Ana səhifə

France chartres galerie de chartres


Yüklə 469 Kb.
səhifə6/7
tarix24.06.2016
ölçüsü469 Kb.
1   2   3   4   5   6   7

On joint 3 billets et une lettre dactylographiés signés : 31 juillet 1954. Lettre d'excuse (n'ira pas au déjeuner du groupe des Arts du Sénat). - 9 octobre 1957. Remerciement pour une carte de Moscou. - 23 mars 1977. Lettre dactylographiée à propos des mesures de police à l'encontre de Henri Curiel.
85. MONTHERLANT, Henry de. 4 juin 1930. Lettre autographe signée, sans nom de destinataire [Jacques-Debû-Bridel], 3 pages in-4. Répond à JDB qui, dans un article de L'Ordre, évoquait « ce que certains jeunes gens pensaient de [lui] il y a dix ans » :  Mais nous sommes infidèles aux autres dans la mesure où nous sommes fidèles à nous-mêmes. Alors que l'âge, la vie, l'aventure, la lecture - tout ce qu'on appelle expérience - nous modifie, devons-nous, contre notre vérité, persister à vouloir donner l'apparence de ce que nous ne sommes plus, sous prétexte que nous allons « trahir » ceux qui avaient aimé cette image première ? Certains l'affirment, je ne puis les croire. La question pour moi ne s'est pas posée et n'est pas de celles qui se posent. Ma pensée à 24 ans n'engage pas plus ma pensée à 34 que celle d'aujourd'hui n'engage celle que j'aurai dans dix ans... Je ne demande pas à être suivi. 

86. PAULHAN, Jean. Suite d'environ 110 lettres, billets et cartes de Jean Paulhan à Jacques Debû-Bridel. La plupart sont manuscrites autographes, quelques-unes dactylographiées. Sauf pour les lettres les plus anciennes, la signature se réduit souvent à des initiales J. P., ou à Jean P., voire (rarement) à un simple J. De nombreuses enveloppes jointes.


Ces lettres peuvent se répartir en trois groupes :
1. Des lettres - surtout d'avant-guerre - qui s'adressent à JDB comme homme de lettres et comme auteur Gallimard. Elles concernent ses premiers romans publiés (Frère esclave, Jeunes Ménages...). Plusieurs lettres contiennent des jugements sans complaisance sur son style et l'engagent à le travailler.
Je n'ai qu'une mauvaise nouvelle à vous donner : les rapports des deux lecteurs désignés par Gallimard sont assez défavorables. D'une part on vous reproche un style un peu négligé ; de l'autre, on ne croit pas que le public puisse s'intéresser à la duchesse de Longueville (mais sur la finesse et la justesse de vos analyses... nous sommes tous d'accord . (22 février 1938) - On a joint la minute d'une lettre de Debû-Bridel (2 pp. in-8°) qui s'insurge contre ce refus de Gallimard et demande à Paulhan de plaider sa cause. - Un billet du 28 juin lui apprend que Gaston Gallimard prend La Duchesse, mais au prix de quelques corrections, « mais surtout je désirerais que vous repreniez de très près [expression soulignée] le style ». - (NB. « La Duchesse de Longueville » a bien paru à la N.R.F. cette même année).

Un autre manuscrit est refusé en mai 1940 (lettre de Paulhan du 20 mai) : « On vous reproche la longueur, la lenteur, les zigzags de votre roman. Mais il semble surtout à nos amis qu'il est mal écrit et plein de négligences... et il est exact, je crois, que votre style est parfois un peu lâche... Dois-je vous retourner le manuscrit ? » - On joint le brouillon de la réponse de JBD dont le début est très raturé : « Je reçois votre lettre à la caserne. Elle est très réconfortante ! ... Cette recherche de négligences, la liste qu'on en a faite, tout cela est assez pénible. On me fait cette guerre depuis Frère esclave... Je suis sûr... de faire une oeuvre plus solide que tant d'autres qui ont les suffrages de contempteurs de mon style... On voudrait me casser les reins définitivement qu'on n'agirait pas autrement...  - Non, répond Paulhan (lettre du 1er juin), « à votre tour vous êtes injuste... Nous en reparlerons dans des temps moins angoissants ». Il s'agissait du manuscrit d' « Exil au Grand Palais » qui ne paraîtra qu'en 1948 chez Ferenczi.


