Ana səhifə

Éditos 35e édition : du jazz dans toute la ville !


Yüklə 0.51 Mb.
səhifə4/8
tarix24.06.2016
ölçüsü0.51 Mb.
1   2   3   4   5   6   7   8

Rhoda Scott/Cory Henry/Matthew Whitaker [Création]

Le groove s’invite au Club de Minuit dans une rencontre inédite entre trois générations d’organistes avec Rhoda Scott, la reine de l’orgue Hammond, Cory Henry, le pianiste de Snarky Puppy et Matthew Whitaker, le tout jeune lauréat des Apollo Amateur Night. Maîtrise, énergie et timbres épais, Rhoda Scott reste un must à découvrir en club. Elle sautille pour faire groover et son clavier de basse et son double clavier d’orgue en assurant un swing bluesy, aéré et percutant… Cory Henry, multi-instrumentiste et producteur new-yorkais de 27 ans, est un vrai phénomène. Il a commencé à jouer de l’orgue Hammond à l'âge de 2 ans, et à 6 ans, il participait déjà à la finale de l’Apollo Theater ! Dès l’âge de 19 ans, il a régulièrement joué avec Kenny Garrett comme organiste et s’est produit dans des contextes très divers avec Robert Glasper, Ron Grant, Lalah Hathaway, Derrick Hodge, NAS, Snarky Puppy, Bruce Springsteen ou encore The Roots. Il possède la magie virtuose des plus grands. Matthew Whitaker remporte le premier prix du concours de l’Apollo Theater et fait la première partie de Stevie Wonder en 2011. Ce jeune prodige de 15 ans affiche quelques-unes des caractéristiques qui suffiraient, s’il chantait, à en faire le nouveau “Little Stevie Wonder”. Ce trio exceptionnel sera accompagné par l’expérience et l’élégance du plus lyonnais des batteurs américains Sangoma Everett (Dizzy Gillespie, Clifford Jordan, Barry Harris...).



En collaboration avec l’Apollo Theater.

Line-up  : Rhoda Scott, Cory Henry, Matthew Whitaker (org), Sangoma Everett (dms)

Sites internet  : www.cory-henry.com - www.matthewwhitaker.net
JazzMix DJ set 0h00 - 1h00 | Concert 1h00 Entrée libre

Roda de Samba avec Fabiana Cozza [Inédit]

La Roda fait partie intégrante de la culture brésilienne. Des musiciens se retrouvent autour d'une table pour faire la fête en musique. Ambiance conviviale, “percussive” et festive, les artistes reprennent des chants du riche patrimoine brésilien et le public se mêle à la fête. La frontière entre artistes et spectateurs est effacée au profit d’une joie communicative. Fabiana Cozza est une des voix les plus détonantes qui ait émergé du Brésil ces dernières années et sa dévotion à l’héritage Afro-Brésilien pousse à la comparaison avec les plus grandes interprètes du genre. Curieuse envers les origines du samba et ses expressions modernes, Fabiana Cozza explore de nouveaux mondes en empruntant à des compositeurs brésiliens, tout en cherchant à garder des liens avec les racines africaines et ses expressions contemporaines à travers le monde entier. Ses représentations sont sensuelles, inspirées et puissantes. De passage en France pendant le JazzMix, elle a accepté de changer sa formation classique de concert pour nous faire partager la générosité et la simplicité d’un live acoustique sous forme de roda. Merci.



Line-up  : Fabiana Cozza (voc), Henrique (cavaquinho), Jurandir Santana (g), Douglas Alonso, Inor Sotolongo (perc), perc : tba

Site internet  : www.fabianacozza.com.br

Sam.4.07

Soirée Afrique Théâtre Antique 20h30 | Tarif normal 43 €


Les Ambassadeurs featuring Salif Keita, Cheick Tidiane Seck and Amadou Bagayoko

Les Ambassadeurs, ou le retour de flamme d’une formation mythique de la musique ouest africaine moderne. Groove lancinant orchestré par la basse électrique, le balafon et les percussions ancestrales en piston, les cuivres aux résonances afro-cubaines, le tout magnifié par le chant déchirant de Salif Keita : c’est la marque indélébile que Les Ambassadeurs laissent sur la musique moderne du Mali. Formé au début des années 1970 par Salif Keita et Kanté Manfila, ce groupe précurseur a ouvert la voie à l’explosion des musiques du monde. Les Ambassadeurs connaissent pendant plus d’une décennie le succès en Afrique de l’Ouest et au-delà. Aujourd’hui, après avoir mené les carrières internationales que l’on sait, les principaux membres des Ambassadeurs historiques se retrouvent. Après trois décennies, ils rassemblent sur scène trois monuments, trois piliers du groupe : Salif Keita, Cheick Tidiane Seck (qui ne rejoint la formation qu’en 1985) et Amadou Bagayoko (le guitariste du duo malien Amadou et Mariam).



