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Ion Manoli Dictionnaire stylistiques et poétiques Etymologie. Définition. Exemplification. Théorie


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Synonymie stylistique n. f. Voir sous synonymes stylistiques.

Synonymie poétique n. f. Voir sous synonymes stylistiques.

Syntagme poétique n. m. Du gr. suntagma, « ordre », « disposition », et poétique.

Un syntagme poétique est un groupe de mots formant non seulement une unité fonctionnelle repérable, mais ayant une unité de sens dans le canevas d’un texte.

Par ex. : Sois sage ô ma Douleur... (Ch. Baudelaire) ;

Les yeux d’Elsa (L. Aragon) ; Bonjour tristesse (Fr. Sagan).

Syntaxe n. f. Du lat. syntaxis, mot gr. de taxis : » ordre, arrangement ».


        1. Etude des procédés et des règles qui président à l’ordre de smots et à la

construction des phrases dans une langue. « Respecter la syntaxe. Les mots sont esclaves et libres, soumis à la discipline de la syntaxe, et tout-puissants par leur signification naturelle » (Mme de Staël).

La syntaxe traite les fonctions et de distingue traditionnellement de la morphologie, étude des formes ou des parties de discours, de leurs flexions et de la formation des mots. La syntaxe a été parfois confondue avec la grammaire elle-même.



        1. Relations qui existent entre les unités linguistiques, considérées abstraitement

(dans la langue) ou concrètement (dans la parole, le discours). « Je crois que le premier peuple du monde est celui qui a la meilleure syntaxe » (A. France).

On dit : la syntaxe de l’écrivain, d’un poète ; Ne touchez pas la syntaxe ; étudier la syntaxe d’un tour, etc.



Syntaxique ou syntactique adj. De syntaxe.

Qui a rapport à la syntaxe, c’est-à-dire à l’arrangement constructif des différentes terme d’un énoncé. À distinguer de syntactique, qui ne vise pas que l’ordre pur et simple des éléments.

On dit : procédés syntaxiques mais : analyse syntactique (dite « logique », dans les écoles).

Synthèse n. f. Prononcez : [sɛtɛz]. Du gr. sunthesis : « réunion, composition ».

Processus inverse de l’analyse, par lequel on ramène à l’unité les éléments d’un complexe ; réunion voulue d’éléments concrets ou abstraits en un tout.

On dit : esprit de synthèse ; démonstration par synthèse ; faire la synthèse.

Synonymes : reconstitution, déduction, réunion.

Antonymes : analyse.

Systole n. f. Du gr. sys- tolȇ : «  réduction ».

Réduction à la valeur de brève d’une voyelle habituellement comptée longue, par opposition à diastole (voir sous ce mot).



-T-
... se livrer à l'étude du style revient en quelque manière à faire la

psychologie de l'auteur de l'énoncé; méthode d'analyse interne

qui... conduit à l'expression en partant de la pensée.

Jules Marouzeau



Tabou n. m. et adj. De l’angl. taboo. Du polynésien « tapu » :  « interdit, sacré ».

La superstition ou simplement le sentiment des convenances, la pudeur, le respect humain détournent quelquefois de nommer un objet, un fait par son vrai nom.

Ces interdictions s’appellent tabous. Ceux- ci conduisent à employer des substantifs, periphrases, métaphores, points de suspension, ou des formes déguisés.

Le mot merde autrefois complètement taboué, aujourd’hui il est « librement » employé, mȇme dans la citation (voir sous ce mot) : Vous ȇtes de la merde dans un bas de soie ! – dit Napoléon à Talleyrand.

Des mots ayant un aspect de jouron ou d’argent sont souvent rencontés dans des pages littéraires : con, putain, cul, couilles...

Th. Cardec nous invite de ne pas avoir peur de ces mots (N’ayons par peur des Mots. Dictionnaire du français argotique et populaire).

On dit : les tabous sexuels ; sujet tabou pour interdit.

Synonyme : Interdiction. Voir sous ce mot.



Tabouiser ou tabouer v. tr. De tabou.

Rendre ou déclarer tabou qqch (dans le contexte politique, officiel, littéraire).



Tanka n. f. Du jap. Tanka.

Dans la poétique japonaise poème à forme fixe composé de trois vers (de 5,7 et 5 syllabes) et une strophe inférieure à deux vers (de 7 syllabes les deux), ayant un nombre invariable de 31 syllabes.

Meilleurs représentants du genre : Otomo No Yakamochi, Madame Ise et Fujivara No Shunzei.

La strophe supérieure (5,7 et 5) constitue la forme poétique connue sous le nom de haïku ou haïkaï (voir sous ce mot).



Tapinose n. f. De se tapir. De la langue francique tappjan : « se cacher ».

  1. C’est une figure stylistique grâce à laquelle on dissimule les pensées réelles, les idées, les faits qu’on veut exprimer.

En fr. soutenu on emploie la loc. adv. «en tapinois », qui signifie en cachette, à la dérobée, avec dissimulation, sournoisement. 

  1. Accumulation de termes ou d’expressions d’une grande intensité ou hyperboliques à gradation négative.

Par ex. : On ira là-bas, on finirait bien par lui voir la face aux clartés d’incendie, on le noierait sous le sang, ce pourceau immonde, cette idole monstrueuse, gorgée de chair humaine (E. Zola, Germinal).

Synonyme : méiose.



Tautacisme n. m. Du gr. tauto : « le même » ; suffixe faux -acisme.

Figure de mots, qui consiste dans la répétition du même son à l'initiale de plusieurs mots ou syllabes qui se suivent. Ton tt'a-t-il ôté ta toux ?



Tautogrammatique adj. De tautogramme.

Se dit d'un vers ou d'un poème dont chaque mot commence par la même lettre : vers, poème tautogrammatiques.



Tautogramme adj. et n. m. Du gr. tauto : « le même » ; gramma : « lettre ».

Se dit d'un vers ou d'un poème dont les mots commencent par la même lettre. On dit aussi « vers lettrisés ».

On trouve surtout des vers ou poèmes tautogrammes écrits en latin, particulièrement au XVIe s.

Dans le français moderne, où les articles et les pronoms sont presque toujours d'un usage nécessaire, la composition d'un tautogramme devient d'une extrême difficulté.


Triste, transi, tout terni, tout tremblant.

Cl. Marot

Le tautogramme consiste à jouer sur les sonorités en rapprochant des mots commençant par un même son.

Ex. : Tata, ton tt’a-t-il ôté ta toux ?

Aujourd’hui le tautogramme est une activité dont le but est de composer des textes publicitaires on tous les mots (ou la plupart) commencent pour le même son.

Par ex. : Elle est bonne, et en plus elle est bonne, désieur (publicité par la marque d’huile) ; La banane protégée par sa peau protège votre portée (publicité pour les bananes).



Marie, mère merveilleuse,

Marguerite, mundifiie,

Mère miséricordieuse,

Ma maistresse mirifiie, etc.

Jean Molinet (1435- 1476) « Oraison ».

Pour le lecteur qui connaît le russe nous y présentons un exemple de la poésie de cette langue :
Мой милый маг, моя Мария,

Мечтам мерцающий маяк,

Мятежны марева морские

Мой милый маг, моя Мария,

Молчаньем манит мутный мрак… (В. Брюсов)
Synonyme : allitération. Voir sous ce mot.

Tautologie n. f. Du lat. tautologia ; gr. tautologia ; de tauto-: « le même », et logos : « discours, parole ».

1. Répétition inutile d'une même idée en différents termes dans le cadre de la même phrase. Par ex. : C’est sûr et certain ; Il est célibataire et il n’est pas encore marié, etc. Ces expressions sont courantes et souvent emphatiques.

2. Proposition dans laquelle l'attribut est identique d’après le sens (parfois et d’après la forme) au sujet et ne fait que le répéter. Ces propositions sont vaines et inutiles. Elles enlourdissent le style. Par ex. : Tout effet a une cause - ici on a une tautologie, puisque le mot effet désigne précisément ce qui a une cause; on doit dire: tout fait a une cause.

La tautologie se distingue du pléonasme (voir sous ce mot) en ce qu'elle présente plusieurs expressions complètes de la même idée, tandis que le pléonasme ajoute seulement des mots à une expression complète par elle-même.

Déjà D. Diderot avertissait le lecteur en disant: Le sophiste trompe ou par des choses fausses, ou par des paradoxes ou par la tautologie.

Le schéma de la tautologie est simple : x = x`;

Dans la littérature roumaine les cas de tautologies sont nombreux, et il est difficile à les condamner tenant compte de la personnalité à qui ils appartiennent : Crima nu e politică... Crima e crimă. (L. Rebreanu); Podvada era podvadă... Meremetul era meremet. (C. Petrescu) ; taina mare, a tainelor, atomul. (T. Arghezi).

De mȇme on considère que la tautologie peut s’apparenter au truisme ou à une lapalissade (voir sous ces mots).

La tautologie a des tengences avec le pléonasme et la redondance. La tautologie n’apporte aucune précision supplémentaire, sauf les cas à valeur stylistique : « Lui c’est lui. Moi c’est moi ! » (Laurent Fabins à propos de Fr. Mitterand).

Souvent les dictionnaires abondent en tautologies surtout quand il s’agit de donner les définitions de mots.



Tautologique adj. De tautologie. A propos, un ex. de tautologie : « Lat. est ce qui est tautologique » (untul este un produs untos).

Relatif à la tautologie, qui en a le caractère : répétition tautologique ; expression tautologique.



Tautophonie n. f. Du gr. tauto- : « le même » ; phone : « voix, son ».

Répétition désagréable (cacophonique) des mêmes sons ou des mêmes articulations. Qu'attend-on donc tant?; un plein plat de plantes, etc.

Le retour à brève distance de sons semblables, quels qu'ils soient, est d'ordinaire déplaisant et constitue une tautophonie. Elle est particulièrement sensible dans des mots contigus. Un cou court. (J. Renard) ; ce don des ducs. (H. de Balzac).

La rencontre de la tautophonie se fait pardonner : 1. par la recherche d'un effet plaisant. Le don d'Adèle (titre de comédie) ; 2. dans des vers de chansonnettes. La pipe à papa - les pieds petitons / il n 'est bon bec que de Paris. Les exemples littéraires qu'on trouve par-ci, par-là dans des textes de la littérature française sont d'ordinaire de petites négligences de style.



Que ne t'occupais-tu de bien porter ta lyre?

La Pasta fait ainsi; que ne l'imitais-tu?

A. de Musset



Non, il n 'est rien que Nanine n'honore.

Voltaire


Synonymes : cacophonie, allitération, dissonance.

Voir sous allitération, dissonance.



Tautophonique adj. Relatif à la tautophonie.

Tautosyllabique adj. Du gr. tauto- : « le même » ; syllabe.

Qualifie un assemblage de phonèmes dont les sons appartiennent à la même syllabe. Par ex., la dans syllabe.



Télescopage stylistique n. m. Du lat. telescopium ; gr. télé-: « au loin, à distance » ; skopos : « examen, observation ».

Mot composé créé sur le modèle du télescope : famillonnaire (J. Paulhan) - familier (adj.) + millionnaire (n. m.) ; ingriser (Ch. Baudelaire) - Ingres (nom propre) + griser (v. tr.) ; claquedent (L.-P. Farge) - claquer (v. intr.) + dent (n. f) ; catastroïka (la presse) - catastrophe (n. f.) + perestroïka (n. f).

Synonymes : mot-valise, contamination.

Voir sous contamination.



Tempo n. m. Prononcez : [tɛmpo]. Mot ital., du tempus : « temps ».

Terme emprunté à la terminologie musicale pour qualifier l’allure de l’énoncé (d’un discours, d’un texte), qui, selon qu’elle est lente (lento) ou rapide (allegro) ou saccadée (staccato), peut ȇtre invoquée pour expliquer certains traitements phonétiques exceptionnels ; les mots accessoires d’usage fréquent et familier ont ainsi quelquefois, à cȏté de leur forme normale une formule réduite : L’vlà pour le voilà ; m’sieur pour monsieur.

Par ext. : Allure, rythme qu’un auteur donne au déroulement d’une action. On dit : Tempo d’un roman, d’une épopée.

Temporalité n. f. De temporaliteiz : « caractère temporel ».

Ensemble des caractéristiques temporelles dans un récit : époques, durées, fréquences, vécu temporel, etc.



Teneur n. f. Du lat. juridique tenor : « contenu d'un acte », de tenere : « tenir ».

Une des composantes de la comparaison: l'objet qui est comparé, par opposition au comparant. Par ex. Des mains affreusement maigres, nouées, pareilles à des bêtes étranges. (G. de Maupassant).

Antonyme : véhicule (voir sous ce mot).

Voir sous comparaison.



Tenson n. f. Prononcez : tãnsjõ. De tancer, lat. pop. tentiare : « de tendere, tendre ».

Genre poétique dialogué du Moyen Âge, où les interlocuteurs s’opposent sur un sujet donné (politique, philosophique, moral). Le rythme et la strophe de la tenson étaient convenus avant que le dialogue commence.



Tératologique adj. De tératologie ; du gr. teras, - atos : « monstre » et de – logie, logos : « discours ».

Qui traite des formes exceptionnelles.



Tercet n. m. De l'ital : terzetto, de terzo : « troisième ».

Strophe de trois vers et unis par le sens et par certaines combinaisons de rimes. Toute la Divine Comédie de Dante est écrite en tercets. En France le tercet fut introduit au XVIe s. et employé par Baïf, Jodelle, Desportes. Au XIXe s. le tercet a été remis en honneur par T. Gautier, E. Deschamps, T. de Banville, Leconte de Lisle, etc. Les poètes modernes en utilisent eux-aussi :


Moi j'avais une lampe

et toi la lumière,

qui a vendu la mèche?

J. Prévert, Les Amoureux trahis

Voir sous tiercé.

Terme stylistique n. m. Du lat. médiéval terminus : « mot », « ce qui borne, limite le sens » et stylistique.

Mot ou expression choisi pour faire savoir un fait quelconque qui se rapporte à la stylistique (voir sous ce mot), à ses problèmes et méthodes de recherche. Tout terme inserré dans le présent dictionnaire se rapporte directement ou indirectement à la stylistique ou à la poétique.



Terminologie n. f. Du lat. médiéval terminus : « mot », et logie.

  1. Système des termes employés pour exprimer les notions propres à une science

donnée : dans notre cas il s’agit de la stylistique et de la poétique et de leurs systèmes terminologiques. En général le système de la terminologie linguistique officielle (et traditionnelle) repose en partie sur celle que les grammairiens latins ont empruntée aux Grecs et que les grammairiens français ont adoptée du XVIIe au XIXe siècle (grammaire de Port- Royal, de Condillac, de Bauzée, de Giraud- Duvivier), en partie sur les innovations qu’ont nécessitées depuis le XIXe et XXe siècles la constitution et les progrès de la grammaire comparée, de la littérature comparée, etc.

  1. Etude systématique des « termes » ou mots et syntagmes spéciaux servant à

dénommer classes d’objets et concepts ; principes généraux qui président à cette étude.

Synonymes : nomenclature, vocabulaire (terminologique).

N. B. Chaque école linguistique se constitue une terminologie particulière, plus ou moins complète ; il n’y a pas de science sans avoir son statut terminologique.

Terminologie littéraire et poétique n. f. Du lat. terminus : « mot », et littéraire.

Ensemble des mots, items, éléments scientifiques appartenant à la littérature, à la théorie et la critique littéraire, à la poétique traditionnelle et celle moderne.

Synonyme : nomenclature.

Terminologie stylistique n. f. De terminus : « mot », et stylistique.

Ensemble des mots appartenant à la stylistique linguistique, à la stylistique littéraire et à celle de l’auteur.

Charles Bally est le chercheur du XXe s. qui a établi le vocabulaire stylistique dans une interprétation et vision modernes.

Ternaire (Vers ~). Du lat. ternarius, de terni : « par trois ».

Le vers ternaire est celui composé de trois éléments rythmiques et où la césure passe entre le sujet et le verbe ; mais c’est l’articulation la plus faible du vers.


Par ex. : Trois mille six cent fois par heure, la Seconde

Chuchote : Souviens-toi ! – Rapide, avec sa voix

D’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,

Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

(Ch. Baudelaire, L’Horloge)



D’insecte, Maintenant // dit : Je suis Autrefois.

On dit : Mesure, rythme ternaire.

Voir sous vers.

Tétralogie n. f. Du gr. tetralogia.


  1. Ensemble de quatre pièces que les premiers poètes grecs présentaient aux

concours dramatiques des Dionisies.

  1. Ensemble de quatre oeuvres littéraires ou musicales, liées par une mȇme

inspiration.

Tétramètre n. m. et adj. Du préfixe gr. tétra- : « contraction » ; mètre,  pris au sens de « groupe de syllabes comprenant deux temps marqués ». 

Se dit d'un vers composé de quatre mètres. Dans la versification française se dit du vers alexandrin (voir sous ce mot) coupé en quatre groupes, dont deux - dans chaque hémistiche.


La grâ : | ce dans sa fueille || et l'amour | se repose,

Embasmant | les jardins || et les ar:bres d'odeur;

Mais batue | ou de pluye || ou d'excessive | ardeur,

Languissante | elle meurt, | fueille à fue : | ille desclose.

P. de Ronsard



Tétrasyllabe n. m. et adj., tétrasyllabique Du lat. tetrasyllabus.

Se dit d’un mot ou d’un vers à quatre syllabes.

On dit : Mot, vers tétrasyllabiques. Un tétrasyllabe.

Voir sous alexandrin.



Texte n. m. Du lat. textus : « tissu, trame », de texere : « tisser ».

Pour un styliste :



  1. Les termes, les phrases, les constructions qui constituent un écrit, une oeuvre soit

en vers ou en prose.

  1. Page, fragment d’une oeuvre littéraire caractéristique de la pensée ou de l’art de

l’auteur.

  1. Tout document écrit prévoyant un ordre déterminé d’opérations à la radio, à la

télévision, au cinéma et au théâtre.

Le texte est travail de la langue et sur la langue dans sa matérialité, tout comme

le travailleur transforme la matière pour réaliser un objet.

Le texte poétique littéraire rompt radicalement avec la societé de consommation

linguistique, c’est-à-dire avec la langue d’usage, qui sert à l’échange des représentations.

Les rapports d’ordre, de durée et de fréquence dans un texte y sont pour

beaucoup.

Le texte comme productivité a été profondément étudié par M. Bakhtine, R.

Barthes, Meschonnic, Ju. Kristeva, Tz. Todorov et beaucoup d’autres.

Texture n. f. Du lat. textura.

Disposition des parties d’un ouvrage : la texture d’un roman, d’une oeuvre.

H. de Balzac (1799- 1850) a réparti les oeuvres qui composent La Comédie humaine en : Etudes de moeurs, Etudes philosophiques et Etudes analytiques. Les Etudes analytiques ne comportent guère que la Psychologie du Mariage. Les Etudes philosophiques sont beaucoup plus importantes et s’ordonnent toutes autour d’une idée centrale. Les Etudes de moeurs, qui sont les plus nombreuses, se répartissent en Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province, Scènes de la vie parisienne, Scènes de la vie politique, Scènes de la vie militaire, Scènes de la vie de campagne ; elles constituent, selon le romancier, « l’assise » de l’édifice. Elles constituent, selon nous, la texture et la structure, de la Comédie humaine.

Synonyme : trame, structure.



Thématisation n. f. De thème, thématisme, et – isation.

Répétition, généralement au début de phrase ou de vers, d’un élément repris ensuite (thème du propos) afin de le mettre en relief.

Par ex. : Quant à toi, je t’attends au tournant.

Thème n. m. Du lat. thema ; gr. thêma : « sujet posé ».

1. En grammaire on appelle thème la partie invariable qui reste d'un nom, d’un verbe après avoir enlevé les désinences casuelles ou les désinences personnelles: écol- de écolier est le thème;

2. En stylistique on appelle thème tout sujet, matière d'une nouvelle, d'un récit, d'un développement oral ou écrit. Par ex., le thème du roman de G. de Maupassant Bel-Ami est : « Le monde de presse et ses relations dans la société bourgeoise » ;

3. En linguistique partie de la proposition au sujet de laquelle on prononce un jugement. La Nature est un temple... - la nature est le thème, alors que est un temple est le prédicat.

4. Elément du contenu dans une oeuvre littéraire. Le thème de l’eau, de la forêt dans la création de Eminescu. Sujet, idée autour desquels s’organise le texte.

Thèse n. f. Du gr. thesis : « action de poser » ; du lat. thesis.

Ce terme nous vient de la rhétorique traditionnelle et plus exactement du domaine de son enseignement. Aujourd'hui le terme est polysémique et désigne :

1. Proposition, idée ou théorie particulière qu'on tient pour vraie et qu'on s'engage à défendre par des arguments ; (syn. : allégation).

1. Pièce, roman, film à thèse qui illustre une thèse politique.

Dès nos jours une thèse en stylistique c'est une analyse détaillée sur un problème quelconque avec une introduction, un corpus et une conclusion; la thèse désigne aussi l'acte de création verbale ou écrite qu'un étudiant présente pour qu'il soit noté. L'élément d'analyse individuelle y est pour beaucoup.

Thesis n. m. Du gr. thesis : « action de poser ».

Terme employé par les Grecs, adopté par les Latins et repris par les modernes pour désigner l’élément métrique marqué par un abaissement (gr. thesis) soit de la main ou du pied qui frappe la mesure (mouvement dit aussi en lat. ictus, percussio, positio), donc le demi- pied fort, soit de la voix qui scande le vers, donc le demi- pied faible. Voir sous Arsis.


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