Ana səhifə

Météo Forts risques d'avalanches dans les Alpes du Nord Les skieurs, notamment hors pistes, et les randonneurs sont appelés à la plus grande prudence


Yüklə 168.5 Kb.
səhifə3/4
tarix24.06.2016
ölçüsü168.5 Kb.
1   2   3   4

20.La multiplication des multiples

Lithographies, gravures, eaux fortes et autres sérigraphies permettent de à un artiste de proposer ses œuvres en plusieurs exemplaires. Des techniques plus ou moins voisines pour des réalisations plus ou moins convaincantes. En étant sélectif, c'est l'occasion d'acquérir une œuvre à prix raisonnable.

Jusqu'au début du XXème siècle, les marchands d'art avaient coutume de préciser qu'un multiple était une oeuvre réalisée au delà de huit exemplaires plus quatre épreuves d'artistes. Avec le développement des techniques modernes et la démocratisation du marché, les professionnels classifient désormais tout multiple (ou estampe) comme une oeuvre tirée à un nombre défini d'exemplaires, numérotés et signés par un artiste qui reconnaît ainsi son travail. Ces œuvres reprennent un même principe qui est de reproduire en série limitée (généralement de 50 à 300 exemplaires) un travail fait de la main de l'artiste ou sous sa gouverne. Seuls varient le procédé et le support utilisé pour recopier le motif original sur papier, puisque la soie (du grec seri), la pierre (litho) ou encore le bois et les métaux gravés peuvent être mis à contribution.


Si les eaux fortes et gravures, notamment anciennes, sont les plus recherchées, les autres techniques ont leurs amateurs: un quart des oeuvres vendues moins de 5.000 euros sont des estampes. Ceci est particulièrement vrai pour certains artistes actuels, autant adeptes du marketing que de l'art. En multipliant à l'infini les supports (papier, vélin, Japon,...) et les variantes (couleur, taille), ceux ci ont une production à deux vitesses. D'une part un travail personnel (plus ou moins: l'atelier de Jeff Koons comporte une cinquantaine de salariés), d'autre part une production industrieuse.

C'est par exemple le cas de Warhol et ses sérigraphies de Marylin (en dix couleurs) ou de Murakami et ses figurines mangas aux tailles variables, dont le marché regorge, à des prix allant de 100 à 15.000 euros. Même multiplications pour Picasso (65% des ventes aux enchères de cet artiste sont des estampes, souvent à plus de 50.000 euros) Lichtenstein, Arman, Lapique, Delaunay ou Gleizes (à partir de 1.500 euros). Le record du genre étant attribué à Dali dont plus d'un demi siècle de créativité et un intérêt commercial avisé ont rendu ses oeuvres accessibles au plus grand nombre (80% de ses adjudications à moins de 5.000 euros en 2008 selon Artprice). D'autant qu'il semblerait que l'artiste catalan ait signé nombre de supports (vierges à l'époque ) tirés post mortem.


Pour acquérir un multiple, il faut bien connaître l'oeuvre entière d'un artiste, si possible sa cote et surtout bien vérifier l'état de l'estampe convoitée, ni déchirée, ni jaunie (ne jamais l'exposer sous verre au soleil). La signature, généralement au crayon et dans la marge, doit être bien visible ainsi que le numéro de tirage (EA signifie épreuve d'artiste). En principe, plus il y a d'exemplaires (y compris sur d'autres supports), plus les prix devraient être raisonnables, ce qui n'est pas toujours le cas. Attention aux oeuvres non signées, ce sont souvent des affiches ou des reproductions sans grande valeur.

La plupart des ventes aux enchères d'art pictural moderne ou contemporain proposent des multiples, presque toujours en début de vacation. C'est le cas de plusieurs ventes en ce début de novembre, avant la saison d'oeuvres plus prestigieuses, mais beaucoup, beaucoup, plus chères.


Gastronomie

21.Un peu de poivre ?

Petit tour du monde des poivres.

Originaire de la côte de Malabar, à l’ouest de l’Inde, le poivre a gagné de nombreux autres pays, en Asie du sud-est, mais aussi en Afrique, à Madagascar et jusqu’au Brésil. Introduit en Europe par les Grecs, il fait aujourd’hui partie de notre quotidien même s’il a longtemps servi de monnaie d’échange, du fait de sa rareté. Si la plupart des poivres que l’on trouve manquent sincèrement de caractère et d’originalité, de plus en plus de maisons d’épices proposent des poivres d’origines variées, aux spécificités culinaires très appréciables. Chaque origine géographique a ses particularités. Petit tour du monde des poivres.


