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Éditos 35e édition : du jazz dans toute la ville !


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The Amazing Keystone Big band

À peine trois ans d’existence et le bouillonnant Amazing Keystone Big-Band concentre déjà en son souffle à la fois l’esprit, l’âme des grandes formations de l’ère du swing-roi, et l’inventivité, l’ouverture, l’insolente virtuosité du jazz d’aujourd’hui. Complices depuis le Conservatoire, le pianiste Fred Nardin, le saxophoniste Jon Boutellier, le tromboniste Bastien Ballaz et le trompettiste David Enhco assurent la direction et les arrangements du projet. Les 17 cadors qui piaffent derrière les pupitres de cette turbulente machine à jazz ne se contentent pas de faire allégeance, avec classe, à Count Basie, Duke Ellington ou Thad Jones. Ils considèrent surtout que cet orchestre d’amis triés sur le volet leur permet d’expérimenter leurs idées neuves tout en visitant les perles d’un répertoire décidément insubmersible.

The Amazing Keystone Big Band perpétue cette musique ondulatoire tout en exprimant la créativité de ses propres arrangements, de ses compositions, de ses soli. Le niveau impressionnant de ses solistes - originaires de Lyon, Paris, Bruxelles ou de Suisse - constitue la force majeure de ce big band. Depuis 2010, l’orchestre a eu l’occasion de collaborer et d’arranger de la musique pour des artistes de renommée internationale tel que : Rhoda Scott, Liz McComb, Michel Hausser, Bill Mobley et Cécile McLorin Salvant. Le Keystone est en résidence toute l’année dans des clubs de jazz lyonnais et parisiens, et se produit sur des scènes prestigieuses : festival Jazz à Vienne, Rhino Jazz, du Monastier, de Munster, Opéra de Saint-Étienne, de Monaco, de Lyon, etc.

Line-up  : Vincent Labarre, Thierry Seneau, David Enhco, Félicien Bouchot (tp), Bastien Ballaz, Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier et Sylvain Thomas (tb), Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Eric Prost, Jon Boutellier et Ghyslain Regard, Thibaut François (g), Fred Nardin (p), Patrick Maradan (b), et Romain Sarron (dms)


Ven.26.06
Week-end Nouvelle-Orléans #1 - Dans la ville, dans les rues - Gratuit
Ouverture “Au rythme de la Nouvelle-Orléans”

Initiée en 2011, la soirée d'ouverture permet à de nombreuses personnes d'assister gratuitement à des concerts, des créations, des événements... pour fêter le jazz ! En 2015, Jazz à Vienne et le Rhino Jazz(s) cherchent à surprendre, encore et toujours, avec une soirée autour de la Nouvelle-Orléans qui ouvrira un week-end entièrement dédié à cette terre de musique. Pour célébrer dignement l’esprit de la Nouvelle-Orléans et faire découvrir une de ses plus belles traditions, les deux festivals organisent une grande parade qui animera les rues de la ville avec plusieurs orchestres “Second Line”, plus de 500 enfants musiciens amateurs et non-musiciens de la région Rhône-Alpes, des formations des Conservatoires de Givors, Saint-Étienne et de Vienne, les écoles de musique de Chasse-sur-Rhône, Seyssuel et Saint-Symphorien-d'Ozon et Jazzy’mom (Centre Social Vallée de Gère, association Impasse et MJC de Vienne) et le projet MardiGro. Ce Carnaval ambiancé par un jury et présidé par Calixte de Nigremont, Maître de cérémonie et Concepteur de Joyeuseté. Calixte de Nigremont endosse ce rôle suite à la triste disparition de Rémy Kolpa Kopoul.

La Nouvelle-Orléans est la reine des festivités : 500 fêtes y sont célébrées chaque année ! Mais la plus importante et populaire est certainement celle du carnaval, qui dure environ un mois, avec à son apogée le fameux Mardi Gras. Il s’agit d’un défilé géant composé de chars, d’orchestres et de groupes costumés. Sous les couleurs éclatantes de l’or (pour le pouvoir), du vert (pour la foi) et du violet (pour la justice), “krewes” (bandes) masquées et costumées, brass band et tribus indiennes proposent un show stupéfiant accompagné de lancers de colliers, d’écus et de jouets.

Historiquement parlant, le but premier de ces carnavals était d’abolir les conditions sociales le temps d’un événement qui rassemblait toute la population. Ainsi, chacun pouvait se créer un rôle et changer comme bon lui semblait, à travers des costumes et des masques. Aujourd’hui, le carnaval est toujours aussi populaire et attractif, et l’esprit qui y règne plus que festif. Après ce spectacle époustouflant, typique des carnavals de la Nouvelle-Orléans, une grande soirée musicale se déroulera sur différentes scènes dans le centre de Vienne avec 8 groupes influencés par la musique de la Louisiane.


Coproduction Jazz à Vienne / Rhino Jazz(s) festival

En collaboration avec les conservatoires de Givors, Saint-Étienne et Vienne, les écoles de musique de Chasse-sur-Rhône, Seyssuel et Saint-Symphorien-d’Ozon, JazzyMom avec le centre social Vallée de Gère, l’association Impasse et la MJC de Vienne, MardiGro en partenariat avec le Grolektif, le Festival A Vaulx Jazz, le centre social et culturel Jean et Joséphine Peyri.
Programme

Carnaval


18h-19h45 défilé

Départ cours Brillier - Arrivée place de Miremont


Jardins de Cybèle

19h30 Leyla McCalla

20h-20h45 ZeD Brass Band
Scène de l’hôtel de Ville

20h-20h45 Jean-Pierre Alessi 6tet

21h-21h50 Too Many Zooz

22h20-23h35 Broka Brass Ensemble


Scène Place St-Maurice

20h-21h50 Soul River


Scène cours Brillier

20h-21h50 Orchestra Sound System


Scène rue du Musée

20h-21h50 Jezz at home


Maître de cérémonie : Calixte de Nigremont

Calixte de Nigremont, le Prince des Aristocrates, est le maître de cérémonie que les cours européennes, les festivals branchés, les raouts mondains et les comices agricoles s'arrachent. Aussi à l'aise pour présenter une très austère remise de médailles, un concert de hard-rock, une érudite émission de télévision, ou un festival de rue, il mène le jeu avec une élégante espièglerie où fusent les mots d'esprit. Une répartie à toute épreuve, un sens aigu de l'étiquette et du protocole, une aisance à improviser en toutes circonstances et la manière pour mettre tous et chacun à l'aise sont les outils de ce gourou de la mondanité contemporaine à l'impressionnant palmarès.
Too Many Zooz

Forgé dans les entrailles du métro new-yorkais, Too Many Zooz est un véritable OVNI. Bien que composé de trois membres (Matt Doe à la trompette, Leo P au saxophone baryton, king Of Sludges à la batterie et aux percussions), Too Many Zooz a la capacité de produire un son étonnamment puissant. Cette musique organique, appelée “Brasshouse”, est l’aboutissement musical du mélange de plusieurs styles comme le jazz, le hip-hop, la musique tzigane, le soul/funk ainsi que leurs influences. Le New York Post parle de lui comme “l’évènement musical le plus tendance en ce moment à New-York”. Tandis que Too Many Zooz grandit et continue son chemin, vous pouvez toujours les croiser de temps en temps dans la plus grande boîte de nuit du monde : le Métro de New-York City.



Line-up : Léo P (s), Mat Deo (tp), King of Sludge (perc)

http://toomanyzooz.bandcamp.com – soundcloud.com/toomanyzooz
Jean-Pierre Alessi 6tet “French Preservation Hall Jazz New Orleans”

Ce groupe a été créé en mars 2003 avec pour idée de jouer et faire connaître la vraie musique de la Nouvelle-Orléans comme la jouaient les musiciens noirs dans les années 1940 : le Jazz New Orleans Revival.



Line-up : J.-P. Alessi (s), Cyrille Ouanich (p), Christian Devaux (b), Henry Lemaire (banjo), Vincent Hurel (dms) et invité

www.emanuelpaul.com/jpalessi/jpsite.html
Leyla McCalla

Multi-instrumentiste, cette blueswoman joue du violoncelle d'une façon très personnelle pour accompagner des titres folky et est aussi à l'aise pour jouer un blues à la guitare ou une vieille chanson créole au banjo. Installée en Louisiane, elle ne cesse d'explorer le jazz traditionnel et ses musiques populaires. Échappée du groupe Carolina Chocolate Drops et petite protégée de Taj Mahal, la violoncelliste et chanteuse Leyla McCalla propose un album solo en hommage à une figure mythique de la Harlem Renaissance des années 1920 : le poète et auteur Langston Hughes. On est emporté par son charme et son talent...



Line-up : Leyla McCalla (voc, cello, g, banjo)

www.leylamccalla.com-
ZeD Brass Band

Créée en 2012, cette formation lyonnaise réunit à l’origine huit musiciens issus de plusieurs groupes de la région lyonnaise (Big Band de l’OEUF, Dead Man Orchestra, Les Charentaises De Luxe). Dans cette configuration, le ZeD Brass Band vous offre une musique énergique et toute en groove en revisitant les standards des plus grandes fanfares “second line”. Avec l’arrivée de Télep P. Maembel dans ses rangs lors du festival “un doua de jazz”, le Zed brass band a vu son répertoire s’enrichir d’une partie hip-hop.



Line-up : Boris Pokora (ts), Sylvain Felix (bs), Christophe Metra, Hervé Salamone (tp), Pierre Baldy-Moulinier (tb), Philippe Bostvironnois, Hugo Crost (perc), Vincent Zed Ollier (soua)
Broken Brass Band

Composé de huit jeunes et talentueux musiciens hollandais, cet ensemble instrumental allie les cuivres traditionnels de la Nouvelle Orléans avec le hip-hop, le funk, et bien plus encore. Jouant le plus souvent leurs compositions, ils se plaisent à surprendre leur public en changeant complètement de registre et d’ambiance musicale. On est irrésistiblement transporté par leurs musiques à l’énergie contagieuse.


Jezz at Home

Alors que l'un est passionné de hip-hop, l'autre est bercé par la techno de Détroit. Ils se rencontrent sur les bancs de la fac, fréquentent un club de jazz sombre et enfumé puis décident de mêler ces trois univers musicaux. Résultat : ils s'associent avec le pianiste Pierre-Antoine Chaffangeon et vous proposent un son entre jazz, trip-hop et musique électronique assaisonné d'une bonne dose de groove.



Tom Beaulaigue (ttbl), Laurent Nivon (ttbl), Pierre-Antoine Chaffangeon (p)
Orchestra Sound System

Fatigués d’avoir sauvé le monde une énième fois dans le plus grand secret (en collants), les membres d’Orchestra Sound System (OSS pour les intimes), unis comme les 7 doigts de la main, révèlent enfin leurs identités secrètes lors d’un spectacle festif. Entrez dans leur univers, entre le groove de Herbie Hancock, la pop de Stevie Wonder et le jazz des Youngblood Brass Band. 



Cédric Poingt (tp), Thomas Astulfoni, Victor Vachey (tb), Marc Gianelli (as, bs), Quentin Degeorges (ss), Mégane Moreira (ts), Thomas Gianelli (dms)
Soul River

Le jazz de Soul River vogue entre la soul, le blues et les musiques caribéennes. Inspiré par Sharon Jones, Donny Hathaway ou encore Curtis Mayfield, le sextet vibre et offre son énergie festive avec un plaisir complice et communicatif.



Sandrine Musel (voc), Émilie Gautier (voc), Bernard Braner (g), Laurent Darmon (p), Michaël Blanc (b), Pierre Vanaret (dms)
Venez déguisés pour fêter le carnaval !!!!

Sam.27.06

Week-end Nouvelle-Orléans #2 - Théâtre Antique - 20h30 | Tarif normal 43 €


Dee Dee Bridgewater & The New Orleans Jazz Orchestra

Native de Memphis, Dee Dee Bridgewater baigne dès son plus jeune âge dans la soul et le jazz grâce à son père trompettiste. À New York dans le début des 70’s, elle rejoint le big band de Thad Jones et Mel Lewis. Sa carrière démarre alors avec des collaborations prestigieuses : Sonny Rollins, Dexter Gordon, Dizzy Gillespie ou Max Roach. Le premier album de la chanteuse, orienté soul, paraît en 1974. Puis miss Bridgewater s'installe à Paris. Elle y incarne en 1986 Billie Holiday dans la comédie musicale Lady Day. Plus près de nous, en 2010, Dee Dee Bridgewater s’éloignait des terres rouges qui longent le fleuve Niger (Red Earth - A Malian Journey, son projet mandingue de 2007) avec le répertoire de To Billie With Love qui lui permet d’exprimer à nouveau sa fascination pour Lady Day. Notre diva DD retrouvait Vienne en 2013 en compagnie du pianiste Ramsey Lewis (“The Soul of Jazz”).

La voici de retour auréolée du soleil louisianais et entourée, comme lors de ses débuts new-yorkais, d’un big band de cadors : le New Orleans Jazz Orchestra (NOJO). Sa voix puissante investit là le funk sudiste, les brûlots façon Cosimo Matassa et les ballades éternelles de Crescent city. Entourée de ce allstar du jazz créole contemporain, Dee Dee propose un véritable spectacle multimédia, un show empli d’images, de textes et de chansons qui nous emportent au cœur de la Louisiane. Emmené par le célèbre trompettiste Irving Mayfield, le NOJO entretient depuis 2002 la flamme du jazz historique, de la Nouvelle-Orléans à New York ou San Fransisco. L’orchestre fêtait sa première décennie d’activisme louisianais (concerts, festivals, enseignement, archivage, marchandising) en invitant en 2012 au Carnegie Hall de New York Aaron Neville, Brandford Marsalis et Dee Dee Bridgewater. L’année suivante, tout l’orchestre embarquait dans le fameux train Spirit of New Orleans jusqu’aux grands lacs du Nord pour enflammer le Chicago Theater en compagnie de ses invités Allen Toussaint, Kurt Elling et le vénérable Preservation Hall Jazz Band.

Welcome N.O, bienvenue DD.

Line-up  : Dee Dee Bridgewater (voc), Irvin Mayfield, Bernard Floyd, Ashlin Parker, Glenn Hall, Leon Brown (tp), James Williams (slide tp, sousaphone), Emily Fredrickson, Michael Watson, David Harris (tb), Khari Lee, Jeronne Ansari (as), Edward Petersen, Ricardo Pascal (ts), Jason Marshall (bs), Carl LeBlanc (g, banjo), Victor Atkins (p), Jasen Weaver (b), Adonis Rose (dms)

Site internet  : www.deedeebridgewater.com
Lillian Boutté & Satchmo Gumbo

Emmené par la chanteuse Lillian Boutté et le trompettiste Jérôme Etcheberry, Satchmo Gumbo est un groupe international (USA, France, Australie) qui réunit quelques-uns des meilleurs spécialistes du jazz traditionnel afin de rendre hommage à la légende de la Nouvelle Orléans : Satchmo, plus connu sous le nom de Louis Armstrong. Lillian Boutté est elle aussi un personnage emblématique de la Nouvelle-Orléans. Elle est même la deuxième personnalité après Louis Armstrong à avoir été nommée ambassadrice musicale de la Nouvelle-Orléans (c’était en 1986). Chanteuse émouvante et généreuse, elle a collaboré avec Allen Toussaint ou Dr John. Actrice, on l’a vue aux côtés de Robert de Niro et Mickey Rourke dans le film Angel Heart d'Alan Parker (elle est également dans la BO du film). Dans ses interprétations des grands tubes de Louis Armstrong, ce petit bout de femme atomique et charismatique délivre aujourd’hui une émotion rare. Jérôme Etcheberry, ex-Haricots Rouges, a lui croisé le fer avec Marc Laferrière, Bob Wilber, Duffy Jackson ou même Jérôme Savary. Il est aujourd’hui l’un des trompettistes européens les plus demandés en jazz New Orleans et swing éternel.



Line-up  : Lillian Boutté (voc), Jérôme Etcheberry (tp), Jean-Claude Onesta (tb), Jean-François Bonnel (cl), David Blenkhorn (g), Sébastien Girardot (b), Guillaume Nouaux (dms)
Club de Minuit 0h00 | Entrée libre

Leyla McCalla

Multi-instrumentiste, cette blueswoman joue du violoncelle d'une façon très personnelle pour accompagner des titres folky et est aussi à l'aise pour jouer un blues à la guitare ou une vieille chanson créole au banjo. Installée en Louisiane, elle ne cesse d'explorer le jazz traditionnel et ses musiques populaires. Échappée du groupe Carolina Chocolate Drops et petite protégée de Taj Mahal, la violoncelliste et chanteuse Leyla McCalla propose un album solo en hommage à une figure mythique de la Harlem Renaissance des années 1920 : le poète et auteur Langston Hughes. On est emporté par son charme et son talent...



Line-up  : Leyla McCalla (voc, vcl, g, banjo) Raphael Imbert (s), Thomas Weirich (g)

Site internet  : leylamccalla.com
JazzMix DJ set 0h00 - 1h00 | Concert 1h00 Entrée libre

Joe Bataan meets Setenta [Inédit]

On se souvient de la rencontre de Setenta et Orlando Julius au JazzMix en 2010. Le collectif parisien a le talent de nous faire (re)découvrir de vieilles légendes de la musique oubliées des réseaux de tournées habituelles. Désormais, Orlando se refait une jeunesse avec le collectif londonien “The Heliocentrics” et tourne partout dans le monde en jouant le répertoire du chanteur et saxophoniste nigérian. Cinq ans plus tard, les Setenta reviennent au JazzMix avec une autre légende. Cette fois ci, c’est du côté de New York City qu’il se tourne, en décidant d’accompagner sur scène le fondateur du style et du label Salsoul, véritable fusion de salsa et de soul. Joe Bataan, le crooner de Spanish Harlem sortira huit albums sur le mythique label de salsa portoricaine Fania (incluant le fameux Riot) avant de fonder son propre label. Au début des années 80, il se retire de la scène musicale pour se consacrer à sa famille et à des œuvres sociales. Il décide de revenir sur le devant de la scène vers 2005 en publiant le très bon album Call my name.

Line-up  : Joe Bataan (voc), Florian Pellissier (keys), Laurent Guillet (g), Virgile Raffaëlli (b), Fabien “Pakin” Hily (voc, gongas), Osman Jr (voc, bongos), Mathieu Edward (dms)

Sites internet  : www.facebook.com/pages/Joe-Bataan - www.setenta.fr

Dim.28.06

Week-end Nouvelle-Orléans #3 - Théâtre Antique - 19h30 | Tarif normal 36 €


Allen Toussaint

Comme s’il avait voulu déraciner voici dix ans, en 2005, la musique de La Nouvelle-Orléans, comme pour faire fuir deux de ses stars emblématiques, l’ouragan Katrina n'a pas raté les maisons d'Allen Toussaint et Fats Domino, détruites, pianos inclus. Mais peine perdue : quatre ans plus tard, le merveilleux album The Bright Mississippi de Toussaint (nominé aux Grammy Awards 2010) débutait dans le pur style New Orleans, avec “Egyptian Fantasy” de Sidney Bechet, clarinette indolente et trompette créole à la boutonnière. L’art intemporel d’Allen Toussaint charrie tout l’héritage de Big Easy, du Preservation Hall aux accents canailles de ce rhythm'n'blues louisianais dont il demeure aujourd’hui le représentant historique. Pianiste, chanteur, compositeur, arrangeur et producteur, Allen Toussaint naît en 1938 à La Nouvelle-Orléans. Il est l’héritier pianistique du légendaire Professor Longhair, icône (dès la fin des années 40) du r’n’b local. Disparu en 1980, le Professor Longhair dont le retour dans les 70’s fut organisé par Dr. John (Mac Rebbenack), apparaît encore rayonnant dans le film documentaire Piano Players Rarely, If Ever, Play Together. Il y expose en compagnie d’Allen Toussaint et Tuts Washington ce jeu de piano unique qui combine blues, rumba, mambo et calypso. Costume impeccable et nœud papillon, Allen “Tousan” Toussaint perpétue cette tradition. Son dernier album (Songbook, en 2013, le vingtième sous son nom) a été enregistré live au Joe’s Pub de New York qui devint la base musicale du pianiste après que Katrina l’eut chassé de la Nouvelle-Orléans. Avec les succès glanés en produisant entre autres (et souvent sous le pseudonyme de Noami Neville) Ernie K-Doe, Chris Kenner, Betty Harris, Earl King, Irma Thomas, Lee Dorsey (“Ya-Ya”, “Working in the Coal Mine”), The Meters ou les Neville Brothers, Allen Toussaint personnifie à jamais le son funky de N.O. Un gumbo musical créé dès les années 50 et 60 entre le Tipitina’s club et le studio de Cosimo Matassa et qui fera danser jusqu’aux yéyés de la Bastille.

Line-up  : Allen Toussaint (voc, p), Renard Poche (g), Roland Guerin (b), Herman LeBeaux (dms)

Site internet  : www.allentoussaint.com
Davell Crawford : To Fats with Love

Pianiste et organiste doué, charmeur à la voix de crooner soul, bête de scène sachant attraper un public par les hanches, Davell Crawford (aka “The Crown Prince of New Orleans”) suit tranquillement le chemin tracé par le légendaire James Booker de N.0. Dès les années 90, Davell Crawford apparaît sur des dizaines d'albums concoctés à Big Easy. On peut ainsi entendre son jeu d'orgue derrière The Wild Magnolia's, avec le Dirty Dozen Brass Band, accompagnant la légendaire Ruth Brown ou bien encore sur ce superbe projet nominé aux Grammy et intitulé Dis Dat & d'Odda (avec Dr. John, Mavis Staples & The Davell Crawford Singers). Dès son premier album Let Them Talk, paru en 1995, le jeune Crawford mêle avec habileté ses influences naturelles : gospel, R&B, soul, funk et jazz. Signalons au passage que le jeune louisianais a de qui tenir : son grand-père fut le créateur de la chanson “Jock-a-Mo”, l'un des classiques du répertoire de la Nouvelle-Orléans. Huit albums plus tard, s'incarnant tour à tour avec The Davell Crawford Organ Quartet, avec The Davell Crawford Singers, sous l'appellation du Davell Crawford & His Quartet ou bien encore de ce Davell Crawford Movement qui visitait Vienne à l’été 2008, le claviériste et chanteur assume avec cran le lourd héritage de la Nouvelle-Orléans. Il perpétue un legs qui va de Jelly Roll Morton au Dr. John, de Mahalia Jackson et Satchmo à Professor Longhair ou Eddie Bo.

Line-up  : Davell Crawford (voc, p), Greg Agid, Stephen Gladney (ts), Reggie Houston (bs), Leon Brown, Sr. (tp), Nick Snyder (g), Mark Brooks (b), Jerome Jennings (dms)

Site internet  : www.allmusic.com/artist/davell-crawford-mn0000939287

Lun.29.06

Théâtre Antique 20h30 | Tarif normal 43 €


Natacha Atlas featuring Ibrahim Maalouf

River Nile, le nouvel album de Natacha Atlas, est le fruit d’une collaboration qui semblait écrite depuis mille et une nuits avec Ibrahim Maalouf. Le fleuve nourricier évoqué ici (River Nile) charrie le cool, mêlant un jazz contemporain et élégant aux mystères orientaux du maqam. Un plein bottin de solistes (dont Maalouf lui-même), de grands jazzmen et de maalem orientaux entourent la voix étonnante de Natacha, à la fois déesse égyptienne et princesse d’un dancefloor planétaire. Co-auteur et compositeur, trompettiste, réalisateur et producteur de l'album, le cumulard Ibrahim Maalouf dessine un précieux écrin pour les inflexions de la diva mondialiste.

Native de Schaerbeek (Bruxelles), la mystérieuse Natasha est d’origine anglo-égyptienne. La chanteuse s’est donnée pour mission le rapprochement musical de l’Orient et de l’Occident. Polyglotte, elle mêle ainsi depuis 1996 (son premier album Diaspora) les musiques et les chants arabes, classiques, savants ou de variété, la chanson française (la reprise de “Mon amie la rose”, son tube de 1999), la poésie du Caire, la pop, l’électronique et le rap. Cet éclectisme stylistique lui vaut d’être classée dans la catégorie des “musiques du monde”. Une catégorie dans laquelle Ibrahim Maalouf vient justement de s’imposer avec éclat et pas mal d’options communes. Le trompettiste est d’abord consacré “Artiste de l’année” aux Victoires du Jazz 2013. Il est aujourd’hui partout : Victoire de la Musique 2014 (catégorie “Musiques du monde”) et tout récemment dans la B.O qu’il signe pour le Yves Saint Laurent de Jalil Lespert. Dès 2007 et son premier album Diasporas (la même idée que Natacha !), mais surtout avec Diachronism (2009) et Diagnostic (2011), le trompettiste avait secoué la planète jazz. Au carrefour de mille influences, jazz, classique, musiques traditionnelles, chanson, rock ou funk, Maalouf crée un son unique servi par sa trompette à quarts de ton et le bugle. Natacha Atlas et lui brassent les genres et les cultures en une vision toujours plus universelle de la musique.

Line-up  : Natacha Atlas (voc), Andy Hamill (b), Alcyona Mick (p), Samy Bishai (vl, MD), Vasilis Sarikis (perc, dms), Ibrahim Maalouf (tp)

Sites internet  : www.natacha-atlas.com - www.ibrahimmaalouf.com
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