Ana səhifə

94 ans de déni : ça suffit !


Yüklə 0.57 Mb.
səhifə6/12
tarix18.07.2016
ölçüsü0.57 Mb.
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   12

ARMENIE/TURQUIE/USA



Clinton presse Turquie et Arménie de normaliser leurs relations

28-09-2009 - 22:10

NEW YORK, 28 septembre (Reuters) - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a exhorté lundi la Turquie et l'Arménie à présenter rapidement leur plan en vue d'une normalisation de leurs relations.

Les déclarations de Clinton semble illustrer l'incertitude quant à la volonté des deux pays d'engager d'ici mi-octobre la restauration de leurs relations diplomatiques et la réouverture de leur frontière, comme ils s'y sont engagés le 31 août.

"Je veux réitérer notre soutien très ferme au processus de normalisation en cours entre l'Arménie et la Turquie, dont nous disons depuis longtemps qu'il devrait être mis en oeuvre sans conditions préalables et dans un délai raisonnable", a déclaré Hillary Clinton avant des entretiens séparés avec ses homologues turc et arménien, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.

Le pacte de normalisation contribuerait à mettre un terme à près d'un siècle d'hostilité provoquée par le génocide arménien durant la Première Guerre mondiale, une appellation rejetée par Ankara, selon qui on a compté de nombreux morts dans chaque camp.

(Arshad Mohammed, version française Grégory Blachier)

((Service Informations générales. Tel 01 49 49 53 34. paris.newsroom@reuters.com. Reuters Messaging : gregory.blachier.reuters.com@reuters.net))



http://www.euroinvestor.fr/news/story.aspx?id=10642422
    1. TURQUIE


Deniz Baykal opposant au rapprochement devant les ambassadeurs européens
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse azérie) daté du 24 septembre 2009 . Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Quelques partis politiques ont manifesté jeudi devant le Ministère azerbaïdjanais des affaires étrangères, a rapporté APA sur place.

TURQUIE


mardi 29 septembre 2009, par Stéphane/armenews

Le chef du parti d’opposition turc CHP (Parti républicain du peuple) Deniz Baykal a rencontré le 24 septembre les ambassadeurs européens à Ankara.

Les relations Turquie - UE, Turquie - Arménie, le plan en faveur des kurdes du gouvernement ont été au menu a rapporté CNN Turk. M.Baykal a déclaré être favorable au respect des groupes ethniques qui a toutefois déclaré que certains milieux tentent de provoque une confrontation entre les kurdes et les turcs sous le couvert d’un règlement du problème kurde.

La démocratie continue à s’affaiblir en Turquie, toujours selon M.Baykal, qui cite l’amende contre la société « Dogan media Holding » d’un montant de 2,5 milliards de dollars.

Les frontières avec l’Arménie doivent rester fermées jusqu’à la libération des territoires azéris occupés, a ajouté le chef de CHP. Le chef de parti a rappelé aux diplomates européens l’importance de l’Azerbaïdjan pour la Turquie et pour l’UE à la fois.
http://fr.apa.az/news.php?id=7002


Rentrée politique à risques à Ankara

QUESTIONS KURDE ET ARMÉNIENNE

29 Septembre 2009

Ces deux dossiers provoquent les protestations anticipées de l’opposition nationaliste ou sociale-démocrate.

Le gouvernement islamo-conservateur du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan fait cette semaine une rentrée parlementaire à risques, proposant aux députés deux projets ultra-sensibles: la normalisation des relations avec l’Arménie, et une réforme en faveur de la minorité kurde. Des débats houleux sont attendus tant sur le projet arménien, qui doit tirer un trait sur des décennies d’hostilité, que sur l’«ouverture démocratique» destinée à améliorer la situation des 12 millions de Kurdes de Turquie (sur 71 millions d’habitants). Ces deux dossiers provoquent les protestations anticipées de l’opposition nationaliste ou sociale-démocrate.

La Turquie et l’Arménie doivent signer le 10 octobre à Zürich un accord en vue d’établir des relations diplomatiques, et rouvrir la frontière commune. Mais les obstacles sont nombreux, à commencer par la question des massacres d’Arméniens par les Ottomans en 1915, qui ont fait plus d’un million et demi de morts selon les Arméniens, 300.000 à 500.000 selon la Turquie. Ankara récuse catégoriquement la notion de «génocide» retenue par Erevan, mais également par la France, le Canada et le Parlement européen.