Pardonnez-moi de vous parler comme un idiot (en professeur). Mais, puisqu'aussi bien vous acceptez le silence, je vous en prie, travaillez votre style. Toutes les critiques que l'on peut (parfois justement) faire à vos romans, viennent de là : et c'est ce qui les a empêché aussi d'avoir eu la portée qu'ils méritaient... (29 septembre 1941).
Vos éditoriaux me semblent toujours excellents, mais trop solennels de ton, un peu guindés, un peu monotones. Il arrive vraiment trop souvent aux reportages de F.N. d'être ridicules... Travaillez un peu plus vos articles, je veux dire : ménagez-y des brisures intérieures, des cassures, des surprises. Ils sont tout d'un bloc. (9 septembre 1944)
2. Des lettres qui, pendant la Guerre et juste après, concernent principalement le Comité National des Écrivains et l'attitude de plus en plus critique de Jean Paulhan à son égard..
Je vois bien jusqu'où va la différence entre nous. Je m'obstine à croire, et vous non, que la poésie (et la politique) sont, pour une part, une façon d'utiliser au mieux la folie...  (octobre 1941)

D. trouve-t-il que j'ai trop insisté sur le respect dû aux textes ? Je ne cherchais pas, le moins du monde..., à peser sur ses décisions. Simplement je crois qu'il a tort. Je crois qu'à ne vouloir accepter que des oeuvres dont il prenne la responsabilité, il se condamne à faire une collection qui semblera assez vite dépassée, périmée. Je crois en particulier que - à la fois par la qualité de leur courage et par leur indépendance à l'égard de l'URSS comme de l'Angleterre (mettons même leur hostilité) - les gens en question sont ceux dont il importe le plus de connaître exactement la pensée. Nous aurons besoin d'eux avant longtemps, mais enfin tout cela est l'affaire de D. et pas la mienne... (s.d.) - [une annotation mise par Debû-Bridel au bas de la lettre indique que cette rude critique vise D[esvignes], pseudonyme de Vercors. Elle vise donc au-delà son projet éditorial pour les Éditions de Minuit].
Je reçois d'Elsa Tr. [Triolet] une lettre bouleversée et presque haineuse. On lui a dit, qui ? que c'était moi qui m'opposait violemment à la publication de son récit. Je trouve ça quand même un peu fort. (juin 1943).
Curieuse réunion... Je suppose que les réserves de Jean G. et de François M. [Guéhenno et Mauriac] signifiaient simplement : 1. Est-ce que ce sont nos amis communs qui apportent les fonds des L. F. [des Lettres françaises] ? 2. Est-ce que la censure des L. F. continuera à être exercée par nos amis communs ? (Il était entendu : dans ce cas nous n'en sommes pas)... (22 avril 1944).
Que le premier acte public du CNE soit pour aller demander à la Justice l'arrestation d'autres écrivains, la chose me paraît exactement horrible [mot souligné]. Je crois être plus fidèle que vous à notre principe des temps clandestins : ni juges, ni mouchards... (17 septembre 1944)
... Ce que je redoute en vous, c'est cette faculté d'accueil sans réserves qui vous rend tantôt plus fasciste que Mussolini, tantôt plus maurassiste que Maurras, tantôt... Songez-vous aussi que vous avez à recréer une unité, une unanimité nationale, où il faudrait tout de même commencer à admettre tous les gens de bonne volonté (si même il leur est arrivé de s'égarer). Ne vous laissez pas trop guider par l'orgueil d'avoir eu raison. Il s'agit de ce que sera demain la France... (4 octobre 1944).
Si je suis choqué par le fait que l'on confie aux éditeurs le soin d'épurer leurs concurrents et aux littérateurs la littérature, c'est que je crois (avec tous les moralistes) qu'il ne faut pas exagérément tenter la vertu... (octobre 1944).
La justice à Paris me semble correctement rendue. De la province, on me signale de toutes parts des tortures : jambes brûlées à l'essence, pieds grillés, testicules arrachés. Il faudrait tout de même que nous puissions continuer à parler honnêtement des atrocités allemandes. (7 novembre 1944)
Mis à part le désir que nous commençons à avoir (vous, je pense, tout le premier) d'un journal clandestin, F.N. [ Front National] me semble toujours très bien. (novembre 1944).
Je ne me défais guère du sentiment que si Duhamel (par exemple) comprenait un instant la différence [mot souligné] qu'il y a entre son oeuvre et celle de Jouhandeau, il se sentirait aussitôt ridicule dans son exclusive.  (s.d. 1944).
On insiste pour me faire signer une pétition... qui demande la grâce de Brasillach. Moi je me sens plutôt contre. (S'il n'y avait qu'un homme à fusiller , ce serait, il me semble, celui-là). Mais vous, si par hasard vous signiez, avertissez-moi d'urgence... (s.d.)
Deux lettres dactylographiées [1946-1947] aux membres du C.N.E contre Aragon qui cherchait à mobiliser tantôt Romain Rolland tantôt Rimbaud pour des causes qui n'étaient pas les leurs - et ce mot autographe à la fin : « Cher Jacques, ne laissons pas plus mentir les gens « de gauche » que les « gens de droite »...
J'ai quitté le C.N.E où vraiment je me sentais mal. Vous me direz que j'aurais pu m'en apercevoir plus tôt. Oui, mais ayant formé moins d'illusions que vous, j'ai eu moins de déceptions aussi... (janvier 1947)
3. Lettres et billets divers, apportant des faits, des jugements, des réflexions personnelles à l'occasion des affaire du temps.
J'ai rejoint il y a un mois la nrf à Mirande où G. G. [Gaston Gallimard] l'a transportée. C'est un petit château normand, avec ses prés, ses vaches et sa pluie. Mais nous venons chaque mois passer huit jours à Paris.  (3 novembre 1939).
La nrf va paraître avec Gide, Jouhandeau, Audiberti, Morand, Chardonne (qui m'écrit : « La France était morte, Hitler est notre Providence ! »), Valéry, et aussi Chateaubriant, J. Boulenger, Bonnard, mais sans : Bernanos Claudel, Schlumberger, Queneau, Grenier et (évidemment) Suarès, Benda, Wahl, Éluard. Je crois que je vais rester aux éditions... (20 novembre 1940)
J'ai relu « Tête au vent » [de Pierre de Lescure]. Comme c'est fin et vrai. Il n'y manque qu'un sujet... La recherche de ce van goghien de père, c'est à la fois agaçant et creux. Mais personne ne sait comme Lescure rendre le langage courant, en tirer l'image d'un milieu et tout à la fois le fondre à un langage écrit... (sd., 1943).
[Armand Petitjean - qui essaie alors de faire passer ses douteuses « Équipes nationales » pour une unité résistante] : « Hier, curieuse visite de Petitjean qui m'explique 1. Qu'il commande à quelque quarante mille jeunes gens : les « équipes nationales ». 2. Que ce sont les E.N. qui ont pris les premiers à Paris l'Hôtel de Ville ; en Bretagne, Paimpol et Guingamp. 3. Que les E.N. ont pour seul principe : la souveraineté nationale (soit contre les Allemands ou contre les Anglais et Russes aussi bien). Je suis un peu abasourdi. Est-ce sérieux ? J'explique à Petitjean que, fût-il le chef qu'il croit être, cela ne justifie pas le ton, ni le sens de ses derniers articles ». (9 septembre 1944) – « Tout à fait d'accord. Petitjean devrait être en prison. Mais il n'y est pas. Pourquoi ne pas lui donner l'occasion de se réhabiliter? Il supplie qu'on l'admette comme sergent à l'armée d'Alsace. Pouvez-vous faire quoi que ce soit pour appuyer sa demande ? ... Petitjean sergent sera utile., P. prisonnier, non » ... (16 novembre 1944).
Jean Vaudal, prisonnier, emmené en Allemagne. Malheureusement, cela paraît grave (documents saisis). (9 septembre 1944) - De Vaudal, rien, je suis inquiet. (S. d., début 1945) - Germaine Vaudal aurait le plus grand besoin de trouver un emploi... Je cherche de mon côté, sans résultat jusqu'à présent... J'écris un « Jean Vaudal » pour les Lettres Fr. que je vous soumettrai d'abord... (14 avril 1945) - « Il y a un an et un mois que Jean Vaudal est mort au camp d'Erich (à Ellrich) où il avait été envoyé après Buchenwald et Dora. Il a été incinéré le lendemain de sa mort. (13 février 1946). - Germaine Vaudal s'est tuée hier. Elle m'écrivait il y a huit jours : « ne me cherchez plus d'emploi, je vous expliquerai. » Moi, sottement, je n'avais rien compris... (s.d. - 9 ou 10 mai 1946). Faire-part joint. Intervention pour l'inscription de Vaudal sur la liste des écrivains morts pour la France.

