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A. Boulenger, (chanoine honoraire d’Arras)


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Conclusion pratique

1° Toute vocation est sacrée, puisque c'est la voix de Dieu, mais com­bien plus celle qui pousse l'enfant vers le sacerdoce! Personne ne doit donc l'entraver : ni les parents, alors même qu'ils pourraient souhaiter pour, leurs enfants les honneurs, les avantages et les richesses de ce monde, ni l'enfant lui-même qui entend la voix de Dieu parler en lui et serait gra­vement coupable s'il y fermait l'oreille et ne correspondait pas à l'appel de la grâce.

La vocation ecclésiastique se discerne, non pas, du moins d'une ma­nière habituelle, par une impulsion irrésistible, comme la chose eut lieu pour les Apôtres, pour saint Paul et d'autres personnages privilégiés, mais par des signes ordinaires. Ces signes, ces marques qui révèlent la vocation, sont au nombre de trois : les aptitudes naturelles, une inclination surnaturelle et l'appel des supérieurs. — 1. Les aptitudes naturelles. Il faut entendre par là les qualités du corps et de l'âme qui rendent le sujet capa­ble de remplir avec dignité un ministère d'une si haute élévation. — 2. l'inclination surnaturelle. L'inclination, c'est le goût de l'état sacer­dotal ; mais il importe au plus haut point que cet attrait soit surnaturel, au point de vue des motifs qui l'inspirent. Il ne faut donc pas se laisser guider dans son inclination par la perspective, du resto illusoire, d'avan­tages temporels, par l'espérance d'une vie tranquille, des honneurs ou des richesses, mais uniquement par l'amour du service de Dieu et par le zèle du salut des âmes. — 3. l'appel des supérieurs. C'est à ceux-ci qu'il revient de contrôler les sujets qui aspirent au sacerdoce et de décider s'ils possè­dent les marques de vocation que nous venons d'indiquer.

2° Montrer notre attachement à l'Église en favorisant le recrutement de ses ministres par la prière et l'aumône. Prenons sur nos ressources, quelque modestes qu'elles soient, pour soutenir l'œuvre de Saint-Joseph qui a pour but de venir en aide aux enfants des familles peu aisées qui aspirent au sacerdoce.

3° Témoigner toujours à l'égard des prêtres la plus grande vénération. Leurs défauts et leurs imperfections n'empêchent pas qu'ils restent, quand même, les représentants de Dieu et, comme tels, ont droit au plus profond respect. L'Église l'a du reste entendu ainsi, puisqu'elle porte l'ex­communication contre ceux qui frappent un clerc d'une manière injurieuse lorsque l'injure est assez grave pour être un péché mortel.
LECTURES. — 1° Ordination des Apôtres (Luc, xxii, 19). 2° Élection de saint Mathias (Actes, i, 23-26). 3° Election et Ordination des sept diacres (Actes, vi, 1-6).
QUESTIONNAIRE. — 1° Qu'est-ce que le Sacrement de l'Ordre ? 2° Quel pou­voir donne-t-il ?

II. 1° Par qui l'existence du Sacrement de l'Ordre a-t-elle été niée ? 2° Comment la doctrine catholique prouve-t-elle que l'Ordre est un vrai sacrement ?

III. 1° Qu'entendez-vous par la hiérarchie d'Ordre ? 2° Qu'est-ce que la tonsure ? 3° Quels sont les quatre Ordres mineurs et leurs fonctions ? 4° Quels sont les Ordres majeurs ? 5° Tous les Ordres sont-ils différents ? 6° La prêtrise et l'épiscopat sont-ils des Ordres distincts ? 7° Tous tes Ordres sont-ils sacrements ? 8° Qu'est-ce que la hié­rarchie de juridiction ?

IV. 1° Quelle est la matière du Sacrement de l'Ordre ? 2° Quelle en est la forme ? 3° Pourquoi les ordinations anglicanes sont-elles invalides ?

V. Quels sont les effets du Sacrement de l'Ordre ?

VI. 1° Quel est le ministre du Sacrement de l'Ordre ? 2° Quelles sont les conditions requises pour l'administration licite de l'ordre ?

VII. 1° Quel est le sujet du sacrement de l'Ordre ? 2° Quelles sont les conditions requises pour la validité ? 3° Pour la licéité ? 4° Qu'est-ce que l'irrégularité ? 5° Qu'est-ce que l’empêchement ? 6° Quelles sont les principales irrégularités ? 7° Quels sont les principaux empêchements ?

VIII. 1° Quels sont les traits généraux de toutes les ordinations ? 2° Quelles sont les cérémonies particulières de la tonsure ? 3° Quelles sont celles des Ordres mineurs ! 4° Connaissez-vous une cérémonie propre au sous-diaconat ? 5° Quelles sont les cérémonies du diaconat, de la prêtrise ? 6° Comment se fait la consécration d'un évêque ? 7° Qu'est-ce que l'intronisation ? 8° Parlez de la vocation et de ses marques.


DEVOIRS ÉCRITS. — 1° Pourquoi les prêtres sont-ils appelés « ministres de Jésus-Christ», « pasteurs des âmes» ? 2° Les évêques anglicans sont-ils de véritables évêques ? 3° Les parents ont-ils le droit de détourner leurs enfants de la vocation ecclésiastique ? Commettent-ils une faute grave en le faisant ?

15e LEÇON : Le Mariage.




439. — Mots.
Mariage (latin « matrimonium » « rna-tris munus», fonction de la mère). Étymologiquement, le mot mariage désigne la fonction de la mère à qui incombe la charge d'élever les enfants.

Le mariage s'appelle aussi : — a) union conjugale (latin « conjugium» « cum, jungere » unir sous le même joug) parce que le mariage est une union qui met l'homme et la femme sous le même joug ; — b) noces (latin « nuptiae » « nubere » cou­vrir d'un voile) parce que la fiancée porte un voile, en signe de pudeur et de sou-. mission à son mari.



Fiançailles. Promesse mutuelle de mariage. Elles sont : — a) solennelles si elles sont contractées devant le prêtre et des témoins ; — b) privées si elles se font entre les fiancés seuls.

Clandestin (latin « clandestinus » «.clam » secrètement). D'après l’étymologie, c'est un mariage sans témoins (V. N° 449).

Bans. Les bans de mariage sont des promulgations publiques d'un futur ma­riage; faites à l'église, dans le but de con­naître les empêchements, s'il en existe.

Empêchement. Tout ce qui s'oppose, soit à la validité, soit à la licéité du mariage.

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