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PROTOCOLES ARMENO-TURCS



10 000 Arméniens Protestent Contre Les Protocoles

mardi29 septembre 2009, par Jean Eckian/armenews

Des milliers de manifestants au Parc Pelanconi Contre des Dispositions de l’Accord avec la Turquie -

Par Melanie Hicken

GLENDALE - Les slogans et les panneaux remplissaient le Parc Pelanconi et les rues environnantes dimanche alors que des milliers de personnes se réunissaient contre les protocoles pour de nouvelles discussions entre l’Arménie et la Turquie.

Les discussions font partie d’une "feuille de route" convenue au printemps de cette année pour la normalisation des relations entre la Turquie et l’Arménie et la réouverture des frontières entre elles. L’accord proposé doit encore recevoir l’approbation des Parlements de chaque pays.

Les deux pays se sont longtemps affrontés sur les massacres de masse d’Arméniens en 1915 par l’Empire Ottoman. La Turquie refuse de considérer les tueries comme génocide et s’est fortement opposé à toute reconnaissance du massacre.

La manifestation était organisée par le Parti Social Démocrate Hunchakian, la Fédération Révolutionnaire Arménienne, le Parti Démocratique Libéral Arménien et les Jeunes Arméniens Unifiés. Les dirigeants des organisations se sont réunis à la suite de l’annonce des protocoles et ont unis leurs efforts contre elles.

Ce dimanche, des milliers de personnes sont venues de toute la Californie et des états voisins. Trente sept bus ont transporté des personnes de s environs de Los Angeles, tandis que beaucoup d’autres étaient forcés de se parquer à plusieurs pâtés de maison de là. Ils ont descendu Grandview Avenue, qui était interdite à la circulation par la police.

Les personnes de l’assistance exprimaient de la colère vis à vis des protocoles, qu’elles disaient n’être pas équitable pour l’Arménie.

’Ne cédons pas à la Turquie’, scandaient-elles en arménien. ’Levons nous et luttons jusqu’au bout.’

Arek Santikian, président de la Fédération de la Jeunesse Arménienne de la région de l’ouest, a dit que les organisateurs de la manifestation espéraient plus de 10 000 participants à ce qu’il a insisté être un rassemblement pour exprimer l’opinion que l’Arménie ne devrait pas accepter les protocoles.

"C’est toute la communauté arménienne qui s’est rassemblé", a-t-il dit.

L’aspect le plus controversé des protocoles est la proposition de constituer une commission historique pour évaluer la validité du Génocide Arménien.

"Cela transformerait une question politique en question historique," a dit Santikian.

Salpi Topjian lycéenne de terminale au Lycée de Glendale et Annabelle Mehrabian lycéenne de terminale au Lycée Hoover ont dit s’être jointes à la manifestation parce que le Génocide Arménien ne doit pas être oublié.

Elles se sont dit elles aussi surprises par le nombre de personnes de l’assistance.

"Ils veulent vraiment montrer leur support à l’Arménie", a dit Mehrabian.

Un exemple à suivre...

Voir les photos sur > ASBAREZ 



http://www.asbarez.com/2009/09/28/more-than-10000-protest-armenia-turkey-protocols/

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54819


Serge Sarkissian bientôt face aux critiques de la Diaspora




PROTOCOLES

lundi 28 septembre 2009, par Jean Eckian/armenews

Le Président Serge Sarkissian rencontre une dure opposition à ses efforts pour convaincre les dirigeants de la diaspora que l’accord avec la Turquie ne compromet pas les intérêts légitimes de communauté rejetée loin de ses terres.

Dans les semaines à venir, selon certaines informations, Sarkissian projette de visiter plusieurs régions de la diaspora arménienne dans le monde, où l’on pense que ses messages seront axés sur le rapprochement en cours entre l’Arménie et la Turquie, en particulier sur les projets de protocole sur l’établissement de relations diplomatiques et le développement de relations bilatérales révélés par Erevan et Ankara le 31 août.

Depuis le premier septembre, début des six semaines de "consultations politiques internes" sur les projets de protocole en Arménie, Sarkissian a dû faire face à des réactions diverses et souvent fortes venant d’organisations influentes de la diaspora arménienne, et aussi de personnes et de groupes liés à la diaspora en Arménie.

Le dirigeant arménien, cependant, a exprimé la considération qu’il porte aux vues des Arméniens vivant à l’extérieur dont la plupart sont les descendants des générations victimes des politiques génocidaires de la Turquie ottomane contre la population arménienne pendant la Première Guerre Mondiale.

Selon le bureau de presse présidentiel, dans les semaines qui viennent, Sarkissian rencontrera quelques unes des grandes communautés arméniennes de l’étranger, "pour entendre l’opinion de nos sœurs et frères de la diaspora sur cette question d’importance nationale."

Peu après la déclaration de Sarkissian du 17 septembre, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que le développement de ses relations avec la Turquie devrait libérer l’Arménie de l’influence de sa diaspora. Et la déclaration d’Erdogan avait provoqué une réaction du ministre arménien des affaires étrangères Edouard Nalbandian, peu coutumier du fait, demandant à la Turquie de "respecter les survivants du Génocide Arménien et leurs descendants."

Deux des prédécesseurs de Nalbandian, Vardan Oskanian, né en Syrie, et Raffi Hovannissian, né aux USA, ont ouvertement pris position contre les documents parafés par Erevan et Ankara.

De même, à l’intérieur, l’administration Sarkissian rencontre l’opposition d’ un parti au moins lié à la diaspora, la Fédération Révolutionnaire Arménienne (Dashnagtsutioun).

Comme plusieurs groupes d’opposition dans le pays, le Dashnagtsutioun insiste sur les termes des protocoles dont plusieurs conditionnent la normalisation entre l’Arménie et la Turquie à des concessions, comme la réaffirmation de la frontière de l’Arménie définie dans le traité de Kars en 1921, des cessions de territoires dans le conflit du Karabagh avec l’Azerbaïdjan, ainsi que l’acceptation de commencer effectivement une révision de l’histoire mettant en doute, selon des analystes, le Génocide Arménien.

Avant les visites attendues de Sarkissian, les associations de la diaspora arménienne ont activement exprimé leurs préoccupations par diverses déclarations, articles et lettres.

Le Catholicos de la Grande Maison de Cilicie Aram 1er, dont le siège est au Liban, a envoyé une lettre ouverte aux autorités arméniennes mercredi passé, déclarant qu’une "vague de préoccupations s’est propagée à travers la diaspora concernant l’éventuel lien diplomatique Arménie- Turquie."

Le patriarche a exhorté la partie arménienne d’être ferme sur la position du Génocide.

"Vous devez comprendre que nous sommes les descendants de ceux qui ont été soumis à la destruction...et nous n’avons pas le droit de laisser l’oubli prévaloir pour des considérations politiques," a dit le Catholicos Aram 1er.

"De même, nous ne voulons pas que la partie turque accuse la diaspora arménienne d’intervenir dans les affaires de la République d’Arménie, et de gêner la normalisation arméno-turque," a ajouté le dirigeant spirituel dans ce qui apparaît comme une référence à la déclaration d’Erdogan.

Une autre réaction de la diaspora s’est produite mercredi quand l’Association Suisse Arménie (ASA) a soumis un document à la mission diplomatique arménienne à Genève, relevant les dispositions des protocoles qui "présentent un danger pour l’Arménie."

Selon l’ASA, si l’Arménie signe le protocole dans lequel les parties réaffirment leur engagement , pour leurs relations bilatérales et internationales, de respecter et de garantir le respect des principes d’égalité, de souveraineté, de non-intervention dans les affaires intérieures des autres états, de l’intégrité territoriale et de l’inviolabilité des frontières", les dirigeants d’Erevan n’auront plus le droit de négocier pour le Karabagh, parce que d’après le droit international, la région du Karabagh fait légalement partie du territoire de l’Azerbaïdjan. "Le Karabagh court le risque énorme de ne plus être soutenu par la mère patrie," a déclaré l’ASA.

Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF) a également fait une déclaration jeudi exprimant des préoccupations similaires. Il y a averti que "le Génocide Arménien n’est pas négociable et ne peut être examiné par une commission sous-gouvernementale."

Entre temps, certains en Arménie désapprouvent la réaction brutale de la diaspora. A la suite de sa rencontre avec le Président Sarkissian la semaine passée, le premier Premier ministre de l’Arménie, actuellement président du Conseil Public Vazken Manoukian a dit que "ce que l’Arménie signera aujourd’hui concerne seulement l’Arménie."

"Souvenons nous que nous vivions dans l’Union Soviétique, étions protégés par l’Union Soviétique et pouvions aisément rêver et haïr. Les Arméniens de la diaspora peuvent rêver et haïr dans leur communauté. Mais à présent nous sommes dans un état indépendant et faisons face à de nouvelles tâches," a dit Manoukian.

Gayane Abrahamyan ArmeniaNow

Traduction Gilbert Béguian pour Armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54796


Les protocoles arméno-turcs laissent sceptique l’ancien ambassadeur américain à Erevan

USA


mardi 29 septembre 2009, par Gari/armenews

L’ancien ambassadeur des Etats-Unis en Arménie, John Evans, lors d’une rencontre organisée le 24 septembre par l’Armenian National Committee et retransmise sur le Net, s’est montré pour le moins sceptique concernant les protocoles paraphés par l’Arménie et la Turquie en vue de la normalisation de leurs relations, les estimant « tronqués ».

"C’est un mauvais document », a commenté sans détour le diplomate américain, qui a ajouté : « Je pense que la dynamique en vue d’établir les relations diplomatiques et de rouvrir la frontière commune a été lancée, et c’est une bonne chose. Mais la mise en œuvre montre que le travail a été bâclé ».

M. Evans, aujourd’hui à la retraite, a jugé utile de préciser, en préambule de son intervention, qu’il parlait en son nom propre et non en qualité de représentant d’un gouvernement ou organisation. L’émission de 90 minutes, due à l’ANC de Washington, a porté sur de nombreux aspects des protocoles controversés et M. Evans était l’invité d’honneur.

On imagine que la question de la reconnaissance du génocide des Arméniens, remise en cause par ces protocoles qui prévoient la mise en place d’une commission mixte d’historiens chargés d’étudier cet épisode tragique de l’histoire, lui tient particulièrement à cœur.

Ne serait-ce que par ce qu’elle lui avait valu d’être remercié par le Département d’État américain, l’administration Bush lui ayant reproché d’avoir évoqué publiquement les événements de 1915 en les qualifiant de génocide.



http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54834
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