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FRANCE


Fethiye Cetin « en Turquie on parle de plus en plus des Arméniens »

INTERVIEW

samedi 26 septembre 2009, par Krikor Amirzayan/armenews

Fethiye Cetin était de passage à Bourg-Lès-Valence pour la présentation de son ouvrage « Le livre de ma grand-mère ». Elle a répondu aux quelques questions des « Nouvelles d’Arménie Magazine ».

« Nouvelles d’Arménie Magazine » : en décembre dernier lors de notre rencontre à Marseille, vous nous aviez confié votre optimisme quant à la démocratisation de la société civile turque. Aujourd’hui vous quelle est votre opinion ?

Fethiye Cetin : le processus de démocratisation du pays se poursuit, nous constatons des avancées dans le débat sur la question Kurde qui est aujourd’hui la priorité de l’actualité et de l’opinion publique en Turquie.

« Nouvelles d’Arménie Magazine » : et la question du génocide arménien ?

Fethiye Cetin : elle vient en seconde position juste après les Kurdes. On parle du génocide en terme de questions ou problèmes à régler. Mais je dirais que le grand changement intervenu ces derniers mois en Turquie est que la bureaucratie militaire semble avoir perdu du terrain par rapport à ces questions de la société civile turque.

« Nouvelles d’Arménie Magazine » : recevez-vous des menaces en tant que militante des Droits de l’homme et proche de la défense de Hrant Dink ?

Fethiye Cetin : je ne reçois pas de menaces directement. Mais je fais partie d’une liste qui effectivement est la cible de menaces.

« Nouvelles d’Arménie Magazine » : abordez-vous directement en Turquie la question du génocide avec le mot « génocide » pour qualifier les évènements de 1915 ?

Fethiye Cetin : Jamais je n’aborde la question par le mot génocide pour la simple raison que l’emploi même du terme clôt tout débat ou discussions dans la société civile en Turquie.

« Nouvelles d’Arménie Magazine » : vous êtes donc partisane du dialogue arméno-turc sans pré-conditions ?

Fethiye Cetin : l’important c’est de dialoguer, d’échanger des paroles et de trouver peut-être un langage commun pour arriver à des progrès. Et ces progrès continuent irrésistiblement. Par l’assassinat de Hrant, les commanditaires ont tenté d’enrayer ce processus d’avancement et de dialogue. Mais ils ont échoué car malgré la disparition de Hrant, le dialogue continue.

« Nouvelles d’Arménie Magazine » : en conséquence vous êtes favorable à l’ouverture de la frontière arméno-turque et à l’établissement des relations politiques et économiques entre Erévan et Ankara ?

Fethiye Cetin : je suis favorable à tout ce qui peut favoriser le dialogue arméno-turc et le protocole d’accord entre l’Arménie et la Turquie en fait partie. Je salue donc ce processus qui favorisera indéniablement le développement du dialogue.

Interview réalisée par Krikor Amirzayan à Bourg-Lès-Valence

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54776


Débat sur l’arménité auprès des jeunes

COMMUNAUTE ARMENIENNE DE FRANCE

samedi 26 septembre 2009, par Krikor Amirzayan/armenews

A l’appel de l’Union générale des étudiants franco-arméniens et de l’Union générale arménienne de bienfaisance (Ugab), près de 80 personnes dont plus d’une trentaine de jeunes assistaient à la soirée de conférence-débat autour de la question « l’arménité chez les jeunes, où en sommes-nous ? » mardi 22 septembre au siège de l’Ugab-Marseille, boulevard Michelet.

L’animateur de la soirée, Avédis Médriaz a présenté les résultats de son étude portant sur 232 personnes d’origine arménienne âgées de 18 à 40 ans. Après les données statistiques, les conclusions affirmèrent que 70% des personnes sondées s’intéressent à l’Histoire arménienne, 70% éprouvent un intérêt pour l’Arménie actuelle et 40% désirent s’engager pour la Cause arménienne.

« Parler arménien » serait pour 40% d’entre-eux un gage d’« être arménien » et 30% pensent que leur attachement à l’Eglise arménienne est un facteur d’arménité.

Que signifie « être arménien » pour ces 18-40 ans ? Les résultats tombent : 80% estime qu’« être arménien » est « la fidélité à ses racines », « la richesse d’une identité supplémentaire » et un « attachement à une Histoire qui nous est propre ». 77% des personnes interrogées estimes également qu’« être arménien » c’est aussi lutter pour « la reconnaissance internationale du génocide arménien ».

Mais dans ce tableau de l’arménité -réalisé il est vrai sur un échantillon relativement faible de personnes interrogées- des questions tombent. Parmi elles « trop d’arménité, tue l’arménité ? ».

Les chiffres sont toutefois redoutables ! Selon cette étude, une information basée sur les données de l’Eglise arménienne, nous indique qu’entre 2004 et 2008 plus de 66% des mariages étaient mixtes. En y ajoutant les mariages mixtes effectués ailleurs que dans les églises arméniennes, le chiffre de 90% de l’ensemble des mariages franco-arméniens pourrait être dépassé ! Un constat cinglant qui résume à lui seul toute la difficulté de la pérennité de l’arménité en France.

Das la salle, Sarkis Markosian, maire-adjoint de Spitak (Arménie) en visite dans la région, s’est déclaré très heureux de voir à Marseille des dizaines de jeunes Arméniens rassemblés autour d’une conférence-débat sur le thème de l’arménité.

Krikor Amirzayan à Marseille

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54709

    1. FRANCE/TURQUIE



Arcambal. Le Patchwork turc s'expose

Publié le 28/09/2009 15:18 | LaDepeche.fr


Du 02/10/2009 au 04/10/2009

On est à J -4 de l'ouverture de l'expo patchwork turc Facettes anatoliennes à l'espace culturel et de loisirs d'Arcambal. L'équipe de l'association « Pays d'Arcambal » est mobilisée pour faire de ce rendez-vous un véritable événement durant 3 jours, du 2 au 4 octobre. L'entrée et le parking sont gratuits.

Plus de 40 œuvres, dont certaines jamais vues en France, seront exposées (dessus de lit, panneaux décoratifs, nappes, tenues vestimentaires…) en présence de l'artiste qui, le samedi 3 octobre, animera un atelier découverte auquel on peut s'inscrire (15 personnes maximum). Tel 06 84 12 90 72.

Ce passe-temps sans frontière (la commune a aussi son club « Passion et bout'chiffons »), exercé sous différentes techniques selon les goûts, les pays, et les cultures, est aussi pour beaucoup une véritable passion.

L'artiste, Elisabeth Strub Madzar qui vit en Turquie, pays très francophile, est à l'origine de plus de 500 œuvres créées de sa main à partir de tissus anciens ottomans dont certains ont plusieurs centaines d'années et ont nécessité des travaux de restauration avant leur intégration dans les compositions. La générosité de cette artiste, intarissable sur la présentation de son travail, ne s'arrête pas à sa venue, rendue possible grâce à sa sœur qui vit à Arcambal.

Elle a aussi, fait le don de l'une de ses œuvres, laquelle dotera une tombola à laquelle chacune et chacun pourra souscrire pour la modique somme de 5 €. On peut, en attendant d'en prendre « plein les yeux », visiter le site internet www.ofildulot.arcambal.net créé spécialement pour ce premier rendez-vous baptisé Ô fil du Lot qui sera pérennisé chaque année en mettant en valeur le thème du fil textile.


http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/28/681901-Arcambal-Le-Patchwork-turc-s-expose.html


Le système de garde à vue français contraire aux droits de l'Homme ?

NOUVELOBS.COM | 29.09.2009 | 09:59

Selon un arrêt de la Cour européenne des Droits de l'Homme, un individu placé en garde à vue doit bénéficier de l'assistance d'un avocat dès le premier interrogatoire.

Selon un article du quotidien La Croix, publié mardi 29 septembre, un arrêt de la Cour européenne des Droits de l'Homme pourrait rendre le système des gardes à vue français contraire au droit européen.

Le 27 novembre 2008, Ankara a été condamnée selon l'arrêt Salduz c. Turquie, pour ne pas voir offert l'assistance d'un avocat à un individu placé en garde à vue. Cet "concerne l'ensemble des 47 signataires de la Convention européenne des droits de l'homme", donc la France.

"Jurisprudence"

Selon Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier de Paris, interrogé par le quotidien, "cette jurisprudence devrait avoir des conséquences pour la France". "Elle permet dès à présent aux avocats de se fonder sur cet arrêt et sur l’article 6 de la Convention européenne, pour obtenir l’annulation des procédures judiciaires basées sur les déclarations d’un suspect faites en l’absence de son avocat", explique-t-il.

Actuellement, le système de droit français stipule qu'un avocat ne rencontre son client qu'après une première heure d'interrogatoire, pendant trente minutes".

L'arrêt européen exige cependant que "l'accès à un avocat soit consenti dès le premier interrogatoire (…)Il est en principe porté une atteinte irrémédiable aux droits de la défense lorsque des déclarations incriminantes – faites lors d’un interrogatoire subi sans assistance possible d’un avocat – sont utilisées pour fonder une condamnation ».

Contactée par le journal, la Chancellerie n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet, affirmant simplement qu'elle "analyse la teneur de l'arrêt et tente de mesurer sa portée".

(Nouvelobs.com)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090929.OBS2893/le_systeme_de_garde_a_vue_francais_contraire_aux_droits.html

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