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Ion Manoli Dictionnaire stylistiques et poétiques Etymologie. Définition. Exemplification. Théorie


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Tiercé, -ée adj. De l'ital. terzo : « troisième ».

Se dit de rimes lorsque les vers sont groupés trois par trois. Dans chaque tercet, le premier et le troisième vers riment ensemble, le second rime avec le premier et le troisième du tercet suivant, et ainsi de suite. Au début ou à la fin s'ajoute un vers rimant avec le vers qui reste isolé, destiné à rimer avec celui du milieu; ce vers doit renfermer une pensée haute et lucide ou une image remarquable. La formule des rimes tiercées est: ABA-BCB-CDC, etc. Par ex.: Les litanies de Satan de Ch. Baudelaire avec le vers isolé « O Satan, prends pitié de ma longue misère », la Traversée de P. Verlaine avec le vers isolé « Sinon plutôt du doux-amer ? ».



Tierce rime n. f.

Traduction de l’expression italienne terza rima ou terzina : « rime tiercée ». Voir sous tiercé.



Tirade n. f. De tirer. Origine obscure.

  1. Longue suite de phrases, de vers, récités sans interruption par un personnage

littéraire, ou par un personnage de théâtre. La tirade dans un spectacle a le ton pathétique.

  1. La strophe de 7 à 35 vers dans la poésie française du Moyen Âge qui est

composée par des assonances. Dans La Chanson de Roland on rencontre assez de tirades au caractère pathétique et touchant.

A. Gide disait : « Considérer les longues tirades de Phèdre tout indépendamment de l’ensemble, comme des poèmes. »



  1. Sens souvent péj. Longue phrase emphatique.

On dit : Interrompre la tirade de qqn.

Titre n. m. Du lat. titulus : « inscription, titre d’honneur ».

  1. Nom donné à une oeuvre littéraire, à une de ses parties, à un chapitre par son

auteur, et qui évoque plus ou moins clairement son contenu.

  1. Note historique. L’usage du titre, qui s’est généralisé au XIXe siècle, procède

principalement de raisons commerciales : il s’agit de faire du livre un produit identifiable pour l’acheteur potentiel. Le titre est devenu un genre à lui tout seul : il a sa rhétorique et ses plaisirs. Rédiger un titre est une façon de rȇver le livre à venir. Ch. Baudelaire, par ex., a laissé des projets qui ne sont que des titres.

  1. Typologie des titres. Il y en a plusieurs classifications. Généralement, on parle

des titres thématiques- « portant sur le contenu du texte » ; titres rhématiques- « qui procèdent d’une désignation générique », « un trait purement formel », mais qui « vise toujours manifestement le texte lui- mȇme, non son objet »... (d’après G. Genette, 1987). Genette montre comment certains titres sont mixtes, c’est- a-dire « comportant clairement séparés un élément rhématique et un élément thématique ». Les titres de ce type « commencent par une désignation du thème ». Ex. de titres thématiques : des pièces de Marivaux « Le Triomphe de l’amour, Le Jeu de l’amour et du hasard, La Femme fidèle (thème de l’amour) ».

Le Menteur de Corneille – c’est un titre parfaitement thématique, alors que La Suite du Menteur – il est rhématique.

On pourrait parler du titre éponyme, donné à l’oeuvre par le nom du personnage central : « Mme Bovary », « Lucien Lewen », etc. Dans l’optique de Umberto Eco, il est le titre le plus respectueux du lecteur. Comme titre, le nom propre est un signe opaque – il n’a pas de contenu sémantique, conceptuel et non plus de référent identifiable, sinon par cataphore. Ceci ne s’applique par aux titres.



Candide, Félicie, Napoléon le Petit, qui disent qqch du personnage éponyme et de son rapport au monde fictionnel.

  1. Nom d’un poème, placé en tȇte de la pièce.

  2. Expression, phrase généralement en gros caractères, qui présente un article de

journal (d’une rubrique).

On dit : deuxième titre d’un ouvrage. Voir sous – titre.



Titrer v. tr. De titre.

Donner un titre. Intituler : « Que de fois j’ai eu envie d’écrire un petit livre, titré « Sur la Seine » (Guy de Maupassant).



Tmèse n. f. Du lat. tmesis ; du gr. tmêsis : « coupure ».

Elle consiste dans une séparation volontaire ou involontaire des deux éléments d'un mot composé ou d'une locution par l’intercalation d’un ou de plusieurs autres mots; il s'agit souvent de la coupure d'un mot-outil. Par ex.: Puis donc que vous trouvez la tienne (la faute) inexcusable...

