Le récit de la Genèse. Il n'est pas permis de contester le caractère historique du récit de la tentation et de la chute, du moins quant à ce qui en est la substance et élément essentiel. Mais, cette réserve une fois faite, rien n'empêche d'interpréter certains détails dans le sens symbolique. Cette manière de voir est certainement conforme au décret de la Commission biblique du 30 juin 1909 qui, après avoir mis hors de doute l'historicité substantielle du texte, admet les interprétations de détail. Il est donc permis de croire, par exemple, que ni le serpent tentateur, ni même le démon, caché sous la forme du serpent, n'ont parlé réellement, et que les paroles entendues par Ève
ont été l'écho d'une tentation suggérée par le démon et qui ont simplement résonné dans son âme.
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