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Météo Forts risques d'avalanches dans les Alpes du Nord Les skieurs, notamment hors pistes, et les randonneurs sont appelés à la plus grande prudence


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12.Paris veut interdire la pêche au thon

Aujourd'hui, les «captures» dépassent très largement les stocks encore disponibles.

La diplomatie du thon a commencé. La France vient d'annoncer qu'elle est favorable à l'interdiction du commerce international du thon rouge au nom de la protection de l'espèce. Elle demande donc que ce poisson soit inscrit à l'annexe 1 de la Cites (convention de l'ONU sur le commerce international des espèces menacées d'extinction) qui regroupe 175 pays.

Pour le moment, la pêche au thon est réglementée par la Cicta (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique). Elle régit les quotas de pêche. Des quotas qui ont fortement diminué ces dernières années, passant de 30 000 tonnes en 2007 à 13 500 tonnes en 2010, dont 2 000 environ pour la France.

La prochaine échéance va se passer dans les jours qui viennent au niveau européen. Les Vingt-Sept vont voter pour adopter une décision commune qui prévaudra ensuite lors du vote de la Cites. La France pourrait bien faire pencher la balance compte tenu du nombre de voix dont elle dispose sur ce sujet en tant que pays de pêcheurs. L'Italie est sur la même longueur d'onde. L'Espagne en revanche y est opposée.

La requête de la France est toutefois assortie d'une demande de sursis de dix-huit mois. Il s'agit tout d'abord d'obtenir un soutien de l'Europe pour les pêcheurs. «Il y a environ deux cents bateaux», rappelle Bruno Le Maire, le ministre de l'Agriculture, dont près de 180 artisans pour lesquels le ministre souhaite obtenir une dérogation : ils ne représentent que 10 % des prises françaises.
Risque d'extinction

Mais cette période correspond également au temps que la Cites devrait mettre pour prendre sa décision. Deux avis scientifiques sont attendus : un de la Cicta en octobre prochain et un autre du conseil scientifique de la Cites dans un an. Enfin, le comité permanent de la Cites qui adoptera la décision finale doit se réunir en juillet 2011, dans dix-huit mois. «C'est une décision lourde mais indispensable», précise Jean-Louis Borloo le ministre de l'Écologie, compte tenu de la disparition de la ressource.

Le thon rouge, qui se trouve très majoritairement dans l'Atlantique Est et en Méditerranée, a vu ses stocks fondre comme neige au soleil. Selon les données les plus récentes, ils ont diminué de 74,2 % de 1957 à 2007 dont 61 % au cours des dix dernières années. D'après l'Ifremer, les captures dépassent très largement les stocks encore disponibles, avec à terme un risque d'extinction.

La pêche industrielle est dans sa quasi-totalité destinée au marché japonais. Il acquiert plus de 80 % des prises effectuées en Méditerranée. Elle alimente également les fermes d'élevage qui engraissent les jeunes poissons destinés aux étals des poissonniers. Mercredi, France Nature Environnement réagissait favorablement à la demande de la France en estimant «qu'il s'agit d'une position de bon sens face à une situation déplorable». Greenpeace pour sa part a estimé que la France «plie contre les pêcheurs» ce que ces derniers contestent violemment.


13.Electricité: les tarifs pourraient augmenter lors des pics de consommation

Le gouvernement souhaite inciter les foyers à réduire leur demande durant ces périodes, selon un avant-projet de loi.

La consommation française d’électricité atteint des niveaux très élevés le soir en hiver, en raison du fort équipement des Français en chauffage électrique.

Ces pics de consommation obligent la France à acheter de plus en plus d’électricité à l’étranger et à avoir recours à des moyens de production coûteux et polluants, telles que les centrales à charbon ou au fioul.
«Il ne s’agit pas de créer un nouveau tarif, mais simplement de pérenniser le tarif heure creuse/heure pleine qui existe déjà», a indiqué mercredi le ministère de l’Energie et de l’Ecologie.

Un représentant des fournisseurs d’électricité a cependant assuré à l’AFP qu’il s’agissait, au travers de cet article, de généraliser la «modulation des tarifs réglementés sans que les prix augmentent en moyenne».