Pionniers du grand brassage des musiques populaires mandingues avec les influences latines et le pop rock occidental, Les Ambassadeurs furent l’incarnation du renouveau africain, avant même le déferlement de la world. Dans les années 70, il y avait deux groupes phares au Mali : le Rail Band de Bamako et Les Ambassadeurs du Motel de Bamako. Le groupe originel doit son nom aux diverses nationalités de ses membres : Mali, Sénégal, Guinée et Côte d'Ivoire. La formation est alors dirigée par le guitariste guinéen Kanté Manfila. À la fin des années 70, rebaptisé Ambassadeurs Internationaux, le groupe part tenter sa chance à Abidjan. Ils y enregistrent un album qui va connaître un succès instantané dans toute l'Afrique de l'Ouest : Mandjou. L’album qui réunit aujourd’hui nos indémodables plénipotentiaires maliens regroupe lui une collection de titres cultes ou inédits, remasterisés pour l’occasion, enregistrés entre 1975 et 1977 lorsque le groupe était à son apogée.

Line-up  : Salif Keita (voc), Dante Aminata, Bah Kouyaté (backing voc), Ousmane Kouyaté (g), Sameka Harouna (n’goni), Amadou Bagayoko, Sékou Diabaté (b), Cheick Tidiane Seck, Soumaoro Idrissa (keys), Mamadou Kone (calebasse), Modibo Kone (perc), Mahamadou Bakayoko (dms)

Site internet  : www.facebook.com/LesAmbassadeursOfficial?ref=hl
Orchestra Baobab

Formé dans les années 1970 à Dakar au Sénégal, l'Orchestra Baobab tire son nom du Club Baobab où il se produit alors régulièrement. Le groupe cuivré brasse d’abord les influences sénégalaises et ouest africaines (le high-life en fait partie). Il y ajoute bientôt des manières soul twist (voire carrément funk façon JB’s : “Kelen Ati Leen” extrait du très électrique A Night at Club Baobab), des guitares aux sonorités surf ou wawa, et incorpore surtout les rythmes cubains en vogue. Dans ce milieu des bouillonnantes 70’s, le baobab devient à Dakar le meilleur bois de synthèse afro cubain dont se chauffent les danseurs. À l’heure où le jamaïquain Bob Marley fait lui ses premières incursions londoniennes, Orchestra Baobab fait partie des orchestres phares d'Afrique de l'ouest… Jusqu'à la fermeture du club au seuil des années 80. L’Orchestra enjoué aura joué le “Jin Ma Jin Ma” jerk des milliers de fois, enregistré une kyrielle de disques et bien plus de K7 encore, essentiellement distribués du Sénégal au Cameroun. Citons le succès de Orchestre Baobab 75, les opus Baobab à Paris Vol. 1 et 2, l’album A Night at Club Baobab qui incendie les pistes à tout coup de Tombouctou à Moscou, et enfin le très populaire On Verra Ca : The 1978 Paris Sessions (réédité en 1992). Orchestra Baobab se sépare en 1987. Les teuffeurs du Paname afro sont aussi en deuil. Ce sont pourtant des anglais (du label World Circuit) qui rassemblent finalement les vétérans. Le Baobab refleurit à partir de 2001. Leur mélange afro de musiques latines et soul retrouve toute sa pertinence à l’heure de la world music établie. Le groupe réédite alors ses albums Pirate's Choice (enregistré en 1982), Specialist in All Styles, A night at Club Baobab (en 2006) et le bien nommé Made in Dakar.

