qui avez apparu à Moïse votre serviteur sur le mont Sinaï, et avez fait sortir de la terre d’Égypte les enfants d’Israël, leur envoyant l’Ange de votre bonté pour les garder nuit et jour : daignez envoyer du ciel, nous vous en supplions, Seigneur, votre saint Ange, afin qu’il garde pareillement votre nouvelle servante N., et l’amène à la grâce de votre Baptême. Par J.-C. N. S. R. Ainsi soit-il.

Ensuite avec la mitre, et se tenant encore debout, il dit (au pluriel pour plusieurs)9 :

EXORCISME.

Ergo, maledícte diábole, recognósce senténtiam tuam, et da honórem Deo vivo et vero, da honórem Jesu Christo Fílio ejus, et Spíritui Sancto, et recéde ab hac fámula Dei N., quia istam sibi Deus et Dóminus noster Jesus Christus ad suam sanctam grátiam, fontémque Baptísmatis vocáre dignátus est: et hoc signum sanctæ Cru + cis,

Donc, démon maudit, reconnais ta sentence, et rends honneur au Dieu vivant et véritable, rends honneur à J.-C., son Fils, et au Saint-Esprit : retire-toi de cette servante de Dieu N., parce que notre Dieu et Seigneur J. C. a daigné l’appeler à sa grâce et à l’eau du Baptême : et ce signe de la sainte Croix †

Il signe chacune des Catéchumènes :

Quod nos fronti ejus damus, tu, maledícte diábole, numquam áudeas violáre. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sǽculum per ignem. R. Amen.

Que nous traçons sur son front, toi, démon maudit, n’ose jamais le violer. Par le même J.-C. N. S., qui doit venir juger les vivants et les morts, et le siècle par le feu. R. Ainsi soit-il.

Ensuite il s’assied, après avoir reçu la mitre, et dit une troisième fois à l’élue (au pluriel si elles sont plusieurs) :

Ora, Elécta, flecte génua, et dic: Pater noster.

Priez, élue, fléchissez les genoux, et dites le Notre Père.

Et l’élue, fléchissant les genoux, prie et dit : Notre Père, etc., et lorsqu’il a récité jusqu’à Mais délivrez-nous du mal inclusivement, le Pontife dit :

Leva, comple oratiónem tuam et dic: Amen.

Levez-vous, achevez votre prière et dites Ainsi soit-il.

L’élue se levant répond :

Amen.

Ainsi soit-il.

Le Pontife dit au parrain :

Signa eam.

Faites sur lui le signe de la Croix.

Ensuite à l’élue :

Accéde.

Approchez-vous.

Le Parrain avec le pouce signe l’élue sur le front en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Le Pontife fait de même le signe de la Croix sur le front du Catéchumène, en disant :

In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

(À chacune, si elles sont plusieurs :)

EXORCISME.

Exorcízo te, immúnde spíritus, per Pa + trem, et Fí + lium, et Spíritum + Sanctum, ut éxeas, et recédas ab hac fámula Dei N. Ipse enim tibi ímperat, maledícte damnáte, qui cæco nato óculos apéruit, et quatriduánum Lázarum de monuménto suscitávit.

Je t’exorcise, esprit immonde, par le Père †, et le Fils †, et le Saint-Esprit †, afin que tu sortes et te retires de cette servante de Dieu N., car, maudit damné, il te le commande, celui qui a ouvert les yeux à l’aveugle-né, et a ressuscité du tombeau Lazare enseveli depuis quatre jours.