La Turquie a aussi fermé sa frontière avec l’Arménie en 1993 en soutien à l’Azerbaïdjan, pays turcophone et allié d’Ankara, en conflit avec Erevan pour le contrôle de la région du Nagorny Karabakh, enclave peuplée d’Arméniens en territoire azerbaïdjanais. Sans une ratification par les parlements d’Ankara et d’Erevan, l’accord ne pourra prendre effet. Dans le cadre des efforts de rapprochement, le président turc Abdullah Gül a invité son homologue arménien,Serge Sarkissian, au match de football Arménie-Turquie de qualification pour le mondial 2010, le 14 octobre à Boursa (ouest de la Turquie).

M.Gül avait fait en septembre 2008, une visite historique en Arménie, à l’occasion du match aller. Concernant les Kurdes, l’objectif du gouvernement est d’éroder le soutien, au sein d’une partie de la population du sud-est du pays, dont bénéficie le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée depuis 1984. Selon les médias, Ankara pourrait libéraliser l’usage de la langue kurde, autoriser le retour des 12.000 Kurdes de Turquie exilés dans le camps de Makhmour, foyer du PKK en Irak, et investir plusieurs milliards de dollars dans la région pour faire reculer pauvreté et chômage.

Les milieux Kurdes réclament qu’une référence à l’identité kurde soit incorporée dans la loi fondamentale, éventualité exclue dimanche par M.Erdogan. «Cette Constitution (rédigée après le coup d’Etat de 1980) est un obstacle aux droits démocratiques. Vous n’arriverez à rien si vous ne la changez pas», a estimé Ahmet Türk, le président du DTP (Parti pour une société démocratique, pro-kurde). Et les mentalités ne suivent pas, forcément, la ligne du gouvernement.

Un procureur a ainsi lancé des poursuites pour «incitation à la haine» contre l’actrice Hülya Avsar parce qu’elle avait soutenu l’initiative gouvernementale, dans une interview. Le chef emprisonné à vie du PKK, Abdullah Öcalan, a de son côté rédigé son propre plan de réformes, mais les autorités turques, qui en ont pris possession, refusent pour l’instant de le divulguer.

L’armée, qui combat le PKK, a réagi assez favorablement à la démarche gouvernementale, mais elle rappelle ses «lignes rouges»: maintien de la structure unitaire de l’Etat, respect de la langue turque, refus d’une reconnaissance par la Constitution d’une identité autre que turque. Un holà qui risque de réduire la marge de manoeuvre du gouvernement.

R.I
http://www.lexpressiondz.com/article/5/2009-09-29/68018.html


La Biennale d'Istanbul est bien féroce
LE MONDE | 28.09.09 | 15h11 • Mis à jour le 28.09.09 | 15h11

Istanbul Envoyé spécial

Effondrement de l'URSS et guerres caucasiennes, éclatement de la Yougoslavie et guerres balkaniques, Liban, Israël. A travers de multiples oeuvres et installations qui évoquent ces sujets, la 11e Biennale d'art contemporain d'Istanbul est ouverte à toutes les tempêtes du passé récent et du présent. On est secoué, pris au dépourvu, exaspéré parfois. Cette Biennale est férocement vivante et, donc, furieusement intéressante.
Sur le même sujet

Le mérite en revient d'abord à ses auteurs, quatre femmes, quatre jeunes commissaires croates réunies sous le label WHW (What, How and for Whom ?, ce qui signifie Quoi, comment et pour qui ?). Ivet Curlin, Ana Devic, Natasia Ilic et Sabina Sabolovic l'ont fondée en 1999. On les a vues intervenir dans un centre d'art parisien, Le Plateau, en 2007. Leur réputation d'agitatrices déchaînées était déjà établie.

Aujourd'hui, elle est à son comble, puisque ces femmes ont transformé la Biennale en un forum éructant et contradictoire. Elles lui ont donné pour titre une question : "Qu'est-ce qui garde l'humanité vivante ?" Elles auraient pu choisir "La souffrance de l'actualité", pour évoquer l'actuelle Biennale de Lyon, qui se nomme "Le spectacle de l'actualité". Spectacle en effet à l'Ouest : on y considère les malheurs du monde avec sollicitude, on y fait preuve de compassion et d'idéalisme qui confine parfois à la niaiserie.