Inde

Pour contenter les amateurs, le poivre de Pondichéry, en Inde, fait partie des produits rares et originaux. De couleur rouge brun, il a demandé neuf mois de maturité. Sa saveur fruitée est longue en bouche, tandis que le piquant est progressivement intense. Aux notes chaudes, fruitées, avec un côté caramel cuit très agréable au nez, il accompagne très bien une viande rouge, un fromage frais de chèvre, ou tout simplement des carottes râpées (10,55 euros les 30 g., Les Artistes). Mélange unique, les "trois poivres du prince" des Artistes sont une sorte d’ovni dans le monde des poivres. Les arômes doux de ce mélange de baies en provenance d’Inde, presque vanillés, laissent place à en bouche à une explosion d’expériences. La fin, très longue en bouche, est doucement pimentée. Un mélange superbe pour une côte de bœuf (7,10 euros les 40 g., Les Artistes).


Vietnam

Le poivre sauvage du Vietnam fait aussi partie des poivres rares. Le chef Olivier Roellinger en propose un très fin. Délicat avec ses saveurs citronnées, sans être anesthésiant, il appartient à la même famille que le poivre du Sichuan, tout en étant moins agressif (5 euros les 30 g.).


Indonésie

Le poivre blanc de Muntok est originaire d’Indonésie. Cultivé au sud-est de Sumatra, il est donné pour être le meilleur de l’île de Bangka, une des principales régions productrices de poivre du monde. Les grains de couleur blanc crème développent un arôme vif et chaleureux avec une note un peu animale. Son piquant léger, sa saveur douce en font un poivre d’une grande élégance qui accompagnera parfaitement une volaille, du veau ou tout simplement un potage (7,50 euros, Peugeot).


Afrique

Au Cameroun, autour de la ville de Penja, la culture du poivre est très récente puisque la première récolte (40 kilos) ne date que de la fin des années 1960. Il bénéficie d’un terroir de qualité, une terre volcanique très riche, et d’un savoir-faire ancestral. Le grain arrivé à maturité, il est cueilli, mis dans des sacs de jute et immergé dans des bains successifs d’eau de source avant d’être foulé et séché au soleil. Aujourd’hui, cette production reste très confidentielle - pas plus de 25 tonnes par an - et l’exportation des baies est encore faible. Pourtant, le poivre blanc de Penja est un des meilleurs. Léger et parfumé, il développe des arômes tout en finesse, sans jamais être agressif. Terre Exotique propose du poivre du Penja nature (8,50 euros les 80 g.), mais aussi une version fumée au bois de hêtre (9 euros les 60 g.), très intéressante sur un travers de porc ou un canard rôti dont il exalte les saveurs.


Madagascar

L’île de Madagascar est réputée pour ses épices. Le poivre de Voatsiperifery tient son nom de "voa", qui signifie fruit, et de "tsipifery", qui est le nom de la plante en malagasy. C’est un poivre sauvage que les villageois des zones forestières humides récoltent à la main. Sa cueillette est difficile car la liane monte sur les arbres de la forêt tropicale jusqu’à 20 mètres de hauteur et ne fructifie que sur les jeunes pousses situées dans sa partie haute. Epice très rare et peu connue, même sur son île, son parfum est boisé avec des notes terreuses, mais elle dégage aussi un léger parfum de fruits, d’agrumes et de fleurs. Son goût frais et piquant, sans violence mais particulièrement tenace, rappelle celui du poivre long. Il s’associe très bien avec les viandes (porc et agneau), les préparations à base de lait de coco, mais aussi le chocolat, pour rendre inoubliable un moelleux par exemple. Il convient d’éviter une cuisson violente des baies qui conservent leur petite queue, ce qui altèrerait leurs arômes les plus subtiles en les rendant amères. (9 euros les 60 g. chez Terre Exotique, Les Artistes).


22.Délicieux caviar(s)

Frais, maturé ou pressé, il existe des caviars pour tous les goûts.

Pour ceux qui préfèrent un goût plus léger ou qui s'initient, le caviar frais peut être une bonne introduction (Diva de Caviar de France, 180 euros les 100 gr. et Paris de Prunier, 136 euros les 30 gr.). Moins salé, il se consomme primeur, c'est-à-dire seulement quelques semaines par an. Pour les connaisseurs, le choix est vaste. Baeri, transmontanus, sevruga, osciètre, beluga, tout est affaire de provenance, de taille des grains et de goût. Mais aussi de prix... Si on peut trouver en grande distribution des "doses" de dégustation de baeri à un prix abordable (10 gr. de Dom Petroff pour 10 euros), il faut compter jusqu'à 12.200 euros pour le summum, un kilo de Beluga Spécial Réserve Huso huso chez Petrossian !

Pour les vrais amateurs, le caviar pressé fait un retour en force. Ce mélange de plusieurs variétés offre un concentré de goûts unique. Pour en produire un kilo, trois ou quatre kilos de caviar (toutes variétés confondues) sont nécessaires (Payasnaya Ikra de Prunier, 60 euros les 30 gr., et 47 euros les 30 gr. chez Petrossian). Et si vous êtes amateur de "bling bling", le caviar "pure gold" 24 carats de Bellorr est pour vous : du caviar baeri français (de chez Caviar de France d'ailleurs) mélangé à des feuilles d'or (89,90 euros les 30 gr.). Totalement inutile, d'autant que cela n'apporte rien au goût. Un dernier conseil : n'utilisez jamais de cuillère en argent pour le caviar, mais de la corne, de l'os ou de la nacre (6 euros chez Petrossian).

Produit de luxe par excellence, le caviar fait un retour en force. Déjà apprécié au IXème siècle, le caviar, nommé "biscuit fort" par les Perses, était censé stimuler l'endurance et la force. Suivant les grandes voies commerciales d'Europe centrale, le caviar de la mer Caspienne et de ses fleuves côtiers fit son apparition à la cour de Russie où les Tsars assurèrent sa renommée en le servant aux banquets impériaux. Au fil du temps, des formes plus populaires du caviar firent leur apparition. A la fin du XIXème siècle, les œufs d'esturgeons étaient proposés aux Etats-Unis en guise d'apéritif. Pêché dans l'Hudson pour sa chair, il avait été baptisé "Albany Beef" tant les esturgeons étaient abondants. D'ailleurs son faible prix le destinait surtout aux immigrés les plus pauvres...

A la même époque, l'exploitation des esturgeons était aussi particulièrement intensive en Gironde, en Mer du Nord et en Mer Baltique. Mais c'est durant les Années Folles, à Paris, que le caviar fut porté au range des mets les plus nobles. Sous l'impulsion des immigrés, des familles princières et des négociants ruses, fuyant la révolution bolchevique de 1917, et grâce au savoir-faire de la maison Petrossian en particulier, l'art du caviar s'est imposé sur les meilleures tables du monde, devenant le symbole absolu du luxe.

Cependant, aujourd'hui, le caviar sauvage en voie de disparition. Victime de la surpêche en mer Caspienne - une des plus polluées au monde -, mais aussi de la contrebande. Cependant, que les amateurs de ces délicieux œufs d'esturgeon se consolent, de nombreux élevages permettent d'obtenir des caviars de très bonne qualité, même si le croquant originel n'est pas toujours au rendez-vous.

En France, alors que l'esturgeon sauvage a disparu de l'estuaire de la Gironde au début des années 1980, le Cemagref travaille depuis vingt ans sur la reproduction des esturgeons à partir d'une espèce importée de Sibérie, l'Acipenser baeri. Les caviars produits en France sont exclusivement issus de cette souche. Aux Etats-Unis, en revanche, c'est l'Acipenser transmontanus (dont le nom commun est esturgeon blanc), qui se trouvait en quantité importante au XIXème siècle, qui est utilisé dans les élevages. Aux côtés de ces deux espèces, deux autres sont élevées : l'Acipenser stellatus (ou Sevruga) qui peut atteindre jusqu'à 1,50 mètre, l'Acipenser gueldenstaedtii (Ossetra), couramment appelé l'esturgeon russe, qui est présent dans toute la mer Caspienne. L'Acipenser huso huso, plus connu sous le nom de Beluga, est l'espèce la plus rare, mais aussi la plus grande : des tailles de 3 à 4 mètres sont courantes pour ce poisson majestueux.

Difficile donc de s'y retrouver entre ces différentes appellations et les différentes provenances. La pêche du caviar sauvage de la mer Caspienne est interdite depuis février 2009, les différents pays bordants la mer n'ayant pas réussi à se mettre d'accord sur un quota de pêche. Pour autant, la plupart des grandes maisons possèdent encore des stocks qui devraient leur permettre d'honorer les commandes de fin d'année. Reste alors à se tourner vers le caviar d'élevage. En dix ans, la production mondiale s'est envolée, passant de 500 kilos à la fin des années 1990 à 15 à 18 tonnes en 2009. Une évolution assez compréhensible lorsque l'on sait qu'il faut attendre huit ans pour que la première récolte d'œufs soit possible, le temps pour les femelles d'atteindre leur maturité sexuelle.

Mais comment choisir son caviar d'élevage ? "Les origines du caviar n'ont guère d'intérêt, ce qui compte c'est le nom du poisson, explique Armen Petrossian. Malgré l'augmentation du nombre d'élevages, la qualité du caviar s'est très nettement améliorée ; il devient de plus en plus difficile de comparer avec du sauvage. Et les prix ont considérablement baissé."

La préparation du caviar compte aussi pour une part importante dans le goût et la qualité finale. Pour transformer les œufs d'esturgeon en caviar, il faut d'abord les nettoyer avec une eau très pure en plusieurs bains successifs. Une fois égouttés, ils sont salés, étape primordiale car si le sel agit comme un conservateur naturel, il présente surtout la qualité d'être un formidable exhausteur d'arômes. Pour obtenir le caviar souhaité, le préparateur doit adapter les types et les teneurs de sel utilisés. Mis en pot, le caviar est alors mis à "mûrir" durant plusieurs semaines, voire mois, à l'instar d'un vin en tonneau.


Science

23.Un pas de plus vers la fusion nucléaire

Une équipe américaine a obtenu une température record de 111 millions de degrés Celsius.

Des scientifiques américains viennent de franchir une étape clé vers la maîtrise de la fusion nucléaire par «confinement inertiel», une voie alternative à celle qui sera explorée dans le futur réacteur Iter, en cours de construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône). Il s'agit dans les deux cas de pouvoir disposer un jour d'une source d'énergie quasiment illimitée et propre. Autrement dit sans gaz à effet de serre et avec un volume très réduit de déchets.

La fusion est la réaction qui fait briller le Soleil et les étoiles. Elle se produit au cœur de ces astres quand la matière atteint, sous l'effet de la gravitation, des températures très élevées (de l'ordre de 100 de millions degrés Celsius !). Dans ces conditions extrêmes, les noyaux des atomes, en général des isotopes de l'hydrogène (deutérium et tritium), fusionnent pour donner de l'hélium. La masse totale des noyaux produits étant inférieure à la masse de départ, la différence se traduit par une libération d'énergie en vertu de la célèbre formule d'Einstein ­E = mc2. Reproduire cette réaction sur Terre, pour fournir de l'énergie en continu, revient ni plus ni moins à mettre le Soleil en boîte… Un défi énorme que les physiciens tentent de résoudre en gros de deux manières : en confinant la matière sous forme de plasma dans un champ magnétique extrêmement puissant pendant un temps très long (c'est la voie choisie par le projet Iter) ou en la portant à très haute pression et à très haute température pendant quelques fractions de secondes comme tentent de le faire les chercheurs du National Ignition Facility (NIF).

Vendredi dans la revue Science, ces derniers expliquent avoir réussi, pour la première fois, à franchir la barrière d'un mégajoule en concentrant 192 rayons laser de grande puissance dans un tube pas plus grand qu'un taille-crayon, rempli de deutérium et de tritium. Ce faisant, ils ont atteint pendant quelques milliardièmes de seconde une température de 111 millions de degrés Celsius, trente fois plus élevée que celles obtenues jusqu'à présent par les autres groupes de laser dans le monde !

«Le NIF a montré sa capacité à produire suffisamment longtemps l'énergie requise pour mener des expériences de fusion plus tard cette année», se félicite Ed Moses, le directeur du NIF, qui fait partie du Laboratoire Lawrence Livermore en Californie. «Franchir la barrière du mégajoule nous rapproche du déclenchement de la fusion nucléaire et montre le potentiel énorme de l'un des plus grands défis scientifiques et d'ingénierie de notre époque», a déclaré de son côté Thomas D'Agostino, le directeur de la NNSA (National Nuclear Security Administration).

La technique du confinement inertiel est toutefois très complexe à maîtriser dans l'optique de produire de l'électricité. Il faudra en effet se révéler capable à terme d'éclairer la cible environ dix mille fois par seconde pour fournir de l'énergie en continu. En revanche, elle est utilisée, notamment en France avec l'installation Laser Mégajoule établie l'an dernier à Bordeaux, pour simuler une explosion nucléaire. La fusion est en effet le processus à l'œuvre dans la bombe H…

Pour les applications civiles, la voie du confinement magnétique dans un Tokamak semble plus prometteuse. C'est au JET (Joint European Torus), près d'Oxford (Angleterre) que la première fusion contrôlée a été réalisée en 1991 avec un record d'énergie de 22 mégajoules obtenu six ans plus tard. D'un montant de dix milliards de dollars, le projet Iter lancé en 2006 par l'Union européenne, le Japon, la Chine, la Russie, les États-Unis, la Corée du Sud et l'Inde vise une puissance de 500 mégawatts électrique pour 50 MW injectés. Soit un rapport de un à dix (il est pour le moment de 0,65…). Nul ne sait si l'objectif sera atteint ni quand nos centrales électriques utiliseront la même énergie que celle des étoiles. Une chose est sûre, ce ne sera pas une alternative à la 4e génération des réacteurs à fission nucléaire (où l'énergie est libérée en cassant les atomes comme c'est le cas actuellement dans les centrales) prévue à l'horizon 2040.
24.Le bloc-notes qui numérise les formulaires

Conçu pour convertir l'écriture manuscrite en texte informatique, le Bloxnote d'Axantis reconnaît désormais les formulaires et communique par Bluetooth.

On connaissait le Bloxnote d'Axantis pour sa faculté à retranscrire sur ordinateur les notes manuscrites rédigées sur une feuille de papier. Le voici qui évolue avec la reconnaissance de formulaires. Une fonction bien pratique pour les professionnels, en particulier les commerciaux, les enquêteurs et les techniciens qui doivent effectuer des relevés préformatés. Le principe : on crée un modèle de formulaire sur un PC à l'aide du logiciel Design-it, fourni avec l'appareil. En quelques clics, on dépose des cases à cocher, des champs pour les caractères alphabétiques ou pour des chiffres, des zones pour du texte libre ou pour la signature.

Une fois ce formulaire imprimé en plusieurs exemplaires, l'utilisateur du Bloxnote l'installe sur sa tablette et le remplit chez ses clients. Le Bloxnote est ensuite relié par USB à un PC qui va importer et valider toutes les informations dans le logiciel Process-it avant de les enregistrer dans la base de données de l'entreprise au format Access, Excel ou XML. Les logos et les signatures sont automatiquement interprétés comme des images.

«Nous nous adressons à tous les corps de métier qui saisissent des questionnaires ou des formulaires, que ce soit dans un entrepôt, sur un chantier, chez des clients ou dans un hôpital, explique Frédéric Liwer, PDG d'Axantis. Le fait de numériser les données évite de perdre les informations, et la vérification de la saisie élimine tout risque d'erreur.» La solution de traitement des formulaires est vendue 128 €, à quoi s'ajoute le prix du Bloxnote (238 €).


Transmettre avec Bluetooth

Autre innovation : la tablette d'Axantis peut désormais recevoir un émetteur Bluetooth pour transmettre les données à un smartphone Windows Mobile ou Symbian, où elles pourront être affichées, sauvegardées ou envoyées par courrier électronique, SMS ou MMS. Cette option à 79 € fonctionne aussi bien avec les formulaires qu'avec les documents manuscrits. Bien pratique pour expédier rapidement des données sans avoir à se connecter à un ordinateur quand on est sur le terrain. Toutes ces nouveautés s'ajoutent aux fonctions de base du Bloxnote, premier appareil conçu pour transmettre à un ordinateur des textes manuscrits saisis sur de simples feuilles de papier à l'aide d'un stylo à bille. Une fois importés sur le PC, les textes sont immédiatement convertis en documents informatiques qui peuvent être modifiés dans un traitement de texte, imprimés ou envoyés par courrier électronique.