Ergo, maledícte diábole, recognósce senténtiam tuam, et da honórem Deo vivo et vero, da honórem Jesu Christo Fílio ejus, et Spíritui Sancto, et recéde ab hac fámula Dei N., quia istam sibi Deus et Dóminus noster Jesus Christus ad suam sanctam grátiam, fontémque Baptísmatis vocáre dignátus est: et hoc signum sanctæ Cru + cis,

Donc, maudit démon, reconnais ta sentence, et rends honneur au Dieu vivant et véritable : rends honneur à J.-C., son Fils, et au Saint-Esprit : retire-toi de cette servante du Seigneur N., car notre Dieu et Seigneur J.-C. a daigné l’appeler a sa sainte grâce et à l’eau du Baptême ; et ce signe de la sainte Croix †

Il signe chacune d’elles, si elles sont plusieurs :

Quod nos fronti ejus damus, tu, maledícte diábole, numquam áudeas violáre. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sǽculum per ignem. R. Amen.

Que nous traçons sur son front, toi, maudit démon, n’ose jamais le violer. Par le même J.-C. N. S., qui doit venir juger les vivants et les morts, et le siècle par le feu. R. Ainsi soit-il.

Après cela, les hommes qui s’étaient écartés un peu, s’approchent de nouveau, et se placent, les hommes à droite et les femmes à gauche du Pontife, comme au commencement. Le Pontife alors déposant la mitre, se lève, et imposant la main sur l’élu, ou s’ils sont plusieurs, sur chacun d’eux, tant hommes que femmes, il dit (au pluriel pour plusieurs tant hommes que femmes) :

Orémus. Ætérnam ac justíssimam pietátem tuam déprecor, Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus, auctor lúminis et veritátis, super hunc fámulum tuum N. (hanc fámulam tuam N.), ut dignéris eum (eam) illumináre lúmine intelligéntiæ tuæ: munda eum (eam), et sanctífica: da ei sciéntiam veram, ut dignus (-a) efficiátur accédere ad grátiam Baptísmi tui, téneat firmam spem, consílium rectum, doctrínam sanctam, ut aptus (-a) sit ad percipiéndam grátiam tuam. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions. Seigneur saint, Père tout-puissant, auteur de la lumière et de la vérité, j’implore votre éternelle et très-juste bonté sur votre nouveau serviteur N., daignez l’éclairer de la lumière de votre intelligence, purifiez-le et le sanctifiez : donnez-lui la véritable science, afin qu’il devienne digne d’être admis à la grâce de votre baptême ; qu’il conserve une ferme espérance, un jugement droit, une doctrine irréprochable, et qu’il soit ainsi apte à recevoir le don de votre grâce. Par J.-C. N. S. R. Ainsi soit-il.

Pontife s’assied et reçoit la mitre. Pendant ce temps-là, le clerc, qui se tenait debout près du Pontife, entre dans l’église, et se rend au baptistère où il se place hors de la grille. Ensuite le Pontife, se levant avec la mitre, prend de la main gauche la droite de l’élu près du bras, ou bien lui présente l’extrémité de l’étole qui pend à l’épaule gauche, et l’introduit dans l’église.10 S’il y a plusieurs Catéchumènes, le Pontife présente à chacun l’extrémité intérieure de l’étole, ou bien conduit le Catéchumène qu’il tient par la main, pendant que celui-ci donne aussi la main au second, le second au troisième, ainsi de suite. Pendant que le Pontife introduit le Catéchumène, il dit (au pluriel pour plusieurs) :



N. Ingrédere in sanctam ecclésiam Dei, ut accípias benedictiónem cæléstem a Dómino Jesu Christo, et hábeas partem cum illo et Sanctis ejus. R. Amen.

N., entrez dans la sainte Église de Dieu, afin que vous receviez la bénédiction céleste de la main de N. S. J.-C., et que vous ayez part avec lui et ses saints. Ainsi soit-il.

S’ils sont plusieurs, tous à la fois.

L’élu, étant entré dans l’église, tombe à terre, c’est-à-dire, se prosterne sur le pavé du temple, et adore ; ensuite il se lève.

Alors le Pontife, ayant déposé la mitre, et se tenant toujours debout, pose la main sur la tête de l’élu, et récite en même temps que lui le Symbole des Apôtres et l’Oraison Dominicale. (S’ils sont plusieurs, ils récitent ensemble.)