Rien de tel sur le Bosphore. Des 70 artistes choisis par WHW, les trois quarts viennent des terrains des conflits, d'Europe orientale, d'Asie centrale et du Proche-Orient - ce qui change la perspective. La situation d'Istanbul est décisive en la matière : tout un monde vient s'y retrouver, y parler de l'oppression, de la misère, de la puissance des religions.

Dans cette sélection, les artistes turcs ne sont pas nombreux, mais ils sont aussi virulents que les autres quand ils traitent du statut de la femme, des mariages forcés, de l'exode des campagnes vers la ville. L'occasion est ainsi donnée de découvrir des créateurs très peu connus en France et en Europe occidentale, d'autant que, des 143 oeuvres exposées, 124 viennent directement des ateliers de leurs auteurs et 35 ont été produites pour la Biennale.

Encore quelques chiffres : la Biennale se tient en trois lieux - un entrepôt du port, les anciens magasins à tabac et l'ex-Ecole grecque -, et son budget, modeste, de peu supérieur à 2 millions d'euros, doit beaucoup au mécénat du Holding Koç, groupe industriel turc.

On est donc dans les événements, avec ce que cette situation suppose de proximité troublante, de violence, de partis pris et de démonstrativité brutale. Politiques, engagés, les artistes se veulent incontestables et didactiques. Les documents et archives livrés tels quels, les objets emblématiques, les images de propagande et les interviews s'accumulent. Le souci de la forme, parfois maniériste à Lyon, est ici secondaire : il faut juste que ce soit clair, et dur.

Et ça l'est, sans qu'aucune censure des images soit perceptible. Il en est même dont on doute que d'autres villes les auraient acceptées. Quand, dans un hôtel de Tel- Aviv, Ruti Sela et Maayan Amir filment de jeunes Israéliens récemment démobilisés, ceux-ci se mettent à nu, moralement et physiquement, avec une crudité qui laisse interloqué.

On sort de cette vidéo un peu effaré, pour entrer dans la salle de classe où Lado Darakhvelidze raconte la guerre entre la Géorgie et la Russie à l'été 2008 avec un humour ultranoir. Lequel humour se retrouve quand le collectif russe "Que faire ?" - titre léniniste - fait chanter les slogans de la perestroïka par des chanteurs classiques dont les modulations deviennent grotesques. Ces airs retentissent dans la salle où le même groupe affiche aux murs une chronique des faits et des dates digne d'une encyclopédie historique.

Efficace aussi et assez terrifiant, le montage du Polonais Artur Zmijewski, qui compile des reportages télé de manifestations, funérailles de Jorg Haider, cortèges anti-avortement, émeutes nationalistes .

La vidéo de Mounira Al-Sohl - histoire symbolique de plongeurs à Beyrouth -, l'excellent dessin animé sarcastique du Turc Canan Seno, les reliques léninistes bricolées que Vyacheslav Akhunov dépose partout, les vidéos de Jumana Emil Abboud : autant d'oeuvres qui s'inscrivent dans la mémoire, parce qu'elles dépassent le stade de la leçon visuelle et politique pour imposer fables ou symboles.

Selon une règle des biennales d'art, quelques "grands anciens" sont mêlés aux jeunes : Michel Journiac (1943-1995), parce que ses photos de travestissements posaient la question de l'identité sexuelle, le peintre allemand KP Brehmer (1938-1997), parce qu'il associait dans les années 1970 abstraction géométrique et critique du capitalisme.

Mais ses tableaux bien-pensants paraissent plats et ennuyeux par rapport aux dessins de la série Capital, de Yüksel Arslan. Ce dernier, né à Istanbul, vit depuis un demi-siècle près de Paris. Le temps est venu pour son pays de rendre hommage à ce dessinateur terrible . Placé au centre de la Biennale, il bénéficie aussi d'une rétrospective immense à Santralistanbul, l'un des musées d'art actuel de la ville. Sa puissance satirique et son inventivité graphique éclatent à chaque pas.

Biennale d'Istanbul, Antrepo n° 3, TüTüm Deposu et Feriköy Rum Okulu. Du mardi au samedi de 10 h à 19 h. Entrée : 10 livres turques. Jusqu'au 8 novembre.

Philippe Dagen

Article paru dans l'édition du 29.09.09.


http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/09/28/la-biennale-d-istanbul-est-bien-feroce_1246174_3246.html


1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   12


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət