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Appellation d’Origine Contrôlée Pessac-Léognan


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Appellation d’Origine Contrôlée Pessac-Léognan

Fondée en 1987, sous l’impulsion d’André Lurton entre autres, l’aire d’Appellation d’Origine Contrôlée Pessac-Léognan est cependant la plus ancienne région viticole de Bordeaux. Déjà très connue au Moyen-âge, ce n’est cependant qu’en 1855 qu’elle acquiert ses lettres de noblesse, grâce au château Haut-Brion, alors classé Premier Grand Cru au même titre que ses homologues médocains.

Située au sud ouest de la ville de Bordeaux, sur la rive gauche de la Garonne, Pessac-Léognan s’étend sur 10 communes : Cadaujac, Canéjan, Gradignan, Léognan, Martillac, Mérignac, Pessac, Saint-Médard-d’Eyrans, Talence et Villenave d’Ornon. Aujourd’hui protégé en tant que « zone sanctuarisée », le vignoble de Pessac-Léognan est pourtant menacé par l’urbanisation croissante de la région.

L’ensemble des vignes en production s’étend sur 1 600 hectares, ce qui représente une production d’à peu près 75 000 hectolitres, soit 10 millions de bouteilles par année. Elle réalise plus de 75 millions d’euros de chiffres d’affaires par an, dont 70% à l’étranger.

Les croupes de graves qui forment ce terroir proviennent des Pyrénées et ont été déposées durant l’ère tertiaire et quaternaire par la Garonne. La profondeur des sols de graves peut varier de quelques dizaines de centimètres, à plus de 3 mètres de profondeur. Cette région est exceptionnellement bien protégée : à l’ouest par la forêt des Landes qui coupe les vents et maintient l’humidité, et à l’est par la Garonne qui atténue les gelées.

Les cépages autorisés pour la production d’un vin rouge d’appellation Pessac-Léognan sont : le cabernet sauvignon, le merlot, le cabernet franc, le petit verdot, le malbec et le carmenère. Les cépages blancs sont : le sémillon, le sauvignon blanc et gris et la muscadelle. Les vignes doivent être plantées au minimum à 6 500 pieds hectares, pour assurer la production de raisins de bonne qualité.

Les vins rouges, comme les vins blancs, sont des vins de grande garde. Les rouges possèdent un potentiel de garde de 7 à 20 ans et il en va de même pour les blancs !

Souvent avec une majorité de cabernet sauvignon dans leur assemblage, les Pessac-Léognan jeunes se montrent charpentés, mais cependant parfaitement équilibrés et élégants. Ils développent des parfums de fruits rouges bien mûrs, des notes florales comme la violette et surtout des nuances de cuir au nez. En vieillissant, on retrouve des fruits cuits, des fruits secs, des arômes de confiture et de gibier.

Aussi concentrés que complexes, les Pessac-Léognan blancs affirment leur personnalité par un côté non seulement gras et onctueux, mais aussi d’une grande fraîcheur, caractéristique de l’appellation. On retrouve des fines notes de pain grillé, de citron et de fruit exotique, en passant par de savoureuses touches de noisette.

On conseille souvent les gibiers, les viandes rouges et blanches sur les vins rouges de cette appellation. De manière plus originale, nous vous conseillerons de boire les vins blancs sur des poissons en sauce ou des fromages à pâte dure.








Château de Rochemorin











































Histoire

























































Remontons le temps et arrêtons-nous dans les premières années du XVIe siècle. A cette époque, notre domaine perdu au milieu des bois de la paroisse de Martillac, portait le nom de « maison noble de Beaubois ».

Des périgourdins à l’origine du vignoble de Rochemorin (XVIe siècle)

En 1520, arriva dans le Bordelais, un gentilhomme périgourdin, Jean de Amelin, riche propriétaire terrien de la région de Sarlat, viticulteur à ses heures et seigneur, en particulier, du repaire noble de Rochemorin dans la paroisse de Saint-Front d’Alemps à une trentaine de kilomètres de Périgueux. Venu pour quelques affaires qui l’appelaient au Parlement de Bordeaux, Jean de Amelin trouva la région belle et décida d’y investir une partie de sa fortune, en se lançant, comme nombre de parlementaires de cette époque, dans la grande épopée viticole. Il se mit donc en quête d’une propriété dans les Graves. C’est à Martillac qu’il trouva enfin l’objet de ses désirs : un terroir idéal pour produire des vins de qualité, un site bucolique propice à l’inspiration de ce poète et traducteur (notre homme avait épousé Clémence de La Boétie, tante d’Etienne de La Boétie, grand ami de Michel de Montaigne).