Credo in Deum, Patrem omnipoténtem, Creatórem cæli et terræ. Et in Jesum Christum, Fílium ejus únicum, Dóminum nostrum: qui concéptus est de Spíritu Sancto, natus ex María Vírgine, passus sub Póntio Piláto, crucifíxus, mórtuus, et sepúltus: descéndit ad ínferos; tértia die resurréxit a mórtuis; ascéndit ad cælos; sedet ad déxteram Dei Patris omnipoténtis: inde ventúrus est judicáre vivos et mórtuos. Credo in Spíritum Sanctum, sanctam Ecclésiam cathólicam, Sanctórum communiónem, remissiónem peccatórum, carnis resurrectiónem, vitam ætérnam. Amen.

Je crois en Dieu, le Père tout- puissant, Créateur du ciel et de la terre ; et en J.-C., son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce-Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité d’entre les morts, est monté aux cieux, est assis à droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois au Saint-Esprit, la sainte Église catholique, la communion des Saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair, la vie éternelle. Ainsi soit-il.

Pater noster, qui es in cælis, sanctificétur nomen tuum. Advéniat regnum tuum. Fiat volúntas tua, sicut in cælo, et in terra. Panem nostrum quotidiánum da nobis hódie. Et dimítte nobis débita nostra, sicut et nos dimíttimus debitóribus nostris. Et ne nos indúcas in tentatiónem: sed líbera nos a malo. Amen.

Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre, règne arrive ; que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour ; et pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; et ne nous laissez pas succomber à la tentation ; mais délivrez-nous du mal. Ainsi soit-il.

Pendant ce temps-là, le Pontife s’approche du fauteuil, hors du baptistère, et le dos tourné à l’entrée de la grille, couvert de la mitre et debout. (Au pluriel, s’ils sont plusieurs.)

EXORCISME.

Nec te latet, sátana, imminére tibi pœnas, imminére tibi torménta, imminére tibi diem judícii, diem supplícii sempitérni; diem, qui ventúrus est velut clíbanus ardens, in quo tibi, atque univérsis ángelis tuis præparátus sempitérnus erit intéritus. Proínde damnáte, atque damnánde, da honórem Deo vivo et vero, da honórem Jesu Christo Fílio ejus, da honórem Spíritui Sancto Paráclito, in cujus nómine atque virtúte præcípio tibi, quicúmque es, spíritus immúnde, ut éxeas, et recédas ab hoc fámulo Dei N., quem (hac fámula Dei N., quam) hódie idem Deus et Dóminus noster Jesus Christus ad suam sanctam grátiam et benedictiónem, fontémque Baptísmatis dono vocáre dignátus est: ut fiat ejus templum per aquam regeneratiónis in remissiónem ómnium peccatórum. In nómine ejúsdem Dómini nostri Jesu Christi, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sǽculum per ignem. R. Amen.

Tu n’ignores pas, satan, que des châtiments menacent ta tête, que des tourments te sont réservés, que le jour du jugement t’attend, le jour de l’éternel supplice, ce jour qui doit venir comme un foyer ardent, où se trouvera la perte éternelle qui t’est préparée, à toi et à tous tes anges. Par conséquent, damné et digne de damnation, rends honneur au Dieu, vivant et véritable, rends honneur à J.-C., son Fils, rends honneur à l’Esprit-Saint, le Consolateur, au nom et par la vertu duquel je t’ordonne, qui que tu sois, esprit immonde, de sortir et de te retirer de ce serviteur de Dieu N., qu’aujourd’hui le même Dieu et Seigneur J.-C. a daigné appeler gratuitement à sa sainte grâce, à sa Bénédiction et à l’eau sacrée du Baptême, afin qu’il devienne son temple par l’eau de la régénération, pour la rémission de tous ses péchés. Au nom du même J.-C. N. S, qui doit venir juger les vivants et les morts, et le siècle par le feu. R. Ainsi soit-il.

