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Petit rituel romain Latin-Français à l’usage des fidèles petrus papa II


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Petit rituel romain
Latin-Français.

Chapitre premier. Du Sacrement de Baptême.


(EXTRAIT DU RITUEL ROMAIN.)

Le sacrement de Baptême, porte de la religion chrétienne et de la vie éternelle, tient le premier rang parmi les autres sacrements établis par J.-C. Il est nécessaire à tous pour le salut, au témoignage de la vérité même qui a dit : Si quelqu’un ne renaît de l’eau et du Saint-Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Il faut donc apporter les plus grands soins pour qu’il soit reçu à temps et administré selon les règles de l’Église.

Plusieurs choses sont nécessaires absolument et de droit divin pour ce sacrement, comme la matière, la forme, le ministre ; d’autres choses appartiennent à la solennité, comme les rites et les cérémonies que l’Église a approuvés et conservés depuis les Apôtres, ou d’après une tradition très ancienne : on ne doit pas les omettre sans nécessité.

Donnons sur tout cela quelques avis préliminaires, afin que cette fonction sainte soit exercée selon les règles et avec édification.


De la matière du Baptême.


Qu’on sache d’abord que la matière du Baptême étant l’eau pure et naturelle, on ne doit employer aucun autre liquide sans l’administration de ce sacrement2.

Lorsque le Baptême se donne solennellement à l’église, on se sert de l’eau qui a été bénite la même année, le Samedi-Saint ou la veille de la Pentecôte, qu’on conserve soigneusement dans les fonts baptismaux ; mais, en cas de nécessité, et lorsque le Baptême se donne sans solennité, l’eau simplement bénite, ou même l’eau ordinaire, suffit.


De la forme du Baptême.


La forme du Baptême consiste essentiellement dans ces paroles : Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint- Esprit. Elle est tout à fait nécessaire, et il n’est permis en aucune manière de la changer. Mais ces mêmes paroles doivent être prononcées en même temps qu’on verse l’eau sur la tête de l’enfant.

Lorsque le prêtre baptise, il exprime toujours ces paroles en la langue latine3.


Du ministre du Baptême.


Les ministres légitimes et ordinaires du Baptême solennel sont l’Évêque, et, après lui, le curé ou les autres prêtres délégués par l’Ordinaire du lieu ou par le curé ; mais toutes les fois que celui qui doit recevoir le Baptême est en danger de mort, il peut être baptisé par qui que ce soit, clerc ou laïque même excommunié, fidèle ou infidèle, catholique ou hérétique, homme ou femme, pourvu que la personne qui le confère emploie la matière et la forme légitimes et requises, et qu’elle ait l’intention de faire ce que fait l’Église. Mais si un prêtre se trouve présent, il doit être préféré à un diacre, celui-ci à un sous- diacre, un clerc à un laïque, un homme à une femme, à moins que la bienséance ne demande qu’une femme soit préférée à un homme, par exemple : si la nécessité est telle qu’il faille absolument baptiser l’enfant dans le temps que la mère n’est pas entièrement délivrée, ou bien si la femme sait mieux que l’homme la forme et la manière de baptiser. C’est pourquoi le curé aura soin d’avertir tous les fidèles de sa paroisse, et surtout la sage-femme, de bien apprendre et de ne pas oublier la manière d’administrer le Baptême en cas de nécessité.

Le père et la mère peuvent baptiser leur propre enfant, mais en cas de mort seulement, et lorsqu’il ne se trouve nulle autre personne pour le faire.


Du Baptême des petits enfants.


Le curé, en temps opportun, exhortera les pères et mères de faire présenter leurs enfants au Baptême le plus tôt qu’il se pourra avec toute la modestie chrétienne qui convient à ce sacrement, et d’éviter tout appareil de vanité, de peur qu’un sacrement si nécessaire ne soit différé trop longtemps au préjudice du salut de l’enfant. De même, si un enfant a été ondoyé ou baptisé en particulier, et hors de l’église, à cause du péril de mort, les parents devront l’apporter à l’église quand le péril aura cessé, pour l’y faire suppléer les cérémonies du Baptême.

Des parrains et des marraines.


Quand le Baptême est conféré solennellement, d’après le décret du Concile de Trente, il faut qu’il y ait un parrain et une marraine4.

Il est de la plus haute convenance que ces parrains et ces marraines soient choisis en âge de puberté, et qu’ils aient reçu le sûrement de Confirmation.

Que les curés n’admettent pas pour parrains et marraines les infidèles, les hérétiques, les schismatiques, les excommuniés dénoncés, ceux qui sont interdits publiquement de l’entrée de l’église et de l’administration des sacrements, les pécheurs publics, ceux qui sont notés d’infamie, ceux qui n’ont pas l’esprit à eux ou oui sont dans une ignorance crasse des principaux mystères de la Foi : car dans certains cas les parrains et les marraines sont chargés d’apprendre ces choses à ceux qu’ils ont tenu sur les fonts du Baptême.

————


Tout étant préparé pour le Baptême, le prêtre qui doit administrer un si grand sacrement, lave ses mains, se revêt du surplis et de l’étole violette, et, accompagné d’un ou de plusieurs clercs, revêtus également du surplis et destinés à le servir, il s’approche de la porte de l’église, où l’attendent dehors ceux qui ont porté l’enfant5. Alors le prêtre leur demandera si l’enfant est de la paroisse, si c’est un garçon ou une fille, s’il a été baptisé à la maison et par qui, s’il l’a été selon les rites voulus par l’Église, quels sont les parrains et les marraines qui tiennent l’enfant et répondent pour lui ; qu’il les avertisse d’assister pieusement à cette cérémonie et, quand il en sera besoin, de répondre à toutes les interrogations qu’il leur adressera pour l’entant ; et comme il faut imposer un nom à ceux qui sont baptisés comme à des enfants de Dieu, qui doivent être régénérés en J.-C. et inscrits dans sa sainte milice, il ne permettra pas qu’on leur donne des noms obscènes, fabuleux, ridicules ou des noms de faux dieux et de païens impies, mais il fera tout son possible pour leur faire donner des noms de saints, dont les exemples les exciteront à bien vivre, et dont la puissante protection les aidera pendant leur vie. Cela fait, et le nom de l’enfant reçu, le curé procédera au Baptême, en interrogeant l’enfant par son nom de cette manière.
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