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Tableau 19: Comparaison entre le SMAF, la MIF et la MHAVIE (Desrosiers et al., 2001)




SMAF


MIF

Valeur p*

MHAVIE


T3

T4

T3

T4

T3

T4

Nutrition

-0,69

-0,63

0,63

0,61

0,009

0,17

Condition corporelle

-0,38

-0,58

0,39

0,58

1,00

1,00

Soins personnels

-0,87

-0,92

0,87

0,90

0,13

0,08

Communication

-0,52

-0,56

0,52

0,58

1,00

1,00

Habitation

-0,70

-0,77

0,65

0,74

0,02

0,11

Déplacements

-0,59

-0,62

0,52

0,58

0,005

0,08

Responsabilités

-0,68

-0,72

0,63

0,64

0,03

<0,001

Relations interpersonnelles

-0,06

-0,30

0,05

0,33

1,00

0,26

Communauté

-0,66

-0,74

0,57

0,67

<0,001

<0,001

Éducation / travail

-0,45

-0,49

0,35

0,43

<0,001

0,02

Loisirs

-0,22

-0,32

0,21

0,31

0,73

0,71




















Score total


-0,85

-0,85

0,79

0,85

0,001

0,006

*La valeur p présente la différence significative des corrélations entre le SMAF et la MHAVIE et entre la MIF et la MHAVIE à T3 et à T4.

7. application à des groupes spécifiques

7.1 Chez des enfants ayant une déficience motrice cérébrale (dmc)

Une première étude a été réalisée avec la MHAVIE détaillée (v. 1.0) au printemps 1995 auprès d’enfants ayant une déficience motrice cérébrale (Lepage et al., 1998a; 1998b). Cette étude consistait à établir un profil de la situation de vie des enfants atteints de paralysie cérébrale et d’identifier les variables associées à la situation de handicap. L’échantillon était composé de 98 enfants âgés en moyenne de 10,5 ans (É.T  3,5 ans) recrutés volontairement parmi ceux qui étaient inscrits au programme DMC du Centre de réadaptation Cardinal-Villeneuve. Pour cette première étude, il est important de mentionner que l’échelle n’avait pas encore été inversée.


Tableau 20 : Caractéristiques de l’échantillon (Lepage et al., 1995)





Enfants (n=98)

Age (années)

10,5 ± 3,5

Sexe (%)

(F=Féminin, M= Masculin)



52 F

48 M


Type de déficience (%)

Hémiplégie

Paraplégie

Tétraplégie



33

23

44


Chez le groupe d’enfant ayant une déficience motrice cérébrale (DMC), une grande variabilité a été observée dans la réalisation des habitudes de vie. De façon évidente, plusieurs enfants éprouvaient de la difficulté à réaliser certaines activités courantes (ex.: soins personnels, déplacements, communication, etc.) ou des rôles sociaux importants au plan de la participation sociale (ex.: loisirs, éducation, activités communautaires, ect.). Pour tenter d’expliquer ces variations, le niveau de réalisation des habitudes de vie (score total) a été mis en relation avec deux facteurs personnels représentant le niveau de déficience neurologique : la topographie de la DMC (hémiplégie, diplégie, quadriplégie) et la sévérité de l’atteinte (légère, modérée, sévère). Une plus grande perturbation dans le score total de réalisation a été observée avec une augmentation de l’atteinte neurologique (topographie et sévérité). Dans certaines catégories d’habitudes, la perturbation apparaît de façon plus évidente chez les enfants ayant une DMC plus sévère. Par exemple (Figure 3), dans la catégorie «communication», la perturbation était beaucoup plus importante chez les enfants ayant une quadriplégie modérée et sévère.






Figure 3 : Distribution des scores de réalisation de la MHAVIE 1.0 pour la catégorie «communication» selon la sévérité de l’atteinte (Lepage et al., 1995)
Il a été également possible de mettre en relation le niveau de réalisation des habitudes de vie et deux indicateurs d’aptitudes motrices : la vitesse de marche et la vitesse de montée d’un escalier. À titre d’exemple, la figure 4 montre qu’il existe un lien modéré entre la performance motrice et le niveau de réalisation des habitudes de vie reliées à la participation communautaire. Lorsque la performance motrice est faible, l’enfant tend à montrer plus de difficulté à réaliser ces activités. Cependant, ces indicateurs n’expliquent pas toute la variabilité observée dans la participation sociale puisque des écarts importants de réalisation subsistent parmi les enfants dont la performance à la montée des escaliers est excellente (temps de montée entre 8 et 12 secondes).




Figure 4 : Distribution du score de réalisation de la MHAVIE 1.0 pour la catégorie «communauté» selon deux indicateurs (Lepage et al., 1995)


    1. Chez des adultes ayant subi une lésion médullaire

La deuxième étude réalisés avec la MHAVIE (v. 2.1) a consisté à établir un profil de la situation de vie des personnes ayant subi une lésion médullaire traumatique au Québec à l’hiver 1995. L’élément le plus important à considérer dans l’interprétation de ces données est l’inversion de l’échelle de réalisation dans la seconde version de l’instrument. À partir de la révision de dossiers de personnes ayant été admises en établissement de réadaptation pour des interventions suite à une lésion médullaire entre 1970 et 1993 (n = 2000), un échantillon de 482 (voir Tableau 17) individus a complété un questionnaire exhaustif sur leur condition de vie qui incluait la MHAVIE abrégée.
Une analyse de chacune des habitudes de vie a permis d’identifier les habitudes dont la réalisation était perturbée et celles qui semblaient se réaliser sans difficulté importante (Figure 5). Un certain nombre d’habitudes de vie a présenté un niveau très variable de réalisation (Figure 6), les distributions des quatre habitudes de vie couvrent l’ensemble de mesure, suggérant que certains individus réalisent ces habitudes sans difficulté alors que d’autres éprouvent de la difficulté ou même ne peuvent les réaliser à cause d’un manque de capacités ou d’obstacles trop importants dans l’environnement. Malgré cette variabilité, les médianes de 3 distributions sont supérieures ou égales à 8, ce qui montre que plus de la moitié de l’échantillon réalise ces habitudes de vie sans difficulté. Considérant les capacités motrices requises pour réaliser les tâches reliées à «l’entretien ménager», il était prévisible qu’un nombre substantiel d’individus montre des difficultés de réalisation. À l’opposé, certaines habitudes de vie telles que la communication écrite ou les déplacements dans la résidence ne présentaient pas ou peu de difficulté de réalisation pour une majorité de personnes. Cela suggère que les capacités requises pour les réaliser n’aient pas été altérées par la lésion médullaire ou que l’environnement a fait l’objet d’adaptations appropriées pour limiter les obstacles potentiels.


Figure 5: Exemple de 4 habitudes de vie avec un niveau de réalisation élevé

(Noreau et al., 1998)





Figure 6: Exemple de 4 habitudes de vie avec un niveau variable de réalisation

(Noreau et al., 1998)


7.3 Chez des adultes ayant subi un avc (version détaillée)

Une première étude a été réalisée auprès d’adultes ayant subi un AVC avec la version 2.1 de la MHAVIE détaillée durant l’année 1998. Les objectifs de cette étude étaient d’établir un profil de réalisation des habitudes de vie, suite au retour à domicile, chez les personnes ayant subi un AVC et d’identifier les caractéristiques (âge, atteintes des fonctions supérieures, atteintes fonctionnelles aux membres supérieurs) pouvant potentiellement être associées aux perturbations dans la réalisation des habitudes de vie. Les sujets ont été sélectionnés à partir du service des archives de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ). Les dossiers retenus concernaient les personnes ayant subi un AVC au cours des cinq dernières années, ayant reçu leur réadaptation au site François Charon, et étant retournées vivre à domicile.


Au total, 185 habitudes de vie ont été retenues par les participants de l’étude comme faisant partie de leur contexte de vie. La majorité d’entre eux réalisaient normalement (score de la MHAVIE 8 ou 9) un grand nombre de leurs habitudes de vie (n = 144/185) bien que certains utilisaient une aide technique ou un aménagement (Figure 7).
Tableau 21 : Caractéristiques de l’échantillon (Robichaud et al., 1998 )





Adultes (n=67)

Age (%)

Moins de 60 ans

60 à 69 ans

70 ans et plus



51

33

16



Sexe (%)

(F=Féminin, M= Masculin)



64 M

36 F


Côté de l’AVC (%)

Droit


Gauche

Bilatéral



40

55

4





Figure 7: Exemple d’habitudes de vie réalisées sans difficulté (score 8 ou 9) dans les activités courantes (Robichaud et al., 1998 )
Tous les items des catégories «condition corporelle» et «communication» et la presque totalité des items des catégories «nutrition», «responsabilités» et «relations interpersonnelles» ont été réalisées ainsi. Toutefois, des habitudes de vie (n=23/185) principalement retrouvées dans les catégories «loisirs», «habitation» et «déplacements» ont démontré des perturbations sévères (score  3) pour plus de 50% des individus (Figure 8).




Figure 8 : Exemple d’habitudes de vie réalisées avec difficulté (score  3) dans les activités courantes et les rôles sociaux (Robichaud et al., 1998 )

7.4 Chez des adultes ayant subi un avc (version abrégée)

Une autre étude a été réalisée auprès d’individus ayant subi un AVC. Cette fois-ci avec la troisième version de la MHAVIE abrégée. L’objectif de cette étude était d’identifier les déterminants bio-psycho-sociaux des situations de handicap six mois après le programme de réadaptation intensif des personnes ayant subi un accident cérébral vasculaire. Cent deux individus âgés en moyenne de 68.9 ans ont participé à l’étude.


Tableau 22 : Caractéristiques de l’échantillon (Desrosiers et al., 2001)





Adultes (n=102)

Age (années)

68,9 ± 14,1

Durée de la réadaptation (jours)

79,4 ± 44,6

Délais entre l’AVC et l’admission en réadaptation (jours)

31,4 ± 13,9

Sexe (N)

(F=Féminin, M= Masculin)



55 M

47 F


Côté de l’AVC (N)

Droit


Gauche

Bilatéral



53

47

2


Les résultats ont démontré une relation statistiquement significative entre les situations de handicap, les incapacités et des déficiences. Les analyses de régression multiples ont indiqué que la durée de la réadaptation, l’âge, l’affect, «comorbidity», l’équilibre et un niveau de coordination des membres inférieurs sont les principaux déterminants des situations de handicap 6 mois après la réadaptation chez les personnes ayant subi un AVC. L’étude a démontré que plusieurs caractéristiques personnelles avaient une influence sur les situations de handicap des personnes post-AVC.


Tableau 23 : Résumé des principaux déterminants des situations de handicaps 6 mois après le programme de réadaptation des personnes ayant subi un AVC (Desrosiers et al., 2001)


Variables inclus dans le model de régression

Coefficient

de régression

p-value*

R2

Ajusté




Affect

-0,05

0,000

0,226




Coordination des membres inférieurs

0,06

0,000

0,539




Durée de la réadaptation

-0,009

0,000

0,574




Équilibre

0,03

0,002

0,655




Age

-0,02

0,019

0,671




Présence de comorbidité

-0,03

0,049

0,681




Intercept

6,6

0,000

---

*p  0.01 ou 0.05

8. mhavie version enfant

Comme le contexte de vie des enfants diffère grandement de celui des adultes, les milieux cliniques se sont fait de plus en plus pressants pour que soit développée une version qui correspondait davantage à ce contexte particulier. La MHAVIE-Enfant permet ainsi de documenter la réalisation des habitudes de vie des enfants de 5 à 13 ans dans leurs différents contextes de vie, soit familial, scolaire, dans leurs loisirs, etc. A partir de la version générale de la MHAVIE, notre équipe de recherche a procédé à une révision des items de l’instrument pour ne retenir que ceux s’adressant au contexte de vie des enfants. De plus, une reformulation de certains items a également été réalisée pour assurer l’utilisation de termes clairs pour cette population cible. Ce projet d’adaptation de l’instrument s'inscrit dans la continuité des travaux de recherche réalisés par notre équipe afin de doter le milieu de la réadaptation et du soutien à l’intégration sociale d’un instrument permettant une meilleure documentation de la participation sociale.


8.1 description de l’instrument

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