Le Pontife, demeurant encore là debout avec la mitre, prend avec le pouce un peu de salive de sa bouche, et touche les oreilles et les narines de l’élu. (De chacun des élus, s’ils sont plusieurs.)

En touchant l’oreille droite et l’oreille gauche, il dit :

Ephpheta, quod est, Adaperíre.

Ephphetha, c’est-à-dire, ouvrez-vous.

Ensuite touchant les narines, il dit :

In odórem suavitátis.

En odeur de suavité.

Et il ajoute :

Tu autem effugáre, diábole; appropinquábit enim judícium Dei.

Quant à toi, démon, prends la fuite, car le jugement de Dieu approche.

Après cela, le Pontife, s’asseyant avec la mitre, interroge l’élu (l’un après l’autre, s’ils sont plusieurs) en disant :



Pontifex: Quis vocáris?

Le Pontife : Comment vous appelez-vous ?

Electus respondet: N.

L’Élu répondra : N.

Pontifex: Abrenúntias sátanæ?

Le Pontife : Renoncez-vous à satan ?

Electus: Abrenúntio.

L’Élu : J’y renonce.

Pontifex: Et ómnibus opéribus ejus?

Le Pontife : Et à toutes ses œuvres ?

Electus: Abrenúntio.

L’Élu : J’y renonce.

Pontifex: Et ómnibus pompis ejus?

Le Pontife : Et à toutes ses pompes ?

Electus: Abrenúntio.

L’Élu : J’y renonce.

Alors le Pontife, demeurant assis avec sa mitre, trempe le pouce de la main droite dans l’huile sainte des Catéchumènes, et fait l’onction en forme de croix d’abord sur la poitrine, ensuite sur les épaules de l’élu, en disant (a chacun d’eux, s’ils sont plusieurs) :

Ego te línio + óleo salútis in Christo Jesu Dómino nostro, ut hábeas vitam ætérnam. R. Amen. V. Pax tibi. R. Et cum spíritu tuo.

Je vous oins de l’huile du salut † en J.-C. N. S., pour la vie éternelle. R. Ainsi soit-il. La paix soit avec vous. R. Et avec votre esprit.

Puis le Pontife s’essuie le pouce avec du coton ou autre chose semblable ; et après avoir essuyé pareillement les endroits sur lesquels il a fait l’onction, il ajoute ces paroles :

Exi, immúnde spíritus, et da honórem Deo vivo et vero. Fuge, immúnde spíritus, et da loco Jesu Christo Fílio ejus. Recéde immúnde spíritus, et da locum Spíritui Sancto Paráclito.

Sors, esprit immonde, et rends honneur au Dieu vivant et véritable. Fuis, esprit immonde, et cède la place à J-C., son Fils. Retire-toi, esprit immonde, et fais place à l’Esprit-Saint le Consolateur.

Le Pontife, déposant la mitre, le pectoral, le pluvial et l’étole de couleur violette, reçoit l’étole et le pluvial blancs, remet le pectoral, et reçoit la mitre brodée d’or : alors il entre avec ses officiers dans le baptistère, conduisant avec lui l’élu ou les élus.

Ensuite s’asseyant là-même avec la mitre devant l’entrée des fonts, il interroge l’élu. (Chacun d’eux, s’ils sont plusieurs.)



Pontifex: Quis vocáris?

Le Pontife : Quel est votre nom ?

Electus respondet: N.

L’Élu répondra : N.

Credis in Deum Patrem omnipoténtem, Creatórem cæli et terræ?

Le Pontife : Croyez-vous en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ?

Electus: Credo.

L’Élu : J’y crois.

Pontifex: Credis in Jesum Christum, Fílium ejus únicum, Dóminum nostrum, natum, et passum?