«Le but est de mettre en place une tarification plus représentative des coûts et des émissions de CO2», a indiqué cette source, qui a participé à une réunion de présentation du projet de réforme.

L’avant-projet de loi indique par ailleurs que les tarifs réglementés seront désormais fixés sur «propositions motivées» de la Commission de régulation de l’Energie (CRE). Ces propositions seront «réputées acquises» au bout de trois mois sauf en cas d’opposition du ministre de l’Energie ou du ministre de l’Ecologie.

Jusqu’à présent, les tarifs réglementés, dont bénéficient 95% des ménages français, sont fixés par ces deux ministres après simple avis consultatif de la CRE.

Le texte entérine en outre la disparition des tarifs réglementés pour les grandes et moyennes entreprises «à partir du 31 décembre 2015», comme annoncé par le gouvernement en septembre.

Ces tarifs, inférieurs aux prix de marché, sont très critiqués par la Commission européenne qui juge qu’ils constituent une aide d’Etat en faveur des entreprises françaises.

Par ailleurs, le projet de loi indique qu’Electricité de France (EDF) devra céder un «volume global maximal» de 120 térawattheures (TWh) d’électricité d’origine nucléaire par an à ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc.) jusqu’en 2025.

Ce projet de réforme du marché de l’électricité, censé stimuler la concurrence dans le secteur, devait entrer en vigueur au 1er juillet 2010. Ayant subi plusieurs mois de retard, il pourrait ne pas être applicable avant mi-2011, selon des sources parlementaires.
Vie étudiante

14.Une grande école : les avantages.

Une filière sélective, onéreuse mais très appréciées des étudiants et recruteurs

Réseau d'anciens, encadrement, insertion... les grandes écoles ont de multiples avantages mais sont aussi très chères. Avant de s'orienter vers les grandes écoles (de commerce ou d'ingénieurs) il est important de connaître leurs caractéristiques et avantages.


Encadrement et ambiance

C'est la grosse différence avec la fac, les grandes écoles (surtout de commerce) proposent un encadrement fort des étudiants, pour leur assurer un confort d'études, et une réussite. – Les écoles sont parfois comparées à des écoles maternelles tellement les étudiants sont couvés :)

L’encadrement n’est pas uniquement pédagogique mais aussi festif :) Les BDE (bureau des élèves), BDS (bureau des sports)… permettent de passer de belles années d’études en étant sûr de pouvoir faire la fête, du sport, des voyages… et de rencontrer du monde !

Pour les écoles avec prépa, après 2 années de prépa bien intenses en charge de travail, les années en grandes écoles vont paraître bien plus relax... avec BDE, associations et soirées à gogo, un vrai club med, mais cette liberté est bien contrôlée et les cours bien obligatoires.


Le réseau d'anciens

Après 3 voir 5 ans passés dans une formation, on s'y attache, et les anciens ont toujours plaisir à garder des liens forts avec leurs formations. Les grandes écoles savent conserver et faire fructifier ces liens et cette énergie... via l'association des anciens. Le plus souvent les anciens sont associés aux décisions de l'établissement et jouent un rôle central pour favoriser l'insertion professionnelle des promotions actuelles ou le financement de certains projets... de nombreuses offres de stages ou d'emplois sont proposées par les anciens aux promo en cours.


Ouverture à l'international

Encore un avantage très concret, les grandes écoles sont maintenant toutes ouvertes à l'international et proposent, voir imposent, à tous les étudiants de partir étudier de 6 mois à 1 an étudier à l'étranger... Shanghai, Londres, Rio, Bangkok... chaque grande école lie des liens spéciaux (échanges) avec d'autres instituts (universités ou business schools). Les universités avec Erasmus le proposent aussi mais sans moyens ou communication alors que les écoles de commerce, par exemple, en font leur premier argument marketing pour séduire les futurs étudiants.


Expérience professionnelle

Les jeunes diplômés sortiront avec un minimum de 12 mois d'expérience professionnelle... aussi très bien intégré dans les cursus, cette expérience est valorisée par les grandes écoles car elle est déterminante pour les étudiants lors de leur première recherche de travail une fois diplômé. Encore une fois les universités ne valorisent pas pleinement cette expérience.



15.Bac

Le Bac (Baccalauréat) : un nouveau départ !

Préparé au lycée, le Bac valide vos années d'études secondaires pour mieux vous propulser vers vos études supérieures... Le baccalauréat est devenu un diplôme quasi obligatoire !

Plusieurs Bac existent : le choix peut être complexe, choisissez celui qui vous ouvrira le plus facilement les portes de vos études supérieures... et bonnes révisions !
Révisions du Bac

» Révisions du Bac : réussir ses révisions du bac pour arriver zen, et prêt aux examens du bac.

» Fiche de révisions du Bac : conseils et principes pour réaliser vos fiches de révision du bac.

» Travail de groupe : découvrez les vertus du travail d'équipe pour vos révisions du Bac.

» L'oral du bac : comment devenir un bon orateur et vous préparer à l'oral du bac.

» L'écrit du bac : les conseils clés pour réussir les épreuves écrites du bac.


Diplômes du Bac : filières et séries

Il existe 3 filières de baccalauréat, correspondant aux 3 voies des études au lycée, chaque filière est composée de séries spécialisées.

Pour vous aider dans votre choix : Quel bac choisir ?

Baccalauréat général :

» Bac L : Littérature

» Bac ES : Sciences Economiques et Sociales

» Bac S : Scientifique



Baccalauréat technologique :

» Bac STG (STT) : Sciences et Technologies de la Gestion

» Bac STI : Sciences et Technologies Industrielles

» Bac SMS (ST2S) : Sciences et techniques Médico-Sociales

» Bac STAV : Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant

» Bac TMD : Techniques de la Musique et de la Danse

» Bac hôtellerie

Baccalauréat professionnel

» Bac Pro


Le bac français a pour but de vérifier vos compétences acquises en français tout au long de votre scolarité – mais les épreuves portent sur les contenus du programme de la classe de première. L'écrit ou l'oral de français évaluent vos compétences et connaissances suivantes (Textes officiels du Ministère)

» Maîtrise de la langue et de l’expression (lecture, rédaction, style, orthographe)

» Aptitude à lire, à analyser et à interpréter des textes

» Aptitude à tisser des liens entre différents textes pour dégager une problématique

» Aptitude à mobiliser une culture littéraire fondée sur vos cours de français, sur des lectures et une expérience personnelles

» Aptitude à construire un jugement argumenté et à prendre en compte d’autres points de vue que le votre

» Exercice raisonné de la faculté d’invention/imagination.

16.LMD : Licence Master Doctorat

Comprendre la réforme LMD

La réforme LMD (Licence Master Doctorat) a été mise en place en 2004, elle a pour but d'harmoniser les diplômes d'enseignement supérieurs en Europe. Finis les diplômes franco-français, vive la simplification des diplômes et l'internationalisation des études !

Les IUT, DUT et autres formations restent quant à eux identiques.
La réforme LMD entraîne une réorganisation des offres de formation autour de 3 grands principes (attention, concentration!!) :

1. Une architecture des diplômes repensée.

Exit le DEUG, la Maîtrise, le DESS et DEA ! Les trois niveaux diplômants sont maintenant : La Licence qui dure 3 ans ( L1, L2, L3 - diplôme bac+3), le Master en 2 ans ( M1 et M2 - diplôme bac+5) et le Doctorat (bac +8).

Le DEUG, DESS, DEA et la Maîtrise disparaissent avec la mise en place du nouveau système européen, en revanche, ils demeurent des diplômes nationaux : vous pouvez toujours demander votre diplôme de Deug ou de Maîtrise mais attention, les grilles de salaires risquent d’être revues et ces diplômes nationaux ne vont plus intéresser les entreprises très longtemps…


Attention ! On ne confond pas le Master et le Mastère !! (ça serait trop simple, avouez !!), le mastère étant un bac + 6. Aussi on ne confond pas non plus le Master 1 (M1), qui est l’équivalent de la Maîtrise, et le Master 2 (M2 - ancien DESS ou DEA), le Master en somme… Mais non ça n’est pas compliqué, faites un effort !!
La LMD et les diplômes de la voie professionnelle ?

La licence professionnelle (troisième année de la licence - L3) existera toujours (différente de la license générale) celle-ci vous prépare à un métier dans un secteur d’activité précis. Le choix de la licence professionnelle ou non s’effectuera à l’issue de la L2.

Les DUT, IUP ou DEUST restent inchangés et existent toujours en cohabitant avec la réforme.
2. Mise en place des crédits d'études - ECTS (European Credit Transfer System)".

La réforme LMD permet aussi la mise en place du système européen d'unités capitalisables et transférables, dit “système européen de crédits - ECTS (European Credit Transfer System)".


Avant, on parlait d’UV. Il faudra maintenant parler ECTS. A l’université, on ne parle plus de "matières" mais d’UE ! Chaque UE correspond à une matière et possède une valeur définie en crédits européens (30 crédits par semestre). Pour chaque UE validée, vous recevez ces crédits européens capitalisables appelés E.C.T.S. (European Credits Transfer System). Ainsi, si vous souhaitez vous réorienter, étudier ailleurs ou interrompre vos études, vous ne perdez pas ces points déjà obtenu.
3. Une nouvelle organisation de l’année universitaire

Elle est désormais organisée en Semestres et en Unités d’Enseignement (UE)

Les UE se divisent en 3 catégories :

- Les UE fondamentales,

- Les UE complémentaires

- et les UE en libre choix.


17.Plusieurs collèges et lycées bloqués par des grèves

Les enseignants du lycée de Vitry-sur-Seine où un élève a été agressé mardi, ont cessé les cours pour réclamer de meilleurs conditions de sécurité. En Seine-Saint-Denis, plusieurs établissements sont aussi affectés par des grèves...

Le mouvement de protestation des enseignants ne faiblit pas. Et se traduit de plus en plus par des grèves locales, affectant plusieurs collèges et lycées. Dernier en date: le lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine (Val de Marne) où un élève a été agressé mardi. Les enseignants ont décidé de cesser les cours aujourd'hui pour la deuxième journée consécutive pour protester contre la violence dans leur établissement.

Mercredi, une délégation d'enseignants a été reçue au rectorat qui avait proposé d'affecter à l'établissement cinq médiateurs de la vie scolaire et de maintenir sur place une équipe mobile de sécurité. «Ces propositions ne nous satisfont pas. Nous attendons qu'ils prennent la mesure de la gravité de la situation dans laquelle se trouve notre établissement», a déclaré Sabine Contrepois, enseignante en lettres, à l'issue de l'assemblée générale. «Nous sollicitions une audience auprès de M. Chatel parce que le blocage est également ministériel.» Ils réclament par ailleurs le doublement du nombre de surveillants.
Plusieurs collèges de Seine-Saint-Denis

En Seine-Saint-Denis, plusieurs établissements sont aussi en grève ce jeudi. Comme à Aubervilliers, où des enseignants du collège et lycée Henri Wallon ont arrêté le travail depuis le début de la semaine, rejoints mercredi par des collègues du lycée Le Corbusier.

Le lycée professionnel Jean-Pierre Timbaud n'a pas accueilli d'élèves depuis le 29 janvier. Les enseignants disent exercer leur droit de retrait, déplorant des «normes de sécurité non respectées» et «une suite d'événements graves survenus» fin janvier. «Nous avons très peur pour la sécurité des élèves et du personnel», a déclaré une enseignante Marie Pluchon.

Les enseignants demandent que l'établissement soit placé en zone sensible pour avoir deux proviseurs adjoints. A Montreuil, les enseignants, en grève aussi ce jeudi, demande un renforcement des personnels chargés de la vie scolaire (notamment les surveillants).

A Pantin, les profs protestent «contre la suppression de postes prévue à la rentrée prochaine et les conditions de travail qui se dégradent», précise à l'AFP Loris Castellani, du Snes.

Contacté par l'AFP, l'inspecteur d'académie de Seine-Saint-Denis Daniel Auverlot, a appelé à «relativiser car sur un total de 184 établissements en Seine-Saint-Denis, le mouvement en touche 5 ou 6».

Sauf que les syndicats préviennent que d'autres établissements pourraient rejoindre le mouvement la semaine prochaine. Un collège de Drancy et un lycée professionnel de Pantin, selon la CGT. «Précarité, suppressions de poste, dégradations des conditions de travail, casse de la formation, ça suffit!», lance le syndicat dans un communiqué. Par ailleurs, des parents d'élèves du primaire, principalement à Saint-Ouen, continuent de réclamer plus de remplaçants, et ont prévu d'occuper une école de la ville vendredi soir.
Culture

18.Sons d’hiver très variés

Jazz . Etalé sur trois semaines, le festival du Val-de-Marne ravivera notamment la mémoire de Don Cherry.

Chaque année, indissociable du frimas saisonnier, flotte avec le retour attendu du festival Sons d’hiver comme un parfum seventies, époque bénie de brassages et de remises en question quand pop, rock et jazz faisaient Woodstock, Wight et autre Amougies communs. Dans le Val-de-Marne, berceau de la manifestation, son directeur Fabien Barontini s’applique à dénicher grâce à ses réseaux outre-Atlantique une création polymorphe, qui invente au présent tout en s’ancrant dans la mémoire.


Joyau. En ouverture de Sons d’hiver planera ainsi l’esprit du trompettiste afro-amérindien Don Cherry, figure libre du jazz, disparu en 1995 à l’âge de 59 ans et qui, du free défendu en complicité avec Ornette Coleman, poussa le dialogue au-delà des chapelles, éclairé par des influences tant africaines qu’asiatiques ou indiennes. On peut signaler d’ailleurs à cette occasion la récente réédition de l’album Music/Sangam du duo formé en 1978 avec le joueur de tabla indien Latif Khan, pur joyau planant et syncopé. Sur sa route, Don Cherry croisa aussi Lou Reed, Ian Dury ou encore le groupe post-punk Rip Rig + Panic, dont la chanteuse n’était autre que Neneh Cherry, sa fille. Laquelle rendra demain, au sein de l’Ethnic Heritage Ensemble que dirige le percussionniste Kahil El’Zabar, un hommage en résonance à la dimension d’ouverture du musicien, né à Oklahoma City en 1936.
Polyrythmies. Pour ouvrir cette soirée, une autre création scellera le lien avec Don Cherry via le projet d’un poète des rythmes qui ne manque pas de science, le batteur Hamid Drake, dont les polyrythmies ont dopé nombre de jazzmen, y compris Don Cherry. Drake s’évade avec enthousiasme vers les Caraïbes à l’occasion de la sortie, sur le label RogueArt, de son album Reggaeology, enregistré à Chicago en compagnie de sa formation, Bindu. Un reggae du Bayou, où se fondent les cultures caribéennes et créole néo-orléanaise, scandé par le rappeur Napoleon Maddox, autre invité que les festivaliers du Val-de-Marne ont découvert en 2006 dans sa conjugaison hip-hop et jazz.
En préambule à cette inauguration de la 19e édition de Sons d’hiver, Hamid Drake et Kalil El’Zabar proposeront aussi ce soir un ballet de baguettes autour de la musique de Don Cherry, manière de faire battre les premières «Tambours-conférences» qui vont jalonner le festival à l’université Paris-Diderot en prolongeant par des débats les temps forts musicaux. Ce sera également l’opportunité d’un concert et d’une conférence donnés par James Sallis, auteur de romans policiers ainsi que d’une rencontre avec le cinéaste de la blaxploitation Melvin Van Peebles en amont de la création en version opéra, par le Burnt Sugar The Arkestra de Greg Tate, de son film culte Sweet Sweetback’s Baadasssss Song, prévue en clôture du festival, dans trois semaines.
Hétérodoxe. Après le rendez-vous vendredi soir à Cachan avec les hommes de l’AACM, on pourra prendre la direction de Saint-Mandé, samedi, pour les traditionnelles retrouvailles avec le Vision Festival new-yorkais que conduit l’incontournable contrebassiste William Parker. Pour cette plongée sous tension, avec le sens de la formule décalée que la composition hétérodoxe de ses trios inspire (on se souvient de l’association violoncelle-percussions de Sounds, qui n’est pas sans rappeler l’accord parfait Hamid Drake-William Parker), Rob Brown, altiste en vue de la Grosse Pomme, mènera l’impro, soutenu par le pianiste Craig Taborn et le batteur Nasheet Waits.

19.Paris sera toujours Paris

Les amoureux de la capitale sont prêts à tout pour posséder un morceau, surtout ancien, de la Ville lumière. Ainsi sont mis aux enchères, outre livres, affiches et peintures, un lampadaire, une vespasienne, un kiosque à journaux, une banquette de métro et un morceau d'escalier de la Tour Eiffel.

Ils ne sont pas seulement parisiens: nombreux sont les collectionneurs d'objets de la capitale française, séduits par la beauté de la ville et de ses monuments. Certains amateurs japonais ou américains sont prêts à dépenser une fortune pour posséderi un wagon de métro d'avant guerre (pour l'exposer dans un restaurant à Tokyo) ou un pan métallique de la Tour Eiffel (présenté à Disneyland).

La SVV Lucien, installée à Nogent sur Marne, met aux enchères à Drouot le 14 décembre 300 lots dédiés à Paris. On y trouve des livres, des affiches, des plans, des photos, des peintures, des gravures, des objets divers, cendriers, lampes ou balances à l'effigie de Paris. De 100 à 1.000 euros.
Beaucoup plus originaux sont certains lots qui devraient faire l'objet d'adjudications serrées, tant ils sont rares, anciens et en bon état. Ainsi, on trouve un modèle réduit en bois de la Tour Eiffel présenté lors de l'Exposition universelle de 1889 dans sa vitrine d'époque (estimation de 2.500 euros), une inclusion d'une marche en fer de l'élément n°20 de l'escalier hélicoïdal d'origine de la Tour Eiffel (1.500 euros), deux guichets du mobilier de la boutique de souvenirs de la Tour Eiffel du deuxième étage en fer laqué (4.000 euros), un morceau de verre de la pyramide du Louvre de 1986 (1.000 euros), une lampe de table du Moulin Rouge (500 euros), des catalogues de la Samaritaine de 1929 (200 euros), un Atlas administratif d'Haussmann (900 euros), un morceau de pain collé sur un carton, souvenir de la Commune de 1871 sous verre (100 euros), un compteur de taxi parisien des années 1920 (150 euros), la cloche de la poste du Louvre du début XXème siècle (400 euros), une poinçonneuse de métro et son lot de tickets (150 euros), etc...

Cinq lots se distinguent tout particulièrement : un kiosque à journaux hexagonal en bois peint vert vers 1890 surmonté d'un bulbe en zinc (1.500 euros), une vespasienne en fer et fonte Napoléon III (1.500 euros) , une banquette de métro en bois, seconde classe, début XXème siècle (750 euros) et un banc public vers 1920 cher à Georges Brassens (400 euros). Et un sixième, qui est la vedette de la vacation: un tronçon de l'escalier hélicoidal de la Tour Eiffel, numéro 16, haut de 7,80 m et comportant 40 marches, l'un des plus grands jamais mis à l'encan (estimation 80.000 euros).


A noter que près de cent ans après sa construction, pour alléger le poids et répondre aux nouvelles normes de sécurité, la Société d’exploitation de la Tour Eiffel a supprimé cet escalier hélicoïdal, en le remplaçant par un escalier plus léger et moins dangereux. Dans le même temps, les ascenseurs hydrauliques ont été changés. Au total, la tour est allégée de 1.340 tonnes. L’escalier est scindé en 24 morceaux, de longueurs différentes, de 2,10 m à 9 m pour le plus long. L’un d’entre eux est conservé au premier étage de la Tour, trois autres sont dans les musées d’Orsay, de La Villette et au musée de l’histoire du fer à Nancy.

Pour financer les travaux, vingt morceaux ont été cédés le 1er décembre 1983 au cours d’une vente aux enchères depuis le premier étage de la tour. Une plaque est apposée sur chacun d’eux, leur donnant un numéro et attestant de leur origine. La ville de Nogent sur Marne a acheté le tronçon n° 16, mis cette fois en (re)vente.


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