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Initiation à la recherche juin 2006


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2.Evolution de l'accès à l'information




2.1.des moteurs de recherche spécifiques au filtrage collaboratif...

Clay Shirky distingue deux alternatives principales lors de la navigation actuelle sur internet. Premièrement, le feuilletage dans des listes hiérarchisées tel que l'annuaire Yahoo! qui suppose une organisation préalable du monde par des indexeurs professionnels. Dans cette logique, il est impossible de trouver quelque chose qui n'a pas été classé selon votre mode de pensée. Deuxièmement, la recherche type Google où rien n'est pré-organisé et où les liens sont proposés au moment même de la recherche, sans notion hiérarchique.


Le développement de la folksonomie apporte une évolution concernant l'accès aux informations proposées sur le web. La liste des tags d'un blog, parfois appelés catégories, s'affiche dans la partie publique et s'offre comme un moyen de naviguer sur celui-ci. Sur des plate-formes d'hébergement de blogs, tel que Haut et Fort ou Wordpress, la navigation s'effectue cette fois sur l'ensemble des blogs ou des billets ayant la même étiquette. De même, nous pouvons sur del.icio.us, Flickr ou 43things20 parcourir grâce aux étiquettes les ressources stockées sur l'ensemble du site.



Naviguer dans les tags des billets de blogs de Wordpress
L'une des qualités majeures de la folksonomie est d'ouvrir les portes d'une recherche alternative qui explore des centres d'intérêt en marge des ressources les plus médiatisées ou les mieux placées dans le page rank21 des moteurs de recherches classiques. Ces derniers classent en premier les pages les plus visitées sur un sujet ou celles vers lesquelles il y a le plus de liens. Le feuilletage des tags permet de naviguer dans un nombre plus limité de ressources plus centrées sur un sujet. On y retrouve bien entendu quelques uns des sites les plus visités mais aussi d’autres liens moins connus. Ce qui favorise la sérendipité, l'heureux hasard d'une découverte imprévue, trouver quelque chose d'intéressant loin du point de départ de la recherche.
En suivant les tags similaires, les autres tags d’une ressource connue ou appréciée, ainsi qu’à l’aide des erreurs d’étiquetage, l’internaute peut être amené à rencontrer un site qui l’intéresse mais n’a rien à voir avec sa recherche ou sa question initiale. Nous pouvons aussi explorer les liens d’une personne qui indexe de la même manière que nous.
L'espace de recherche Yoono, qui se présente lui-même comme un moteur de recherche social, a développé une approche originale pour le partage de signets. Il ne s'agit pas comme del.icio.us de d'héberger ses signets mais de les synchroniser avec un site externe. Ceux-ci peuvent être ensuite classés et partagés avec les autres membres de Yoono. Grâce à un greffon22 intégrable au navigateur Firefox, on peut demander des suggestions à partir du site sur lequel on est. La sérendipité a été aussi intégrée avec le bouton "surprise". Les suggestions de ces surprises sont censées être générées d'après les favoris des gens qui partagent des favoris identiques. TechnoBar, une autre extension de Firefox offre une fonctionnalité similiaire à partir des tags et des données de Technorati.
Outre ce feuilletage des documents numériques à partir des étiquettes choisies par l'usager, il s'est développé des espaces de recherche et de navigation spécifiques, notamment pour les blogs. Les deux sites phares dans ce domaine sont Technorati et Feedster, l'un comme l'autre proposent une recherche par tags, sur le nom ou le contenu du blog ainsi que des recherches libres par mots interrogeant à la fois les tags et le contenu en mode plein texte. Si Technorati fonctionne sensiblement de la même manière que d'autres moteurs de recherche, sauf qu'il ne suit que les blogs et a l'avantage de recevoir automatiquement le signal de mise à jour des blogs, en revanche Feedster analyse les flux rss d'un très grand nombre de sites. Les deux sites proposent en outre de suivre l'évolution d'une recherche via un flux rss. Ce qui peut être particulièrement utile comme outil de veille pour une entreprise ou pour une bibliothèque.
Nous pouvons constater que les informations analysées par les moteurs de recherche changent de nature. Il ne s’agit plus de parcourir des ressources statiques et d’en capitaliser sans cesse davantage mais de suivre au plus près et de manière efficace le flux de ressources sans cesse réactualisées. Si Google actualise en permanence son index contrairement à ses concurrents, seuls les moteurs de recherche spécialisés recensent en continu les nouveaux billets publiés sur les blogs.
Au-delà des outils de recherche spécifiques aux réseaux sociaux, les moteurs de recherche classiques s'adaptent en ajoutant des fonctionnalités ou en incluant ces réseaux dans leur fonctionnement. Dans sa version américaine, Yahoo! suggère de basculer vers Yahoo! Answers si l'on estime ne pas avoir trouvé la réponse. Sur cette partie du portail, ce sont des bénévoles experts qui répondent aux questions posées. Chacun peut participer s'il le souhaite. La réputation d’un internaute augmente en fonction de la qualité des réponses. Une démarche similaire existe sur Lycos IQ, ces experts qui repèrent et taguent aussi des informations. Sur Yahoo!, y compris sur le portail français, la résultat d'une recherche sur l'onglet "Actualités" inclut une colonne recensant les blogs qui traitent de la question. Google n’est pas en reste, avec les experts de Google Co-op, mais aussi avec son Notebook, un système qui permet d’annoter des pages web et les partager s'il le souhaite. L’internaute peut ensuite effectuer une recherche en plein texte sur ces notes. Le métamoteur Zewol va plus loin en adoptant la folksonomie comme critère de recherche via ses options « Folk », proposant les images de Flickr ou les signets de del.icio.us correspondants à la recherche, ou « Buzz », ce que disent les internautes, qui est une syndication des sites d’actualité francophones.
Nous assistons ici encore à des expérimentations tous azimuts afin d’offrir à l’internaute de multiples manières de repérer et de conserver ses ressources numériques à travers un réseau social informel.
Les mots-clés partagés autorisent une navigation dans les informations repérées par d'autres internautes utilisant les mêmes mots sur le site. Ce qui permet d'éviter de se perdre dans les moteurs de recherche mais d'utiliser des références déjà validées par d'autres êtres humains ayant des centres intérêts communs avec vous.
C'est une autre forme de collège invisible qui se crée autour des mots-clés et non plus dans le cadre d'un réseau professionnel ou personnel. Par ailleurs, la liste des derniers sites ajoutés ou des sites les plus visités ressemble dans une version numérique au chariot de retour. L'efficacité des folksonomies repose sur ce filtrage collaboratif, qu'il soit informel via les tags, qu'il soit automatisé par comparaison de profils via un processus statistique tel que Yoono, ou qu'il soit volontaire par recommandation active via un système de vote. Ce mode de repérage représente une évolution significative de ce qui existait jusqu’à maintenant. Les ressources sont repérées et indexées à la source par des êtres humains avec le plus grand nombre d’accès possible, contrairement aux classifications ou même aux annuaires de type Yahoo! qui proposa longtemps une liste organisée de sites sous forme de catégories hiérarchisées.

2.2.et des conséquences sur les bibliothèques

Toutes ces évolutions sur les outils de publication et d'indexation sur le web sont encore trop récentes pour bien mesurer tous les impacts et toutes les conséquences sur les bibliothèques ainsi que sur notre métier. Cependant nous allons tenter de tracer quelques pistes dans ce domaine.


Dans le domaine de la création d'information ou de l'usage d'outils collaboratifs, les pratiques actuelles des bibliothécaires français sont peu nombreuses. Ainsi « la 7ème enquêtes sur l'usage des TIC pour les professionnels de l'information- communication » présentée par V. Boillet dans le numéro de Février 2OO6 d'Archimag montre que s'ils sont 18% à utiliser des blogs comme outils de collecte d'information hors moteurs de recherche contre 8% pour les wikis, en revanche moins de 3% seulement s'en servent comme canal de diffusion. Après le précurseur Nicolas Morin qui créa son blog en 2OO3, la biblioblogosphère s'est un peu étendue avec vingt huit blogs de bibliothécaires, dont seize qui ne traitent pas uniquement de bibliothéconomie, et dix neuf blogs de bibliothèques (source Bibliopedia, consultée le 2 juin 2OO6). La mise en place ou la participation à des wikis sont encore plus timides malgré l'appel lancé dans le BBF par Alain Caraco. Grâce à lui, le portail français de Wikipedia s'est enrichi de pages sur les bibliothèques et la bibliothéconomie. Pour poursuivre cette initiative, un wiki dédié exclusivement aux bibliothèques s'est créé au printemps 2OO6 : Bibliopedia. Il existe aussi une initiative plus modeste, le wiki des Bibliothécaires Musicaux de Midi-Pyrénées qui est l'espace d'échange et de mutualisation d'informations de ce regroupement informel de discothécaires.
La pratique du blog dans les pays anglo-saxons, en particulier aux Etats-Unis, est nettement plus développée. Au vu des sources consultées depuis Bibliopedia, nous estimons à plus de 100 les blogs animés par des bibliothécaires anglophones.
Pourquoi blogguer? Olivier Ertzscheid, maître de conférence en sciences de l'information et de la communication à l'IUT de La Roche-Sur-Yon, répond sur son blog Affordance et cite Frédéric Rolin, professeur de droit à l'Université d'Evry Val d'Essonne. Tous deux s'accordent pour expliquer que le blog est un espace de publication libre de toute contrainte, de tout format et de toute thématique. Ils peuvent proposer, structurer et confronter des idées de manière simple, fluide et rapide. F. Rolin précise même qu'il a pu tester des articles à paraître dont la plupart ont été enrichis grâce aux commentaires. Le blog semble être donc un espace informel de diffusion et de structuration de sa pensée auquel s'ajoute une conversation parfois animée avec le lecteur. Le blog permettrait enfin de dépasser sa propre sphère professionnelle et de vulgariser certaines notions, notamment en droit.
Depuis quelques mois les biblioblogs contribuent de manière non négligeable à la réflexion professionnelle, notamment pour la présentation d'expériences étrangères, le suivi de dossiers d'actualités comme la DADVSI (directive sur les Droits d'Auteurs et les Droits Voisins dans la Société de l'Information), la Bibliothèque Numérique Européenne ou encore sur les archives ouvertes. Le contenu des billets de ces blogs étaient plus fouillés que les messages diffusés sur biblio-fr. Le suivi régulier de ces blogs ainsi que de blogs connexes tel que Outils Froids23 ou Urfist Info, celui des Urfist, constituent de précieux moyens de veille professionnelle facile à mettre en oeuvre grâce au système des flux RSS. Dans ce souci de veille, les bibliothécaires pourraient s'appuyer sur les folkonomies, en suivant de manière automatisée des tags sur del.icio.us ou l'évolution d'un sujet sur Feedster. Ainsi pour la rédaction de ce mémoire, nous avons suivi quotidiennement via des flux RSS en provenance de Technorati et de Feedster les nouveaux billets traitant de "folksonomy". Ce qui représentait 15 à 40 nouvelles entrées par jour, avec des textes de différentes tailles ou des liens taggués sur del.icio.us qui nous parvenaient par ce biais. Il y avait quelques doublons mais pas tant que cela et presque aucune information hors sujet. En revanche, le système d'alerte de Google s'est montré totalement inefficace avec seulement 5 courriels sur le sujet en 5 mois. A l'image d'Urfist Info, il pourrait être judicieux de mettre en place en France un blog collaboratif de veille en sciences de l'information. Darlene Fichter, bibliothécaire américaine suggère quelques perspectives autour de l'utilisation professionnelle de wikis en bibliothèques pour créer des bases de connaissances, c'est l'ambition de Bibliopedia, ou des espaces de rédaction collaborative par exemple pour les actes d'un congrès.
Au-delà d'un usage professionnel, les outils de création et collaboratifs pourraient être de nouveaux moyens pour favoriser une participation des usagers autour des ressources ou des services de la bibliothèque. Le blog de la Bibliothèque Municipale de Saint-Michel-de-Maurienne donne régulièrement des petits comptes-rendus des livres lus par un club de lecture du collège. Le Blog d'Aubagne Ville-lecture publie les textes écrits lors d'un atelier d'écriture. L'Evritouthèque le blog de la Médiathèque Monnaie (Pays de Romans - Drôme) propose quant à elle des extraits sonores de ses dernières acquisitions musicales et des diaporamas de ses animations hébergés sur Flickr ainsi qu'une exposition photo virtuelle sur son quartier.
Outre le fait que les blogs permettent aux bibliothèques de disposer à moindre frais d’un site internet, ils donnent la capacité de maîtriser facilement le contenu et la forme ainsi qu’une capacité de réactivité plus importante que s’il fallait utiliser un logiciel spécifique ou s’il fallait demander l’intervention d’un prestataire extérieur. Ces bibliothèques cherchent peut-être aussi à établir des relations plus informelles et conviviales grâce à l’interactivité et à l’aura de modernité du blog.
Darlene Fichter évoque d’autres pistes comme ouvrir un espace d'histoire sur la vie locale à l'aide d'un wiki où les internautes seraient libres d'ajouter le fruit de leur recherche par des textes où même des illustrations. Ces wikis seraient un moyen d'élargir les collections avec l'aide du public. Le suivi et la validation des contenus pourraient être confiés à des spécialistes reconnus.
Par ailleurs, l'émergence des tags et de leur usage social est une évolution dans la structuration de l'information que les bibliothèques ne doivent pas ignorer dans l'offre de services aux lecteurs. Outre les sélections de ressources électroniques validées et mises à jour, les bibliothèques pourraient fournir, comme le suggèrent les auteurs de l'article "Qu'est-ce qu'une bibliothèque numérique au juste?" des services à distance adaptés à un public déterminé, notamment à l'aide d'outils de recherche facilitant le repérage et l'utilisation de ressources électroniques adaptées aux besoins de ce public. Différentes analyses et expériences, en particulier aux Etats-Unis, dans la biblioblogosphère et même Patrick Bazin, directeur de la Bibiothèque Municipale de Lyon, convergent pour encourager une dimension collaborative autour des collections numériques ou des notices catalographiques. Les usagers pourraient ainsi les compléter soit par des annotations, soit par des comptes-rendus de lecture, soit par des systèmes de recommandation active type vote ou passive type Amazon (ceux qui ont aimé ce document ont aussi aimé celui-ci), soit pourquoi pas par l'ajout de métadonnés libres comme les tags.
La société américaine Dynix a ainsi développé des fonctionnalités sociales dans les dernières versions de ses systèmes d'information pour bibliothèques : personnalisation de l'accès au catalogue, flux RSS des nouvelles acquisitions de manière globale ou par sujets, possibilité d'attribuer des tags ou d'ajouter ses propres commentaires aux documents repérés sur le catalogue,...
En dehors des institutions ou des fournisseurs de bibliothèques, une initiative privée s'est mise en place permettant aux internautes de cataloguer, d'indexer et de partager la liste des livres qu'ils possèdent. Créé en aout 2OO5, il s'agit de Librarything qui compte à son actif fin mai 2OO6 plus de 2,8 millions d'exemplaires catalogués par plus de 39000 utilisateurs ayant utilisé plus de 4 millions de tags. La notice d'un livre est séparée en deux parties : une partie sociale présentant les tags, les livres ayant les mêmes tags, les recommandations de livres proches, les commentaires des membres du site, les jaquettes des différentes éditions ; une partie information descriptive du livre présentant une notice catalographique simplifiée y compris l'indice Dewey, le numéro de la Bibliothèque du Congrès et les mots-clés hiérarchisés permettant une navigation hypertexte dans les différentes informations. Il est même possible d'afficher la notice Unimarc de la Bibliothèque du Congrès incluant les autorités sujets.

L’expansion des blogs et des folksonomies, si elle se confirme et perdure, semble entrer en résonance avec le besoin croissant des internautes d’être actifs sur le web et non plus majoritairement consommateurs de contenus. C’est pourquoi il sera crucial que les bibliothèques apportent leur contribution à ce changement en favorisant la participation et l’enrichissement des ressources documentaires. Après avoir appris à utiliser eux-mêmes ces outils collaboratifs pour faire de la veille, pour raconter leur métier ou partager leurs passions, les bibliothécaires pourraient former les usagers.


La mission de formation par les bibliothécaires est l’une des perspectives tracées par Dominique Lahary dans notre enquête menée auprès de professionnels déjà sensibilisés à ces thématiques. Par ailleurs un questionnaire diffusé auprès d’un plus large panel via biblio-fr montre une vraie méconnaissance de ces outils, de leurs utilisations et des évolutions en cours. L’utilisation actuelle constatée dans cette petite enquête concerne essentiellement la veille documentaire. Beaucoup pressentent un impact sur notre métier sans être capable d’approfondir. Seul, Dominique Lahary développe le rôle et l’impact des outils collaboratifs. Outre le rôle de formation évoqué plus haut, ils pourraient être utilisés comme moyen de collaborer entre professionnels. Il pense, sans nostalgie tient-il à préciser, qu’il s’agit d’une nouvelle étape de la non-dépendance documentaire vis-à-vis des bibliothèques physiques y compris de leur service à distance.
Les catalogues devront-ils évoluer jusqu’au cataloblog, comme le souhaite O. Le Deuff, en suivant le travail en cours d’un bibliothécaire américain qui adapte le logiciel libre Wordpress à cet effet ? Dans ce projet, chaque billet du blog serait une notice avec sous forme de tags toutes les autorités. La navigation se fait alors sous forme hypertexte à l’aide des étiquettes. La fonction commentaire permet à l’internaute de donner son avis ou d’apporter des informations complémentaires. Quittant le web invisible des banques de données, la notice sous forme de billet devient indexable par les moteurs de recherche. La Lamson Library de l’Université de Plymouth (New-Hampshire, USA) teste actuellement cette nouvelle forme de catalogue24.
Il est peu probable que les taxonomies disparaissent car elles sont intrinsèquement liées à la fonction d’organisation des connaissances dévolue aux bibliothèques. Selon les auteurs d'un article sur les outils collaboratifs, en particulier sur les tags et les folksonomies, paru dans D-Lib Magazine, les tags vont devenir des métadonnés supplémentaires qui s'ajouteront à l'existant.
Entre les bibliothèques qui utilisent les blogs comme site institutionnel, celles qui testent le prêt de livres sous forme numérique ou de musique comme la médiathèque de l’agglomération troyenne, les bibliothèques américaines telles que la Hennepin County Library qui proposent un grande variété de services à distance (accueil personnalisé, différentes lettres thématiques d’information sur les activités et les collections, fil RSS sur les nouvelles acquisitions ou sur son thème, questions réponses sous forme de forums ou de chat,...), nous vivons probablement une période expérimentale, sans qu’il soit encore possible de dégager des tendances précises.
En tout état de cause, il nous semble important que les bibliothèques ne restent pas en marge de ces changements afin de continuer leurs missions de collectage, d’organisation et de médiation du savoir quelque soit sa forme. D’ailleurs face au flot continu de publication en ligne de documents ou des ressources, les bibliothécaires ont certainement un rôle à jouer pour repérer, filtrer en validant les contenus, donner les moyens intellectuels et techniques de se les approprier, créer du sens à travers l’indexation et les diffuser selon différents canaux.

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