Le Pontife : Croyez-vous aussi en J.-C., son Fils unique, Notre Seigneur, qui est né et qui a souffert ?

Electus: Credo.

L’Élu : J’y crois.

Pontifex: Credis et in Spíritum, sanctam Ecclésiam Cathólicam, Sanctórum communiónem, remissiónem peccatórum, carnis resurrectiónem, et vitam ætérnam?

Le Pontife : Croyez-vous au Saint-Esprit, la sainte Église catholique, la communion des Saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair, et la vie éternelle ?

Electus: Credo.

L’Élu : J’y crois.

Le Pontife l’interroge de nouveau :

Pontifex: N. Quid petis?

Que demandez-vous ?

Electus respondet: Baptísmum.

L’Élu répond : Le Baptême.

Pontifex: Vis baprizári?

Le Pontife : Voulez-vous être baptisé ?

Electus: Volo.

L’Élu : Je le veux.

Alors si le Baptême doit se faire par immersion (comme il se pratique dans la sainte Église métropolitaine de Bénévent, et presque dans ses 143 églises paroissiales, d’après le décret du premier concile provincial de Bénévent de l’an MDCXCIII, sous l’archevêque cardinal Ursin) ; alors, dis-je, comme dans les baptistères de ces églises il ne se trouve qu’un vase d’eau baptismale, le Pontife se tenant debout avec la mitre, prend l’élu par les bras, près des épaules, et la partie supérieure du corps étant découverte, mais le reste du corps modestement couvert, le Pontife lui trempant la tête dans l’eau à trois reprises différentes, et la retirant chaque fois, le baptise sous une triple immersion, invoquant une fois seulement la sainte Trinité, en disant distinctement et attentivement :

N. Ego te baptízo in nómine Pa + tris (mergat semel), et Fí + lii (mergat iterum), et Spíritus + Sancti (mergat tertio).

N., je vous baptise au nom du Père † (il trempe une fois la tête du Catéchumène), et du Fils † (il la trempe une seconde fois), et du Saint-Esprit † (il la trempe une troisième fois).

Le parrain ou la marraine, ou les deux ensemble, tiennent ou touchent l’élu pendant ce temps-là.

Et lorsque l’élu s’est relevé des fonts, le parrain ou la marraine, avec un linge dans les mains, le reçoit de la main du Pontife et l’essuie.

Lorsqu’il y a plusieurs élus, ils sont chacun en particulier, comme nous l’avons dit plus haut, interrogés et baptisés. S’il y a des hommes et des femmes, les hommes le sont d’abord et les femmes ensuite.

Mais si le Baptême se fait par infusion (comme dans les églises où se trouve, outre le vase de l’eau baptismale, un autre vase dans lequel on fait découler l’eau de la tête du baptisé), alors le parrain ou la marraine, ou les deux à la fois, s’ils sont admis, approchent la main et tiennent ou touchent l’élu ou l’élue qui, la tête et le cou découverts, se met à genoux et s’incline devant le Pontife. Le Pontife, se tenant assis et couvert, avec l’eau puisée à l’aide d’un petit vase ou pot à l’eau dans les fonts baptismaux, par trois infusions faites en forme de Croix sur la tête, il baptise l’élu ou l’élue au nom de la sainte Trinité, disant :



N. Ego te baptízo in nómine Pa + tris (fundit primo), et Fí + lii (fundit secundo), et Spíritus + Sancti (fundit tertio).

N., je vous baptise au nom du Père † (il verse une première fois), et du Fils † (il verse une seconde fois), et du Saint-Esprit † (il verse une troisième fois).

Si l’eau, qui découle de la tête du baptisé, ne tombe point dans le vase du baptistère, elle doit être reçue dans un petit plateau soutenu par un des officiers de l’Évêque, et remise ensuite dans le vase indiqué.