Line-up  : tba
Club de Minuit 0h00 | Entrée libre

Julia Sarr Trio

La voix de Julia Sarr vous transporte dans les bulles d’un afro-jazz chaloupé, plein de grâce. Choriste appréciée des grands noms de la musique contemporaine tels que Lokua Kanza, Richard Bona, Youssou NDour, Salif Keïta, Oumou Sangaré, Mano Solo, Alpha Blondy, MC Solaar… Julia Sarr a également accompagné la grande Miriam Makeba, pour qui elle a écrit la chanson “Lindelani”, dans l’album Homeland. Au confluent des cultures, elle conjugue ses influences africaines et européennes dans une harmonie qui séduit au-delà des tiroirs identitaires. Voix inoubliable, trouvailles musicales époustouflantes, il se dégage de son album une ambiance intimiste et chaleureuse qui apaise l’âme tout en exaltant l’esprit. Émerveillement garanti !

Line-up  : Julia Sarr (voc), Fred Soul (p), Stephane Edouard (perc)

JazzMix DJ set 0h00 - 1h00 | Concert 1h00 Entrée libre



Vaudou Game

Issu de la rencontre entre le chanteur et guitariste togolais Peter Solo, natif d’Aného-Glidji, berceau du peuple Guin et haut-lieu de la culture vaudou, et un groupe de jeune musiciens lyonnais, les Vaudou Game proposent un répertoire uniquement basé sur deux gammes musicales que l’on retrouvent dans tous les morceaux rituels ou profanes du vaudou togolais et béninois. Peter Solo s’est amusé à composer tout un album autour de ce principe et nous offre un véritable opus funk africain qui nous rappelle les grandes heures de l’orchestre polyrythmo de Cotonou ou El Rego. C’est à Vienne, peu loin de leurs foyers natals, qu’ils ont décidé de faire escale pour nous enivrer de leurs incantations Yoruba lors de cette journée spéciale Afrique. D’abord à 19h sur la scène de Cybèle, puis au moment où les esprits de la nuit se réveillent, à 1h00 au JazzMix...



Line-up  : Peter Solo (voc, g), Guilhem Parguel (voc, tb, perc), Jérôme Bartolome (voc, s, perc), Simon Bacroix (voc, b), Vicente Fritis (voc, g, keys), Hafid Zouaoui (voc, dms) 

Site internet  : www.facebook.com/vaudougame
Dim.5.07

Soirée Gospel - Théâtre Antique 19h30 | Tarif normal 36 €


The Golden Gate Quartet 80 years

Unis par une même passion pour le swing, les prouesses vocales des Mills Brothers et les negro spirituals traditionnels, quatre étudiants du Collège Booker T. Washington en Virginie créent en 1934 The Golden Gate Quartet Jubelee Singers. Ils deviennent bientôt The Golden Gate Quartet, un groupe de gospel novateur dont la notoriété croît si rapidement qu’il ne va plus cesser de tourner à travers le monde, de la fin de la guerre à nos jours. L’expérience du Golden Gate Quartet est unique : plus de 80 années de présence sur la scène du gospel ! Depuis sa création, le groupe a vu ses membres fondateurs disparaître les uns après les autres, mais leurs remplaçants ont toujours été formés par les anciens, à la fois dans le respect de la tradition et dans les principes novateurs du Gate’s.



Les Golden Boys sont désormais dirigés (depuis 2000) par Paul Brembly qui fut un pilier du groupe dès 1971. Il fut à l’époque choisi et formé par son oncle Orlandus Wilson, membre fondateur du quartet. Le noyau dur de cette véritable institution de la culture afro américaine a choisi dans la fin des années 50 de s’établir sur le Vieux Continent, à Paris. À la suite d’Orlandus Wilson, Clyde Wright est longtemps resté l’âme, la mémoire vivante et (avec Paul Brembly) le directeur musical du quartet qu’il intègre dès 1954. Wright a aujourd’hui quitté les Gate’s, remplacé dès 2012 par Timoty Riley, un magnifique chanteur venu de Milwaukee avec une nomination aux Grammy Awards sous le bras. Le ténor Anthony Gordon, lui, a également pris sa retraite en même temps que Wright. C’est Terry François, déjà dans le groupe dans la fin des 90’s, qui reprend sa place. Vous suivez toujours ?... Soixante-quatre ans séparent en tout cas la naissance du groupe de la disparition en 98 de Orlandus Wilson, son leader naturel. Pourtant, le swing implacable et les caractéristiques du Golden Gate Quartet demeurent, toujours baignés d’harmonies profondes, bordés d’arrangements au cordeau, ancrés dans le blues, le jazz, le style jubelee et la fantaisie des Mills Brothers.