Cette figure était d'usage assez fréquent dans la poésie grecque et latine. En français certaines locutions conjonctives (parce que, puisque / puis... que, avant que, bien que, lorsque / lors... que, pendant que, etc) sont restées longtemps séparables, et l'on en trouve des exemples dans la littérature classique :

Puis donc que ces loyers d'honneur n 'ont autre prix. M. de Montaigne

Il arrive quelquefois que la tmèse ait un effet humoristique : Et ils mangèrent donc les pommes, bien vieilles, de terre. C’est un cas tout particulier de disjonction. Voir sous ce mot.

Dans les autres langues romanes la tmèse se rencontre assez souvent. Par ex., en roumain la tmèse sert à éviter les cacophonies ou les tautophonies (voir sous ces mots):

atunci, când el va veni...: crede-mă-ţi, etc.

Synonymes : diacope, hyperbate. Voir sous hyperbate.



Tonalité n. f. De tonal ; de ton.

La tonalité est synonyme de registre (voir sous ce mot).

Le mot tonalité n’est plus à la mode et on préfère aujourd’hui parler de registre.

La tonalité est fonction des émotions que l’auteur a voulu faire ressentir au lecteur ou à son spectateur dans une partie ou sur l’ensemble de son oeuvre.

Les principales tonalités communément répertoriées sont les suivantes : le ton bucolique ; le ton burlesque ; le ton comique, le ton didactique ; le ton épique ; le ton fantastique ; le ton ironique, le ton lyrique ; le ton oratoire ; le ton pathétique ; le ton polémique ; le ton parodique ; le ton réaliste ; le ton satirique ; le ton tragique.

Tonique adj. Du gr. tonikos, tonus : « accent, force ».

L'élévation de la voix sur une syllabe particulière dans chaque mot s'appelle accent tonique d’intensité, et la syllabe qui reçoit cette élévation de la voix, s'appelle syllabe tonique. Alors que les syllabes non toniques sont appelées syllabes atones. Dans la récitation des vers il est très important de mettre à sa place les accents pour ne pas défigurer l'idée du texte.



Topographie n. f. Du gr. topographia : « description d'un lieu »; de topos : « lieu », et graphein : « décrire ».

Description d'un lieu par la réunion des détails qui frappent le mieux l'imagination. On peut considérer que les plus beaux exemples de topographie se trouvent dans les récits utopiques et fantastiques; dans la littérature française du XXe s. M. Proust reste le meilleur « topographe » en prose.



Toponymie n. f. Du gr. topos : « lieu » ; onuma : « nom ».

L'onomastique, science des noms propres, comprend deux parties :



1. l’anthroponymie, science des noms de personnes ;

2. la toponymie, science des noms de lieu, qui étudie plus spécialement l'origine ou l'étymologie des noms géographiques.

La stylistique étudie l'anthroponymie et la toponymie des ouvrages littéraires, leur fonction dans le texte, etc. Le choix des noms propres n'est pas un simple jeu de fantaisie de l'auteur, mais le résultat de longues recherches poétiques : Gourneau, Sainte Nitouche, Francrepas, Falourdin (F. Rabelais), Folcoche (H. Bazin); Annette Rivière (R. Rolland), etc.



Topos n. m. (ou lieu commun) Du gr. topos : « lieu »

Répétition d’un lieu commun ou d’un cliché admis par tous.

Lieu commun du vieux père de famille avare comme chez Molière ou de la scène de sérénade amoureuse en bas du balcon de l’amante.

Traditionalisme n. m. De tradition, du lat. traditio, de tradere : « remettre, transmettre ».

Attachement aux notions littéraires poétiques et aux techniques traditionnelles classiques.

Voir sous Anciens et Modernes.

Traducteur – trice n. De traduire, d’apr. le lat. traductor.


  1. Auteur d’une traduction.

Dans le domaine de la traduction ( voir sous ce mot) des oeuvres poétiques d’un pays, d’une école, d’une nation quelconque il y a toujours ses traducteurs d’envergure. Par ex., la création de Ch. Baudelaire a été traduite en roumain par des traducteurs remarquables comme Tudor Arghezi, Nicolae Iorga, Ștefan Augustin Doinaș, Alexandru Philippide, Alexandru Hodoș, Ion Pillat...eux aussi étant des poètes reconnus.

Les sonnets de W. Shakespeare ont été traduits en russe, par С. Маршак, К. Чуковский, Н. Любимов ; en roumain la version la plus connue est celle de G. Tomozei.



  1. Traducteur- interprète c’est un professionnel chargé de traduire des textes oralement et par écrit.

Traductio n. m. De traduire, d’apr. le lat. traductio : « passage d’un cas à un autre ».

  1. Répétition à l’intérieur du même vers d’un mot ou d’une série de mots mais avec une variation grammaticale (de temps, de mode, etc.) proche de la paronomase (voir sous ce mot).

Par ex. : Tel est pris, qui croyait prendre (titre d’une nouvelle de Balzac) ; Il mentait quand il était petit enfant, il nous ment aujourd’hui, il mentira toute sa vie.

  1. Répétition de mots ayant ou semblant avoir une même racine étymologique ; proche de la figura etymologica (voir sous ce terme).

Synonyme : polyptote (voir sous ce mot).

Traduction n. f. Du lat. traductio : « le passage d'un cas à un autre ».

        1. L'emploi de plusieurs formes verbales du même mot dans le cadre de la même

phrase, de manière à créer un effet saisissant, ce qui définit un polyptote en exclusivité verbal. Par ex. : il mentait quand il était petit enfant, il nous ment aujourd'hui, il mentira toute sa vie.

        1. Texte ou ouvrage donnant dans une autre langue l’équivalent du texte original

qu’on a traduit. Les traductions de Baudelaire en roumain présentées par Tudor Arghezi sont exceptionnelles, elles ont l’air des oeuvres originales. La comparaison entre deux traductions roumaines ou fraçaises, d’un même texte.

  1. Branche de la philologie qui étudie des problèmes théoriques et pratiques de la

traduction. Voir sous traductologie.

Synonyme : polyptote (voir sous ce mot).



Traductologie n. f. De traduction, de traduire, d’après le lat. traductio.

La notion de traductologie est relativement nouvelle, elle étant introduite dans les années ’70 du Xxe siècle. L’objet de la traductologie c’est la traduction dans tous ses aspects théorique, empirique, phénoménologique. La traductologie est une science interdisciplinaire qui s’est frayée le chemin entre la linguistique et la littérature, la philosophie et la psychologie, l’histoire et l’ethnographie, la sémiotique et la sémantique fonctionnelle.

D’après J. R. Ladmiral « la traductologie c’est l’ensemble des études sur la traduction ». La traductologie est la variante étendue, multidimensionnelle du terme la traduction, qui englobe toutes les activités afférentes du phénomène : écriture, réécriture, rédaction, réexpression.

Les courants les plus importants de la traductologie sont :


  1. le courant nihiliste : les partisans de ce courant sont d’avis que la traductologie

est impossible (G. Mounin, R. Jakobson).

  1. le courant absolutiste : les adeptes de ce courant sont d’avis que la traduction est

la discipline mère de la linguistique (Mel’cuk, Pierce, Steiner). Selon eux tout acte de la parole est une traduction.

  1. le courant relativiste : les partisans de ce courant affirment que la traduction est

une discipline fille de la linguistique (Fiodorov, Vignay et Darbelnet). Ils axent leurs recherches sur l’étude contrastive bilingue des exemples empiriques.

Les axes de la traductologie

Une axe c’est un domaine de l’activité socio-humaine que couvre la traduction. Un des premiers axes que Ladmiral met en évidence c’est l’axe culturel. L’importance de cette activité (traduction philosophiques, scientifiques, littéraire) réside dans l’appropriation du patrimoine universel, sa circulation à travers le monde.



L’axe scientifique permet de faire un échange entre les découvertes scientifiques réalisées dans le monde entier par les savants de différentes domaines. L’information scientifique est mise en circulation grâce à la traduction.

L’axe professionnel – toute activité d’un traducteur qui lui fait gagner le pain quotidien confère un statut social à la traduction en tant qu’activité professionnelle.

L’axe didactique – la traduction est considérée par certains savants comme un instrument absolument important dans l’enseignement des langues étrangères sans ignorer non plus la formation des traducteurs.

Les antinomies de la traduction

La traductologie est plaine de couples d’opposés « reproduisent » une structure fondamentalement antinomique. On appellera une antinomie la situation où il est possible de faire la démonstration tout aussi bien de la thèse que de l’anthithèse. Ex. La traduction est impossible, et/ou : tout est traduisible.