Mais si l’on doute avec probabilité que l’élu ait été baptisé, le Pontife, avec la forme ci-dessus indiquée, dit :



N. Si non es baptizátus (-a), ego te baptízo in nómine Pa + tris, et Fí + lii, et Spíritus + Sancti.

N., si vous n’êtes pas baptisé, je vous baptise au nom du Père †, et du Fils †, et du Saint-Esprit †.

Ensuite le Pontife, assis avec sa mitre, trempe le pouce droit dans le Saint-Chrême, et fait l’onction au sommet de la tête (à chacun séparément, s’ils sont plusieurs) en forme de Croix, en disant :

Deus omnípotens, Pater Dómini nostri Jesu Christi, qui te regenerávit ex aqua et Spíritu Sancto, quique dedit tibi remissiónem ómnia peccatórum, ipse te líniat + Chrismáte salútis in eódem Christo Jesu Dómino nostro in vitam ætérnam. R. Amen.

Que le Dieu tout-puissant, Père de N. C. J.-C., qui vous a régénéré par l’eau et le Saint-Esprit, et qui vous a accordé la rémission de tous vos péchés, vous oigne lui-même du Chrême du salut †, dans le même J.-C. N. S., pour la vie éternelle. R. Ainsi soit-il.

V. Pax tecum. R. Et cum spíritu tuo.

La paix soit avec vous. R. Et avec votre esprit.

Alors le Pontife, s’essuyant le pouce avec du coton on autre chose semblable, met sur la tête de l’élu le petit linge blanc, et lui donne l’habit blanc en disant (à chacun d’eux, ails sont plusieurs) :



Accipe vestem cándidam, quam pérferas immaculátam ante tribúnal Dómini nostri Jesu Christi, ut hábeas vitam ætérnam. R. Amen.

Recevez cet habit blanc, afin que vous le portiez sans tache devant le tribunal de N. S. J.-C., et que vous obteniez ainsi la vie éternelle. R. Ainsi soit-il.

L’élu s’essuie avec le linge susdit, et dans un lieu retiré dépose ses premiers habits et en revêt de nouveaux de couleur blanche, du moins à l’extérieur, qu’il a reçus du Pontife, et revient se placer devant lui.

Le Pontife assis, comme nous l’avons dit plus haut, avec la mitre, lui donne un cierge allumé qu’il prend à la main droite, et lui dit :



Accipe lámpadem ardéntem, et irreprehensíbilis custódi Baptísmum tuum: serva Dei mandáta, ut, cum Dóminus vénerit ad núptias, possis occúrrere ei una cum ómnibus Sanctis in aula cælésti et vivas in sǽcula sæculórum. R. Amen.

Recevez le flambeau ardent, et conservez sans reproche votre Baptême : observez les commandements de Dieu, afin que lorsque le Seigneur arrivera pour les noces, vous puissiez aller au-devant de lui dans la cour céleste, pour la vie éternelle. R. Ainsi soit-il.

En finissant, le Pontife, demeurant encore assis avec sa mitre, dit :

N. Vade in pace, et Dóminus sit tecum. R. Amen.

N., allez en paix, et le Seigneur soit avec vous. R. Ainsi soit-il.

Enfin le Pontife, assis comme ci-dessus, exhorte le néophyte à conserver la grâce du Baptême, et avertit le parrain et la marraine de la parenté spirituelle qu’ils ont contractée avec le baptisé, et le père et la mère du baptisé : laquelle parenté empêche de contracter le mariage, ou le dissout s’il est contracté.

Le Baptême étant achevé, le Pontife demeurant encore assis avec la mitre, se lave les mains comme de coutume, et ensuite retourne dans l’ordre de procession à la sacristie, ou marche vers l’autel.

Là, les néophytes sont initiés au sacrement de Confirmation, comme il se trouve dans le Pontifical : et à la Messe qui est célébrée par le Pontife ou par un autre, et à laquelle ils assistent, ils reçoivent successivement la très-sainte communion avec dévotion.

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