Line-up  : Paul Bremly (baritone), Frank Davis (1st tenor), Michael Robinson (2nd tenor), Terry Francis (bass), Nabiel Pines (p, keys), Joël Rocjer (g, b), Pascal Riou (dms)

Site internet  : www.thegoldengatequartet.com
Naomi Shelton

Le label new-yorkais Daptone Records (rappelez-vous la formidable soirée de la Daptone Soul Revue au Théâtre Antique, l’année dernière) nous gratifie une nouvelle fois d'une production old school de haut niveau. Après Charles Bradley et Sharon Jones & the Dap-Kings (et bientôt Saun & Starr), c'est au tour de Naomi Shelton & The Gospel Queens de tenir ici le flambeau de la soul éternelle. Et plus précisément celui d’une parfaite infusion, d’une authentique décoction de gospel et de deep soul sudistes. Le nouvel album Cold World de Naomi Shelton & The Gospel Queens paraît en 2014, cinq ans après What Have You Done, leur premier opus pour Daptone (2009). Portées par l’étrange voix rauque de madame Naomi Shelton, poussées par un groove puissant et obstiné, les douze chansons de ce Cold World naviguent entre spirituals bruts et soul vintage. Originaire d’Alabama, Naomi Davis (devenue Naomi Shelton) commence dès six ans à chanter dans les églises baptistes de Midway. Bientôt établie en Floride puis à Brooklyn (New York), elle découvre la soul des 60’s, et Wilson Pickett, Otis Redding ou Lou Rawls l’inspirent particulièrement. Bien des années plus tard, la chanteuse rencontre le groupe de gospel The Queens (Edna Johnson, Lisa Poindexter et Judy Bennet). Naomi Shelton & The Gospel Queens naît ainsi en 1999, à l’initiative du pianiste Cliff Driver que Naomi avait rencontré trois décennies plus tôt à New York, à l’époque où elle chantait du Stax au Brooklyn’s Night Cap. Après quelques 45t sortis chez Desco sous le nom de Naomi Davis, le label Daptones de Bosco Mann et Neal Sugarman lui permet enfin d'enregistrer son premier album. Toujours vêtue comme une reine, strass et sequins miroitants, bibis improbables sur une tête bien faite, elle fête alors ses 70 printemps. Voici donc le retour de Naomi Shelton & The Gospel Queens, à la fois héritiers et contemporains des Staples Singers.

Line-up  : Naomi Shelton (voc) - Site internet  : www.nuevaonda.fr/artiste/naomi-shelton-gospel-queens
Lun.6.07

Soirée French Touch Théâtre Antique 20h30 | Tarif normal 36 €


Philip Catherine / Richard Galliano / Didier Lockwood Trio

LCG, c'est un projet autour du jazz, du swing manouche que Philip Catherine vient de rejoindre en succédant à Biréli Lagrène. Richard Galliano s’est comme “classifié” depuis quelques années. Accordéoniste concertiste par excellence, il est désormais le seul à avoir le privilège d'enregistrer pour le label Deutsche Grammophon. En 2010, il enregistre un album consacré à la Musique de Jean-Sébastien Bach. Pour son album Vivaldi de 2013, le Cannois retrouve un quintette à corde.

Après une première Victoire de la Musique en 97 (New York Tango) et une seconde l’année suivante avec Michel Portal (Blow Up), ce grand improvisateur, émule d'Astor Piazzolla, compositeur et jazzman au sommet de son art vient de recevoir le prix de Composition aux Victoires de la Musique Classique 2014. Un jazzman au palmarès du classique : ce n’est pas Didier Lockwood qui s’en étonnera. Issu lui-même d’un cursus purement classique, le jeune natif de la Côte d’Opale branche dès le début des années 70 son violon orthodoxe sur 220 volts. Il est alors l’un des premiers (avec Jean-Luc Ponty) à donner une nouvelle dimension électrique au violon. Un pied dans la modernité, donc, et l’autre dans la tradition et le swing, Lockwood devient ensuite comme le fils spirituel de Stéphane Grappelli (dès 77). Elégance, subtilité technique, finesse et swing naturel : ce sont souvent ces mêmes mots qui caractérisaient Grappelli et qui reviennent aujourd’hui à propos de Didier Lockwood comme de l’immense guitariste anglo-belge Philip Catherine (Charles Mingus, Chet Baker, Stéphane Grappelli, Dexter Gordon, Larry Coryell, Tom Harrell, NHOP), l’un des derniers romantiques du jazz. Tous deux ont admiré puis côtoyé le virtuose d’Aubergenville, le complice de Django.