L’antinomie, selon Mme Ana Guţu, est une opposition dichotomique – relation binaire – qui établit entre deux concepts sans extrapoler à vrai dire le contraste, parfois le réduisant à zero.

Antinomies de la traduction devenues classiques

langue source – langue cible

langue départ – langue d’arrivée

langue originale – langue de traduction

traduisibilité – intraduisabilité

fidelité – liberté

traduction littérale – traduction libre

perte – gain

sourcier – cibliste

traduction orale – traduction écrite

l’auteur – le traducteur

L’éternel problème, la dispute infinie dans la traductologie est celle de Traduisabilité – Intraduisabilité.

L’affirmation que la traduction est impossible est maximaliste, dont la source remonte à la conception littéraire de la poétique, donnant lieu à un sophisme : il eest impossible de traduire la poésie ; donc, il est impossible de traduire.

En fait, l’antinomie dans la traduction n’a pas le même sens que celle dans la philosophie, car elle est appellée à satisfaire simultanément à deux exigences aparemment contradictoires, qui sont en fait les deux faces d’une seule et même double exigence. Il faut être fidèle à la fois à l’élégance, au style, à l’esprit et au texte.

À consulter : Guţu Ana. Introduction à la traductologie française. Chişinău: ULIM, 2008, p. 7-13; Guţu Ana. Exégèse et traduction littéraire. Chişinău: ULIM (Sirius), 2005, p. 9-21.

Tragédie n. f. Du gr. tragodia, en lat. tragoedia : « chant du bélier ».

Dans la Grèce antique, oeuvre lyrique et dramatique en vers, née du dithyrambe, représentant quelque grand malheur arrivé à des personnages célèbres de la légende ou de l'histoire, et propre à exciter la terreur ou la pitié.

De nos jours, la tragédie est une oeuvre dramatique en vers ou en prose, présentant une action tragique dont les événements, par les jeux de certaines règles ou bienséances se traduisent essentiellement en conflits intérieurs chez des personnages illustres aux prises avec un destin exceptionnel.

Presque toute tragédie s'achève avec la défaite du héros (des héros), mais d'elle se dégage le sentiment de la grandeur et de la dignité humaine.

Les sentiments des personnages sont pathétiques, voire sublimes.

A travers des siècles, la tragédie comme genre littéraire a connu de grands essors, mais elle atteint le comble de la gloire pendant le Classicisme français, quand la tragédie s'est soumise aux règles rigides, à ces trois unités : du temps, du lieu et de l'action. Telles sont les tragédies de Racine, Corneille, etc.

Dans la tragédie classique, ce sont des pleins qui s’affrontent : des passions, des intérêts, des valeurs ; dans l’anti-tragédie contemporaine, ce sont des creux : des absences, des non-valeurs, de non-sens. L’anti-tragédie prend sa source dans l’échec de tout ce qui donnait consistance à la tragédie : caractère, transcendance, affirmation.

Toute tragédie comprend dans sa structure: 1. l'exposition; 2. le noeud; 3. l'action; 4. le dénouement.

Les trois pylônes de la tragédie antique sont Eschyle, Sophocle et Euripide.

Une pensée originale à propos de la tragédie appartient à Voltaire: Nous avons en France des tragédies estimées, qui sont plutôt des conversations qu'elles ne sont la représentation d'un événement.

La tragédie inspire une émotion intense, par son caractère effrayant ou funeste.

Tragi- comédie n. f. D’après le lat. tragi(co)comedia.

Dans l’histoire littéraire c’est la tragédie dont l’action est romanesque et le dénouement heureux.

La tragi- comédie date du début du XVIIe siècle.

Le Cid est considéré comme tragi- comédie : le tragique y se mȇle au comique.

Tragi- comique adj. De tragi- comédie, d’après comique.

Dans l’hist. litt. : Qui appartient à la tragi- comédie.



Tragique adj. Du lat. d'or. gr. tragicus : « tragique »

Qui est propre à la tragédie, évoque une situation où le personnage prend douloureusement conscience d'un destin ou d'une fatalité qui pèse sur sa vie, sa nature ou sa condition même.

On distingue des personnages littéraires tragiques, des auteurs, des poètes tragiques.

Antonyme : comique (voir sous ce mot).



Trajectio ou trajection n. f. Du lat. trajicere, trans : « au-delà » : jacere : « jeter ».

Figure de construction qui consiste à séparer le verbe de l'adverbe qui le détermine. C'est une espèce de disjonction entre deux éléments lexicaux normalement réunis et soudés par leur dépendance syntaxique : En vain dans nos champs cultivés, l'imagination cherche à s'étendre. (Chateaubriand) ; J'ai dormi, croyez-moi, profondément; Souvent ils venaient se chercher à leur comptoir. (G. Flaubert). Dans ces exemples l'adverbe n'est pas à sa place conformément aux règles de la grammaire; il s'agit d'une vision stylistique individuelle, d'une certaine modernité qui rend la phrase plus vive.

Synonyme : tmèse (voir sous ce mot).

Trame n. f. Du lat. trama : « chaîne (d’un tissu) ».

Ce qui constitue le fond sur lequel se détachent les événements marquants.

On dit : la trame d’un récit.

Synonyme : canevas, ossature.



Transposition n. f. De transposer ; de tresposer : « transférer ».

Déplacement ou interversion dans l’ordre des éléments de la langue.

On dit : transposition de phonèmes, de lettres, de syllabes (dans les mots).

A l’heure actuelle c’est un synonyme moins usuel de métathèse. Voir sous ce mot.



Transtextualité n. f. Du lat. trans. : par delà : « qui marque le passage », et textualité. Genette dans son ouvrage Introduction à l’architexte définit la poétique comme « théorie générale des formes littéraires », puis comme étude de l’architexte et il lui donne à présent un objet plus vaste et plus déterminé à la fois.

La transtextualité, ou « transcendance textuelle du texte » englobe les différents types de relation, manifestées ou cachées, que le texte entretient avec d’autres textes.

Genette distingue cinq relations transtextuelles principales, qui constituent autant l’aspect de la littérarité (voir sous ce mot), dans un ordre d’abstraction croisante :


  • l’intertextualité, présence effective ou implicite d’un texte dans un autre

(citation, plagiat, allusion) ;

  • la paratextualité, ou coprésence, autour et à côté du texte proprement dit de

l’oeuvre, d’un texte extérieur qui l’encadre, le détermine et en conditionne la lecture (titre, sous-titre, préface, notes, épigraphes, prière d’insérer, etc.) ;

  • la métatextualité : un texte parle d’un autre en se situant dans une position

supérieure ou déclarée par rapport à lui (relation de commentaire illustrée entre autres par la critique) ;

imitation, en donnant ainsi son modèle (hypotexte) à lire par-dessous ;

  • l’architextualité, ou appartenance du texte à de grandes classes comme les

modes, les genres ou les styles (Genette, apud Fontaine, p. 114).

Travesti (Vers ~) adj. De travestir. En ital. travestire, de tra-, et vestire : « vêtir ; déguiser ».

Toute idée transposée en vers burlesque.

C’est un genre spécifique de la poésie comique très proche à la parodie, à la poésie burlesque.

Voir sous parodie et burlesque.



Triade n. f. Du gr. trias, triados ; en bas lat. trias, triadis : « trois éléments (ensemble) ».

Dans la métrique lyrique grecque, ensemble rythmique formé par une strophe, une antistrophe et une épode surtout dans les odes pindariques.



Trimètre n. m. Du gr. trimetrus, treis : « trois » ; metrus : « mesure » ; de trois pieds métriques.

L'alexandrin composé de trois mètres s'appelle trimètre. Se dit en particulier de l'alexandrin romantique coupé 4 | 4 | 4. L'ombre des'ours | faisait|| la nuit | dans les campagnes (V. Hugo). Trimètre ïambique - vers des parties parlées de la tragédie grecque.



Triolet n. m. Emploi métaphorique de triolet, variante dialectale de trèfle.

Poème à forme fixe, de huit vers sur deux rimes, dont le premier, le quatrième et le septième sont les mȇmes. Autrefois ce poème s'appelait rondel simple (voir sous ce mot).




  1. Le premier jour du mois de mai

  2. Fut le plus heureux de ma vie.

  3. Le beau dessein que je formai

  4. Le premier jour du mois de mai!

  5. Je vous vis et je vous aimai:

  6. Si ce dessein vous plut, Sylvie,

  7. Le premier jour du mois de mai

  8. Fut le plus beau jour de ma vie.

J. Ranchin

Tripartite (Rythme ~) adj. Du lat. tripartitus : « divisé en trois parties », et rythme.

Type de disposition existant en versification française ayant la formule AABCCB...

Le rythme quadripartite a la formule AAABCCCB...

Voir sous rythme.


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