La Maison noble de Beaubois réunissait ces deux critères. Au fil des ans, le paysage se transforma : les bois laissèrent peu à peu la place à un beau vignoble dont la renommée n’avait rien à envier aux grands domaines viticoles religieux des environs. La politique de remembrement menée par la famille de Amelin pendant près d’un siècle porta ses fruits. Le nom de Beaubois s’effaça peu à peu des mémoires au profit de celui des seigneurs de Rochemorin qui rebaptisèrent ainsi ces lieux.

Charles Louis de Secondat, un philosophe-viticulteur à Rochemorin…

Le début du XVIIe est marqué par l’arrivée, à la tête du domaine, de la famille de Pesnel, maîtres de la seigneurie voisine de La Brède. Rochemorin entrait ainsi dans le giron de cette baronnie.

L’ultime héritière de la famille de Pesnel, Françoise Marie de Pesnel épousa en 1686 Jacques de Montesquieu, ancien mousquetaire du Roi.

De cette union, naquit le 18 janvier 1689 au château de La Brède, un garçon que la nature dota d’un esprit vif et curieux et qui allait devenir l’un des plus célèbres et des plus grands philosophes du siècle des Lumières : Charles Louis de Secondat, futur baron de Montesquieu et seigneur de La Brède.

Au côté de son père, ce dernier passa toute son enfance à sillonner les chemins et sentiers qui reliaient le château familial au vignoble de Rochemorin. Il s’intéressa de très prêt à la culture de la vigne et devint au début du XVIIIe siècle un fervent défenseur du vignoble bordelais. L’auteur des « Lettres persanes » était extrêmement fier du vin produit sur les terroirs de Rochemorin.

Jugeant ce vin plus digne d’intérêt que « l’Esprit des Lois », Montesquieu n’hésitait jamais à offrir celui-ci. Pour remercier un de ces amis, l’évêque anglais Warburton, il écrit ces quelques mots envoyés à une connaissance commune : « …. Je Croirais ne lui envoyer rien. Je voudrais donc lui envoyer une des choses au monde que j’aime le plus, qui est une pièce de mon vin, que je voudrais qu’il me fit l’honneur d’accepter. »

Charles de Secondat mourut à Paris en février 1755 et c’est son fils, Jean-Baptiste, né à Rochemorin en 1716, qui lui succéda et perpétua son œuvre sur les terroirs de Martillac.

Le XXe siècle : oubli et renouveau …

Ses descendants conservèrent Rochemorin jusqu’en 1919, année où ils le vendirent aux Etablissements Armand Beaumartin, société spécialisée dans l’exploitation forestière. Peu intéressés par la viticulture, ces forestiers délaissèrent peu à peu le vignoble, privilégiant les espaces boisés.



En 1940, la famille Blancan racheta la ferme-château et le vignoble. Mais là encore, ne possédant vraisemblablement pas l’âme de viticulteurs, ces derniers s’en séparèrent en 1973. Le nouveau propriétaire ? André Lurton, petit-fils de viticulteurs de l’Entre-Deux-Mers, amoureux de cette région des Graves et grand amateur, comme Montesquieu, de ses vins…











































Château La Louvière















































Histoire





























































En l’an de grâce 1476, la forêt parcourue par des hordes de loups occupait la quasi-totalité de la paroisse de Léognan. Mais, au lieu-dit « La Lobeyra » (La Louvière), l’homme avait défriché une vaste clairière et s’était lancé dans la grande aventure viticole. La production était à cette époque encore réduite, de l’ordre de quelques dizaines de barriques, mais la qualité des vins produits était déjà reconnue. La famille de Guilloche, d’ancienne bourgeoisie anoblie par les charges, présidait alors à la destinée de ces lieux, depuis 1398. Son implication dans la vie politique de la cité bordelaise, au sein du Parlement, fut indéniable et ce pendant plus de deux siècles.

Entre 1510 et 1550, Pierre de Guilloche, puis son fils Jean, se lancèrent dans de vastes opérations foncières : achats, échanges de parcelles se succédèrent. Ces importants remembrements autour de la maison noble de La Louvière, semblable alors à un modeste castel orné de plusieurs tours, furent à l’origine du domaine que nous connaissons aujourd’hui.

En cette première moitié du XVIe siècle, à l’instar de la famille de Guilloche, plusieurs parlementaires bordelais donnèrent naissance aux grands crus actuels. De confession protestante, les de Guilloche endurèrent plusieurs vagues de persécutions dans les années 1572 et leur bien de La Louvière fut, à maintes reprises, mis à sac.

Héritière de la maison de Guilloche, la dame de Roquetaillade vendit la Louvière en 1618 à Arnaud de Gascq, abbé commendataire de l’abbaye de Saint-Ferme.

Mais, incapable de remettre en état cette propriété, ce dernier en fit don le 28 avril 1620 à la Chartreuse Notre-Dame de Miséricorde de Bordeaux. Tous les soucis de restauration du domaine et de son exploitation reposaient désormais sur les moines de la Chartreuse. La grande rigueur de cet ordre religieux et une gestion des plus méticuleuses vinrent rapidement à bout de la plupart des problèmes rencontrés jusqu’alors. La Louvière revivait enfin !

Bénéficiant en ce début du XVIIe siècle d’une conjoncture particulièrement favorable au développement de l’activité viticole, nos religieux apportèrent une attention toute particulière au vignoble. Dans les chais, tonneliers et maîtres de chais ne ménageaient pas leurs efforts et prodiguaient les meilleurs soins aux vins blancs et rouges, très prisés des marchands picards, anglais et flamands. Chaque année, plusieurs dizaines de barriques de vin rouge de La Louvière étaient ainsi embarquées sur des navires en direction de l’Angleterre ; les blancs partaient vers le Nord de l’Europe. Au XVIIIe siècle, les vins produits par les Chartreux étaient parmi « les plus excellents qu’on puisse boire dans tout le royaume ». Maîtres de la Louvière pendant près de deux siècles, les Chartreux en furent dessaisis au moment de la tourmente révolutionnaire.

En novembre 1789, l’Assemblée Nationale confisqua les biens du clergé. Déclaré « Bien national » , le domaine de La Louvière fut mis en vente au printemps 1791. Le vignoble s’étendait alors sur une quarantaine d’hectares. Les enchères furent remportées par un négociant bordelais, Jean-Baptiste Mareilhac. A la tête d’une des maisons de négoce les plus prospères de Bordeaux, Jean-Baptiste connaissait bien La Louvière dont il exportait une partie des vins vers Saint-Pétersbourg. Cette propriété était donc pour lui un très bon investissement.

Mais une seule chose manquait encore à son bonheur : une demeure digne de sa jeune épouse Jeanne-Emilie. Pour cette grande entreprise, il fit appel à un architecte de renom, François Lhôte, ancien élève de Victor Louis, auteur du Grand Théâtre de Bordeaux. La vieille maison et ses vestiges moyenâgeux laissèrent la place à une belle bâtisse dans le plus pur style néo-classique. Pour la décoration intérieure, il sollicita un de ses amis, François-Louis Lonsing, peintre d’origine flamande de grand talent. Celui-ci réalisa les grisailles et les plafonds du salon rotonde sur le thème des amours Psyché. Mais victime d’un empoisonnement dû au maniement de pigments toxiques, cet artiste ne put achever ses travaux et mourut à La Louvière au printemps 1799.

La nouvelle demeure fit l’admiration de tous. En 1946, le site fut inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques et fut classé en 1991.

La famille Mareilhac présida à la destinée du domaine pendant une grande partie du XIXe siècle. Alfred Mareilhac, petit-fils de Jean-Baptiste hissa le vignoble de La Louvière parmi les vignobles les mieux tenus du département et obtint pour ces fabuleux résultats une « médaille d’or » décernée par le Ministère de l’Agriculture en 1869.

En 1911, Alfred Bertrand-Taquet, parisien d’origine, actionnaire de la « Revue Vinicole » acheta le domaine et en assura la gestion jusqu’en 1944. Il fut élu maire de Léognan en 1919 et le resta jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale. Victime de l’absentéisme de ses propriétaires, la Louvière joua par la suite,les belles endormies pendant plus de quinze ans.

Enfin, en 1965, André Lurton, viticulteur originaire de Grézillac tomba sous les charmes de La Louvière et s’en rendit acquéreur. Les années qui suivirent, virent ce domaine retrouver peu à peu son prestige d’antan… La demeure fut entièrement restaurée et le vignoble reconstitué…









































Chateau Larrivet Haut-Brion

Près de 2 siècles d'histoire

Les archives du passé du château Larrivet Haut-Brion, riches et complexes, dévoilent de multiples changements de noms et de propriétaires... Tous grands connaisseurs des vins de Bordeaux.
Tout d'abord « château de Canolle », puis « La Rivette », puis successivement « La rivette », et « Brion-Larrivet », ce n'est qu'à partir de 1874 que la propriété acquiert son nom presque définitif. Désormais nommé « château Haut-Brion Larrivet », il appartient à Ernest Laurent, négociant de la Place de Bordeaux.

En 1893, le château Haut-Brion-Larrivet devient la propriété d’armateurs bordelais, MM. Les fils de Théodor Conseil. Agrandie, développée, la propriété compte alors 50 hectares de vignes.

Dans les années 30, la crise de la viticulture et des arrachages successifs malmènent la production, qui devient quasi inexistante.

En 1949, la propriété trouve enfin son nom : château Larrivet Haut-Brion. Son nouveau propriétaire, Monsieur Guillemaud, en a acquis tout le vignoble en 1941. Il en restera le propriétaire exigent et attentif jusqu’en 1982.



Un domaine de référence et de promesse...

Depuis 1987, acquis par la famille Gervoson, le château Larrivet Haut-Brion retrouve l’unité viticole qui fût la sienne au début du siècle ; le château, son parc de 13 hectares, ses bâtiments d’exploitation et 42 hectares de vignes en production, ainsi que 18 hectares autrefois plantés en vignes et qui ont été progressivement replantés.
Forte de spécialistes enthousiastes, l'équipe experte a ainsi redonnée toutes ses lettres de noblesse à cette propriété, fleuron des crus de Pessac-Léognan.

Le château Larrivet Haut-Brion est membre associé de l'Académie du Vin de Bordeaux, membre de l'Union des Grands Crus de Bordeaux et membre de la Commanderie du Bontemps de Médoc et des Graves de Sauternes et Barsac.





La propriété aujourd'hui

Au coeur du vignoble, le château et son parc : un splendide domaine viticole aux portes de Bordeaux.



Classement

Membre de l'union des grand crus de Bordeaux, Membre de l'académie du vin de Bordeaux, Membre de la confrérie du bontemps de médoc et des graves de sauternes et Barsac.



L'équipe

Philippe et Christine Gervoson, Propriétaires


Bruno Lemoine, Directeur Général, Vinificateur
Emilie Gervoson, RP & communication
Patrick Méraz, Maître de chai
Patrick Grenet, Chef de culture
Michel Rolland, Oenologue conseil
Collaborateurs permanents : 23 salariés.

Culture et récolte

Vendange manuelle en cagettes.


Elevage du vin rouge : 16 à 18 mois selon les millésimes en barriques neuves 50%.
Elevage du vin blanc : 12 mois en barriques neuves.

Terroir

Superficie plantée : 72 hectares.


Sols : caractéristiques de la moyenne terrasse des Graves de Bordeaux. Fortement graveleux à matrice extrêmement sableuse. Disséqués en coupes remarquablement exposées et parfaitement drainées.
Cépages : 55% Merlot, 40% Cabernet Sauvignon, 5% Cabernet Franc (vin rouge). 60% Sauvignon, 40% Sémillon (vin blanc).
Age moyen des vignes : 25 ans (vin rouge) et 20 ans (vin blanc).

Production

Rendement moyen : 45 hectolitres/ha (vin rouge) et 35 hectolitres/ha (vin blanc).


Densité de plantation : 7000 pieds/ha.

Commercialisation

Négoce de la Place de Bordeaux.



De la vigne au chai

Animée par la passion pour leur vin, l'équipe de Larrivet Haut-Brion veille quotidiennement à son élaboration depuis les soins rigoureux et minutieux apportés à la vigne jusqu'à la récolte de raisins sains arrivés à parfaite maturité.
L'étape capitale des vendanges terminées, commence alors, au cœur du chai, le travail subtil de vinification et d'élevage des vins, fruit d'un véritable savoir-faire.




Château Haut-Bailly
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