Line-up  : Philip Catherine (g), Richard Galliano (acc), Didier Lockwood (v)

Sites internet  : www.philipcatherine.com - www.richardgalliano.com - www.didierlockwood.com
Gil Evans Paris Workshop Direction Laurent Cugny

Depuis que Laurent Cugny dirige de grands orchestres (son Big Band Lumière a été fondé en 1979), un pan entier de la scène jazz française semble être passé dans les rangs de ses différentes formations. Nombre de ces musiciens voient dans ces phalanges successives la constitution d’un groupe, au sens esthétique du terme. Un groupe qui définirait une certaine vision du jazz en grande formation, une éthique de l’improvisation, une conception de la section rythmique. Pour beaucoup, cette histoire commence surtout avec la tournée européenne et les enregistrements écrits avec Gil Evans, en 1987. Gil Evans, c’est alors cet arrangeur, compositeur, chef d'orchestre et pianiste américain, compagnon de route de Miles Davis dès 1948 et qui fut avec lui l’artisan du sublime Miles Ahead de 57. Gil Evans qui devait décéder en 88 à Cuernavaca, au Mexique, peu après cette tournée européenne avec Laurent Cugny. Il fut un innovateur important, du cool au free. Un autre sommet dans le parcours de Laurent Cugny demeure les trois années passées à la tête de l’Orchestre National de Jazz (ONJ), de 1994 à1997. N’oublions pas non plus les onze albums enregistrés pour Verve, EmArcy ou Universal Jazz. Le pianiste, compositeur et arrangeur revient aujourd’hui à la tête de ce Gil Evans Paris Workshop de 16 musiciens où, selon lui : “il est question de faire revivre l’esprit de Gil Evans plutôt que la lettre de sa musique, impossible à recréer. S’appuyer donc sur ses arrangements, les utiliser comme base, mais aussi proposer de nouveaux arrangements sur des compositions inédites. Dans ce but, j’ai choisi de m’entourer de cette magnifique génération de musiciens nés autour des années 80, qui entendent et font le jazz d’aujourd’hui.”

Line-up  : Laurent Cugny (p, dir, arr), Antonin-Tri Hoang (as), Martin Guerpin, Adrien Sanchez (ts), Jean Philippe Scali (bs), Quentin Ghomari, Olivier Laisney, Malo Mazurié, Brice Moscardini (tp), Bastien Ballaz, Léo Pellet (tb), Fabien Debellefontaine (tu), Victor Michaud (cor), Marc-Antoine Perrio (g), Joachim Govin (b), Gautier Garrigue (dms)

Site internet  : www.gilevansparisworkshop.com
Thomas Enhco - Feathers - Set découverte à 20h

Mieux vaut ne pas être timide quand on déboule à 26 ans sur une scène, celle du piano jazz, déjà occupée par une génération de monstres qui portent les noms de Baptiste Trotignon, Manuel Rocheman, Jean-Michel Pilc ou Jacky Terrasson. Appartenir à une illustre famille de musiciens, les Casadesus, n'a sans doute pas donné froid aux yeux à Thomas Enhco. Son troisième album Fireflies (2013) confirme que cet Enhco là possède décidément ce qu'il faut : un toucher original, la croche agile, l'âme musicale. Il dispose aussi habituellement d’un vrai trio avec, selon les cas, Chris Jennings, Sylvain Romano, Benoît Sourisse… Et toujours Nicolas Charlier à la batterie. Pourtant, même pas peur, Thomas monte cette année solo sur la scène du Théâtre Antique, avec pour seule arme son lyrisme frais et subtil. Toute l’impétuosité et le charme de la jeunesse.

Line-up  : Thomas Enhco (p) - Site internet  : www.thomasenhco.com

Mar.7.07

Théâtre Antique 20h30 | Tarif normal 48 €


George Benson - Tribute to Nat King Cole

George Benson est un monument du jazz. Dans la deuxième moitié des années 60, il est d’abord un pur guitariste. Ce séducteur viendra au chant un peu plus tard. Remarqué à ses débuts par l'organiste Jack Mc Duff qui lui offre d'enregistrer son premier album (le fabuleux The New Boss of Guitar, en 1964), le guitariste de Pittsburgh entame alors une carrière solo, tout en s'imposant comme sideman aux côtés notamment de Miles Davis. Cet étonnant autodidacte intègre ainsi le cercle des grands solistes du jazz à l’ère du hard bop. Il s’illustre avec Hank Mobley, Larry Young, Jaki Byard, Freddie Hubbard, Lalo Schifrin, Herbie Hancock, Ron Carter ou Tony Williams, ainsi qu'avec Aretha Franklin, Stevie Wonder, Frank Sinatra ou BB King. Sa carrière explose véritablement au milieu des années 1970, alors qu'il flirte avec un son plus commercial et grâce aux albums Breezin’ (qui obtient trois Grammy Awards) et In Flight (1977). Le musicien laisse peu à peu place au chanteur. Soucieux d'élargir encore un public déjà sous le charme de sa guitare élégante, de sa voix de velours et de son sourire de tombeur soul, Benson s'aventure ensuite sur le terrain du dancefloor. Le tube “Give me the Night” (1980), produit par Quincy Jones et soutenu par Stevie Wonder, assoit sa réputation d’“entertainer” pop au niveau planétaire.

À partir des années 90, dix Grammy Awards (aujourd’hui) dans la poche de son smoking de soie sauvage, le musicien commence pourtant à renouer avec ses racines jazz. George Benson est invité à Vienne en 2006, l’année où sort Givin' It Up, cet opus cossu qui réunit le guitariste et Al Jarreau. En 2011 il publie Guitar Man, son 30e album. Il y a deux ans, Benson édite enfin Inspiration : A Tribute to Nat King Cole, cet hommage aux compositions impérissables de Nat Cole qu’il préparait depuis trente ans. Même charme, même virtuosité et même swing de velours, les deux géants ont en effet contribué, chacun à sa manière et à son époque, à définir un style populaire et sophistiqué, un véritable pont (crossover) entre jazz et pop.

Line-up  : George Benson (voc, g)

Site internet  : www.georgebenson.com
Avishai Cohen's New York Division

Natif d’Israël (en 1970) et vivant à New-York depuis les années 90, Avishai Cohen est un citoyen du monde, un maître du jazz contemporain. À la suite de Gently Disturbed qui paraît voici sept ans sur son propre label Razdaz, Avishai enregistre Aurora, un premier opus pour le prestigieux label Blue Note. Dès cette époque, le contrebassiste s’exprime davantage au chant, en anglais, hébreu ou latino, à l’image de sa musique nomade. Le trio Avishaï Cohen, Sam Barsh (puis plus tard l’ébouriffant Shaï Maestro) et Mark Giuliana figure alors à sa manière, moderniste, la présence naturelle des musiques traditionnelles dans le jazz. Au fil d’une carrière déjà impressionnante, Avishai a joué aux côtés de Chick Corea (qui le révèle), Brad Mehldau, Roy Hargrove, Alicia Keys, Danilo Perez ou Herbie Hancock et enregistré quinze albums sous son nom. Ses origines le poussent naturellement vers les richesses mélodiques de l'Orient. Même si Avishai Cohen sait surprendre, par exemple à la tête d’un quintet ou en simple duo, comme en 2008 lors de sa première apparition viennoise, son trio au casting régulièrement actualisé est bel et bien devenu l’une des formations les plus demandées du jazz. Pour ce retour au triangle magique en 2015 et son nouvel opus From Darkness (depuis février sur Razdaz Recordz), Avishai Cohen s'est entouré du pianiste Nitaï Hershkovits et du batteur Daniel Dor. On avait déjà repéré le toucher lumineux du premier sur l’album Duende de Cohen. Le tout jeune Daniel Dor fait entendre quant à lui une frappe fougueuse, plutôt rock. Le contrebassiste israélien, qui s’amuse régulièrement à insérer un sens caché dans l’intitulé de ses titres, a glissé dans From Darkness l’acrostiche de Bach, formé par les 4 premières lettres des 4 premiers morceaux (“Beyond”, “Abie”, “C” et “Haleyah”). Un hommage au génie allemand dont Avishai Cohen a pu dire qu’il était pour lui une “source d’inspiration constante”.

Line-up  : Avishai Cohen (voc, b), Diego Urcola (tp), Steve Davis (tb), Kurt Rosenwinkel (g), Nitai Hershkovits (p), Daniel Dor (dms)

Site internet  : www.avishaicohen.fr
Club de Minuit 0h00 | Entrée libre
1   2   3   4   5   6   7   8


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət