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A. Boulenger, (chanoine honoraire d’Arras)


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Le récit de la Genèse. Il n'est pas permis de contester le caractère historique du récit de la tentation et de la chute, du moins quant à ce qui en est la substance et élément essentiel. Mais, cette réserve une fois faite, rien n'empêche d'interpréter certains détails dans le sens symbolique. Cette manière de voir est certainement conforme au décret de la Commission biblique du 30 juin 1909 qui, après avoir mis hors de doute l'historicité substantielle du texte, admet les interprétations de détail. Il est donc permis de croire, par exemple, que ni le serpent tentateur, ni même le démon, caché sous la forme du serpent, n'ont parlé réellement, et que les paroles entendues par Ève

ont été l'écho d'une tentation suggérée par le démon et qui ont simplement résonné dans son âme.





35 Les descendant d'Adam auraient-ils pu pécher dans le cas où lui-même serait resté fidèle ? Si oui, auraient-ils pu recouvrer la grâce et dans quelles conditions ? Y aurait-il pour eux un Rédempteur ? Ces questions ne sont pas solutionnées par les théologiens.

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 Saint Jean-Baptiste le Précurseur n'a pas été exempt du pêché Originel au premier instant de sa vie. Il n'a été sanctifié que le jour où sa mère sainte Elisabeth reçut la visite de la Sainte Vierge.



37 C'est, en effet, l'opinion de la plupart des théologiens modernes Palmieri, Hurter, l'abbé de Broglie, Tanquerey... que l'homme, dans l’état de nature déchue, garde tous les dons naturels qu'il aurait eus s'il avait été crée dans un état de pure nature. La seule différence entre l'état de pure nature et l'état de nature déchue, c'est que dans le premier il y aurait eu simplement absence des dons surnaturels et préternaturels, tandis que, dans le second, il y a privation et servitude du démon. Outre cette opinion qui est celle que nous avons suivie, il y en a une autre qui estime que la nature a été amoindrie, même dans ses dons naturels, que l'homme est foncièrement vicié et que sa volonté est entièrement dominée par la concupiscence. À exagérer cette dernière opinion, l'on risque de tomber dans le jansénisme, qui prétend, à tort, que la volonté abandonnée à elle seule et non secondée par la grâce, ne peut faire que des péchés.



38 Pourquoi Dieu a-t-il été moins sévère pour l'homme que pour l'ange coupable ? À cette question qui se posait naturellement, les frères et les théologiens ont répondu : a) que l'homme étant moins parfait parce que son âme était liée à un corps, méritait plus d'indulgence, b) qu'Adam avait été victime dans sa chute de la puissance de l'ange déchu; et c) qu'il portait dans son sein une postérité qui, solidaire de son malheur, n'avait eu nulle part à sa faute.


39 Le concile de Chalcédoine déclare en effet que l'on doit « confesser un seul et même Fils unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ, en deux natures, sans que l'union ôte la différence des natures ; au contraire, la propriété de chacune est conservée, et con­court en une seule personne et une seule hypostase, en sorte qu'il n'est pas séparé ou divise en deux personnes, mais qu'il est un seul et même Fils unique, Dieu le Verbe, Notre-Seigneur. Jésus-Christ. »

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 Vers la fin du VIIème siècle une autre hérésie vint se greffer sur celle d'Eutychès. Ce dernier ne voyait en Jésus-Christ qu'une nature. Sergius et ses partisans, qu'on a appelés Monothélites (volonté unique), dirent à leur tour qu'il n'y avait en Jésus-Christ qu'une volonté, la volonté divine. Ils furent condamnés en 680 par le IIIème Concile de Constan­tinople qui donna, dans le Symbole qui porte son nom, la formule définitive du dogme de l'Incarnation.

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 On objecte quelquefois contre la science du Christ cette déclaration qu'il a faite à propos du jour du jugement. « Pour ce qui est de ce jour et de cette heure, nul ne les connaît, ni les anges dans le Ciel, ni le Fils, mais le Père seul. » (Marc, XIII, 32). Mais les Pères et les théologiens s'accordent presque unanimement à dire que le Christ ne pou­vait ignorer ce jour, mais qu'il voulait faire entendre qu'il n'avait pas mission de le révéler.

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 Le Christ eut aussi toutes les vertus théologales et morales, sauf celles qui sont incompatibles avec la vision béatifique et l'union hypostatique, telles que la foi, et l'es­pérance. Doctrine certaine.

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 Les adversaires invoquent même l’autorité de saint Bernard, de saint Bonaventure, de saint Thomas et autres scolastiques contre ce dogme. Il est bien certain que la pensée de ces docteurs est douteuse. Par exemple, saint Thomas, paraît à certains endroits nier l’Immaculée Conception et à d’autres l’affirmer. Il dit dans sa somme de Théologie que : « Marie a contracté le péché originel, mais qu’elle en fut purifiée avant la naissance. » Ailleurs, il écrit : « La pureté de la Vierge Marie fut si grande qu’elle fut préservée du péché originel et actuel. » (Exposition sur la salutation angélique)

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 Certains rationalistes (Paulus, Strauss, Renan) allèguent certains textes de la Sainte Écriture où il est question des frères et des sœurs du Seigneur (Mat., XIII, 55) pour soutenir que la Sainte Vierge eut d'autres enfants Mais il s'agit dans ces textes, d'après l'opinion de saint Jérôme et des Pères latins, des cousins germains que l'on désignait couramment sous le nom de frères.

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 L'on admet en outre que Marie reçut un accroissement de grâces, du fait de l’Incarnation du Verbe, de ses actes méritoires et des sacrements qu'elle reçut probablement, du baptême qui lui fut conféré, non comme remède du péché originel, mais comme signe qui rend apte à recevoir les autres sacrements. De plus, elle reçut l'Esprit-Saint le jour de la Pentecôte, et l'Eucharistie, des mains de l'apôtre saint Jean.

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 L'on pourrait rapprocher du culte de la Sainte Vierge celui de saint Joseph. Par la manière dont il remplit sa mission de protecteur de l'Enfant-Jésus et de gardien de la virginité de Marie, il mérita le plus bel éloge qui puisse être décerne à un homme, celui d'homme juste. Parmi tous les saints qui ont droit à notre culte, saint Joseph doit donc venir au premier rang.



47 Il est assez évident qu'un manuel de catéchisme ne peut donner de la vie de Notre­-Seigneur qu'un abrégé très incomplet. Ce qui importe ici, c'est donc de signaler le côté merveilleux auquel on se heurte à chaque pas et de bien montrer que l'analyse qui a été faite à la leçon précédente de la personne du Christ, n'est pas une invention de la part des théologiens, mais qu'elle découle de la vie de Notre-Seigneur, telle que les historiens nous la rapportent.

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 La Tradition suppléant au silence de l'Évangéliste saint Matthieu, a supposé que ces mages, au nombre de trois, s'appelaient Melchior, Gaspard et Balthazar, et qu'ils étaient trois rois de l'Arabie heureuse. Il est plus probable que c'étaient des prêtres ou des sages et qu'ils venaient de Perse ou de Chaldée (V. Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ). Leurs reliques sont vénérées à la Cathédrale de Cologne. Combien de temps après sa naissance les Mages se présentèrent-ils devant Notre-Seigneur ? Aucune date n'est indiquée nulle part, mais Notre-Seigneur n'avait certainement pas plus de deux ans puisque le roi Hérode recherche, pour les faire mourir, les enfants de deux et de moins de deux ans.

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 Certains commentateurs disent que Jésus avait alors sept ans, mais rien n'est plus problématique, les Évangiles étant muets sur ce sujet.

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 Saint Jean était surnommé Baptiste ou Baptise parce qu'il donnait le baptême de pénitence et Précurseur parce que, par sa prédication et l'exemple de sa vie austère, il devait préparer les Juifs à la venue du Sauveur. Il était le fils du prêtre Zacharie et de sainte Élisabeth.

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 Les preuves de la divinité de Jésus-Christ pourraient être complétées par les preuves de la divinité de sa religion, à, savoir : la rapide propagation du christianisme en dépit des persécutions, le courage surhumain de ses nombreux martyrs, les vertus héroïques de ses saints à toutes les époques de son histoire.

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 Il convient de préciser ce qu’écrit l’abbé Boulenger. « La passion et la mort de Jésus ne peuvent être imputées indistinctement ni à tous les Juifs alors vivants, ni aux Juifs venus ensuite dans le temps et dans l’espace. Tout pécheur individuel, c’est-à-dire tout homme, est réellement la cause et l’instrument des souffrances du Rédempteur. Sont plus gravement coupables ceux qui, surtout s’ils sont chrétiens, retombent souvent dans le péché et se complaisent dans les vices. » (Compendium du catéchisme de l’Église catholique , question n° 177) ; cf. catéchisme du Concile de Trente : « Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont nos crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sur ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. (Héb VI :6) Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre, s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. (Cor, II, 8) Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides. » (Catéchisme du Concile de Trente, chap V, § 3.)


53 Ainsi Jésus, qui avait été arrêté le jeudi soir dans la nuit et la matinée du Vendredi, puis condamné, était déjà mis en croix vers midi et expirait à trois heures. Le drame s'était donc dérouté en moins de vingt-quatre heures. C'est pour honorer ce douloureux souvenir que l'Église a institué le Vendredi Saint et consacré tous les vendredis de l'année comme jours de pénitence.

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 La Rédemption du genre humain fut-elle le motif final ou déterminant de l'Incarnation ? Les théologiens sont divisés sur ce point. D'après les Thomistes, la Rédemption fut l’unique motif. D’après les Scotistes, l’Incarnation aurait eu lieu quand-même en dehors de l’existence du péché originel. Dieu se serait incarné dans le but de donner au monde une grandeur et une perfection qui lui auraient manqué autrement.


55 Cet article de Foi ne se trouvait pas dans le Symbole primitif des Apôtres : ce n'en était pas moins la croyance des premiers chrétiens. Les Pères appuient cette vérité sur des passages de l'A. T. (Ps., XV, 10 : Osée, XIII, 14), et surtout sur ces paroles de saint Pierre : « C'est dans cet esprit (c'est-à-dire dans son âme séparée de son corps) que le Christ est allé prêcher aux esprits en prison. » (1 Pierre, III, 19) « L'Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, condamnés, il est vrai, selon les hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu dans l'esprit. »(I Pierre, IV, 6).

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 Nous négligerons cette objection, vu le discrédit dans lequel elle est tombée. Il faut choisir en effet. Ou bien l'on accepte les récits des Evangélistes tels qu'ils sont, et alors rien n'autorise à croire que la mort de Jésus ne fut qu'apparente. Si les souffrances de la croix et le coup de lance ne l'avaient pas fait mourir, il aurait sûrement été asphyxié par les cent livres d'aromates et par le séjour au tombeau. Ou bien l'on regarde les récits évangéliques comme des légendes et alors l'on tombe dans une autre objection que nous exposerons plus loin.



57 Lieu où se fit l’Ascension. Les traditions du Ier siècle disent que l’Ascension eut lieu au centre du mont des Oliviers. Sainte Hélène fit construire plus tard à cet endroit une basilique qui fut plusieurs fois démolie et reconstruite, puis finalement détruite par les Musulmans redevenus maîtres de la Terre Sainte. Ces derniers ont cependant laissé subsister la pierre qui garde encore l’empreinte d’un pied que la tradition considère comme le pied gauche de Notre-Seigneur et ils y ont élevé un petit oratoire musulman. Voir Vigouroux, Dictionnaire de la Bible.

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 Il ne faut pas oublier toutefois que le corps de Notre-Seigneur réside réellement, quoique à la manière des substances spirituelles, dans le Sacrement de l’Eucharistie.


59 C’est de ce texte qu’on a conclu que la vallée de Josaphat serait le lieu du jugement dernier. Conclusion quelque peu hâtive et téméraire, car : 1° tous les commentateurs n’interprètent pas ce passage de la même manière et certains prétendent qu’il ne s’agit même pas du jugement dernier. 2° Le mot Josaphat voulant dire en hébreu « Jugement de Dieu », n’est-il pas plus simple de conclure que cette expression doit être prise dans le sens étymologique du mot « Dans la vallée de Josaphat » égalerait; « Dans la vallée du jugement de Dieu ». Certains commentateurs, faisant remarquer l’exiguïté de la vallée de Josaphat, en tirent un argument pour démontrer que ce ne sera point là le lieu du jugement dernier. Mais ces commentateurs savent-ils au juste la place occupée par un corps glorieux ? N’y a-t-il pas là un mystère dont nous n’avons pas le secret ?


60  Le Cénacle (du latin coenaculum, « salle à manger »), où les Apôtres reçurent le Saint-Esprit, est la salle où Notre-Seigneur célébra la dernière Cène et institua l’Eucharistie.

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 On pourrait encore citer comme autres manifestations visibles du Saint-Esprit son apparition sous forme de nuée lumineuse à la Transfiguration de Notre-Seigneur (Mat., XVII, 5) et la communication du Saint-Esprit, sous la forme de souffle, faite par le Christ à ses Apôtres, le soir de la Résurrection. (Jean, XX, 22).



62 Le mot «presbytre» ou «prêtre» vient d’ailleurs du grec «presbuteros» comparatif de «presbus» qui veut dire âgé.

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 Dans les peintures, les bas-reliefs et les monuments qui datent du Ier siècle, saint Pierre est représenté avec les attributs qui marquent sa primauté ; à savoir, les clefs et la tiare, qu’il porte, alors que les autres apôtres ont la tête nue.

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 Pour combattre le dogme de l’infaillibilité, les adversaires de l’Église prétendent que certains Papes ont erré dans leurs décisions doctrinales. Il est reconnu aujourd’hui par la critique impartiale que les accusations portées contre quelques Papes (Marcellin, Libère, Vigile, Honorius, Jean XXII) manquent de fondement, qu’elles constituent soit des erreurs historiques, soit des interprétations erronées touchant l’objet et la nature de leurs décrets. L’histoire ne peut citer un seul Pape qui ait enseigné une doctrine contraire à la foi ou à la morale.

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 Le symbole des Apôtres ne distingue que trois notes, au moins d’une manière implicite. En disant : « Je crois la Sainte Église catholique » et non pas : « Les saintes Églises catholiques », il affirme l’unité, la sainteté et la catholicité. Il faut remarquer d’ailleurs que les notes données soit par le Symbole des Apôtres, soit par le Symbole de Constantinople ne sont pas les seules qui distinguent l’Église de J.-C. La primauté et l’infaillibilité de l’Église sont d’autres marques dont nous avons déjà parlé. On pourrait dire aussi qu’elle doit être la plus persécutée. N.-S. ayant prédit que, « s’il avait été haï, ses disciples le seraient également » (Jean, XV, 20). Remarquons encore que les théolo­giens ont souvent différé sur le nombre et l’importance des notes caractéristiques de la vraie Église. C’est ainsi que dans les trois premiers siècles les Pères de l’Église ont insisté sur l’unité et l’apostolicité. Au XIIIème siècle, saint Thomas signale comme marques : l’unité, la sainteté, la catholicité et l’indéfectibilité. Au XVIIème siècle, Bannez dit que l’Église est une, sainte, catholique, apostolique et visible, et Bellarmin énumère jusqu’à quinze notes qui peuvent, à son avis, se ramener aux quatre notes du Symbole de Constantinople.

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 Il ne faut pas prendre les discussions théologiques pour des divergences de foi. Les controverses sur les points de doctrine non définis, sont permises, de même que les parties accessoires des rites liturgiques peuvent varier avec les pays.

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 Les schismes et les hérésies ont, en effet, été suscités, la plupart du temps, par des pasteurs ou des moines : Photius, Michel Cérulaire pour le schisme grec ; Luther pour le protestantisme.

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 Le Schisme d’Orient. À toutes les époques, il y eut entre l’Église grecque (partie de l’Église catholique où le grec était la langue liturgique) et l’Église latine (où la langue liturgique était le latin) des rivalités de race qui ne furent pas sans influence sur les idées religieuses des deux peuples. Aussi, quand Constantinople devint la capitale de l’empire d’Orient, les évêques de cette ville aspirèrent à une plus grande puissance : ils se firent d’abord reconnaître la première place après le pape et n’eurent plus des lors d’autre ambition que de secouer le joug et de se soustraire à la juridiction de l’Évêque de Rome.

La rupture qui menaçait depuis longtemps, se fit au IXème siècle avec Photius qui prit comme prétexte l’addition du mot Filioque (Voir leçon précédente) au Symbole de Nicée. Ce premier schisme ne dura pas longtemps : mais la cassure fut presque définitive en 1054, lorsque les légats du pape Léon IX déposèrent sur l’autel de Sainte-Sophie un décret d’excommunication contre Michel Cérulaire. Il y eut bien, par la suite, plusieurs tentatives de rapprochement, et en 1439, au Concile de Florence, les Grecs admirent le Filioque et la primauté du pape. Mais, en 1472, ils rompirent de nouveau avec l’Église latine et, depuis lors, la séparation a été complète, sans toutefois que Rome ait jamais porté d’excommunication formelle contre eux.



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 En Russie, c’est le Saint Synode composé de sept membres (les trois métropo­litains de Saint-Pétersbourg de Kiev et de Moscou, deux archevêques et deux archi­prêtres) qui a le gouvernement suprême : mais un délégué du gouvernement assiste à ses réunions, contrôle tous ses actes et oppose un veto à ses décrets, s’il le juge bon.

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 En réalité c’est la question de la suprématie du Pape qui constitue la divergence grave entre l’Église catholique et l’Église grecque, et non point la non admission du « Filioque » dans le Credo, ni la consécration avec des pains azymes.

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 Le luthéranisme a pour fondateur un moine allemand, Luther. Celui-ci, froissé de ce que le Pape Léon X n’avait pas confié à son Ordre le soin de prêcher les indulgences accordées à ceux qui contribueraient par leurs offrandes à achever la basilique de Saint-­Pierre à Rome, prétendit que l’Église catholique avait besoin d’être réformée et com­mença à battre en brèche les dogmes du péché originel, de la grâce et des sacrements qu’il avait admis par le passé.

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 Le calvinisme a pour chef Calvin qui introduisit la doctrine de Luther en France et en Suisse, et renchérit sur les erreurs de son devancier, spécialement à propos de l’Eu­charistie, qu’il ne considérera plus comme un sacrement, mais comme un simple souvenir de la « dernière Cène » de Notre-Seigneur.

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 L’anglicanisme est ainsi appelé parce qu’il a pris naissance en Angleterre. Le roi Henri VIII, qui avait mérité auparavant le titre glorieux de « défenseur de la foi », parce qu’il avait réfuté Luther, en fut le père. N’ayant pu obtenir du pape l’annulation du son mariage avec Catherine d’Aragon, il se révolta contre l’Église catholique et poussa ses sujets dans le mouvement protestant.

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 Cela apparaît, si clair, si lumineux, que cette question de l’Église fut le point de départ qui a ramené des hommes éminents comme les Manning et les Newman dans le sein de la religion catholique. Ce mouvement créé en Angleterre depuis plus de trois quarts de siècle, continue d’ailleurs et serait plus fécond encore en résultats, si les obsta­cles ne se dressaient pas si nombreux sur le chemin de la conversion.

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 Voir l’Encyclique de Pie IX Quanto conficiamur, du 10 août 1863.


76 Avec le Concile Vatican II (1962 – 1965), il y a donc vingt Conciles. Ce Concile a été essentiellement pastoral. (N.d.l.r.).

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 C’est ainsi qu’en 1854 Pie IX consulta tous les évêques du monde sur leur croyance l’Immaculée Conception. Comme toutes les réponse étaient affirmatives, il proclama solennellement le dogme, le 8 décembre 1854.

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 Il s’agit ici de la canonisation telle qu’elle se pratique de nos jours, et non pas comme autrefois où quelqu’un été proclamé sans examen formel.

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 L’excommunication prive de l’usage des sacrements, des prières publiques et de la sépulture ecclésiastique. La suspense, qui concerne les ecclésiastiques, supprime l’exercice total ou partiel de leurs fonctions. L’interdit qui est personnel ou local défend la célébration de l’office divin et la administration des sacrements à telle personne on dans tel endroit.

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 Il n’y a pas lieu de s’étonner que l’Église ait le droit d’infliger des peines corporelles qui peuvent aller et qui sont parfois allées jusqu’à l’incarcération, car elle ne veut frapper le corps que pour atteindre l’âme, l’arracher à ses égarements et la ramener dans la voie du bien.



81 Le Syllabus (recueil de 80 propositions condamnées par Pie IX dans l’Encyclique Quanta cura, 1864) est-il un document infaillible, une définition ex cathedra ? Les théologiens ne sont pas d’accord sur ce point : c’est, en tout cas, une décision doctrinale qui fait autorité.

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 Suite aux réformes prises à la suite de Vatican II, il subsiste 9 congrégations romaines. Le Saint-Office s’appelle désormais la Congrégations pour la Doctrine de la Foi. (N.d.l.r.)

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 L’Index n’existe plus désormais. Il a été supprimé par le Pape Paul VI. (N.d.l.r.)

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 Pénitencerie Apostolique, Signature Apostolique, la Rote romaine. La compétence du Tribunal de la Pénitencerie comprend tout ce qui touche au for interne même non sacramentel et, en outre, tout ce qui a trait aux concessions et à l'usage des indulgences. La Signature apostolique exerce la juridiction administrative dans toute l'Église. La Rote s’occupe des questions de déclaration de nullité de mariage.

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 Nous pourrions en outre ajouter diverses Commissions dont la plus importante est la Commission Biblique à laquelle Pie X, dans son Motu proprio du 18 novem­bre 1907, a attribué une autorité égale à celle des décisions rendues les Congrégations
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