Soutien à Maurice Toesca, candidat à la direction de l'École Estienne. (juin 1948).

Candidature de Paulhan au Grand Prix littéraire de la ville de Paris en 1950. Il a trois recommandations : « 1. Sa patience et son application (c'est en 1903 qu'a paru son premier article dans la Revue philosophique ). 2. Sa bonne conduite (croix de guerre 14 ; médaille de la Résistance 40). 3. Ses malheurs (il cherche en ce moment de l'argent nécessaire aux réparations d'une maison déjà hypothéquée). » Il donne dans plusieurs lettres ses arguments à JDB (qui siège au Conseil de Paris) pour entraîner la conviction du jury.

Étrange Bidault. Que va-t-il faire dans la galère de l'O.A.S. ? T'avait-il fait des confidences ? La résistance s'éloigne décidément. (s.d. [1962 ou 1963])

87. PERRET, Victor. 1932-1940. 4 lettres dactylographiées signées et une carte autographe signée à Jacques Debû-Bridel.


Victor Perret était vice-président de la Fédération républicaine de France (l'organisation de Louis Marin) et président de son antenne du Rhône. En 1932, Debû-Bridel a commencé à collaborer à leur journal « L'Union ». La première lettre de Perret est une lettre de bienvenue au journal : Je vous remercie de bien vouloir collaborer avec Pierre Villette pour mon cher journal. Villette est un ami pour qui j'ai des sentiments très profonds, car je suis de ceux qui apprécient le courage, la loyauté, la droiture et la volonté... Je consacre ma vie à l'idéal que vous savez, mais la démagogie nous perdra si nous ne réagissons pas . Les lettres suivantes contiennent des conseils de plus en plus pressants pour que JDB s'adapte à son public lyonnais... Votre dernier article... est comme toujours très épatant, mais évitez le plus possible de parler de l'A.F..., car dans notre région, malgré toutes les raisons juste invoquées, ce sera mal compris et surtout très mal commenté par tous les gens de mauvaise foi... (27 juin 1933). -  ... Les papiers sur Laval son beaucoup trop acerbes au moment où la majorité des Français le regarde avec raison comme le seul capable, étant donné la position de la chambre actuelle, de résister au front populaire, donc à la guerre...  (23 décembre 1935).-  Je me permets de vous signaler une fois de plus la nécessité d'être très prudent dans vos articles, afin de ne pas heurter nos amis. Je vous adresse à l'appui de cette recommandation l'article découpé et démarqué par l'un de nos meilleurs militants qui aujourd'hui se désabonne. Je comprends très bien ce que vous voulez dire, mais nos militants sont très excités contre l'attitude du gouvernement contre les ligues et voilà que vous daubez sur elles au même moment. La vérité n'est pas toujours bonne à dire... (24 juin 1936). - La carte du 5 janvier 1940 contient des considérations sur la guerre,  une chose abominable, inévitable certes tant que l'humanité sera faite avec des hommes..., mais on aurait bien pu faire l'économie de celle-ci, si la majorité des Français n'avait pas été aussi stupide de suivre les phraseurs, les politiciens et ce bandit de Briand..., et un éloge appuyé de Louis Marin (quel homme délicieux et quel fidèle ami, quel coeur et quelle volonté... Que Dieu nous le garde longtemps encore !)
88. PHILIPPE (père), carme. 21 septembre 1945.- Envoi à Jacques Debû-Bridel d'une décision du Comité directeur du Front national pour publication dans le journal (il s'agit de la position du F.N. sur le référendum).- 1 f. pet. in-8, recto-verso, 1 f. in-4 dactylographié recto-verso. Au verso de la décision du F.N., note personnelle (dactylographiée) du père Philippe se réservant une marge de liberté par rapport aux décisions du groupe.

On a joint un billet manuscrit non signé à en-tête du Carmel :  Je vous précise qu'ayant décidé de n'être pas candidat à l'A.N. Constituante, j'ai envoyé ma démission au M.U.R. - ce comité s'occupant d'élection et moi ne m'en occupant plus.

89. REYNAUD, Paul. 1945-1964. Réunion de 7 lettres et billets à Jacques Debû-Bridel, dont 5 autographes signés et 2 dactylographiés signés (seuls ces derniers portent le nom du destinataire). Remerciements pour l'envoi de « La Déroute », mais il n'a encore pu y jeter un oeil à cause du travail que me donne mon livre  (2 août 1945). - Ayant appris en lisant Geneviève Tabouis que Painlevé aurait donné vers 1929 des « renseignements très défavorables sur notre situation militaire » aux présidents des commissions de la défense du Sénat et de la Chambre et celle-ci affirmant avoir trouvé cela dans un livre de JDB, Paul Reynaud lui en demande la référence exacte. On y a joint une copie de la réponse de JDB : bien que Madame Tabouis a très largement utilisé mon ouvrage sans jamais signaler ses sources..., je ne puis, hélas, vous donner aucune référence d'un fait dont, pour ma part, je n'ai jamais entendu parler . (10 mars 1959). - Billet d'excuse :  Je suis plongé dans mon livre sur la Constitution que je voudrais publier avant les vacances. Aussi, je m'interdis tout le reste... (17 avril 1964) - Accusé de réception d'un article : Je garde toute mon admiration à l'appel du 18 juin comme le disent la première et la dernière ligne de mon livre, mais je trouve mauvais qu'une politique désavouée par tous nos partenaires du Marché commun ait installé l'Allemagne à la place qui revenait à la France à la tête de l'Europe.
90. SAND, Aurore. 1957-1959. Deux lettres autographes signées et une carte de visite à Jacques Debû-Bridel. Remerciements pour l'appui que le sénateur JDB lui a constamment accordé.  Je ne voudrais pas mourir avant d’avoir tout disposé en souvenir et pour la mémoire de ma vénérée grand'mère qui était une grande et noble française. J'arrive au but..., mais j'ai besoin de compter sur l'amitié de ceux qui ont constaté que je suis un bon petit soldat français. (lettre du 23 novembre). La carte de visite est à l'adresse de Gargilesse (Indre) : Toujours exilée de Paris , elle voudrait y disposer d' un  petit bureau de travail pour y achever ce que j'ai encore à faire. Aidez-moi pour George Sand ! 

On y a joint : 1) une plaquette : « George Sand chez elle », éditée à compte d'auteur par Aurore Sand (Paris, 1957), avec envoi autographe signé de l'auteur à JDB. - 2) la reproduction en carte postale d'une photographie de Maurice Sand à l'âge de 13 ans, prise par son oncle Calamatta (grand-père maternel d'Aurore Sand), avec un envoi d'Aurore Sans à JDB (1958). - 3) des copies manuscrites « conformes » (avec les ratures !) de trois lettres de George Sand. - 4) un portrait gravé de George Sand (extrait d'un livre - piqué).


91. SENNEP, Jean. [1930]-1962. Deux lettres illustrées : 1) 11 septembre [1930], 1 p. petit in-4 - un angle déchiré, a fait disparaître la dernière lettre de la signature. - Réponse à l'enquête du journal L'Ordre : quelle personnalité du passé souhaiteriez-vous faire revivre si vous le pouviez et pourquoi ? Sennep choisit Painlevé « pour qu'on rigole » et ajoute un petit dessin à l'encre représentant Painlevé en ange, une auréole flottant au-dessus de sa tête. - 2) 24 avril 1962. Billet de félicitations pour une décoration, sur papier à en-tête du Figaro, in-4. Dessin au stylo-bille : une médaille rehaussée au crayon rouge en tête, un personnage bras écartés face au texte.

On joint : S.d. [194...] Billet autographe à Jacques-Debû Bridel, directeur de Dernière Paris, sur papier à en-tête du journal : J'ai faim !... Seriez-vous assez gentil pour mettre çà sous enveloppe et pour confier cette enveloppe à un cycliste. Ce messager la porterait chez moi de toute la vitesse de ses pédales ailées. Voilà, je crois, ne solution élégante ! Il suffisait d'y penser . - 1948-1951. - Deux billets autographes signés, enveloppes jointes, ayant trait aux « Dîners Goethe ». - Une carte de visite pour remercier de l'envoi d' « Heure chaude à Djibouti », roman de JDB paru en 1967. - 1951. Suite de 5 lettres à JDB, concernant ses états de services et ses revenus au « Front National » et à « Dernière Paris », en vue de constituer un dossier pour la retraite des cadres. - En tout 11 pièces.

92. SUPERVIELLE, Jules. S.l., 14 novembre 1949. Lettre autographe signée à son « cher confrère » (sans doute Jacques Debû-Bridel), accompagnant une note établie par un collaborateur de René Cassin au Conseil d'État et établissant la nationalité française de Jules Supervielle. - 1 p. in-4 ((bord du papier effrangé) ; un f. dactylographié recto-verso et un f. dactylographié (lettre d'envoi de René Cassin). Supervielle semble avoir dû faire la preuve de sa nationalité française à l'occasion d'une « compétition » dans laquelle il s'était engagé. Il remercie JDB de sont intérêt pour l'affaire. Il lui envoie deux recueils de poèmes et en laisse d'autres exemplaires à Pierre De Gaulle pour les conseillers de Paris.
93. TARDIEU, André. 1930-1939. Réunion de 29 billets et lettres d'André Tardieu à Jacques Debû-Bridel, dont 3 lettres autographes signées. On a joint une copie de la lettre de condoléances envoyée par JDB à Madame Tardieu à la mort de son mari en 1946 et deux lettres autographes signées de Mme Tardieu.
94. UZÈS, duchesse d'. 30 août 1930. Lettre autographe signée [à Jacques Debû-Bridel], pet. in-4, papier à liseré de deuil et monogramme. Réponse à l'enquête du journal L'Ordre : quelle personnalité du passé souhaiteriez-vous faire revivre si vous le pouviez et pourquoi ? « Je choisirais Louis XIV au moment où il est entré au parlement en tenue de chasse, son fouet à la main, car étant moi-même chef d'équipage, je sais quel usage on peut en faire... »
95. VERCORS, [Jean Bruller dit]. 24 novembre [1944] - 27 juin [1945]. Deux lettres autographes signées [à Jacques Debû-Bridel], feuillets in-8, recto-verso.

1) Il s'agit de l'édition du roman de JDB : « Déroute », dont il semble avoir été prévu un premier tirage au Éditions de Minuit avant l'édition définitive chez Gallimard. Vercors expose les difficultés techniques : restrictions qui ne permettraient qu'un tirage de 1500 exemplaires tout au plus sur du « vilain papier » et, par conséquent, cherté de l'ouvrage et vente sur une longue durée. Naturellement nous pourrions sans doute les vendre (même à ce prix), mais... « cela retarderait la sortie de l'édition ordinaire (Gallimard lui-même désirant ne la sortir que quand la nôtre serait épuisée chez le libraire). Cela ne ferait en définitive l'affaire de personne ». Vercors craint qu'il ne faille choisir : « ou nous ou Gallimard ». Il sait qu'en fait le choix de JDB est déjà fait et que « ... votre coeur infidèle penche vers (censuré), je ne vous ferai pas d'histoire. A condition que votre prochaine oeuvre soit pour nous [phrase soulignée]. Sinon, je ne vous pardonnerai jamais de nous avoir abandonnés, après tant de protestations, pour un (censuré)... » - Lettre intéressante qui, au-delà du cas de « Déroute », met en lumière la rivalité avec Gallimard / Paulhan à laquelle se heurte Vercors au lendemain de la Libération.


2) Sur la peine que lui cause une rupture de 20 ans d'amitié : J'avais déjà reçu de Pierre des lettres plus qu'étranges qui m'avaient beaucoup peiné..., du moins elles ne défiguraient pas l'homme que j'ai estimé et admiré...  Il s'agit sans doute de Pierre de Lescure.

96. VICTOR, Paul-Émile. 1955-1957. 2 cartes postales et une carte de voeux pour 1957, adressées à J. Debû-Bridel. 1) Hobart (Tasmanie), carte timbrée représentant une station antarctique - 2) carte postale des Expéditions polaires françaises (reprod. d'un dessin), contresignée par R. Guillard, chef d'expédition, enveloppe jointe avec timbre et cachet de la Terre Adélie - 3) carte de voeux des Expéditions polaires françaises, enveloppe jointe, avec cachet et timbres de la Terre de Ross (Ross Dependency).




1   2   3   4   5   6   7


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət