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Initiation à la recherche juin 2006


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Initiation à la recherche - juin 2006

Diplôme de conservateur de bibliothèque


Paul-Emmanuel Bernard, Marie-Line Chautemps et Xavier Galaup


Le rôle des réseaux sociaux dans la création et la structuration de l’information sur internet

Sous la direction d’Elisabeth Noël

Conservateur de bibliothèques – Responsable de FORMIST






Remerciements
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont accepté de répondre à nos questionnaires. Leurs commentaires et leurs réflexions nous auront été d’une aide précieuse.

Nous remercions également toutes les personnes qui ont lu ce mémoire pour leurs suggestions toujours pertinentes.

Enfin, un grand merci à notre tutrice pour son soutien et sa disponibilité.
Résumé :

De nouveaux outils de publication et d'interaction sont apparus sur le web : blog, wikis, partages de signets… Ils se sont répandus rapidement grâce à leur souplesse d'utilisation qui favorise la collaboration et la création de réseaux sociaux. Outre la publication de contenu, les internautes ajoutent aussi leurs propres métadonnées, les tags ou étiquettes, et les partagent dans un processus appelé folksonomie, contraction de folk et taxonomie. Cette folksonomie permet non seulement un classement des ressources herbergées sur un site internet mais aussi une navigation et un accès à d'autres informations via les tags. Si les bibliothèques anglo-saxones utilisent et expérimentent ces outils, en revanche peu de bibliothèques ou de bibliothécaires français les connaissent. Or l’utilisation de ces outils se généralisera sans doute ce qui aura des conséquences sur l’appropriation et l'accès à l'information.


Descripteurs :

Blogs


Wikis

Classification - - Aspect social

Recherche sur internet -- Aspect social

Internet -- Aspect social

Communication -- Aspect social

Toute reproduction sans accord exprès de l’auteur à des fins autres que strictement personnelles est prohibée.



Abstract :

New means of publication and interaction have appeared on the web : blogs, wikis, social bookmarking… They have spread very quickly thanks to their easy use which encourages the collaboration and the creation of social networks. Besides the publication of contents, netsurfers add their own metadata, tags or labels which they share between them in a process called "folksonomy", a contraction of folk and taxonomy. This "folksonomy" not only allows to classify the possible applications of an internet site but also to surf the internet and to have access to other information via the tags. If lots of anglo-saxon libraries use and experiment these tools, few French libraries or librarians know them though. And yet the use of these tools will probably become very common in the future. It will then have some consequences on the appropriation and the access to information.


Keywords :

Blogs


Wikis (computer science)

Classification - Social Aspects

Internet searching -- Social Aspects

Internet -- Social Aspects

Communication -- Social Aspects
Sommaire


Introduction   7

Une création de l’information en évolution 10

1. Une information facile à créer et qui change d’aspect   11

1.1. Des outils simples techniquement facilitant l’écriture… 12

1.2. et qui modifient en profondeur les rapports à l’information 18

2. Une création collaborative de l’information 23

2.1. Collaboration : mode d’emploi 23

2.2. Le déplacement des notions d’auteur et de document 29

Evolution de la structuration et de l'accès à l'information 33

1. Evolution dans la structuration de l’information : socialisation de l'indexation 33

1.1. Evolution de l'indexation, aspects techniques 33

1.2. Evolution dans l'indexation, aspects sociaux : la folksonomie 38

2. Evolution de l'accès à l'information 42

2.1. des moteurs de recherche spécifiques au filtrage collaboratif... 42

2.2. et des conséquences sur les bibliothèques 46

Conclusion 53

Bibliographie 55

1. Monographies 55

2. Thèses et travaux universitaires 55

3. Articles 56

4. Sites internet 58

Table des annexes 66


Introduction  

Depuis quelque temps, une nouvelle évolution d'internet semble à l'oeuvre : le web 2.0. Cette appellation reprend de manière symbolique la notion de version, utilisée pour les logiciels, pour l'appliquer au web et marquer ainsi ce changement radical. Au-delà du concept marketing défendu par T. O’Reilly dans un article sur le site des Editions O'Reilly, cette nouvelle phase repose sur quelques grands principes : le web utilisé comme plate-forme hébergeant les applications et les données, les internautes créent et maîtrisent facilement les contenus grâce aux blogs, aux wikis et aux tags (mots-clés choisis par l’usager). Parmi les deux exemples les plus populaires du web 2.0, on peut citer Flickr1, partage de photos en ligne et del.icio.us, partage de sites favoris. Ces deux exemples traduisent un phénomène de socialisation de l’indexation.


Dans la foulée de ce basculement vers des sites de ce qui était habituellement cantonné sur son ordinateur, il existe par ailleurs des traitements de texte, des tableurs, des diaporamas type PowerPoint, du montage d’image,... Les logiciels de navigation deviennent l’interface unique pour tous les usages numériques et vont certainement s’adapter à ces changements, comme Flock qui facilite l’édition directe de son blog, des ses favoris partagés ainsi que la gestion de ses flux RSS et podcast. 
L'esprit du web 2.0 c’est l’interactivité et l’inter-opérabilité des applications. Ainsi les cartes de Google Maps sont intégrées dans d’autres applications permettant par exemple de repérer des restaurants comme Frappr ou de diffuser des flux RSS par la voix, comme Talkr. C'est aussi des bases de données ou des informations ouvertes que d'autres peuvent utiliser ou se réapproprier. Grâce à la disponibilité de ces données sur des sites comme Digg, del.icio.us et Slahdot, Diggdot peut agréger leurs informations afin d'avoir une vue d'ensemble de celles-ci.
Les blogs et les wikis2 représentent l'aboutissement de 10 ans d'évolution de technologies de publications sur le web, des sites personnels aux newsgroups, en passant par les forums et les logiciels de gestion de contenu (tel que Spip) et sont "les premiers types de publications propres au web" selon Gauthier Poupeau. Le blog est l’exemple le plus populaire de cette évolution. Conçu au départ comme une sorte de journal intime en ligne, l’usage du blog est à présent beaucoup plus large : liste de recettes de cuisine, album photo au jour le jour, carnet de voyage... Des bibliothèques se servent même du blog comme site internet pour présenter coups de coeur, animations, et informations diverses, comme par exemple la Médiathèque Monnaie  du Pays de Romans  (Drôme). Les wikis sont aussi des outils très appréciés qui pré-existaient au web 2.0 mais qui répondent à sa logique collaborative. Un wiki (du hawaiien wiki wiki, qui signifie « rapide » ou « informel ») est un site Web dynamique permettant à tout individu d’en modifier les pages à volonté. Ce système a été inventé en 1995 par Ward Cunningham. Il permet non seulement de communiquer et diffuser des informations rapidement mais de structurer cette information pour permettre d’y naviguer commodément. Il réalise donc une synthèse des forums Usenet, des FAQ dans le web en une seule application intégrée. Une autre évolution du web 2.0 est le partage de signets. Les favoris sont désormais hébergés sur des sites et non plus seulement sur son ordinateur personnel et peuvent ainsi être partagés avec d'autres internautes.
Le point commun de toutes ces applications, c’est qu’elles facilitent l'apport de données par tout un chacun. Elles favorisent également la mise en relation et le travail collaboratif autour de ces informations accessibles à tous.
Dès lors, la dimension sociale se déploie dans toute la chaine de l'information ainsi créée sur le web : apporter ses connaissances via un blog, collaborer sur un wiki ou grâce aux commentaires sur un site, partager ses photos ou ses favoris, trouver des informations filtrées par d'autres à travers les tags, personnaliser son accès aux données d'internet via des pages d'accueil personnalisables,... Tout concourt à ce que chaque internaute puisse vivre internet à sa manière et sans difficulté.
Le succès de ces outils est incontestable et il est tout aussi indéniable qu’ils sont en train de modifier en profondeur le rapport à l’information, c’est-à-dire, à la fois la consommation et la production de cette information. Leurs caractéristiques techniques, mêlées à leur dimension sociale, expliquent en grande partie ce phénomène.
Nous allons analyser l'apport de ces réseaux sociaux informels sur internet, d'une part dans la création de l'information, d'autre part dans la structuration et l'accès à l'information.


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