Ana səhifə

A. Boulenger, (chanoine honoraire d’Arras)


Yüklə 2.4 Mb.
səhifə19/66
tarix24.06.2016
ölçüsü2.4 Mb.
1   ...   15   16   17   18   19   20   21   22   ...   66

17ème LEÇON




9ème article du Symbole.

« Je crois en la Sainte Église catholique.

À la Communion des Saints. »



LA VRAIE ÉGLISE
1° Institution de l’Église

  1. Erreurs

  2. Les dogmes catholique

    1. les points principaux

    2. Preuves tirées de

      1. la raison

      2. L’histoire

        • J-C a fondé une société hiérarchique

        • Il a établi un chef unique (primauté) et infaillible


2° Jésus-Christ n’a fondé qu’une Église
3° Marques de la vraie Église

  1. Unité

  2. Sainteté

  3. Catholicité

  4. Apostolicité


4° Ces marques sont

  1. Présentes dans l’Église Romaine

  2. Absentes

    1. Dans l’Église grecque

    2. Dans l’Église protestante


5° Ses membres

  1. Ceux qui ne sont pas membres du corps de l’Église

  2. Ceux qui ne sont pas membres de l’âme de l’Église.


122. Mots.
Église (du grec « ekklesia », « assemblée », « réunion »). Ce mot désigne : a) ou bien le lieu où les catholiques se réunissent pour prier ; -b) ou bien les catholiques eux-mêmes, en tant que société. Dans ce dernier sens, l’Église est : 1. soit l’ensemble des fidèles d’une même cité ou d’une même région. Ex. : Église d’Antioche (Actes, XXIII, 1 ; XIV, 26), Église de Jérusalem (Actes, VIII, 1) ; on dit également de nos jours : l’ Église de France, l’Église de Paris, l’Église de Lyon ; 2. soit l’ensemble des fidèles qui professent la religion du Christ et qui obéissent aux pasteurs chargés de l’enseigner, c’est-à-dire au Pape, chef suprême, et aux Évêques.
Église d’Orient. Église d’Occident Expressions qui désignent les fidèles qui faisaient partie de l’Empire d’Orient ou de l’Empire d’Occident.
Véritable Église. Société religieuse fondée par Jésus-Christ.
Église romaine. Nom qu’on donne à l’Église catholiques parce que tous les fidèles de cette Église sont soumis à l’autorité du Pape, qui est Évêque de Rome. Les papes qui ont résidé en France, à Avignon, restaient évêques de Rome.
Église grecque schismatique. Cette Église est ainsi appelée parce qu’elle ne reconnaît pas l’autorité du Pape. Elle prend elle-même le titre d’orthodoxe, c’est-à-dire conforme à la vraie foi.
Église protestante. Les protestants sont ainsi appelés, parce qu’à la diète de Spire, en 1529, ils protestèrent contre toutes les décisions que l’on y avait prises en vue de rétablir l’union. L’Angleterre, l’Allemagne, la Suède, la Norvège, la Suisse et la Hollande sont des pays, en grande partie, protestants.
Primauté (lat. « primus » premier). Avoir la primauté, c’est occuper le premier rang, c’est être le chef.
DÉVELOPPEMENT
123. 1. Le 9ème article du Symbole.
1° Objet. Le 9ème article du Symbole: « Je crois en la Sainte Église catholique, à la Communion des Saints », comprend deux parties : 1° l’Église ; 2° la Communion des Saints. Dans les deux leçons qui vont suivre, nous traiterons de l’Église, et dans la 19ème de la Communion des Saints.
Division de cette leçon. La première leçon sur l’Église comporte une triple question. Nous aurons à établir : 1° que Jésus-Christ a fondé une Église et n’en a fondé qu’une ; 2° que seule l’Église catholique possède les marques de la véritable Église, à l’exclusion des autres Églises, schismatique et protestante, qui se disent chrétiennes ; 3° qu’il y a nécessité pour tous les hommes d’appartenir à la vraie Église. Dans la leçon suivante, nous parlerons de la constitution de l’Église.
124. II. Institution divine de l’Église.
1° Erreurs.
Le dogme catholique de l’institution divine de l’Église, tel que nous l’exposons plus loin, est nié : a) par les Grecs schismatiques qui admettent bien l’institution d’une Église infaillible, mais non la primauté de juridiction du Pape ; b) par les Protestants qui rejettent tous la primauté du Pape et nient, pour la plupart, l’existence d’une autorité infaillible, ne reconnaissant d’autre règle de foi que l’Écri­ture Sainte ; c) Par les Protestants libéraux (Harnack, Sabatier, Stapfer... ) et les rationalistes qui prétendent qu’il n’est pas rentré dans les plans du Sauveur de fonder une Église comme société. Selon eux, l’Église actuelle serait le fruit d’une lente évolution : le choix, par les premières communautés chrétiennes, des plus anciens autrement dit, des presbytes ou prêtres62, pour présider leurs assemblées, puis, plus tard, l’institution d’une autorité, pour combattre les hérésies naissantes (gnosti­cisme et montanisme) en marqueraient, les premières étapes. d) À cette dernière catégorie d’adversaires, il faut rattacher les modernistes (Loisy, Tyrell,) qui admet­tent, il est vrai, que Jésus-Christ a fondé un commencement de société d’où l’Église serait sortie, mais qui s’accordent avec les Protestants libéraux et avec les rationa­listes pour dénier à Notre-Seigneur la pensée et la volonté de fonder une société religieuse telle qu’elle existe aujourd’hui, avec un chef suprême et une autorité infaillible.
2° Le dogme catholique.
Jésus-Christ a fondé une Église, c’est-à-dire une société hiérarchique (Voir N° 131) composée de deux groupes distincts, l’un qui enseigne et gouverne sous l’autorité d’un chef unique et infaillible, l’autre qui est enseigné et gouverné. Ce dogme qui a été défini, plus particulièrement en ses deux points prin­cipaux de la primauté et de l’infaillibilité du Pape, par le concile du Vatican (1870) s’appuie sur une double preuve : une preuve tirée de la raison et une preuve tirée de l’histoire.
A. PREUVE TIRÉE DE LA RAISON. Évidemment, si le Christ a fondé une Église telle que nous la concevons, l’histoire seule peut nous l’apprendre. Cependant, même avant d’interroger l’histoire et de lui demander ce que Jésus-Christ a fait, la raison nous dit ce qu’il devait faire. Si l’on admet, et la chose est admise par les Grecs schismatiques et par la généralité des Protestants, que Jésus-Christ est Dieu, qu’il a enseigné une doctrine religieuse comprenant des dogmes à croire, des pré­ceptes à accomplir et des rites à observer et qu’il a voulu la faire connaître et accepter telle qu’elle est on doit croire qu’il a choisi le moyen d’atteindre ce but. Or la conservation intégrale d’une doctrine requiert une autorité vivante et infaillible. Il est bien évident, en effet, que l’Écriture Sainte, que les Protestants présentent comme l’unique règle de foi, est un moyen insuffisant. Sans doute, l’Écriture Sainte contient-elle la parole de Dieu, et par conséquent une parole infaillible. Mais que feront d’abord ceux qui n’ont pas assez d’instruction pour la lire ? Et ceux qui sont en état de la lire et même de l’interpréter, peuvent-ils se flatter d’en découvrir toujours le véritable sens ? Aussi les Protestants sont-ils obligés ou bien de supposer que l’Esprit-Saint éclaire la conscience de chaque individu, ce qui est une hypothèse toute gratuite et con­tredite par les faits ou bien de déclarer que toutes les interprétations se valent, ce qui est mettre le faux sur le même pied que le vrai. Il y a donc tout lieu de présu­mer déjà, et en ne nous appuyant que sur la raison, que Jésus-Christ n’a pas choisi le moyen invoqué par les Protestants, mais qu’il a constitué à la tête de son Église une autorité vivante et infaillible avec mission de mettre sa doctrine intégrale a la portée de tous.
B. PREUVE TIRÉE DE L’HISTOIRE. Interrogeons maintenant l’histoire. Ce que Jésus-Christ devait faire, l’a-t-il fait ? En nous appuyant, non plus sur la raison, mais sur l’histoire, nous allons prouver : 1. contre les Protestants, les rationalistes et les modernistes, que Jésus-Christ a vraiment fondé une Église hiérarchique ; et 2. contre les schismatiques de l’Église grecque, qu’il a mis à la tête de cette Église un chef unique et infaillible, autrement dit, qu’il a conféré la pri­mauté et l’infaillibilité à saint Pierre et à ses successeurs.
1ère Proposition.
Jésus-Christ a fondé une Église hiérarchique. Cette proposition s’appuie sur les actes et les paroles de Notre-Seigneur et sur la conduite des Apôtres : a) sur les actes et les paroles de Notre-Seigneur. Sans doute, l’Église n’est pas née d’un seul coup, mais il n’en est pas moins certain que Jésus-Christ a procédé à son institution, quoique par étapes successives. 1. Tout d’abord il lui a préparé les voies en l’annonçant, en prenant comme thème ordinaire de ses prédications l’éta­blissement prochain du royaume de Dieu, lequel devait s’étendre à toutes les nations, semblable à un grain de sénevé qui de la plus petite des plantes devient un grand arbre. Puis, seconde étape, Notre-Seigneur appelle à lui des disciples, il en choisit douze parmi eux, qu’il fait ses apôtres et à qui il promet le pouvoir d’enseigner, de sanctifier et de gouverner. 3. Enfin, dernière étape, Jésus réalise sa promesse après sa Résurrection. Il investit les Apôtres de leur mission et de leurs pouvoirs par ces paroles : « Toute puissance m’a été donnée dans le Ciel et, sur la Terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils, et du Saint­-Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé : et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mat,, XXVIII, 19, 20). Il résulte bien de ces actes et de ces paroles, que Jésus-Christ a fondé une société religieuse dont les Apôtres reçurent la charge, une société visible et non simplement une société des âmes. Une société hiérarchique, composée de deux groupes, de deux sortes de membres : les uns qui enseignent et gouvernent, les autres qui sont enseignés et gouvernés.

b) La proposition s’appuie en second lieu sur la conduite des Apôtres. Nous venons de voir que Jésus-Christ fonda une Église et confia aux Apôtres la mission de développer son oeuvre. Voyons donc ce que firent ces derniers. Il suffit d’ouvrir les Actes des Apôtres et les Épîtres de saint Paul pour constater aussitôt que l’Église est constituée dès la première heure du christianisme, formant une société hiérarchique, composée des deux groupes dont nous avons parlé, et dans laquelle on entre par la Porte du Baptême. Dans le premier groupe les membres enseignés nous voyons d’abord des Juifs, saint Pierre en convertit cinq mille dans ses deux premières prédications, puis des Samaritains, puis, en grand nombre, des Gentils ou païens dispersés dans le monde entier. Dans le second groupe, l’Église enseignante, nous trouvons les Apôtres qui fondent partout des communautés religieuses, des Églises particulières qu’ils dirigent soit par eux-mêmes, soit par des évêques et des prêtres (Actes, XIV, 22; XX, 17), à qui ils tracent leurs devoirs, comme, par exemple, saint Paul le fait dans ses Épîtres à Tite et a Timothée. Ainsi, du temps des Apôtres, l’Église possède son organisation. Elle s’accroît rapidement et a devant elle un long avenir, si bien que saint Paul ose déjà la comparer à un vaste édifice dont les Apôtres sont le fondement et Jésus-Christ la pierre angulaire (Éph., II, 20). Et si des Apôtres nous passions à leurs successeurs, nous verrions que l’Église subsiste toujours et qu’elle prend même, en dépit des persécutions, des développements considérables, jusqu’à ce qu’enfin, sous le règne de Constantin le Grand, elle soit reconnue officiellement.


2ème Proposition.
Jésus-Christ a mis à la tête de son Église un chef unique et infaillible. Dans la proposition qui précède il a été établi que Jésus-Christ a fondé son Église sur le principe de la hiérarchie. Nous allons prouver dans cette nouvelle proposition que l’Église est une société monarchique, à la tête de laquelle le Christ a mis un chef suprême et infaillible. En d’autres termes, nous allons montrer que Jésus-Christ a conféré la primauté et l’infaillibilité à saint Pierre, et, dans sa personne, à ses successeurs, c’est-à-dire aux Papes.
A. LA PRIMAUTÉ. a) Jésus-Christ a conféré à saint Pierre la primauté de juridiction, et non pas simplement une primauté d’honneur. Que saint Pierre ait été établi le chef suprême de l’Église, nous en avons pour preuves 1. Les paroles par lesquelles Notre-Seigneur lui promit la primauté. Un jour que saint pierre venait de confesser la divinité de son Maître, celui-ci lui répondit par cette promesse : « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église, et les portes de l’Enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Tout ce que tu lieras sur la Terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la Terre sera délié dans les cieux. » (Mat. XVI, 18, 19). Si saint Pierre doit être le fondement de l’Église, s’il doit en recevoir les clefs qui sont l’emblème du pou­voir, c’est bien la primauté que Jésus-Christ lui promet déjà ; 2. Les paroles par lesquelles Notre-Seigneur lui conféra la primauté. Après la Résurrection, le Christ dit à saint Pierre deux fois « Pais mes agneaux », et une troisième fois : « Pais mes brebis. » (Jean, XXI, 15, 17). Ainsi saint Pierre reçoit la charge et le pouvoir de paître tout le troupeau de Jésus-Christ, agneaux et brebis : il est donc constitué le pasteur et le chef suprême de toute l’Église ; 3. L’exercice même de la primauté. Après l’Ascen­sion, saint Pierre joue le rôle de chef. Il propose d’élire un autre apôtre à la place de Judas (Actes, I, 15, 22). Il prêche, le premier, l’Évangile, le jour de la Pentecôte (Actes, II, 14). Bien que saint Jacques fût évêque de Jérusalem, c’est saint Pierre qui préside le concile qui se tient dans cette ville (Actes, XV). Les Évangélistes le nom­ment toujours en premier lieu. Saint Paul lui-même juge qu’il doit se présenter devant lui comme devant son chef (Gal., II, 18 ; II, 2). Il est donc bien évident que les Apôtres reconnurent la primauté de saint Pierre63. b) Les Évêques de Rome sont les successeurs de saint Pierre dans la primauté. Cet article de foi, qui a été défini par le concile du Vatican, sess. IV, s’appuie sur un double argument : 1. sur la nature des choses. Le but de Notre-Seigneur, en établissant la primauté de Pierre, fut d’assurer l’unité et la stabilité de son Église. Or, cette fin ne devant pas cesser avec saint Pierre, il va de soi que la primauté devait passer à ses successeurs. D’autre part, comme il est historiquement certain que saint Pierre a établi son siège à Rome, il s’ensuit que c’est aussi l’évêque de Rome qui doit lui succé­der dans la primauté 2. sur le témoignage de l’histoire. Si nous consultons l’his­toire, nous voyons que la primauté des Évêques de Rome a été reconnue 1) par les écrivains ecclésiastiques, tels que saint Ignace (mort en 107), saint Irénée (mort en 202), Tertullien (mort en 215), etc., qui déclarent que l’évêque de Rome possède la suprématie parce qu’il est le successeur de Pierre ; 2) par les conciles. Ainsi les Pères du concile de Chalcédoine, en 451, adressent une lettre au Pape saint Léon pour demander confirmation de leurs décrets. Successivement, les conciles de Constantinople, le 3ème tenu en 680, le 4ème, en 869, le concile de Florence, en 1439, composé de Pères grecs et latins, proclament la primauté du successeur de saint Pierre et disent que Jésus­-Christ lui a donné, dans la personne de saint Pierre, « plein pouvoir de paître, de diriger et de gouverner l’Église entière »; 3) par la coutume d’en appeler à l’Évêque de Rome pour terminer les différends. Ainsi, dès le Ier siècle, saint Clément écrit à l’Église de Corinthe pour mettre fin à une discussion, et cela du vivant de l’apôtre saint Jean. Saint Athanase et saint Chrysostome en appellent au Pape pour la défense de leurs droits. Souvent les évêques d’Orient eux-mêmes se sont adressés à l’Évêque de Rome pour réclamer sa protection. 4) L’histoire nous témoigne encore que les Papes ont toujours eu conscience d’être les successeurs de Pierre dans la primauté et ont toujours entendu exercer leur juridiction sur toute l’Église. Ainsi, au IIème siècle, le pape Victor ordonne aux évêques d’Asie, sous peine d’excommunication, de suivre l’usage commun de l’Église pour la célébration de la fête de Pâques. Au IIIème siècle, le pape Étienne défend aux évêques d’Afrique et d’Asie de rebaptiser ceux qui avaient été baptisés par les hérétiques.
B. L’INFAILLIBILITÉ. Jésus-Christ a conféré à saint Pierre et à ses succes­seurs le privilège de l’infaillibilité. Le privilège de l’infaillibilité est, en effet, une conséquence de la primauté. Il découle : a) de la mission confiée à Pierre par Notre-Seigneur. Saint Pierre est chargé de paître tout le troupeau (Jean, XXI, 16), de confirmer ses frères dans la foi (Luc, XXIII, 32). En même temps qu’il le met à la tête de son Église le Christ l’assure qu’il a prié pour lui « pour que sa foi ne défaille pas » (Luc, XXII, 32) et qu’il n’a rien à craindre pour l’Église dont il lui donne la charge, car « les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle » (Mat., XVI, 18). De telles promesses ne sauraient se réaliser si celui qui doit être la base de l’édifice était capable d’enseigner l’erreur b) de la croyance de l’antiquité. Il est bien certain que l’in­faillibilité doctrinale du Pape a été reconnue dans l’Église, dès l’origine. Ainsi, pour ne citer que quelques exemples, saint Irénée déclare que toutes les Églises doivent être d’accord avec celle de Rome qui seule possède la vérité intégrale ; saint Cyprien attribue la même prérogative à l’Église de Rome. Saint Augustin était non moins convaincu de l’infaillibilité des définitions du Pontife romain, car il n’hésite pas à proclamer, dans un de ses discours au peuple, que la controverse sur le pélagianisme a pris fin, du fait que le pape saint Innocent Ier avait prononcé son jugement64.

Nous pouvons donc conclure, en nous appuyant sur la raison et sur l’histoire, que Jésus-Christ a réellement fondé une Église et que cette Église est une société hiérarchique, à la tête de laquelle il a mis un chef unique et infaillible.


125. III. Jésus-Christ n’a fondé qu’une seule Église.
S’il est certain que Jésus-Christ a fondé une Église, il n’est pas moins évident qu’il n’en a fondé qu’une seule, vu le but qu’il poursuivait. Le Christ apporte au monde une doctrine nouvelle, des vérités divines : il annonce le royaume de Dieu et il veut que son Évangile soit prêché à toute créature. Et comme il ne peut personnellement porter son enseigne­ment parmi tous les peuples de l’univers, comme il doit se borner aux villes les plus importantes de la Judée, il donne à ses Apôtres et à leurs successeurs la mission de le suppléer et d’exécuter dans le cours des âges la tâche que lui-même ne peut remplir. Mais il va de soi que sa doctrine doit être prêchée partout dans son intégrité et telle qu’il l’a enseignée. Maintes de ses paroles expriment d’ailleurs sa volonté expresse sur ce point. Il veut qu’il n’y ait « qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.» (Jean, X, 16) L’Église qu’il fonde doit être une jusqu’à la consommation des siècles.

Or, à notre époque, nous nous trouvons en présence de plusieurs Églises qui s’appellent chrétiennes, qui reconnaissent le même fondateur et qui prétendent, chacune, être la véritable Église instituée par le Christ. D’autre part, ces Églises ont des doctrines en partie différentes ; elles ne viennent donc pas toutes de lui, puisqu’il n’a enseigné qu’une seule doctrine. La question qui se pose dès lors est de savoir qu’elle est la vraie.


126. IV. Les notes ou marques de la vraie Église.
L’Église catholique, l’Église schismatique ou orthodoxe, l’Église protestante prétendent être toutes les trois l’Église instituée par Jésus-Christ. Quelles sont les notes, les marques, ou si l’on veut, les signes extérieurs et visibles qui permettent de discerner la véritable Église du Christ ? À la rigueur, nous pourrions répondre que la preuve est déjà faite, et que l’Église fondée par Jésus-Christ, c’est sans aucun doute celle qui reconnaît la primauté et l’infaillibilité du Pierre et de ses successeurs. Et comme l’Église romaine est la seule à admettre cette primauté, une primauté de juridiction et non pas simplement une primauté d’honneur comme les schismatiques le voudraient, seule elle peut être l’Église du Christ. Bien que la primauté du Pape soit la meilleure marque, et à elle seule suffisante, nous allons cependant passer en revue les quatre notes indiquées par le concile de Nicée-Constantinople : « Et unam, sanctam, catholicam et apostolicam »65. Nous allons voir, d’après les paroles de Notre-Seigneur, comment ces quatre notes sont bien des signes révélateurs de la vraie Église.
1° L’Unité.
Le Christ l’a déclaré. Il veut « un seul troupeau et un seul pasteur ». Saint Paul veut que les chrétiens aient une même pensée, une même âme, un même sentiment (Phil., II 2 ; Rom., XII, 16), car , il « n’y a qu’un Seigneur, qu’une foi, qu’ un baptême » (Eph., IV, 5). La vraie Église doit donc avoir : a) l’unité de gouvernement. Il faut que le pasteur suprême soit unique pour qu’il n’y ait pas division dans le troupeau ; b) l’unité de foi. Il faut que tous les fidèles qui appartiennent à la véritable Église aient la même croyance.
La Sainteté.
L’Église ayant reçu comme mission de sanctifier les hommes et de les conduire à leur salut, il va de soi qu’elle doit être sainte : a) dans sa doctrine, dans son culte et dans sa morale et b) dans ses membres. Il faut même que parmi ceux-ci, et c’est ce qui doit être surtout la caractéristique de l’Église de Jésus-Christ, il s’en trouve qui aient une sainteté éminente et des vertus héroïques. Car, s’il est vrai que Jésus-Christ n’a pas imposé la perfection chrétienne comme obligatoire pour tous, il ne l’est pas moins qu’il l’a recommandée aux âmes d’élite : « Vous donc soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Mat., V, 48).
3° La catholicité.
« Allez dans tout l’univers, dit Jésus-Christ à ses Apôtres, et prêchez à toute créature » (Marc, XVI, 15). Et non seulement Jésus-Christ donne aux Apôtres et à leurs successeurs la mission de prêcher l’Évangile à tout l’univers, mais il prédit qu’il en sera ainsi. Il dit en effet à ses Apôtres, avant son Ascension : « Vous serez mes témoins dans Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes, II, 8). Mais si l’Église du Christ doit s’étendre à tout l’univers, toute Église nationale, qui ne comprend que des sujets du même pays, ne saurait être cette Église. De même, la catholicité implique l’unité, car si l’Église n’était pas une ce ne serait plus une Église universelle que nous aurions devant nous, mais une collection de sociétés plus ou moins nombreuses et plus ou moins diverses.

Il faut bien noter, en outre, que l’universalité dont il s’agit n’est pas une universalité absolue, mais une universalité morale, qui existe du moment que l’Église est répandue dans la plus grande partie du monde.


4° L’Apostolicité.
La vraie Église doit être apostolique a) dans ses pasteurs. Les chefs qui la régissent actuellement doivent être les successeurs légitimes des Apôtres. Il faut que du Pape, aujourd’hui régnant, et des Évêques, l’on arrive à reconstituer les anneaux d’une chaîne ininterrompue jusqu’à saint Pierre et au Collège des Apôtres; b) dans sa doctrine. Celle-ci doit être la même de nos jours que celle qui fut prêchée par les Apôtres. Il faut que les articles de foi qui constituent le dogme de l’Église du XXème siècle se retrouvent, non pas assurément exprimés dans les mêmes termes ni définis à l’origine de la primitive Église, mais qu’ils y soient au moins contenus en germe ; il faut que le développement qu’a pris la doctrine prêchée par le Christ et les Apôtres, soit un développement naturel, et non en dehors des lois normales de l’accroissement, de même que dans l’enfant au berceau l’on peut déjà trouver les qualités de l’homme à l’âge mûr.
127. V. L’Église Catholique romaine possède ces quatre notes.
1° L’Unité.
L’Église romaine est une : a) dans son chef. Tous ses fidèles reconnaissent le même chef, qui est le Pape. Ils croient que le Pape est le successeur de saint Pierre dans la primauté et que les Évêques en communion avec lui sont les successeurs des Apôtres ; b) dans sa foi. De l’unité de gouvernement découle nécessairement l’unité de foi, puisque tous les catholiques ont pour obligation stricte d’obéir à l’autorité infaillible qui les enseigne. Tous professent donc la même foi, admettent les mêmes sacrements et pratiquent le même culte66.
2° La Sainteté.
L’Église romaine est sainte a) dans sa doctrine. Non seulement elle exige de tous ses enfants qu’ils observent les com­mandements de Dieu, qu’ils reçoivent les sacrements et pratiquent la mortification, mais elle les pousse à une plus grande perfection en leur proposant les conseils évangéliques ; b) dans ses membres. Il y a toujours eu, dans l’Église catholique, un bon nombre de ses enfants qui se sont distingués par leurs vertus héroïques. Assurément, dans l’Église comme dans toute société, l’ivraie est mêlée au bon grain. Il y a toujours eu et il y aura toujours de mauvais catholiques et des pécheurs, mais cela ne prouve rien contre l’excellence de la doctrine, car les défaillances et les fautes viennent des individus et non de la doctrine, dont l’on transgresse les enseignements au lieu de les suivre. Au surplus, les scandales de cer­tains catholiques ne doivent pas surprendre, après la prédiction de Notre-Seigneur qui a déclaré qu’ « il est impossible qu’il n’arrive pas de scan­dales » (Luc, XVII, 1), et les paroles de saint Paul: « Il s’élèvera, même du milieu de vous, des hommes qui enseigneront des doctrines perverses pour entraîner les disciples après eux »67. (Actes, XX, 30).
3° La Catholicité.
L’Église romaine possède l’universalité morale elle s’étend à la majeure partie du monde, et le nombre de ses adeptes dépasse de beaucoup le chiffre respectif des autres sociétés chrétiennes. Elle est surtout catholique parce que, en principe, elle s’adresse à tous et qu’elle a été fondée pour tous. Catholique, elle l’était déjà en germe le jour de la Pentecôte lorsque saint Pierre convertit trois mille per­sonnes. Catholique, elle l’est encore, parce qu’elle n’est l’Église d’au­cune nationalité, ni d’aucune race, parce qu’elle sait s’adapter aux différents peuples, sans jamais rien retrancher de sa doctrine, si bien qu’un catholique français ne diffère en rien d’un catholique anglais ou russe, nègre ou chinois.
4° L’Apostolicité.
L’Église romaine est apostolique a) dans ses pasteurs. Seule elle peut remonter du Pape actuel, Pie XI (le 262e pape) à saint Pierre. De même, l’on pourrait démontrer par l’histoire de l’Église et des conciles que le corps enseignant actuel, c’est-à-dire l’ensemble des Évêques en communion avec le Pape, sont les légitimes successeurs des Apôtres. Les nouveaux sièges épiscopaux qui ont été créés au fur et à mesure des besoins de l’Église, l’ont toujours été par l’autorité et en dépen­dance du Saint-Siège ; b) dans sa doctrine. L’apostolicité de la doctrine est une conséquence de l’apostolicité des pasteurs. S’il n’y a pas eu interruption dans la suite des chefs de l’Église, c’est-à-dire du corps enseignant, il y a tout lieu de croire que la doctrine apostolique nous a été transmise intégralement.

Nous sommes donc en droit de conclure que l’Église romaine possède les quatre marques de la vraie Église, indiquées par les Symboles des Apôtres et de Constantinople.



128. VI. L’Église grecque68 n’a pas les marques de la vraie Église.
L’Église catholique ayant les marques de la vraie Église, il s’ensuit que les deux autres Églises, l’Église grecque schismatique et l’Église protestante, ne peuvent les avoir, puisqu’elles sont en désaccord avec elle. Si nous démontrons ici qu’elles n’ont pas les marques de la vraie Église, nous n’avons donc pas d’autre but que de faire une simple contre-épreuve. L’Église grecque n’a pas :
1° L’Unité.
Elle n’est pas une : a) ni dans son chef. Les Églises de Russie, de Grèce et de Roumanie sont toutes autonomes et reconnaissent plus ou moins l’autorité du chef de l’État69; b) ni dans sa foi. L’Église grecque est divisée, en effet, en un certain nombre de sectes : Nestoriens, Monophysites, Monothélites, etc. Tandis que les Russes croient par exemple à la validité du Baptême par infusion et par aspersion, les Grecs n’admettent que le Baptême par immersion.
2° La Sainteté. L’Église grecque ne l’a pas, au moins dans ses fondateurs, qui n’ont été que des ambitieux. Il est vrai qu’elle a conservé les sacrements, c’est-à­-dire tous les moyens de sanctification; mais elle est loin de produire les vertus héroï­ques que nous pouvons admirer si souvent dans l’Église catholique.
3° La Catholicité. L’Église grecque ne paraît avoir aucun souci de la parole du Sauveur: « Enseignez toutes les nations », et elle reste confinée dans une partie de l’Europe, où sa destinée semble liée avec celle des princes.
4° L’Apostolicité. L’Église grecque a sans doute l’Apostolicité par ses origines ; elle a, comme la religion catholique, de véritables prêtres et de véritables évêques, mais elle ne remonte pas aux apôtres par sa doctrine, ni par ses chefs actuels qui se sont détaché de l’autorité légitime de Rome70.
129. VII. Le Protestantisme n’a pas les marques de la vraie Église.
Le Protestantisme, qui date du XVIème siècle, comprend actuellement un certain nom­bre de sectes dont les trois principales sont : le luthéranisme71, le calvinisme72, et l’anglicanisme73.

Quelle que soit sa forme, le protestantisme ne saurait prétendre aux quatre notes de la vraie Église.


1° L’Unité.
Le protestantisme n’est pas un, a) ni dans son chef. Celui-ci n’étant rien autre que le chef de l’État, le protestantisme compte donc autant de chefs que de nations ; b) ni dans sa foi : et cela est une conséquence nécessaire de son haineux principe du libre examen, qui permet à ses adeptes d’interpréter la Sainte Écriture d’après leur sens propre. Aussi l’histoire et l’expérience quotidienne nous montrent-elles le protestantisme divisé en une foule de sectes religieuses qui diffèrent les unes des autres sur les points les plus essentiels de la doctrine tels que la présence réelle du corps de Notre-Seigneur dans l’Eucharistie, admise par les uns, rejetée par les autres. Bien plus, loin d’avoir la même foi et le même symbole, ces sectes se combattent entre elles.
2° La Sainteté.
Ce que nous avons dit de l’Église grecque vaut tout aussi bien pour l’Église protestante. Elle ne peut pas nous citer ses martyrs, ses vierges, et ses anachorètes ; et ce serait une ironie que de nous présenter ses fondateurs, Luther, Calvin, et surtout Henri VIII, comme des modèles de vertu.
La Catholicité.
Le protestantisme a beau envoyer des missionnaires dans tous les pays, quelle valeur peut avoir la catholicité, si elle n’a pas l’unité pour base et que les ministres n’enseignent pas partout la même doctrine ?
L’Apostolicité.
Personne n’était luthérien avant Luther, calviniste avant Cal­vin, ni anglican avant Henri VIII. Et comment Luther, Calvin et Henri VIII, roi débauché et sanguinaire, tiendraient-ils leur mission des Apôtres ?

L’Église protestante n’a donc, pas plus que l’Église grecque, les marques de la vraie Église74.


130. VIII. Nécessité de faire partie de l’Église. « Hors de l’Église pas de salut ».
L’Église catholique, qui est la vraie Église, doit-elle être regardée comme une société obligatoire et à laquelle il tant nécessairement appartenir pour faire, son salut ? Comment faut-il entendre cet axiome courant: « Hors de l’Église pas de salut » ?

Il importe, pour résoudre cette question, de distinguer deux choses dans l’Église : a) le corps, c’est-à-dire cette organisation sociale, visible, à laquelle, appartient toute personne baptisée, qui n’est ni volontairement séparée de l’Église, ni excom­muniée, et b) l’âme, c’est-à-dire la grâce sanctifiante qui nous fait communier à la vie du Christ.


1° N’appartiennent donc pas au corps de l’Église a) les infidèles : juifs, maho­métans, idolâtres, qui n’ont pas reçu le Baptême b) les hérétiques qui font pro­fession de croire à une doctrine déclarée hérétique par l’Église ; c) les schisma­tiques qui ne se soumettent pas à l’autorité du Pape ; d) les apostats qui renient leur baptême et passent à une autre religion ; e) les excommuniés dénoncés, c’est­-à-dire ceux avec qui toute relation est interdite, mais non les excommuniés tolérés.
2° N’appartiennent pas à l’âme de l’Église. Tous les pécheurs. La grâce sancti­fiante est l’unique moyen de salut. Par conséquent, tous ceux qui ne l’ont pas ont beau appartenir au corps de l’Église, ils ne sont pas de son âme et ne peuvent faire leur salut.
L’axiome : « HORS DE L’ÉGLISE PAS DE SALUT », ne doit donc pas être interprété dans son sens strict, mais doit être entendu dans ce sens qu’il n’y a point de salut pour ceux qui sont dans l’erreur volontaire et coupable, pour ceux qui, sachant que l’Église catholique est la vraie Église, refusent d’y entrer, d’accepter ses croyances et de pratiquer ses commandements. Au contraire, ceux qui sont dans l’erreur invincible, infidèles, hérétiques, schismatiques, etc., qui observent leur religion de bonne foi et qui s’efforcent de plaire à Dieu selon les lumières de leur conscience, peuvent appartenir à l’âme de l’Église, alors même qu’ils ne font pas partie de son corps, du moins extérieurement et explicitement. Ils peuvent donc se sauver, car Dieu les jugera sur ce qu’ils auront connu et accompli, non sur ce qu’ils auront ignoré de la loi75.
Conclusion pratique.
1° C’est un grand honneur pour nous et un grand avantage d’être catholiques et nous devons être prêts à tout, à la persécution, même à la mort, plutôt que de renoncer à Jésus-Christ et à son Église.

2° Si nous avons bien l’intelligence de notre bonheur, nous devons le souhaiter aux autres. Prions pour ceux qui n’appartiennent pas à l’Église catholique, et montrons-nous généreux, pour les oeuvres de la Propagation de la foi et de la Sainte-Enfance qui ont pour but d’envoyer des mission­naires porter la lumière parmi les nations infidèles.


LECTURES.
1° Lire saint Matthieu, chap. XVI. Jésus-Christ donne à saint Pierre les clefs du royaume des cieux.

2° Une dame voyageait avec deux ministres protestants qui se mirent à parler contre la religion catholique, badinant beaucoup sur plusieurs de ses usages, et van­tant la réforme que Luther avait faite. La dame, qui jusque-là avait gardé le silence, leur dit en riant : «Il faut avouer, Messieurs, que vous avez fait une admirable réforme : vous avez ôté le carême, la messe, la confession, le purgatoire : ôtez encore l’enfer et je serai des vôtres. » Ils ne répliquèrent pas un mot et ne parlèrent plus de religion. (Bulletin de saint François de Sales.)


QUESTIONNAIRE.
1° Quel est l’objet du 9ème article du Symbole ? Quel est l’objet de cette leçon ?
2° Quelles sont les erreurs sur l’institution de l’Église ? Énoncez le dogme catholique. Sur quoi s’appuie-t-il ? Développez la preuve tirée de la raison. Quelle preuve tire-t-on de l’histoire ? Prouvez que Jésus-Christ a fondé une Église hiérarchique. Prouvez que Jésus-Christ a mis à la tête de son Église un chef unique. Comment prouvez-vous que Jésus-Christ a conféré la primauté à saint Pierre et à ses successeurs ? Comment peut-on établir que Jésus-Christ a conféré à saint Pierre et à ses successeurs le privilège de l’infaillibilité ?
3° Jésus-Christ a-t-il fondé plusieurs Églises ? Sur quoi s’appuie-t-on pour dire qu’il n’en a fondé qu’une ?
4°Quelles sont les Églises qui se disent chrétiennes ? Quelles sont les marques de la vraie Église ? Quelles sont celles qui sont indiquées par le symbole de Constantinople ? Qu’entendez-vous par l’unité, la sainteté, la catholicité et l’apostolicité ?
5° L’Église romaine a-t-elle l’unité ? La sainteté ? La catholicité ? L’apostolicité ?
6° Prouvez que l’Église grecque n’a pas les marques de la vraie Église.
7° Le protestantisme a-t-il les marques de la vraie Église ?
8° L’Église catholique est-elle une société à laquelle il faut nécessaire­ment appartenir pour faire son salut ? Qu’entendez-vous par corps de l’Église ? Qu’est-ce que son âme ? Qui sont ceux qui n’appartiennent pas au corps de l’Église ? Et ceux qui n’appartiennent pas à son âme ? Comment faut-il inter­préter l’axiome courant : Hors de l’Église pas de salut ?
DEVOIRS ÉCRITS. 1° L’Église catholique était-elle la même du temps des Apôtres que maintenant ? 2° Dire pourquoi la vraie religion doit être une, sainte, catholique et apostolique. Pourquoi reconnaît-on l’Église à ces marques plutôt qu’à d’autres ? 3° Si vous aviez à choisir, préféreriez-vous la situation d’un catholique en état de péché mortel à celle d’un infidèle, d’un hérétique ou d’un schismatique ? Où auriez-vous le plus de chance de salut ?

1   ...   15   16   17   18   19   20   21   22   ...   66


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət