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«Programme municipal sans liste» pour Strasbourg et un peu au-delà. «Les Périphériques»


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« Programme municipal sans liste » pour Strasbourg et un peu au-delà.
« Les Périphériques » parlent aux strasbourgeois : Orbi et Urbi.
« La civilisatin est quelque chose d'imposé à une majorité récalcitrante par une minorité ayant compris comment s'approprier les moyens de puissance et de coercition. »

Sigmund Freud, Extrait de L'Avenir d'une illusion

1) Prière : Invocation de l’Eternel comme amuse-bouche.
Tout comme tous les dimanches qui précèdent le 14 juillet on peut entendre à la messe de la cathédrale de Strasbourg :
« Domine, Salvam fac Rem Publicam et exaudi nos in die qua invocaverimus te.
(Seigneur, sauve la République, exauce-nous en ce jour où nous t’adressons nos invocations.) »
Et à la synagogue, le shabbat (samedi) matin :

« Éternel, Maître du monde, Ta providence embrasse les cieux et la terre ;

La force et la puissance T’appartiennent ; par Toi seul, tout s'élève et s'affermit.

De Ta demeure sainte, ô Seigneur, bénis et protège la République française et le peuple français. Amen.

Regarde avec bienveillance depuis Ta demeure sainte, notre pays, la République française et bénis le peuple français. Amen.

Que la France vive heureuse et prospère. Qu'elle soit forte et grande par l'union et la concorde. Amen.

Que les rayons de Ta lumière éclairent ceux qui président aux destinées de l’État et font régner l’ordre et la justice. Amen.

Que la France jouisse d’une paix durable et conserve son rang glorieux au milieu des nations. Amen.

Accueille favorablement nos vœux et que les paroles de nos lèvres et les sentiments de notre cœur trouvent grâce devant Toi, ô Seigneur, notre créateur et notre libérateur. Amen. »

En 2012, le grand-rabbin de France Gilles Bernheim (qui a démissionné depuis à la suite d’une série de plagiats) fait ajouter une invocation supplémentaire :

« Que l’Éternel accorde sa protection et sa bénédiction pour nos soldats qui s’engagent partout dans le monde pour défendre la France et ses valeurs. Les forces morales, le courage et la ténacité qui les animent sont notre honneur. Amen »
Les Périphériques sont convaincus que l’exercice d’une charge politique, comme le suggérait déjà Freud, relève de l’impossible.

Et que devant une épreuve collective, chacun doit se demander avant tout quelle peut être la part de sa responsabilité.

Suis-je présent aux affaires collectives ? Quelle part en prends-je ?
Chez les Périphériques, nous ne « prions pas pour la République » mais l’estimons.
Mis à part cela, nous ne sommes pas certains que « l’Eternel » pose un regard plus clément sur la France plutôt que sur,par exemple , son ancien « ennemi héréditaire » , l’ Angleterre (ou « Perfide Albion »), sauf au Stade de France, le 1er février dernier ,ou sur l’ Allemagne (peuplée de « Boches »), adversaire des trois derniers conflits.

2) Poésie : « Les drones ».
« Bourgeois & parlurant je n’étais

nullement satisfait L’ époque va

nous matraquer pire que jam

ais !... Hiroshima n’était qu’un

prélude cinéma en sol mineur La folie

du cheptel dirigeant n’aura ni

grandeur ni profondeur ELLE

écrasera TOUT- rien ne comptera

sauf l’orgueil & l’ argent & d’ abord

l’indicible CRUAUTE que produisaient

les CHEFS TUEURS- on est assis

dans une maison blanche ou bleue &

avec plaisir on choisit le

village d’ Orient où s’ aba

ttre va le drone qui portera

mille fois la mort à des

innocents vieilles gens

& des enfants. »
Jean-Paul Klée

« décorateurs de l’agonie »

Page 29

chez bf éditions, 2013


Ce poème époustouflant et pathétique de J-P Klée fait parfaitement écho à l’angoisse profonde qui nous étreint quand nous faisons le bilan d’une partie des actes de la mandature précédente.

3) Le stigmate et le traumatisme du sommet de l’OTAN d’avril 2009.
Strasbourg est assiégée et privée de libertés pendant quatre jours au nom de la « sécurité ».
Cette mandature restera marquée par l’organisation du sommet de l’OTAN dont tout « le cheptel dirigeant », comme l’écrirait Klée, s’est glorifié mais qui constitue encore à nos yeux l’illustration et la traduction de l’extrême fragilité de notre démocratie.

Pour deux jours de réunion au sommet, les 3 et 4 avril 2009, Strasbourg a été assiégée et étouffée : les bouches d’égout ont été fermées hermétiquement, le drapeau PACE est devenu l’emblème de la subversion et la maréchaussée a forcé les pacifistes à l’ arracher du paysage urbain (il est aujourd’hui en berne au balcon de certains des signataires du programme) ; les hommes grenouilles veillaient jusque dans les eaux troubles de l’Aar ; les cordons policiers avaient imposé une zone orange infranchissable.

Par ailleurs, la création de zones sécurisées avec accès restreint aux détenteurs de badges a induit la création de fichiers nominatifs par la préfecture qui n’ont pas été tout de suite déclarés à la CNIL.

Les manifestants pacifistes ont été brutalement parqués au Port du Rhin.

Quatre jours sans repères civiques

où le simple fait d’arborer le drapeau PACE est considéré comme une transgression idéologique,

où le camp alternatif de la Ganzau est assiégé,

où le site historique de la Préfecture du côté Quai Lezay-Marnésia est défiguré par un rideau anti-balles qui constitue encore un stigmate hideux de cette restriction des libertés au nom de la sécurité.



4) Roland Ries plébiscité par 16 % des citoyens de résidence majeurs en 2008.
L’objectif du "Groupe les Périphériques de Strasbourg vous parlent" consiste encore, comme en 2008, à favoriser la politisation d’une partie de la population qui habituellement ne s’engage pas dans le débat.
Quand nous parlons « d’une partie », il s’agit en fait de la majorité.
Nous pensons notamment à ces 70 000 personnes majeures qui ne sont pas inscrites sur les listes électorales et aux abstentionnistes (45,32 % au premier tour des municipales de 2008) : ce qui constituait en 2008 environ 140 000 citoyens de résidence qui n’ont pas exprimé leur opinion.
Mr Ries a obtenu en 2008, 32 753 voix au premier tour et 44 395 au deuxième, soit respectivement 12 % et 16 % des citoyens de résidence de Strasbourg.

(En 2006, Strasbourg comptait 272 975 habitants dont 76 % de majeurs).


Nous n’avons pas la prétention de savoir à quoi aspire la majorité silencieuse ou étouffée et ce qu’elle est prête à investir pour participer à construire le Strasbourg de demain.

Cependant, nous avons l'ambition de pouvoir favoriser l’accès à une information, à une discussion et à un engagement politiques plus affirmés et continus qui permettent à notre espace civique, démocratique et politique de rester vivant.


Dans un contexte de « crise » où les restrictions budgétaires frappent les plus pauvres : leur santé, le logement et la culture ainsi que l’indépendance politique.

Nous voulons faire partager notre savoir-faire d’hommes et de femmes de terrain à nos concitoyens.



5) Nous sommes pour le droit de vote pour tous ceux qui payent la TVA à toutes les élections.
(Et ce d’autant plus que 10 % des ménages les plus pauvres lui consacrent 8,1 % de leur revenus, contre seulement 3,4 % pour les 10 % les plus riches).
Et ce faisant pour la disparition annoncée du Conseil Consultatif des étrangers (devenu inutile).
Nous voulons favoriser le vote des étrangers communautaires et le vote préférentiel qui permet de désigner un candidat plus mal placé par les appareils ou appartenant à un autre parti que celui qui a gagné notre raison et notre cœur.

6) Inverser le sens de la marche du tram.
Notre mesure philosophique et fondatrice est "d'inverser le sens de la marche du tram".

Beaucoup réagissent à cela en faisant remarquer que le tram fonctionne dans les 2 sens déjà.

Ils oublient de penser en banlieusards et ne pensent qu'en habitant "du centre ville" qui sait qu'il ne passera jamais la nuit au Neuhof ou à Hautepierre.

Nous donnerons envie à tous les strasbourgeois d'investir les périphéries et d'y vivre.

De passer la soirée, le week-end ou les vacances en banlieues.
Comment?

Tout simplement en les rendant vivantes et attrayantes.

En favorisant les échanges de logement en banlieusards et citoyens du centre-ville.
Tout le contraire d'aujourd'hui en somme.

Demandons-nous simplement comment opérer cette révolution conceptuelle?

Les habitants du Centre se sont-ils jamais identifiés à ceux des marges?
Ou doutent-ils encore de la traduction de la blague juive à « nos » communautés d'origine étrangère et notamment musulmanes :

"Quelle différence y a-t-il entre un tailleur et un psychiatre? Une génération!"


Ceci aura pour conséquence de favoriser progressivement sur la mandature l'installation de comportements nouveaux qui permettrons de pousser les habitants du Centre vers les périphéries rendues attractives par la création d'infrastructures culturelles (cinémas, Odyssée(s), théâtres, bars, centre médico-sociaux, postes de polices ouverts 24H/24, associations libres et créatives subventionnées 5 ans afin qu’elles restent indépendantes).

7) Non cumul des mandats et recyclage des politiques ayant signé la charte d’Anticor.
Nous insisterons sur la nécessité de ne pas accaparer le pouvoir pour être capable de le lâcher après une mandature, sans cumul de mandat ni cumul de strapontins honorifiques dans des entreprises publiques ou semi-privées.
Nous souhaitons une opposition active, respectée et représentative.

Nous veillerons au recyclage des politiques après leur mandature pour qu'il ne s'accroche pas à leur délégation de pouvoir.

Nous travaillerons à parvenir en 10 à 20 ans à faire tirer nos élus au sort en enseignant dans les écoles très tôt l'amour du service public et civique.



8) Egalité des genres.
Nous développerons les espaces « Egalité de genre » comme celui que l’on trouve à la médiathèque Olympe de Gouges qui traitent de la diversité sexuelle, de l’identité sexuée , de la parité, du sexisme, de l’homosexualité et de l’homophobie dans leurs aspects sociaux, politiques, historiques, idéologiques , poétiques.

9) Pour faire du centenaire de 1914 une année de deuil et d’adhésion de Strasbourg à l’association « des maires pour la paix ». (1)
Nous convoquerons la mémoire du « conseil de soldats allemands à Strasbourg » du 11 au 22 novembre 1918. (Voir thèse de J.-C. RICHEZ).
Nous avons du mal à comprendre en quoi le souvenir de cette guerre calamiteuse peut constituer un modèle civique pour nos enfants. Pourquoi ne pas célébrer les « faiseurs de paix » plutôt que les bouchers comme Kléber, par exemple. Nous en profiterons pour déboulonner Kléber et le remplacer par Gandhi ou une femme (« Trierweiller moins pour Gayet plus », par exemple).
A ce sujet, nous sommes choqués par la proximité, rue Brûlée, de l’école privée « La Doctrine Chrétienne » avec le Palais du Gouverneur Militaire, marquée actuellement par des portraits de femmes-militaire (Une parachutiste armée et une pilote de chasse).

10) Au plan pédagogique, nous aimerions que la collectivité prennent grand soin des parents qui ont décidé, récemment, de retirer leur enfant d’une école désignée (sans jugement ni discussion préalable avec ses représentants) comme porteuse d’une menace pédagogique à cause de la diffusion de la « théorie du genre ».
Avertissons donc ces parents du fait que les programmes pullulent de sujets plus épineux encore que l’apprentissage du discernement des facteurs d’inégalité homme/femme dans la société : nous pensons aux bombes nucléaires d’ Hiroshima et Nagasaki (en histoire),à l’esclavage , à la colonisation, à l’exploitation de l’homme par l’homme (en économie), de la femme par l’homme (à la maison) , des enfants par les parents (Zola / Valles), aux boucheries de Verdun/ Dresde/, au massacre de Sétif, aux génocides du 20ème siècle, au nazisme ,au racisme , aux guerres de Religion, au massacre de la St Barthélémy, …
Bref plutôt que de passer au peigne fin l’ensemble des programmes, dialoguons avec ces parents (qui au passage instrumentalisent leurs enfants et discréditent la valeur inestimable du bien commun représenté par l’école) pour leur éviter de retirer complètement de l’école.
C’est vrai que fréquenter l’école publique est risqué puisque cela mène…à l’apprentissage de la vie (douleur/deuil/séparation /haine/amour/ totalitarisme/ adhésion de masse /…).

11) Pour une démocratie participative réelle et mûre.
Nous donnerons du pouvoir et une autonomie financière aux comités de quartier sur toute la mandature.

Nous développerons une mémoire des réseaux d'expériences civiques et communales utiles à la communauté.


Nous développerons le réseau des UPQ (Université Populaire du Quartier) où le voisin devient le professeur d'un jour.
Nous comptons nous inspirer de modèle de démocratie participative tels ceux offerts par Kolbsheim (Danny Karcher) ou Kingersheim où les citoyens voient leurs propositions prises en compte en cours de mandat :
http://www.ville-kingersheim.fr/Democratie/Les-Etats-Generaux-Permanents-de-la-Democratie-EGPD/Les-conseils-participatifs
Nous faciliterons l'accès au savoir en vulgarisant la connaissance universitaire et en rendant les spécialistes compréhensibles au tout venant.

Voir le travail de GRAPhiS (Groupe de recherche d'Alsace en philosophie sociale).


Nous développerons l'enseignement de l'histoire des religions et rendront la laïcité moins religieuse.
Nous favoriserons le rôle des femmes dans les religions monothéistes.
Avec le PTCI (Pacte Transatlantique sur le Commerce et l'Investissement) TAFTA, c'est la démocratie qui est menacée.
A l’initiative d'Attac et d'AITEC, un collectif de 48 organisations s'est constitué au niveau national pour dénoncer cette négociation. Une démarche semblable est en cours au niveau local, initié par le Comité Local de Strasbourg. Il n'est pas trop tard pour faire entendre votre voix d'élu ou de futur élu, dont les décisions pourraient être soumises à ce traité.

Nous souhaiterions que vous puissiez nous donner votre position sur cette question assez rapidement et en tout cas avant le 8 mars 2014. Nous la rendrons publique.


Si vous partagez nos inquiétudes, nous vous proposons de vous engager à déclarer symboliquement Strasbourg << hors TAFTA >>, à l'instar de nombreuses communes opposées à l'Accord général sur le commerce des services et qui s'étaient déclarées << hors AGCS >> en 1994 (Montpellier, Paris et Rennes par exemple, mais également Montréal, Genève et Liège). En prenez-vous l'engagement ?

12) Adjoint à l’Identité Alsacienne.
Nous créerons un poste d'adjoint à "l'Identité Alsacienne" et affinerons cette identité en enseignant "le calendrier des crimes outre-mer" de Jacques Morel, à remettre entre les mains de tous les écoliers strasbourgeois, et le concept de "Malgré-Nous"

http://www.malgre-nous.eu/IMG/pdf/souffrances-gf.pdf,

tel qu'il n'a pas été compris par Jacques Chirac lui-même qui délègue à l'inauguration du mémorial d' Alsace Moselle de Schirmeck le 18 juin 2005 le (seul) ministre alsacien de son gouvernement.


Nous irons à Oradour chaque année sur le modèle de R. Ries en 98 avec les nuances primordiales inspirées par les travaux de Nicolas Mengus : il souligne que, « jusqu'au procès de Bordeaux en 53, Oradour est un crime de l'Allemagne nazie. Ce n'est qu'après l'amnistie des 13 incorporés de force que cette horrible tragédie est devenue une affaire "alsacienne", dédouanant en quelque sorte le IIIe Reich (et la RFA désormais alliée au bloc de l'Ouest face au bloc soviétique) de toute responsabilité, du moins dans l'esprit du grand public et de nombreux médias. « Mon sentiment est que ce massacre aurait dû rester un crime nazi et que l'Alsace n'a pas à se rendre à Oradour comme Henri IV à Canossa, mais plutôt comme une région sœur dans la douleur (on oublie trop souvent la dizaine de réfugiés venus d'Alsace qui ont, eux aussi, péri le 10 juin 44). »
Nous développerons "le Chemin de la mémoire et des droits de l'homme" du CIDH autour de la Carrière et de la Chambre à gaz du Struthof.

http://www.deroutes.com/AV9/memoire9.htm

13) Ne nous racontez plus d’histoires.
Nous offrirons à chaque étudiant en médecine un exemplaire du rapport d’autopsie des professeurs SIMONIN / FOURCADE / PIEDELIEVRE
http://www.lesoubliesdelhistoire.org/site/index.php?post/Lettre-%C3%A0-Michel-Patris
Nous rappellerons la part juive de notre Alsace et distribuant le livre de Mme STERN « Yossel de Rosheim » et selon l'adage de T Ungerer : " L'Alsace a été vendue à la France. Elle a été vendue à l'Allemagne. Nous aurions dû la vendre aux juifs comme cela elle serait restée dans la famille ! "
Nous soutenons les projets pédagogiques emblématiques tels ceux de « Réalisons l’Europe » à Paron sous la houlette de notre ami pédagogue Vincent Moissenet, projet auquel nous avons régulièrement participé au cours des dernières années. http://www.realisonsleurope.fr/
Nous commémorerons le massacre de tous les juifs de Strasbourg, du 14 février 1349, à l'endroit actuel occupé par la Place de la République.

http://judaisme.sdv.fr/perso/gyfeder/index.htm

Nous militons pour qu’une rue porte le nom de l’Ammeister Peter Schwarber à Strasbourg et à Benfeld où il fut exilé après avoir pris le parti des juifs.


Nous distribuerons le 1er livre d'Histoire franco-allemand en critiquant le traitement incomplet de la guerre en ex-Yougoslavie,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_d'histoire_commun_franco-allemand

et favoriserons l'enseignement de l'allemand dès l'école maternelle.


Nous proposerons d'apposer une plaque au Pavillon Leriche en rappelant qu'il a été le premier président de l'Ordre des Médecins sous Vichy et qu'il a fait appliquer les lois raciales sur ses confrères juifs.

http://judaisme.sdv.fr/perso/gyfeder/leriche.htm

Soulignons à ce sujet que l’Institut dentaire ne porte plus le nom de Leriche mais qu’un appareil critique serait bienvenu.

Une salle de l’ IRCAD porte toujours ce nom.
Nous mettrons sur pieds une commission historique et juridique d'enquête sur la carrière de Pierre Pflimlin à Vichy de 41 à 44. Toute la vérité doit être faite sur cette partie sombre de l'histoire surtout si comme tant l'affirment il n'y aurait rien à cacher ! Comment peut-on exécrer les autonomistes et les communistes en Alsace après guerre et rester si indulgents avec les Vichystes ?

http://judaisme.sdv.fr/perso/gyfeder/memoire.htm
Nous réfléchirons à débaptiser la Place Kléber qui "honore" indûment un boucher.
« Entre temps, l'armée républicaine a été reformée et placée sous l'autorité officieuse de Kléber et Marceau. Ils délogent du Mans l'armée rebelle et la mettent en déroute. Ils appliquent alors sans état d'âme les consignes du comité de salut public, massacrant plusieurs milliers de trainards, blessés, malades, femmes et enfants. Ils terminent la besogne quelques jours plus tard à la Bataille de Savenay (décembre 1793) mettant ainsi un terme à la « grande guerre vendéenne. »
Nous proposerons des rues AVERROES, DULCY SEPTEMBER, THOMAS SANKARA, FRANTZ FANON, MAHMOUD DARWICH, JULIANO MEIR KHANIS et MAURICE AUDIN,PAUL DIDIER (1),GERMAINE TILLION.

Dans la perspective de favoriser la décision de faire de Strasbourg, une ville démilitarisée , nous proposons de retransformer la rue du Gl de CASTELNAU en Am Roseneck .


Nous demanderons un moratoire au sujet des rues François MITTERAND tant que « notre responsabilité » ne sera pas écartée en ce qui concerne le déclenchement du génocide du Rwanda en 1994.
Nous favoriserons dans le cadre des cérémonies officielles la reconnaissance de la déportation et de la stigmatisation des minorités manouche, homosexuelle, Témoin de Jéhovah, usagers de la psychiatrie,....par le système totalitaire nazi.
Nous nous identifierons aux personnes dites handicapées en leur rendant la ville en développant les systèmes sonores pour aveugles et les interprétariats en langue des signes.(LDS)
Nous soutenons le projet lyonnais de mémorial en hommage aux victimes handicapées du nazisme et de Vichy (http//goo.gl/Q01lCS), et poursuivons notre collaboration avec le centre d’accueil pour épileptiques de Körk en Allemagne.
Nous encouragerons la poésie en LDS et supprimerons le téléthon.
Nous rappellerons que les premières victimes des nazis furent les sourds muets.

14) SNOWDEN, citoyen d’honneur.
Nous supprimerons la télésurveillance et réutiliserons les caméras pour les placer dans les conseils d'administration des entreprises installées sur notre territoire urbain.
Nous les remplacerons par des Hommes (des humains) formés à la médiation et au dialogue par des troupes de théâtre utilisant le théâtre-forum.
Nous paierons dignement ces médiateurs et auxiliaires de vie et ces policiers de proximité.
Nous donnerons envie à nos jeunes de devenir flic de proximité pour prévenir et non pas punir.

Nous octroierons un véritable salaire à ces métiers indispensables et utiles et nous débarrasserons des emplois aidés qui fragilisent la force du salariat.


Notre expérience nous a montré que la société strasbourgeoise s’intéresse relativement peu aux personnes marginalisées.

Les dispositifs pour SDF et pour les Roms sont très souvent inadaptés et la volonté de s’impliquer à leur côté de manière durable fragile malgré de réels progrès.


Les projets de loi qui concernaient la prévention de la délinquance appliquée à la psychiatrie, aux enfants de plus en plus jeunes, aux manouches, loin de privilégier la prévention, semblent préparer notre société à une position répressive plus affirmée, que nous ne pouvons pas soutenir.
Nous-mêmes, sommes, concernant les étrangers, qu’ils soient fraîchement régularisés ou clandestins après avoir été en situation régulière, ou demandeurs d’asile, fortement préoccupés parce que nous sommes convaincus qu’ils ne bénéficient pas du même traitement que les autres citoyens de résidence.

15) Parrainages républicains.
Nous sommes favorables à des initiatives comme celles initiées par le réseau éducation sans frontière (RESF / LATCHO DROM) qui consistent à voir des citoyens individuellement ou en groupe « parrainer » des personnes momentanément ou durablement en situation de fragilité, pour pouvoir les accompagner dans la récupération d’une dignité et d’une autonomie sociale.
Nous sommes aussi pour l’élection d’un Maire de la Nuit afin de rendre Strasbourg aux noctambules et d’augmenter son espérance et sa durée de vie en la multipliant par deux. (Un jour étant composé aussi d’une nuit).
16) Nous sommes pour doter le CASAS et la CIMADE afin de les aider à remplir leur mission de préservation de notre dignité collective.
17) Nous sommes pour proposer la gratuité des transports en commun.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/19/a-chateauroux-le-pari-risque-de-la-gratuite-des-bus_1774971_3234.html
Et par souci d'égalité, pour subventionner l'achat de vélos pour les cyclistes et le ressemelage des chaussures pour les piétons, créant ainsi de nombreux emplois "non-délocalisables" de cordonniers.
Il nous faut des stations de gonflage des pneus disséminées en ville comme au Havre et un forfait stationnement pour les touristes qui pour l’heure sont limités à deux heures de stationnement dans certains quartiers.
Nous sommes pour un moratoire des destructions des logements sociaux et pour que le logement social reste l'apanage des collectivités publiques et de l' Etat et qu'il ne passe pas au privé.

Nous dénonçons le slogan démagogique qui voudrait que toute la France devienne propriétaire.


Nous sommes pour favoriser l’intervention dans les écoles et les lycées de parrains indépendants de l’éducation nationale qui pourraient faire profiter de leur expérience de vie leurs jeunes concitoyens (médecins, avocats, juges, artisans, chômeurs, mères célibataires, étrangers demandeurs d’asile, etc.)
Nous sommes pour les parrainages républicains aux plans culturels professionnels. Il s’agira de voir des personnes « installées » dans la société faire profiter de leur savoir-faire et de leurs connaissances les personnes qui aspirent à mieux s’inscrire dans cet espace commun, pour signifier qu’elles sont les bienvenues.
Nous préconisons la gratuité (c'est à dire payé par l'impôt) des biens et services élémentaires indispensables ici : parcelle de jardin / bibliothèque / eau / gaz / chauffage / piscine etc, sur le modèle des transports gratuits, comme à Aubagne : http://www.bastamag.net/Ces-villes-qui-experimentent-les

La création d'un service public de maraichage bio destiné à alimenter les cantines scolaires, comme à Mouans-Sartoux : http://www.reporterre.net/spip.php?article5139


Nous sommes sensibles à la vision "utopique" de l'architecte Altorffer pour l'aménagement d'un nouveau centre au port (ou pont) du Rhin, sur la friche de la Coop.
Concernant la querelle Keller- Ries à propos de l'ouverture de la gare vers l'ouest, donc vers Cronenbourg et Koenigshoffen: nous proposerions que l'on démonte la Gross-bulle qui cache la façade de la gare et qu'on la remonte de l'autre côté!

18) Supprimer le rallye de France (Rallye « défonce »). (3)
Le rallye d'Alsace, 4ème édition, vient de se terminer par la victoire anecdotique de Sébastien Ogier et je m'interroge sur ce que ce chapelet de (près de 200) bolides peut représenter pour le commun des mortels et plus précisément pour le commun des alsaciens.
Nous avons conquis le droit d'organiser ce rallye en l'arrachant aux Corses (après 35 années d’exercice insulaire) et les pouvoirs publics, les puissances publiques et la foule unanime des alsaciens semblent soutenir sans quasiment aucune critique le principe de voir défiler 200 bolides sur les routes d'Alsace à une vitesse folle, si vite que les spectateurs massés sur le bord des routes ne sont pas en mesure d'apprécier le sens du mouvement de ces bolides.

A un moment où le défi écologique devrait nous imposer de favoriser la réduction des vitesses sur les routes, la réduction de la puissance des moteurs des véhicules et l'incitation à la prudence sur les routes, c'est tout le contraire qui nous est proposé…comme une évidence, comme un dogme, comme une religion.


La religion de la vitesse, la religion de la puissance, la religion du contrôle sur soi, qui sont des objectifs vers lesquels la majorité peut tenter d'aller, mais qui là sont incarnés par une élite, dont on peut se demander si elle peut nous servir d'exemple

19) Contre le GCO et pour l’Appel de Breuschwickersheim.
Dont nous extrayons ce passage : « Si toutes les personnes se rendant dans l’agglomération 5 jours par, semaine et seules dans leur voiture, utilisaient un mode alternatif ne serait-ce qu’une fois sur 5, le trafic »pendulaire » serait réduit de 20 %. »
http://cities.reseaudescommunes.fr/cities/341/documents/9s9c1x8nqrul7rb.pdf

20) Nous sommes pour le parrainage des élèves de l’ENA par une famille alsacienne.
Nous favoriserons le nombre de places en crèches parentales et encouragerons la création de maisons de vie et de retraite parentales qui seront investies par les enfants de personnes âgées, engagées sur le modèle des crèches parentales, à raison d'une demi journée par semaine aux côtés de leurs ancêtres.
Nous irons jusqu'à préconiser la réalisation de tests ADN sur tous les résidents des maisons de retraite afin de retrouver les progénitures distraites ayant abandonné leurs vieux.
Nous favoriserons les colocations entre personnes âgées et étudiants, entre personnes âgées et familles de demandeurs d'asile.

Nous créerons des contrats d'intéressements des professionnels de santé

afin de faire mentir la HALDE condamnant les médecins spécialistes refusant d'accueillir les bénéficiaires de la CMU dans leur cabinet (en leur offrant une entrée permanente et éternelle et gratuite à l' ODYSSEE et à VIDEO Les BEAUX JOURS).

21) Supprimer Médecins du Monde.
Nous travaillerons à rendre inutile Médecins du Monde afin que la médecine strasbourgeoise soit fière d'accueillir chez elle "une grande partie de toute la misère du monde"

(Voir profession de foi aux élections ordinales départementales).


Nous vitaliserons la Maison des Associations en transformant sa classification et en privilégiant celles qui ont un tropisme culturel et civique

sans négliger les autres pour autant telles les cyclistes et les boulistes et les adeptes de la savate.

Les salles seront gratuites.
Nous sommes pour inviter les citoyens à se réapproprier l’espace politique et à prendre conscience qu’en plus des métiers de conjoints, de parents, d’enfants il y a aussi le métier de citoyen, que nous devons tous mieux polir afin de pouvoir aider les hommes et les femmes politiques qui seront à la tête de Strasbourg à partir de 2014 à rester en lien avec les réalités quotidiennes par une exigence et une vigilance quotidienne.
D’un point de vue écologique nous sommes pour favoriser la diffusion de comportements qui dans le quotidien à partir de l’école permettront aux citoyens de Strasbourg d’accepter le principe de décroissance.
Nous sommes pour le ramassage des poubelles le soir et pour augmenter par 10 la redevance télé (avec contrepartie d’une allocation « culture » de 5000 Euros pour les familles modestes).
Nous sommes pour la gratuité des cinémas et des théâtres.

22) Bonnes pommes, bonnes dents.
Pour suspendre provisoirement, j’aimerais vous faire part de l’observation socio-politique le plus frappant dans le domaine sanitaire et social, c’est la revendication et l’attente d’une bonne partie de la population appartenant aux classes « moins favorisées » : accéder à des soins dentaires abordables sinon gratuits.
23) Un des premiers gestes de la nouvelle équipe municipale sera de participer aux commémorations des génocides arménien (25 avril 1915), cambodgien (avril 1975) et rwandais (avril 1994)
Les Périphériques

Tel 0614704242

Mail federmanja@gmail.com

http://www.pumpernickel.fr
Marie-Françoise Janot

Roland Engel

Gaëtan Dorémus

Albert Hilbold

Laurent Jassaud

Antoine Michon

Michel Federmann

Jacqueline Simon (Nord)

José Leroux (Drôme)

Michaël Offerlin

Isabelle Meyer

Daniel Flambard

Georges Yoram Federmann
12 février 2014.

(1)
Le début des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale mobilise déjà un bon nombre de collectivités membres (Vitry-sur-Seine, Champigny-sur-Marne, Cordes-sur-Ciel pour ne citer qu'eux) et notre réseau s’impliquera dans diverses activités sur ce sujet, notamment un grand forum sur la culture de la paix à Sarajevo en juin 2014.

Les conséquences humanitaires des armes nucléaires, déjà mises en lumière lors de la Conférence intergouvernementale d’Oslo, seront de nouveau examinées au Mexique en février. Cette nouvelle approche nous a permis de recevoir le soutien de nombreuses organisations humanitaires internationales, dont le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) qui s’engage à nos côtés pour faire avancer la question du désarmement nucléaire.

Enfin, nous observerons de très près les résultats du 3ème Comité préparatoire à la Conférence d'examen du TNP (Traité sur la non-prolifération), Traité qui, comme vous le savez, fait obligation à notre pays et aux autres de procéder au désarmement nucléaire.

Nous aurons le plaisir de vous tenir informés ici même, sur les réseaux sociaux (facebook - twitter) et sur notreblog, des différentes actions entreprises par nos membres afin que chacun puisse s'inspirer de ces bonnes pratiques et mettre en place des politiques publiques locales inspirées par une véritable culture de la paix.


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Par acte constitutionnel n°9 du 14 août 1941, les magistrats ont l’obligation de prêter serment de fidélité à la personne du chef de l’État, le maréchal Pétain. Lors de la cérémonie de prestation de serment des magistrats du Tribunal de la Seine le 2 septembre 1941, Paul Didier s'y refuse, la rigueur de ses convictions républicaines excluant toute allégeance personnelle[réf. nécessaire]. Il est suspendu le surlendemain (et sera révoqué ultérieurement). Il est arrêté le 6 septembre 1941 et envoyé au camp d’internement de Châteaubriant. Libéré en février 1942, il est assigné à résidence dans sa maison familiale de Moux (Aude). Il rejoint la Résistance et participe à plusieurs actions dans les Corbières. À la Libération, il est vice-président du Comité de Libération de Moux.

Il réintègre la magistrature en octobre 1944 comme Président de chambre à la Cour d'appel de Paris, après avoir décliné une proposition de Premier président de Cour d'appel de province. Il est chargé de la présidence d'une des sections de la Cour de justice du département de la Seine. En 1950, il est désigné pour présider la chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Paris. En 1951, il décline sa promotion proposée à la Cour de cassation. Il prend sa retraite en 1958.

Durant toute cette période, il eut à juger diverses affaires "sensibles" telle en 1952 "l'affaire Duclos" dite des "pigeons voyageurs" : sous sa présidence, la chambre des mises en accusation élargit Jacques Duclos, relevant que la flagrance, seule circonstance susceptible d'écarter l'immunité parlementaire du député, n'était pas constituée. Quelques jours plus tard, un attentat à la bombe vise Paul Didier à son domicile.

Hommage


Le 16 septembre 1961, à l'audience solennelle de rentrée de la Cour d'appel de Paris, l'avocat général Lambert, lui aussi révoqué par Vichy, prononçait l'éloge funèbre de Paul Didier: « (…) Et maintenant, Messieurs, nous devons nous recueillir avec une ferveur particulière, car nous allons évoquer la mémoire d'un magistrat qui fut, comme naguère un écrivain célèbre, "un moment de la conscience humaine". Septembre 1941 ! il y a vingt ans ! Notre pays au fond de l'abîme. La presse de Paris, contrôlée par l'ennemi, annonçait ce jour-là que, sur une place de notre capitale, une musique militaire (dont point n'était besoin de préciser la nationalité) jouerait un hymne à la gloire de la Germanie victorieuse.

Mais dans cette atmosphère, dans ce climat, ces mêmes feuilles ne pouvaient cependant dissimuler que, la veille, venait de s'accomplir un des hauts faits de l'histoire de la magistrature française : le Président Paul Didier, à cette époque Juge au Tribunal de la Seine, avait refusé le serment imposé par "l'Ordre nouveau". Le lendemain, il était arrêté et devait être bientôt dirigé sur ce camp d'internement de Châteaubriant qui a laissé de si dramatiques souvenirs.

Peu de temps avant la rentrée judiciaire de 1941, les juristes de la Résistance avertis de la prochaine obligation du serment, avaient sollicité les instructions de ceux qui dirigeaient la lutte clandestine. devait-on répondre par des démissions massives ? Laisser se démasquer ceux qui étaient déjà engagés dans l'action secrète contre l'occupant ?

Gardez vous en bien, fut-il répondu, mais il serait bon, néanmoins, que l'un de vous assumât cette forme de résistance ouverte. C'est alors que Paul Didier décida que, conforté par la rigueur de ses convictions, s'il devait n'y en avoir qu'un, "il serait celui-là". Messieurs, le souvenir du Président Didier nous a conduit à rappeler une des périodes les plus sombres de notre histoire, mais qui fut fertile en actes de courage de d'abnégation. Le geste de Paul Didier fut l'un d'eux (…).»

L'École nationale de la magistrature a baptisé de son nom la promotion 1997 de ses magistrats.
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Le rallye d'Alsace, 4ème édition, vient de se terminer par la victoire anecdotique de Sébastien Ogier et je m'interroge sur ce que ce chapelet de (près de 200) bolides peut représenter pour le commun des mortels et plus précisément pour le commun des alsaciens.

Nous avons conquis le droit d'organiser ce rallye en l'arrachant aux Corses (après d’années) et les pouvoirs publics, les puissances publiques et la foule unanime des alsaciens semblent soutenir sans quasiment aucune critique le principe de voir défiler 200 bolides sur les routes d'Alsace à une vitesse folle, si vite que les spectateurs massés sur le bord des routes ne sont pas en mesure d'apprécier le sens du mouvement de ces bolides.

A un moment où le défi écologique devrait nous imposer de favoriser la réduction des vitesses sur les routes, la réduction de la puissance des moteurs des véhicules et l'incitation à la prudence sur les routes, c'est tout le contraire qui nous est proposé…comme une évidence, comme un dogme, comme une religion.

La religion de la vitesse, la religion de la puissance, la religion du contrôle sur soi, qui sont des objectifs vers lesquels la majorité peut tenter d'aller, mais qui là sont incarnés par une élite, dont on peut se demander si elle peut nous servir d'exemple.

Que nous apporte Sébastien Loeb ? Neuf titres mondiaux dans une catégorie sportive élitiste à laquelle participent principalement des conducteurs occidentaux.

On observe depuis quelques années la participation d'1 qatari, mais est ce que la voiture de course est représentative de valeurs universelles aujourd'hui ?

De valeurs qui rassemblent ou au contraire de valeurs qui divisent ?

Quand on observe les véhicules de nos héros on s'aperçoit qu'ils mettent en évidence des marques de lobbys transnationaux comme Total et l'on voit trôner le nom d'Abou Dhabi sur les voitures rouge de Loeb.

De même, s'agissant du championnat du monde des constructeurs, dans cette catégorie, on se rend compte que de plus en plus d'écuries sont des écuries nationales, alors que chez nous ce sont des marques comme Volkswagen, Citroën, Peugeot qui sont toujours au devant de la scène.

On voit apparaître les équipes d'Abou Dhabi et du Qatar qui envahissent le monde entier d'un point de vue économique et qui rachètent les écuries automobiles et les écuries footbalistiques et qui vont organiser le prochain mondial au Qatar en 2022, en traitant les travailleurs de force népalais comme des esclaves.

On a à regretter la mort de 44 népalais en 2 mois sur les chantiers qataris.

A ce rythme, le Canard Enchaîné nous rend attentif au fait que d'ici le mondial, ce sont 4000 morts que nous auront à déplorer.

L'entreprise du rallye de France est une entreprise à laquelle on peut trouver quelque intérêt par la personnalité de tel ou tel conducteur.

Sébastien Loeb est un personnage intéressant, attachant, accessible, qui a su rester simple, qui est vigilant sur la gestion de son patrimoine et qui a su choisir la Suisse comme pays d'accueil.

Mais en dehors de ses qualités sportives incontestables et de son sang froid au volant que nous apporte-t-il de plus comme exemplarité et comme encouragement à des valeurs de fraternité, de solidarité.

Pas grand-chose, nous semble-t-il.

Il est un excellent représentant de commerce qui fait augmenter les ventes de Citroën et ce n'est pas négligeable incontestablement.

Cela n’empêche pas les délocalisations.

C'est un homme sandwich incomparable qui porte en lui un paradoxe.

Il est supposé être accessible et en même temps il est en quelque sorte virtuel.

La grand-messe du rallye de France nous laisserait entendre que nous pourrions nous rapprocher de lui, qu'il serait à notre hauteur, mais en même temps il est toujours de passage, éphémère, furtif, invisible.

Et l'organisation du rallye est une forme de mouvement totalitaire qui ne laisse la place à aucune critique.

Les fonds publics sont investis massivement, le retour d'investissement est largement garanti semble-t-il, et cela devrait suffire à faire taire les détracteurs.
Et tout se passe comme si l'engouement collectif dicté à grand coup de publicité, rendait ce rallye indispensable et la fête autour du rallye évidente.

C'est le propre du mouvement totalitaire.

Les flux financiers nous envahissent et la logique financière nous envahit jusque sur nos routes des vins et nous ne rendons même pas compte du fait d'être instrumentalisé par un processus idéologique qui nous dépasse et auquel nous sommes supposés adhérer et que nous soutenons, de fait, ne serait-ce que par la participation de fonds publics.

Je mets sur plan très proche la tristesse collective « dictée » par les images de ces centaines de noyés en Méditerranée.

L'émigration forcée de nos frères sub-sahariens, des syriens, des irakiens devrait nous toucher à sa source, à son origine en ce qui concerne le problème du déclenchement des guerres dans les pays du Moyen Orient ou du Maghreb.

Tout se passe comme s'il fallait que les victimes de ces conflits se noient en Méditerranée pour que nous prenions la mesure de l'appel au secours qui émane d'eux.

Tout se passe comme si ces gens là, une fois en position de frapper à notre porte n'étaient plus les bienvenus, mais que durant le trajet il puissent toucher notre cœur, tout comme le Rallye de France.

Tout se passe comme si c'était sur le chemin que les choses nous touchent, nous exaltent, nous rendent tristes, mais aucune réflexion critique sur la cause, sur la fonction de la vitesse sur la route, sur l'origine des conflits et des victimes civiles.



L'adhésion se fait de manière totalitaire autour d'une image, d'un dogme, la défense des droits de l'homme, l'exaltation du héros au mépris de la foule composée d'une somme d'individus.
La ferveur est dictée, comme la tristesse est dictée.


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