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E. M. S. Anno II n. 3 Settembre-Dicembre 2010 Ricerche/Articles


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Francesca Terrenato is author of The first Dutch translation (pp. 171-206) by Adam van Nyevelt printed in 1615. After introducing the reception of Machiavelli’s work in the Low Countries, Terranato carries out a translational stylistic analysis by comparing the Dutch version with the French one which was its source text.

Serena Spazzarini, author of The first German Translation (pp. 207-246), made a comparative analysis of Machiavelli’s Prince editions and translations that circulated around 1692, when Albert von Lenz handwrote the first German translation at the Silesian Court. The final goal of the author’s approach was to determine which source text Lenz had considered first for his work.

In The first translation in Scandinavia (pp. 247-278), Paolo Marelli examines Carl von Klingenberg’s Machiavel’s Prince (1757) which was published together with the translation of The Anti Machiavel by Frederick II of Prussia. According to Marelli, this first translation into a Nordic language had probably different source texts, Amelot’s French version (1683) mentioned by the translator himself, two German translations and Dacre’s English version (1640).

The last essay is by Arap El Ma’ani and deals with The first Arabic translation [sic] (pp. 279-304) published in the Turkish administered Egypt (1824-28) with the following title Al-amir fi Eilm al-Tarickh wa al-Siyasah wa al-Tadbir (The Prince: the science [sic] of History, Politics and Governance). The translation, which presumably referred to the original Italian text, was commissioned to the Coptic Antwan Zakhur Raffael Rahib by the Egyptian Viceroy Mohammad Ali.

There are different aspects which make De Pol’s collection original. All the eight essays – as Jacob Soll states in the introduction – demonstrate how and in what form Machiavelli’s book entered the national markets for the first time in the European context, if it was banned as scandalous or if it was accepted because of its political importance. To achieve this goal, these studies privileged “translation” over “circulation”. In other words, authors did not take into consideration exclusively printed translations accessible to the literary world, but also the manuscripts that were not in circulation. Particular attention is also paid to the cultural and ideological climate in which The Prince was re-produced and to the world of its translators who in all probability were aware of the politically equivocal nature of Machiavelli’s work, and who presumably used the translation process as a vehicle to express their political ideas. Finally, De Pol’s work is interesting since the linguistic analysis was conceived as a tool to investigate the assimilation of Machiavelli’s political thought into different cultural contexts.

By observing the translator’s world, by analysing his stylistic and lexical choices, by comparing source and target texts, De Pol gives to political philosophers a new perspective to comprehend how and why The Prince, addressed to a Florentine prince in a Florentine Italian, was translated into other languages and had different impacts in each country, from France to the Turkish empire.
Cristina Guccione

Fausto Proietti, Louis Blanc nel dibattito politico inglese (1848-1852), Collana Politica e Storia, Nuova Serie - Le forme di governo, diretta da Carlo Carini, Firenze, Centro Editoriale Toscano, 2009, pp. 150.
Fausto Proietti, expert, en particulier, du débat politique en France au cours de la Deuxième République et du thème de la commune dans la pensée politique française dans la première moitié du XIXe siècle, nous donne l'occasion, avec ce livre, d’étudier certains aspects de la pensée politique de Louis Blanc, à travers l'analyse des sources habituellement négligées par les historiens. Dans le sillage des recherches menées par Salvo Mastellone sur Mazzini à Londres et sur les origines de la démocratie européenne au XIXe siècle, l'auteur analyse la pensée d’une des figures les plus intéressantes de la Révolution française du 1848, Blanc, importante référence théorique du mouvement ouvrier international et de la pensée démocratique.

L'exil à Londres, avec Marx, Engels, Mazzini et Ledru-Rollin, permit à Blanc de se mêler au débat politique britannique. Le travail de Proietti a non seulement le mérite d'analyser l'influence exercée par l'environnement anglais sur Blanc, mais en même temps, d'examiner l'influence du socialiste français sur le mouvement ouvrier britannique et d'apporter une contribution à la compréhension de la démocratie en Europe au XIXe siècle. Blanc, exilé à Londres, se confronta alors aux projets des chartistes, à ceux du républicain Mazzini et à ceux des communistes allemands.

Nommé président de la Commission du Luxembourg, organe qui aurait dû effectuer des propositions sur le droit au travail, en syntonie avec la naissance de la République, Blanc se retrouva catapulté dans l'activité politique. Mais la tentative du coup d’état du 15 mai 1848 et le soulèvement du 23 Juin marquèrent la fin, non seulement de la République démocratique et sociale, mais aussi le début de l'exil de Blanc - d'abord en Belgique et ensuite à Londres – accusé, à tort, d'avoir joué un rôle décisif dans la tentative de coup d’état. A Londres, Blanc s’introduisit dans le monde culturel des salons où il rencontra Thomas Carlyle, Herbert Spencer, John Stuart Mill. En septembre 1848, il publia son premier ouvrage en exil, Socialisme. Le Travail au droit. Réponse à M. Thiers, dans lequel il proposa son idée de solidarité nécessaire pour la société et l'abolition de la concurrence. Le pamphlet fut traduit en anglais sous le titre Socialism: the Right to Labour, mais bien que spécifiquement adressée au public britannique, il passa inaperçu.

Son amitié avec Mill fut particulièrement importante dans son expérience d’exil. Mill avait en effet exprimé sa sympathie pour le socialiste français sur les pages de son ouvrage Principles of Political economy, dans lequel, entre autres, il avait distingué le socialisme de Blanc du communisme qui, contrairement au premier, exigeait l'abolition complète de la propriété privée.

En février et en mars 1849, l'hebdomadaire chartiste Northern Star - réalisé par Fergus O'Connor et rédigé principalement par George Julian Harney - présenta les idées de Blanc aux lecteurs avec deux articles anonymes: une sur l'esquisse biographique, l'autre sur l'ouvrage History of Ten Years considéré comme l’un des principaux travaux de Blanc. En avril 1849, le procès des insurgés de Paris de mai 1848 s’acheva par les condamnations, entre autres, de Barbès et de Blanc par contumace. Ce fut l'occasion, déclare Proietti, qui poussa Blanc à mettre fin à son silence et à parler publiquement pour expliquer sa propre vérité sur les faits de la Révolution. Avec l'Appel aux honnêtes gens, l'auteur fit connaître sa position parmi les républicains, avant même de le faire avec les socialistes, afin de convaincre le public français et anglais de la modération de la proposition de 1848. L'Appel de Blanc eut un grand écho de sorte que le chartiste Harney, qui avait quitté le Northen Star pour des désaccords avec O'Connor, décida de consacrer une étude sur le travail de Blanc dans son nouveau magazine Democratic Review dont l’objectif était de devenir l'organe des vrais réformateurs d'Europe et d'Amérique. La revue continua de s’intéresser à Blanc dans les numéros qui suivirent, mais malgré l'espace consacré par Harney à ses idées, Blanc décida de fonder une nouvelle revue dans le but de s'adresser directement au public anglais: The New World sorti en juin 1849. Le magazine fut aussi tiré en version française, sous le titre Le Nouveau Monde. La version anglaise, bientôt traduite par Frédéric de la Tréhonnais Robiou, fut différente de celle française afin d’atteindre les cibles auxquelles ils s'adressaient. Blanc, à travers la traduction de Tréhonnais, expliqua à l'opinion publique britannique quels étaient ses objectifs: se défendre des diffamations de 1848; dénoncer les mauvaises institutions et clarifier le sens du mot socialisme dont l'importance était comparée à la Réforme protestante. Le quatrième numéro de la revue - le dernier de la version anglaise - publié en novembre 1849, montra des différences significatives. The New World s'ouvrait avec l'article Public opinion and Socialism dans lequel Blanc, traduit par Tréhonnais, écrivit «what is Socialism? It is a system of Society by which all members of the Society, who or whatever they may be, are possessed of an equal right, chance and opportunity of developing their unequal faculties. […] Then, that perfect equality of rights which directly implies the abolition of all privileges, must be gradually effected, without the least violence or hurry» (p. 55).

Cependant, l'image que Blanc donna sur les pages de son journal fut celle d'un socialiste, penseur abstrait des questions de philosophie sociale plutôt que d'un homme d'action. Une image, qui pesa sur le non-choix, par Mazzini, de Blanc parmi les membres du Comité démocratique européen, pour lequel l'exilé génois choisit le nom d'Alexandre Ledru-Rollin.

Dans son Democratic Review, Harney accueillit les écrits de Marx, Engels, Blanc et de Mazzini, selon l'esprit du magazine qui se voulait être un instrument de diffusion des principaux courants de la pensée révolutionnaire et démocratique en Europe. Toutefois, Harney ne manqua pas d'exprimer ses préférences à la fin de la première année de publications quand il écrivit: «I have experienced in aiding to give publicity to the deathless writings of a Louis Blanc and a Joseph Mazzini, and to the valuable contributions of others, who, though less known to fame, are equally earnest apostles in the great work of political and social redemption» (p. 66).

Le choix de Ledru-Rollin, à la place de Blanc, avait été motivé par Mazzini dans ses lettres à George Sand. Ledru-Rollin représentait un modéré qui, dans le cas d'un nouveau soulèvement populaire en France, serait choisi comme guide et ce dernier, avait, par ailleurs, mis à disposition du Comité de Mazzini son magazine Le Proscrit.

Blanc et Landolphe, mis à l'écart du Comité de Mazzini, s’unirent à l'aile scissionniste de la Ligue communiste dirigé par Karl Schapper et August Willich, rivaux de Marx et d'Engels. Ces derniers, dans les écrits de la période examinée ici, attaquèrent durement, à la fois Mazzini et Blanc, à cause de leur exclusion du Comité européen et du contre-Comité de Willich et Schapper.

Proietti, dans son livre, donne l'espace suffisant pour la reconstruction des débats engagés entre Blanc et Joseph Proudhon entre 1849 et 1850 et avec Ledru-Rollin en 1851. Dans ces circonstances Blanc intervint pour défendre la démocratie représentative contre l'anarchisme proudhonien et les défenseurs du gouvernement direct. Contrairement à Proudhon, Blanc estimait que l'État n'était pas l'oppresseur, mais le serviteur du peuple. Le socialiste français dans ses écrits Plus de Girondins! et La République une et indivisible stigmatisait les partisans du gouvernement direct, ennemies de l'unité nationale qui pouvaient faire retomber la France dans la disgrâce du Girondinisme féderaliste (p. 111). Les Girondins, selon Blanc, étaient représentés par Ledru-Rollin et son équipe. Quelques mois avant le coup d'État de Louis Napoléon, à Londres, Blanc défendit son idée du socialisme, pour combattre essentiellement les attaques de l'école révolutionnaire – démocratique et des républicains mazziniens réunis autour du magazine de Linton The English Republic.

Dans les pages du magazine de Harney Friend of the People, Blanc traduisit en anglais son travail Catéchisme des socialistes sous le titre Socialism. L'objectif était de clarifier les termes : liberté, égalité et fraternité, et écrivit ainsi: «Liberty […] It is the power to develop all our faculties under the dominion of justice, and the protection of the law» (p. 126). Dans les numéros de Friends of the People qui suivirent, Blanc tenta de dissiper les stéréotypes concernant le socialisme: l'absence de religion, le manque de respect pour la famille, la destruction des biens, la répartition égale des terres parmi les citoyens. Proietti suppose que la traduction anglaise du Catéchisme est une réponse à la publication du travail de James Linton A Republican Catechism, paru dans The English Republic et considéré, à son tour, comme une réponse au Catéchisme français de Blanc. L'auteur remarque dans le texte de Linton la même structure des questions et des réponses de Blanc et le même besoin d'expliquer les termes de liberté, égalité et fraternité (p. 131). Si Blanc insiste, dans son Catéchisme, sur l’idée du socialisme fondé sur la reconnaissance du droit de travailler pour la classe ouvrière, Linton - dans le sillage de Mazzini - insiste sur le devoir de l'État de donner à chaque personne la possibilité de poursuivre librement ses propres fins. Et si l'association doit, pour Blanc, se substituer aux entreprises économiques, pour Linton elle doit être libre et volontaire.

Après le coup d'État de Napoléon – terminus ad quem de la recherche de Proietti - Blanc s'éloigna définitivement de son pays ce qui affaiblit son influence sur la classe ouvrière, en faveur de la pensée proudhonienne. En 1871, la chute de Napoléon III mit terme à l'exil de Blanc qui fit son retour à Paris.


Claudia Giurintano

Nunzio Dell’Erba, Giuseppe Mazzini. Unità nazionale e Critica storica, Padova, Vincenzo Grasso Editore, 2010, pp. 183.  
Il volume si colloca nell’ampio dibattito culturale che si sta svolgendo per la ricorrenza del 150° anniversario dell’Unità d’Italia. L’autore esamina il pensiero dell’uomo che più d’ogni altro ha operato per la realizzazione d’un disegno che solo parzialmente si concluse nel 1861, ma che aveva origini molto lontane.

Giuseppe Mazzini infatti è uno dei più autorevoli rappresentanti del  Risorgimento italiano, sia per il suo pensiero politico, sia per l’impegno etico che profuse nell’attività  a favore dell’Unità nazionale quale categoria essenziale della storia. Nel corso della sua attività,  Mazzini si batté per i ceti meno abbienti prima in Italia e poi in Inghilterra, dove contribuì alla loro elevazione morale e materiale con l’apertura di scuole gratuite e distribuzioni di libri.

L’autore, dopo un documentato studio del pensiero di Mazzini, ripercorre gli  eventi più significativi della sua vita, analizzando la critica storica coeva e successiva alla morte dello scrittore genovese (1872) in una varietà di interpretazioni, che dimostrano come Mazzini sia stato «uno dei pensatori più originali del XIX secolo, come pure il protagonista più importante del Risorgimento italiano». Tra le opere elaborate durante la vita del patriota genovese, l’autore evidenzia quella di Jessie White Mario, che nel 1886 scrisse la prima vera biografia di Mazzini che divenne «punto di riferimento negli ultimi tre lustri del XIX secolo».
Ampio spazio Dell’Erba  dedica,  nel suo  volume, al rapporto di Pietro Ellero con Mazzini, evidenziando come la loro opera presenti non pochi aspetti comuni quali la battaglia per l’abolizione della pena di morte, l’idea di nazione, l’analisi funzionale della religione e la denuncia delle misere condizioni del popolo. L’autore dimostra  come Ellero sia vicino alla visione  minoritaria e democratica di Mazzini e, in sintonia con il suo messaggio politico, riponga le proprie speranze sui doveri e poi sui diritti dell’uomo. Sempre sulla scia politica di Mazzini, Ellero vide così, nella «Terza Roma» un nuovo fondamento politico per la risoluzione dei vari problemi sociali e la missione provvidenziale di conferire  unità alle popolazioni sparse sul territorio italiano.

Con rigore scientifico l’autore analizza la critica storica espressa nel corso del Novecento nei confronti dello scrittore genovese: critica sovente ostile ed avversa, tra cui spicca quella di Piero Gobetti che considerò immorale il libro Dei doveri dell’uomo di Mazzini, o quella di Giovanni Gentile che ne evidenziò i limiti della personalità e dell’azione politica. Ne emerge un quadro articolato dove il pensiero mazziniano, considerato esempio inconfondibile di  democrazia da parte di molti scrittori e militanti politici (l’autore ricorda Arcangelo Ghisleri e Oliviero Zuccarini), divenga poi terreno fertile per lo sviluppo dell’ideologia fascista nel caso di Francesco Ercole. Emblematica è l’identità di vedute tra un fascista come Ercole e Palmiro Togliatti che considerano Mazzini un precursore delle dottrine corporative.

Di grande interesse è poi l’interpretazione mazziniana nell’età repubblicana: in questo ambito l’autore ricorda come molti, e tra questi Livio Pivano, scorsero proprio nella concezione repubblicana della nuova realtà statale e regionale, l’«attualità di Mazzini». Dell’Erba, a chiarimento di ciò, riporta un brano del discorso tenuto dal presidente del Consiglio Alcide De Gasperi che il 25 giugno 1945, davanti all’Assemblea Costituente, fece espressamente riferimento agli ideali repubblicani e all’attività umanitaria di Mazzini: «Operano nella Repubblica le tendenze universalistiche del cristianesimo, quelle umanitarie di Giuseppe Mazzini, quelle di solidarietà del lavoro propugnate dalle organizzazioni operaie». Il 10 agosto dello stesso anno De Gasperi ricordò nuovamente il Pensatore genovese nella Conferenza della Pace. Ma il clima culturale e politico era cambiato, per cui in questa nuova realtà – come sottolinea l’autore – furono date nuove interpretazioni al messaggio mazziniano. Dell’Erba ricorda, tra l’altro, quella di Ignazio Silone, per il quale «l’eredità più significativa di Mazzini fu colta nel concetto di nazione, che riconosce in se stessa il segno della sua personalità e del grado che occupa fra i popoli, suoi fratelli» e che sfocia necessariamente nella «federazione repubblicana» di tutti i popoli per raggiungere il traguardo di una superiore civiltà e di una convivenza pacifica». Negli anni Settanta la ripresa d’interesse per il pensiero di Mazzini mise a fuoco «la sua visione sulla democrazia liberale, sulla questione operaia, sulla costituzione degli «Stati uniti d’Europa» e su altre questioni come la crisi della società e la riforma del sistema politico italiano.

L’autore, benché chiaramente dissenziente, evidenzia come durante il bicentenario della nascita dell’apostolo genovese (2005), alcuni storici come Pierre Milza considerino Mazzini «come il padre del terrorismo italiano», forse dimenticando la profonda eticità del suo pensiero. Tesi questa che altri storici come Dino Cofrancesco, Maurizio Viroli e Roberto Balzani «considerarono risibile, illogica e grottesca», poiché la guerra di popolo mazziniana era sempre accompagnata da una profonda educazione morale, mentre la lotta armata, guidata da rivoluzionari di professione, era assolutamente priva di tale caratteristica.

Storiografia quindi estremamente varia e intricata quella su Mazzini, che l’autore pone all’attenzione del lettore, senza mai stancarlo, anzi accattivandosi la sua curiosità e il suo interesse. La forma agile del volume non gli impedisce di svolgere gli argomenti con minuzia di particolari: ne emerge così un quadro articolato del pensiero di Mazzini, che l’autore sembra voler tutelare dalle interpretazioni troppo affrettate o parziali. Nella vasta panoramica delle opere su Mazzini, il volume si caratterizza per lo sforzo compiuto di esporne il pensiero nella sua complessità e autenticità, fuori dai soliti schemi o stereotipi
Silvio Berardi

Muratore Umberto, Rosmini per il Risorgimento. Tra unità e federalismo, Stresa, Edizioni rosminiane, 2010, pp. 205.
Il libro di padre Umberto Muratore, pubblicato in collaborazione con il Centro Internazionale di Studi Rosminiani di Stresa, può essere considerato un segno concreto, nell’ambito della nostra cultura, per arricchire il dibattito sulle celebrazioni per il 150°dell’Unità d’Italia, cioè quell’unità nazionale di cui Antonio Serbati Rosmini ha molto parlato. Rosmini era convinto che per generare una coscienza nazionale e dare unità all’Italia non bastasse istruire la borghesia, ma fosse necessaria una crescita culturale e morale di tutto il popolo. Il volume, articolato in quattro parti, mostra la centralità della figura di Rosmini nel contesto della formazione stessa dell’idea di nazione, presentando, contestualmente, i fatti storici che hanno caratterizzato un’epoca di grandi rivolgimenti e che si è conclusa con il raggiungimento dell’unità d’Italia. Per ricostruire la dottrina politica rosminiana non si può prescindere dalla Filosofia della politica (1838) e dalla Filosofia del diritto (1844). Nel primo egli individua «le linee principali, sulle quali dovrebbe reggersi ogni Stato di diritto», mentre nel secondo cerca di «dimostrare che tutta l’organizzazione della vita individuale e sociale si regge sul concetto di giustizia, e sull’applicazione della giustizia attraverso le leggi» (pp. 37-39). Particolare interesse riveste il collegamento tra ‘giustizia’e‘persona’, «la giustizia politica prende origine dalla singola persona umana, la quale non è solo un diritto accanto agli altri diritti, ma è il diritto stesso, il diritto sussistente, l’essenza del diritto». Nonostante la preoccupazione‘nazionale’, Rosmini mette in guardia sulla nuova forma di seduzione politica: l’«egoismo delle nazioni», il nazionalismo egoista che ostacola la comunione internazionale. Rosmini invece, in analogia con Mazzini, cerca di costruire ponti verso le comunità politiche a respiro sopranazionale (p. 41).

Dopo la promulgazione dello statuto albertino del 4 marzo 1848, la carta costituzionale di natura liberale ‘concessa’ dal Re, Rosmini manifestò il proprio compiacimento, anche se era convinto che l’Italia poteva dare vita a costituzioni migliori. Egli rimase perplesso anche dalla religione cattolica quale sola religione dello Stato, vedendo negativamente l’unione troppo stretta tra Chiesa e governo.

Tra le pubblicazioni che vengono analizzate da Muratore non mancano La Costituzione secondo la giustizia sociale con l’appendice sull’unità d’Italia - nel quale proponeva un abbozzo di confederazione tra gli Stati italiani - e Delle Cinque piaghe della santa Chiesa (1848). Rosmini suggeriva di superare il limite dell’imitazione costituzionale francese/illuminista, proponendo una riflessione che, correggendone i limiti, fondasse la società su principi politici e giuridici più stabili. Secondo Muratore egli esigeva la salvaguardia dei diritti “di natura e di ragione” del cittadino, cioè dei diritti “extra-sociali” (matrimonio, fede religiosa, libertà di associazione, educazione dei figli). Tra le altre novità l’istituzione di Tribunali politici di giustizia per tutelare i diritti della persona; la difesa della libertà della Chiesa; il voto elettorale proporzionato all’imposta diretta. Rosmini pensava, cioè, ad una costituzione‘originale’ che salvaguardasse «L’unità nella varietà», una forma di governo centrale, espressione permanente dell’unità della nazione, che tutelasse le peculiari differenze “naturali” negli stati federati. Gli eventuali conflitti sarebbero stati ricomposti da un’Alta Corte di Giustizia politica, collaterale alla Dieta che egli affidava al corpo dei cardinali presieduto dal Papa (pp. 56-57).

Con l’«Unità la più stretta possibile in una sua naturale varietà: tale sembra dover essere la formula della organizzazione italiana» racchiudeva la sua formula costituzionale. Rosmini, per influenzare l’opinione pubblica in vista della scelta costituzionale italiana, scrisse 12 articoli sul Risorgimento, il giornale fondato da Camillo Benso di Cavour e da Cesare Balbo. In quelle pagine egli cercò di proporre l’elezione di un’Assemblea costituente, di contrastare la diffidenza verso la sfera religiosa, di riflettere sul tema del pauperismo e della questione sociale. Modernità e fine capacità di analisi e progettualità politica erano i suoi tratti distintivi.

Muratore, con il suo lavoro, ricostruisce anche la pagina poco nota della missione diplomatica di Rosmini a Roma, delicato incarico pensato da Gioberti e Casati per percorrere la via ‘concordataria’ con papa Pio IX nella creazione di una confederazione tra i diversi stati Italiani. Il rapporto privilegiato tra Rosmini e Pio IX fecero avviare il dialogo con interessanti sviluppi (tanto che il papa gli prospettò la 'porpora' cardinalizia e la segreteria di Stato) ma il‘partito’degli uomini di chiesa che volevano prendere una posizione sfavorevole ai movimenti liberali lo ostacolarono e riuscirono a interrompere le comunicazioni tra il pontefice e il Rosmini mediatore, conducendo la vicenda personale di Rosmini e la soluzione ‘concordataria’ ad un capolinea tragico. Con al fianco il Cardinale Antonelli, Pio IX si isolò e la ‘questione romana’ si incancrenì nella vicenda della Repubblica romana e nello scontro con lo Stato sabaudo. Nel frattempo, la Sacra Congregazione dell’Indice esaminava in seduta straordinaria le opere di Rosmini mettendole all’indice dei libri proibiti (p. 112). Nel 1849 Rosmini tornerà a Stresa, nonostante le amarezze personali, continuerà lo studio e la riflessione con amici e intellettuali, sino alla morte che avvenne nel 1855 a causa di una misteriosa malattia. Nell’ultima parte del volume, Muratore propone una riflessione sulla lungimiranza e l’attualità del pensiero politico di Rosmini, soffermandosi, in particolar modo, sulla centralità della persona e sui suoi diritti, sulla sussidiarietà, la critica all’egoismo nazionale e il federalismo.
Nicola Carozza

AA. VV., Alcide De Gasperi, voll. 3 (indivisibili), Soveria Mannelli, Rubbettino, 2009, pp. 1932.


Ci troviamo di fronte a una delle biografie più complete di Alcide De Gasperi, sia per l’ampiezza dell’opera, sia per la competenza degli autori. La vita privata e pubblica dell’uomo politico italiano è accuratamente scandagliata e documentata in ogni fase: dalla nascita, avvenuta a Pieve di Trento il 3 aprile 1881, alla morte, sopraggiunta a Sella di Valsugana il 19 agosto 1954. Su tutto c’è l’avallo, quasi un imprimatur, di Giulio Andreotti, che in una breve Presentazione scrive: «Questa biografia offre con autorevolezza i materiali necessari a conoscere l’intensa ed esemplare vita del Presidente. Ciascuno leggerà con emozione e profitto» (I, XI).

Significativa anche la testimonianza di Maria Romana De Gasperi, che, nell’Introduzione a sua firma, sostiene che soltanto oggi, dopo tanti anni dalla scomparsa del padre, «l’opinione pubblica, a qualunque strato sociale o corrente di pensiero appartenga, si rende conto della grandezza di un personaggio che non trova tramonto» e questo perché «la ragione e la radice del suo essere politico è sempre stato l’amore per il bene pubblico, illuminato da una fiducia nelle capacità dell’uomo e da una spiritualità che ha lasciato in eredità ad ognuno di noi». E, subito dopo, aggiunge: «Se chi vorrà leggere questa biografia saprà trovare, anche nascosto sotto gli avvenimenti del tempo, questo respiro spirituale che ha sempre accompagnato e ha dato le ragioni politiche allo scorrere di una vita, si sarà fatto un lavoro positivo» (I, XXII).

L’opera, nella sua tripartizione contenutistica e cronologica, è così suddivisa: Dal Trentino all’esilio in patria (1881-1943) con contributi di Alfredo Canavero, Paolo Pombeni, Giovanni Battista Re e Giorgio Vecchio; Dal fascismo alla democrazia (1943-1947) di Francesco Malgeri; Dalla costruzione della democrazia alla "nostra patria Europa" (1948-1954) di Pier Luigi Ballini. La trattazione generale, seppure a più mani, è chiara e organica. Ne viene fuori un profilo di Alcide De Gasperi così vivo e interessante da suffragare la diffusa opinione su di lui di essere un modello del politico moderno, che, nel suo agire da democratico e nel suo comportarsi da laico, sa conciliare la fedeltà allo Stato e la fede religiosa, riesce a guardare avanti senza rinnegare i valori del passato, si pone a difesa dell’identità nazionale lavorando per la federazione europea.

Sin dalle prime pagine dell’opera particolare rilievo è dato alla formazione cristiana di De Gasperi, che fece da radice al suo impegno politico. «In lui – scrive il cardinale Giovanni Battista Re, il cui saggio è in apertura dei tre volumi, - l’uomo politico e l’uomo religioso non erano due sezioni separate, ma formavano un’unica personalità, saggia ed equilibrata, che non si deprimette nei momenti della persecuzione fascista e che non si esaltò mai nei successi conseguiti». E, contemporaneamente, ebbe «un forte senso dello Stato e un radicato convincimento che lo Stato era al servizio della persona umana» (I, 28-29).

In tale visione, condivisa dai sei autori, vengono interpretati e ricostruiti i vari momenti dell’esistenza - sofferta, ma sempre coerente ai propri principi -, dello statista cattolico. Egli, trentenne, irredentista trentino, dal 1911 al 1918 fu deputato per l’Unione popolare al Parlamento austriaco e scelse di stare all’opposizione. Terminata la prima guerra mondiale aderì al Partito Popolare Italiano e nel 1921 fu eletto deputato. Nel maggio 1924 succedette nella segreteria del partito a Luigi Sturzo, che, già in difficoltà con gli ambienti ecclesiastici e con il fascismo, sarà costretto nell’ottobre successivo a recarsi all’estero in esilio.

Aventiniano, condannato a quattro anni di carcere dalle leggi fasciste, De Gasperi scontò la pena «nel carcere romano di Regina Coeli, sostenuto, per quanto possibile, dall’amicizia di pochi irriducibili popolari, come Giovanni Gronchi, Rufo Ruffo della Scaletta e qualche altro, che effettuarono una colletta per consentirgli di essere collocato in una cella singola e di ricevere i pasti da un ristorante esterno al carcere» (G. Vecchio, I, 440). Successivamente, per sottrarsi alla sorveglianza del regime, trovò rifugio, sino all’epilogo della seconda guerra mondiale, nella Città del Vaticano, dove ebbe un modesto impiego presso la Biblioteca e trascorse molti anni tra lavoro e studio. Qui non mancarono i suoi contatti, epistolari e anche personali, con esponenti dell’antifascismo europeo.

In questo periodo la riflessione sulla testimonianza dei cristiani nella vita politica lo portò a considerare e ad ammettere l’esigenza di una modernizzazione delle tradizioni politiche cattoliche, tanto da avvertire l’urgenza di nuove aperture in senso laico e liberale. Da ciò i criteri, da lui adottati prima e dopo la Resistenza, allorquando si decise a riorganizzare, sulla scia del vecchio popolarismo, un nuovo partito di cattolici che, nonostante il dissenso dell’esule Sturzo, volle denominare Democrazia Cristiana.

I programmi d’ispirazione democristiana, elaborati da De Gasperi tra il 1943 e il 1944, «si richiamavano chiaramente a una tradizione liberal-democratica ben ancorata a un assetto istituzionale basato sui modelli della democrazia rappresentativa, una linea, tuttavia, mediata e corretta dalle influenze delle dottrine personaliste e che, sul piano economico e sociale, si basava in gran parte sui temi cari alla scuola sociale cristiana di tradizione leoniana e toniolina: dalla partecipazione operaia agli utili e alla gestione delle imprese, alla riforma agraria basata sulla piccola proprietà contadina, alla rappresentanza professionale: temi cari al movimento cattolico, temi che De Gasperi aveva ribadito nei suoi scritti durante il fascismo e che rappresentavano una sorta di anello di congiunzione fra passato e presente, motivo ideale per dare al nuovo partito radici profonde da cui alimentarsi» (F. Malgeri, II, 47).

Con la Liberazione, De Gasperi partecipò a tutti i governi di coalizione divenendo presidente del consiglio nel dicembre del 1945. Dopo avere estromesso nel 1947 le sinistre marxiste dal governo, nelle difficili elezioni nazionali dell’anno successivo portò il proprio partito alla maggioranza parlamentare e, da allora sino al giugno 1953, fu a guida delle compagini governative. Da capo del governo – come mettono in evidenza i suoi biografi – si distinse per essere rimasto sempre fedele alla coalizione con i partiti di centro, gli unici che, a suo parere, in un’area di moderazione in senso liberale, costituivano una sicura garanzia per il movimento politico dei cattolici.

Nel secondo dopoguerra, quando un paese distrutto, come l’Italia, aveva bisogno della solidarietà degli altri Stati, egli privilegiò la politica estera, senza, con ciò, venir meno agli impegni in campo nazionale. Non ebbe tentennamenti ad aderire al Patto Atlantico e a farsi promotore del processo di integrazione europea, per cui, sin dagli anni ’50, lo statista italiano avrebbe voluto una «soluzione federale», tanto d’avere puntato sul trattato della Comunità Europea di Difesa (CED), poi fallito, per introdurre una prima struttura di comunità politica (P. L. Ballini, III, 427-436). La realizzazione di tale progetto politico, a suo giudizio, così come per Adenauer e Schuman, avrebbe certamente assicurato la pace e lo sviluppo del Continente.



Dai tre volumi della Rubbettino è possibile cogliere elementi minori e inediti sui 73 anni vissuti da De Gasperi, che contribuiscono a mettere in luce aspetti e problemi della vita familiare, soddisfazioni e amarezze riservategli dalla politica, speranze e delusioni di fronte alla realtà di ogni giorno. Emergono anche, con ricchezza di particolari, i rapporti di collaborazione o epistolari avuti con Luigi Sturzo, Luigi Einaudi, Giovanni Gronchi, Amintore Fanfani, Giuseppe Dossetti, Guido Gonella, Ugo La Malfa, Giorgio La Pira, Giuseppe Pella, Giuseppe Saragat, Mario Scelba, Carlo Sforza, Giulio Andreotti e tanti altri uomini politici italiani e stranieri. Scorrendo quelle pagine matura facilmente nel lettore la convinzione che sarebbe impossibile farsi un’esatta idea della storia contemporanea d’Italia e dell’Europa senza conoscere la biografia di Alcide De Gasperi.
Eugenio Guccione

Roberta De Monticelli, La questione morale, Milano, Raffaello Cortina Editore, 2010, pp. 186.
L’ultima opera di Roberta De Monticelli rappresenta un urlo che rimbomba in un triste deserto: è l’urlo di una cittadina italiana piuttosto che di una filosofa accademica impegnata in confutazioni, tesi, ipotesi. La De Monticelli grida per la presa di coscienza dell’importanza della questione morale nella società italiana nella quale viviamo, o meglio, “vivacchiamo” - avrebbe detto oggi più che in passato Carmelo Bene. Contro le corruzioni che dissipano la vita economica, civile e politica il libro in questione oppone la questione morale quale problema che attraversa tutti e tre i livelli e che costituisce lo sfondo comune di ogni ambito pratico. La questione morale è la possibilità di rinnovamento della nostra abitudine nel pensare l’economia, la politica ed etica come comparti separati. Un no risoluto a questa consolidata abitudine del pensiero conduce a riconoscere l’unità della ragione pratica che si nutre delle strette dipendenze tra morale, diritto e politica. Si tratta di un’unità che punta al rinnovamento razionale del pensiero pratico. Per far ciò bisogna, ad avviso della De Monticelli, ritornare a relazionarsi con la categoria della verità dei nostri giudizi di valore: una verità che è sempre fallibile «proprio perché è aperta al vero» (p. 19). Così altrove afferma: «La possibilità di errare c’è dove c’è quella di riconoscere il vero» (R. De Monticelli, Nulla appare invano. Pause di filosofia, Baldini Castoldi Dalai, Milano 20062, p. 107). Il relazionarsi alla verità ha come conseguenza la messa al bando dell’ormai dilagante scetticismo etico rispetto a ciò che appare ma poiché nulla appare invano «o ci salviamo con il mondo come appare […] o di noi non si salva niente, neanche nel ricordo» (De Monticelli, La questione morale, cit., p. 21).

Un’opera forte e senza mezzi termini quella della De Monticelli che esordisce con il capitolo Male nostrum: è il male specifico del far le cose all’italiana. È la comune e sconfortante volontà di partecipare al privilegio del “particulare” attraverso la posizione della servitù politica. Siamo tutti sudditi: non esiste nessun cittadino. Il particulare è il senso comune del tornaconto personale che nella sua veste oscena si presenta come «ostentata criminalità (prendo alla gente per dare a me stesso)» (p. 46) e che, invece di creare dissenso, tende a rafforzare e legittimare tale stato di cose: non siamo i soli ad agire per il nostro tornaconto personale perché “così fan tutti”, anche le istituzioni. Eppure, il particulare non è l’individuale: il primo si contrappone all’universalità giacché non risponde (non è responsabile) di fronte a tutti delle proprie azioni, ma si può dire altrettanto per il secondo? No, dice la De Monticelli: l’individuo come persona morale autonoma risponde all’universalità di certi doveri, offrendo ragioni sulla giustezza delle proprie azioni verso chiunque, giacché «le ragioni o parlano a tutti o non sono buone ragioni» (p. 55). Tuttavia, siamo ancora lontani dall’essere persone morali autonome, siamo ancora minori, «siamo un paese con troppi individui non formati» (p. 57). La relazione alla verità è, quindi, ancora riferita ad un “io”, non a un “noi”. E se ancora non siamo usciti dallo stato di minorità e non siamo kantianamente passati all’età adulta è perché la civiltà moderna si è proprio fondata sull’idea di ragione, strumentalizzandola. Abbiamo perso di vista, ad avviso della filosofa, il significato del termine “ragione”, cioè l’idea socratica dell’abitudine a chiedere il perché. Quest’ultima domanda ci impegna a sottoporre al vaglio critico della ragione le ragioni delle nostre azioni e a contestarne la validità. Il punto è che manca una teoria della ragione capace di fondare in filosofia la vita associata. La nuova teoria della ragione elaborata dalla De Monticelli ha come cardini due elementi: ragione, in primo luogo, indica disposizione naturale e biologica allo sviluppo delle nostre funzioni cognitive; in secondo luogo, designa disponibilità, è quindi un’opzione libera che possiamo esercitare o meno. Il “perché?” mette in relazione con la verità e con il rinnovamento del pensiero critico, che non esaurisce il suo rinnovare, poiché risponde a un dovere: colui che rimane in silenzio non si impegna verso tale dovere e sceglie di non esercitare la ragione. Lo scetticismo riguardo a ciò che appare è l’emblema della coscienza sprezzante della filosofia del Novecento che si basa soprattutto sul disprezzo della realtà come appare: è la devalorizzazione della realtà o, come preferiscono ipocritamente chiamarla gli intellettuali, “libertà dai valori”. Secondo la filosofa, il culmine della coscienza sprezzante è la definizione filosofica della politica come lotta tra nemici e, per dirla alla Clausewitz, “la continuazione della guerra con altri mezzi”. Niente di più sprezzante, giacché riduce la politica «a un’opposizione che pare una barbarica semplificazione, di sapore per di più mafioso: amico-nemico» (p. 114). La De Monticelli ha altrove mostrato la sua disapprovazione nei confronti del tanto citato Carl Schmitt, contrapponendolo alla cara filosofia di Karl Jaspers. Infatti, scrive: «Confrontate la dottrina del combattimento amoroso con quella – sinistramente mafiosa e violenta, all’orecchio di chi scrive – delle categorie di amico e nemico» (De Monticelli, Nulla appare invano, cit., p. 87). La tirannia dei valori descritta da Schmitt, che porta all’arbitrio morale, è giudicata dalla De Monticelli disgustosa: è disgustoso il nichilismo dei valori perché ci priva di qualsivoglia impegno alla ricerca della verità e nega la verifica dei nostri giudizi di valore. Valori e ragione: sussiste un intrinseco legame tra questi due elementi poiché «i nostri “perché?” non potrebbero sorgere senza l’esperienza dei valori» (De Monticelli, La questione morale, cit., p. 137). Il pluralismo dei valori non è identificabile con il relativismo valoriale e ciò perché va distinto l’ethos dall’etica: il primo si definisce nei termini di una scala di valori costitutiva di una identità personale individuale o collettiva; la seconda è «la disciplina del dovuto da ciascuno a tutti» (p. 151). Il rapporto tra ethos ed etica è così inteso: l’etica deve limitare l’ethos affinché il detto “Così fan tutti” non sia moralmente accettato. Il dovuto da ciascuno a tutti si realizza attraverso l’istituzione del diritto e in generale grazie all’apparato normativo che va interrogato (si tratta del fatidico “perché?” di cui sopra). Per “tornare a respirare” occorre diventare adulti nel senso precedentemente espresso muovendo dalla presa di coscienza dell’importanza della esperienza morale che ogni individuo deve rinnovare dentro di sé. Il respiro della filosofia è quello della ragione. Così altrove la De Monticelli scrive che la filosofia «è come l’aria: non un bene fra gli altri, ma la condizione stessa per non soffocare – nella nostra vita professionale e privata, nell’esercizio intellettuale, nell’elaborazione delle decisioni, nella partecipazione a tutta la vita civile» (De Monticelli, Nulla appare invano, cit., p. 17).
Paola Russo

Fabrizio Sciacca (a cura di), La dimensione istituzionale europea. Teoria, storia e filosofia politica, Le Lettere, Firenze 2009, pp. 194.
Il sottotitolo del volume curato da Fabrizio Sciacca rende bene l’idea dell’approccio metodologico utilizzato per analizzare la dimensione istituzionale europea: esso è, infatti, filosofico, teorico e storico. Questi tre aspetti hanno in comune un elemento: il dato politico che connota la natura dei dodici contributi raccolti, diversificati in saggi e interventi. La versatilità dei metodi usati dagli autori risponde all’esigenza di analizzare problemi di ampio respiro come l’identità europea, i diritti, il cosmopolitismo e il federalismo, nella prospettiva delle questioni più rilevanti su tali argomenti.

Il saggio di Sciacca, che apre il libro, si concentra sulla definizione – o meglio, ridefinizione – dei diritti degli europei alla luce della crisi istituzionale europea derivante dal fallimento delle elezioni del 2009 che hanno visto un afflusso alle urne notevolmente basso. Che cosa sta succedendo? Sembra che ci troviamo nel bel mezzo di una crisi che investe «il senso di appartenenza a un’identità e il senso di appartenenza a un’istituzione» (p. 21). Il punto è che l’opinione pubblica europea appare aver perso fiducia nelle istituzioni dell’UE. A cosa è dovuto ciò? Questo fallimento deriva dallo stesso atteggiamento dell’UE che ha invano tentato di costruire una equivalenza tra appartenenza identitaria e appartenenza istituzionale. Le elezioni così dovrebbero essere interpretate come il segno di un forte comunitarismo che non di rado si mette in scena negli ultimi tempi anche nei contesti nazionali (p. 15). Non è solo una crisi istituzionale: Furio Cerutti la definisce una vera e propria paralisi. Essa colpisce lo stesso processo dell’integrazione europea, rischiando di trasformare in incubo qualsiasi sogno dei federalisti. Nessun determinismo, dunque. L’errore del federalismo è appunto quello di pensare al processo di integrazione europea in un’ottica deterministica, che forse poteva andar bene all’inizio del processo, ove l’UE era solo uno strumento di regolazione del mercato unico. Ma qual è la dinamica attraverso la quale i cittadini dell’UE si riconoscono nell’identità politica, ossia nelle politiche e principi fondamentali che creano il noi comune? Secondo Lucio Levi, il tratto distintivo e unificante dell’UE è la costruzione della pace che si è realizzata storicamente con il processo dell’allargamento. Quest’ultimo, tuttavia, è rimasto relegato ai confini europei e non si è esteso al resto del mondo. Tale processo di allargamento senza rafforzamento può mettere in crisi la stessa unità politica europea.

Il pericolo che intravede Cerutti è forse già in atto: Corrado Malandrino mette in evidenza che il deficit dell’identità europea si constata nell’assenza di una coscienza civile europea e nello scandalo di una cittadinanza fatta di diritti e doveri che non sono tali. Il cittadino, infatti, ha sì diritti quali la libertà di circolazione, la copertura sanitaria, di residenza e di lavoro all’interno dell’UE. Ma quali sono i suoi doveri? E, soprattutto, l’UE li contempla? Malandrino sottolinea che l’istituto della cittadinanza europea attuale è carente proprio dei doveri civili. Qui risiede il paradosso logico del concetto di cittadinanza. Se il cittadino, infatti, non ha doveri verso la patria europea, non solo risulta inappropriato parlare di cittadinanza, ma anche di identità europea e appartenenza ad essa. In questo contesto non è facile proporre temi federalisti. Eppure Mario Telò nota che il momentum costituzionale che ha visto concretizzarsi il sogno federalista si è verificato negli anni 2000-2005, e nonostante gli insuccessi provocati dai referendum del 2005-2008, il sogno federalista può essere reale nella versione teorica vicina per certi aspetti ad esso: la costituzione mista. Alla luce di ciò si può spiegare la durata istituzionale dell’UE. Quest’ultima, infatti, è il frutto di tre fattori: la legittimità democratica interna, le tecnocrazie sovranazionali e la capacità multilaterale dei governi nazionali finalizzata alla negoziazione. I suddetti elementi si bilanciano in modo tale che nessuno abbia prevalenza sull’altro. Ad avviso di Telò, caratterizzare così l’UE vuol dire sostenere che essa è «un modello di multilateralismo approfondito più democratizzato di qualunque altro esperimento analogo nel mondo» (p. 117). Ma se è così, siamo o no spettatori e partecipanti di una crisi europea?

L’idea di Europa, sulla quale Eugenio Guccione concentra la sua approfondita analisi, è diventata storicamente parte fondamentale dei maggiori pensatori politici italiani. Giuseppe Mazzini, infatti, elaborò il connubio Italia-Europa che equivaleva a nazione-unione federale. Egli aveva già intuito che l’ideale europeo doveva maturare nella coscienza dei popoli. Così allora si sarebbe potuto concettualizzare la nozione di solidarietà civica come effettivamente concretizzabile. Ma come può oggi attuarsi un siffatto ideale? Con qualche riminescenza habermasiana, Vincenzo Maimone ritiene che sia possibile pensare a una solidarietà civica che si estenda al di là dei confini nazionali. La solidarietà tra estranei, per dirla con le parole di Habermas, sulla base di quali presupposti dovrebbe verificarsi? Una comune radice culturale? Un comune sentire? Ma ci sentiamo davvero cittadini europei e riconosciamo in essa una identità alla quale appartenere? Per quel che riguarda il caso italiano, abbiamo avuto modo di ascoltare qualche voce dissonante. Comunitarismo e federalismo: tra queste due opposte tensioni chissà quale potrà prevalere, se la crisi di cui parlava Sciacca non sia già il segno della vittoria della prima.


Paola Russo

Horst Wieshuber, Die Leitidee der Subsidiarität im europäischen Einigungswerk. Eine Untersuchung aus sozialethischer Perspektive (Kultur und Religion in Europa, 7), LIT, Berlin 2009, pp. 176.
Una riflessione etico-politica sui dibattiti politici in Italia in questo periodo sicuramente non può prescindere dal tema della “sussidiarietà”. A livello politico questo tema assume il nome di “federalismo” ma, come ha mostrato il cardinale Bagnasco il 20 agosto 2009, questa discussione facilmente rischia di diventare unilaterale se prescinde dai suoi presupposti etici http://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2010-08-20/bagnasco-celebrazioni-rosmini-federalismo-162033.shtml?uuid=AYymTNIC).

Il presupposto etico del “federalismo”, allora, si chiama “sussidiarietà”. L’analisi di quest’ultima risulta, però, subito difficile, soprattutto perché ancora non si è riuscito a chiarire se si tratta di un principio politico, o se per la sua provenienza cattolica – esso è stato formulato per la prima volta in chiave sistematica dall’enciclica sociale Quadragesimo anno (n° 80) – non risulta affatto adatto per essere un principio costituzionale di uno Stato liberale secolare.

Ebbene a livello europeo, il dibattito si dimostra già un passaggio avanti quando, nel trattato di Maastricht nel 1992, la sussidiarietà è stata esplicitamente citata come principio fondamentale dell’Europa. In questo senso, afferma Josef Homeyer, vescovo emerito di Hildesheim e esperto della conferenza episcopale tedesca per questioni europee, nella prefazione del volume in esame (11-14), che la sussidiarietà non è un principio astratto ma può essere considerato come la quintessenza dell’Europa la quale può trovare la sua unità soltanto a partire dal basso, cioè dalla molteplicità. L’Europa si costituisce precisamente in questo rispetto delle particolarità e della molteplicità: ciò significa che essa è costituita non sull’esautorazione dei Paesi membri ma sulla loro volontà spontanea. Infatti, è stata una svolta fondamentale quando, a partire dagli anni ’80 e soprattutto dopo il 1992, il processo di sviluppo dell’UE non procede più attraverso un «funzionalismo» dall’alto ma attraverso una crescente considerazione del popolo europeo. Avviene così una nuova specie di legittimazione della nuova unione politica (21s.).

Dopo la presentazione del tema in questi termini (17-24) e dopo un riassunto dell’argomento (24-30), lo studio in questione procede in tre parti considerando in prima istanza il principio di sussidiarietà a partire dalla Dottrina sociale della Chiesa (31-64), analizzandolo poi come principio costituzionale dell’Unione Europea (65-128), per poi considerare, infine, il suo contributo per la legittimazione del potere politico nell’UE (129-153). Lo studio conciso e coerente termina gettando uno sguardo alle prospettive future (154s.) tenendo in conto la bibliografia di riferimento (157-176).

Già la provenienza etimologica del principio in questione esprime le sue due dimensioni essenziali: da un lato, è un principio di limitazione di competenza (dimensione negativa) perché le truppe di riserva, nella Roma antica (subsidiarii cohortes), non avevano il diritto di combattere nella prima fila ma intervenivano soltanto qualora quest’ultima vacillava; dall’altro lato, come dice la sua seconda dimensione (positiva), che si è formata però a partire da un momento storico posteriore, questo principio significa allo stesso momento l’obbligo delle truppe di riserva di intervenire necessariamente – in quanto la prima fila aveva il diritto di essere aiutata. L’istanza sussidiaria, quindi, deve (1) parare e (2) aiutare (32s.).

Il fatto, però, che un vescovo abbia scritto la prefazione di questo studio, non simboleggia piuttosto di nuovo l’appropriazione cattolica di questo principio di sussidiarietà, screditandolo per lo Stato liberale secolare? Contro questo sospetto, è l’A. a dimostrare che, nonostante sia stato il gesuita Gustav Gundlach (1892-1963) a coniare il concetto e il Papa Pio XI a promuoverlo (17), non si tratta di un principio «originariamente cattolico, perché si trov[a] nella storia umana sin dagli inizi» (33). Egli si rifà, in merito, innanzitutto ad Es 18,17-22 e ad Aristotele (33s.). Inoltre, vengono chiamati in causa Dante, Althusius, Wilhelm von Humboldt e Robert von Mohl ma anche Abraham Lincoln e il vescovo Ketteler, noto per il suo impegno sulla questione sociale (33-39). Dopo questo ancoramento del principio alla tradizione, viene interpretato il luogo “classico” della Quadragesimo anno (40-47). Chiave dell’interpretazione è il “solidarismo” di Heinrich Pesch e quindi la teoria sociale all’interno della quale si è formato Gundlach, in quanto allievo di Pesch. Questa concezione – che voleva essere una “terza via” rispetto all’individualismo e al collettivismo – presuppone un ordinamento della società nel quale è l’uomo come essere sociale che la costituisce e l’aiuto sociale è sempre aiuto all’iniziativa personale. È quindi un principio che regola le competenze a livello sociale secondo il «diritto prevalente degli ambienti piccoli della vita» (Nell-Breuning, 46). In questo suo carattere come principio dell’ordinamento politico, la sussidiarietà diventa un “principio sociale” della Dottrina sociale della Chiesa, accanto ai principio di personalità e di solidarietà (48-53). Infine l’A. analizza la sua “carriera” all’interno dei documenti della stessa Dottrina sociale fino alla Centesimus annus del 1991 (53-63). Anche se non si tratta di un principio «originariamente cattolico», alla Dottrina sociale della Chiesa spetterebbe il merito di averlo elaborato nella discussione più recente (63).

Il secondo capitolo è dedicato, quindi, alla sua riflessione in chiave di principio costituzionale a livello europeo, dove non si può applicare semplicemente il concetto di “federalismo”, in quanto si tratta nel caso dell’UE di un’unione sui generis (65s.). A differenza dei diritti liberali che si basano sugli aspetti di concorrenza e di conflitto, il principio di sussidiarietà sottolinea innanzitutto le dimensioni dell’aiuto reciproco e della cooperazione (66s.). Poi vengono considerate le conseguenze più importanti, a livello di diritto positivo, che derivano dal principio di sussidiarietà, il quale come idea ha animato l’UE sin dall’inizio come l’A. riesce a dimostrare tramite un’analisi di tipo diacronico (68-79). Di grande interesse è senz’altro la disamina delle varie dinamiche e delle posizioni delle singole istituzioni europee coinvolte nel processo concreto di formulazione del principio di sussidiarietà nel Trattato di Maastricht (79-94) e l’analisi giuridico-costituzionale dello stesso (94-107).

Nel Trattato, la sussidiarietà è «principio giuridico universale» (95) e viene formulato in modo vincolante – anche senza definizione legale – nell’Art. 3b, paratatticamente accanto ai compiti e ai fini dell’UE, alle norme di base sulla struttura organica della stessa e al suo rapporto con gli Stati membri, al divieto di discriminazione e al fine di creare un mercato interno (97). Alla Corte europea di giustizia (Ceg) viene assegnata la sorveglianza dei limiti delineati da questo principio (99). Rimane aperta all’interpretazione la domanda sul chiarimento di “effettività” e “necessità” come criteri dell’applicazione dello stesso; inoltre non viene stabilito che cosa bisogna fare se la distinzione delle competenze non risultasse chiara e distinta (101). Come ulteriori tratti caratteristici, il principio determina la proporzionalità dell’intervento, e può essere interpretato, nel contesto complessivo, come un principio finalizzato a una maggiore vicinanza dell’UE al cittadino europeo (102s.). Ma anche riguardo questi aspetti permangono dei dubbi: «Tutto sommato, la suddivisione delle competenze per l’art. 3b rimase confusa e insoddisfacente». Inoltre, l’A. si domanda se questo principio potrebbe essere in grado di frenare le forze centrifughe dell’UE (105). In quanto esso, poi, è solo difficilmente giustiziabile, sarebbe da temere che le conseguenze concrete di questo principio potrebbero risultare opposte alla sua intenzione (106).

Se questo principio, però, a livello europeo ha avuto un effetto positivo, ciò non si può decidere solo attraverso considerazioni generali, ma bisogna passare all’analisi della sua applicazione nei documenti che sin dal 1992 l’hanno recepito (107-128). Questa analisi dettagliata porta al giudizio complessivo che la generalità del principio consente ampi margini di interpretazione e dà molto spazio alla sua strumentalizzazione (127): poteva essere richiamato dagli Stati membri per difendere i loro diritti, ma anche dall’Unione per acquisire nuove competenze. Solo con il Trattato di Amsterdam, esso ha raggiunto una maggiore concretezza. Anche la Costituzione europea, fallita e poi ripresa dal Trattato di Lisbona, ha portato ad una sua maggiore efficacia (128).

A questa analisi degli ultimi testi di natura costituzionale a livello europeo, l’A. aggiunge una riflessione sul contributo del principio di sussidiarietà al problema della legittimazione del potere politico nell’UE, che è virulente in quanto non si tratta della legittimazione di uno Stato secondo la teoria politica moderna, ma di un’entità sui generis che richiede un nuovo modo di legittimazione (136s.). Fondamento di questo principio è il principio personale (cd. “principio di personalità”) che significa la legittimazione di Stato sulla base della sovranità del popolo e dei diritti umani (129). Ciò significa che alla base della legittimazione moderna sta la libertà dell’uomo come principio giuridico e l’autonomia politica (133-136). Precisando il concetto di “legittimazione”, al di là della legittimazione personale e strutturale, viene individuata quella “oggettiva”, rispetto alla determinazione e allo svolgimento dei compiti, che si rivela particolarmente problematica, per cui il senso dell’UE da molti non viene più percepito (137s.). L’UE, che è cresciuta nelle sue competenze anche per la sfida globalizzata che ha reso necessario il trasferimento di tanti problemi dal livello nazionale a quello europeo, soffre di una crescita di complessità, per la burocratizzazione da un lato, ma anche per l’internazionalizzazione dei mercati, dall’altro (138s.). Inoltre è da lamentare il deficit democratico, ormai notorio (141-144). In questa situazione, il principio di sussidiarietà si offre come un nuovo principio di legittimazione, per la sua funzione di fondare e limitare allo stesso momento il potere politico (148). Il suo meccanismo è quello del riconoscimento che i cittadini sono chiamati a prestare nei confronti dell’ordinamento politico. Qualsiasi intervento che limita la libertà dei cittadini, deve essere giustificato. Da questi due presupposti segue: la base del principio di sussidiarietà è la libertà (149): l’aiuto dello Stato si deve limitare all’aiuto per l’auto-organizzazione del singolo. Per questo, il principio di sussidiarietà viene descritto come «norma teleologica». Proprio questo aspetto di libertà, che riguarda l’autonomia e la libertà della persona, non si capisce più se si interpreta la sussidiarietà semplicemente come «principio deregolatorio» (150). Al contrario, nella sua funzione di assicurare spazi di libertà e di fissare le competenze, esso precede il principio democratico senza sostituirlo (151). Sviluppare la sussidiarietà sempre di più in questa prospettiva di legittimazione del potere politico, questo è allo stesso tempo la prospettiva e l’auspicio che l’A. trae dalla sua analisi (154s.).

La questione della sussidiarietà è dunque una questione sull’identità europea (15) e nella considerazione filosofico-teologico-giuridica di questo fatto risiede il compito avvincente di questo studio che l’A. ha svolto con un’argomentazione adeguata, evitando il pericolo incombente quando si affrontano tali tematiche, ossia quello di cadere in ragionamenti dissoluti e sfrangianti. Allo stesso momento, egli riesce a mantenere uno stile chiaro e molto comprensibile. Un riassunto in inglese, anche se un po’ nascosto (27-30), aiuta la comprensione a chi non è madrelingua. Inoltre, l’elenco della bibliografia più attuale sul tema consente di avviare da questo studio delle ricerche più specifiche.
Markus Krienke

ISSN 2036-3907 EISSN 2037-0520 DOI: 10.4406/storiaepolitica20100311

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