Faits divers

25.Unilever table sur une pression continue du pouvoir d'achat en 2010

Le géant néerlandais aux marques Lipton, Magnum ou Dove, poursuit sa stratégie de croissance des volumes mais la rentabilité opérationnelle reste affectée.

La stratégie mise en oeuvre par le nouveau directeur général d'Unilever, Paul Polman, et visant à accroître les volumes, continue de donner les résultats escomptés. Le numéro trois mondial des produits de grande consommation, alimentaires et non alimentaires, affiche au titre de son quatrième trimestre une croissance organique de 1,8% de ses ventes, alors que le marché anticipait une progression de 1,4%. Et sur l'ensemble de son exercice 2009, le groupe anglo-néerlandais a enregistré une croissance organique de 3,5%, pour des attentes à +3,4%.


Au final, le chiffre d'affaires annuel de la firme de Rotterdam s'est tout de même replié de 1,7%, passant sous la barre des 40 milliards d'euros à 39,82 milliards, avec des ventes du quatrième trimestre en baisse globale de 4,8% à 9,66 milliards d'euros, inférieures aux prévisions des analystes qui tablaient sur 9,87 milliards d'euros. Dans le même temps, le bénéfice net annuel a reculé de 31% à 3,66 milliards d'euros, et le bénéfice par action courant ressort à 1,33 euro, un chiffre qui reste supérieur aux estimations des analystes.
Le bénéfice opérationnel s'est également inscrit en baisse de 33% à 972 millions d'euros, un affaiblissement tout à la fois dû à un effet base défavorable - en 2008, le résultat opérationnel avait été soutenu par 611 millions d'euros de produits de cessions -, à la faiblesse de la livre sterling et à l'accroissement des dépenses en publicité et efforts promotionnels.
'Nous avons continué à consolider notre position dominante sur les marchés émergeants et avons réalisé des progrès encourageants en rétablissant une hausse des volumes en Europe de l'Ouest" se rejouit le directeur exécutif d'Unilever Paul Polman dans un communiqué, tout en évoquant pour 2010 "une pression continue sur le pouvoir d'achat du consommateur".
Pour l'instant, c'est le risque de faiblesse en termes d'innovation qui inquiète certains observateurs. "Paul Polman travaille dur pour combler le manque de compétitivité d'Unilever (...) Ce qui manque, c'est toujours une amélioration du flux d'innovation", commente ainsi Graham Jones, de la maison de courtage Panmure Gordon. D'autres commentateurs notent qu'Unilever a pu profiter l'année dernière d'une baisse des prix des matières premières et que cette année, il pourrait être amené à remonter ses prix.

26.Les hypers déshabillent nos produits

Va-t-on revenir à la vente en vrac dans nos rayons ? Portée par les visées du Grenelle de l’environnement de réduire nos ordures, la tendance est de proposer au consommateur des articles avec un packaging allégé voire inexistant. Cette semaine, Leclerc généralise la distribution de ses dentifrices, yaourts, tubes de mayonnaise et concentrés de tomate sans carton d’habillage : une mise à nu qui concerne les produits à marque propre de l’enseigne.

« On ne peut pas supprimer l’emballage partout, mais on va se creuser la tête pour décortiquer tout ce qui est possible. Chacun de nos 3 500 produits peut y passer », explique Antoine Couturier, porte-parole de la Scamark, la société chargée de la marque distributeur Leclerc. « Les premiers emballages que l’on a supprimés en 2009 nous ont permis de réduire nos déchets en carton de 700 t. » La tâche n’est pas si simple : par quatre, les yaourts se privent facilement d’emballage, par 12 ou 16, le transport nécessite de le conserver. « Sur ces formats, on arrive à réduire le cartonnage de 20 à 30 %, mais pas plus », poursuit le responsable. « Il faut aussi imposer une nouvelle façon de consommer. Les gens ne sont pas habitués à trouver des produits nus. Pourtant, quand ils arrivent chez eux, la première chose qu’ils font est de jeter ces cartons. »
« On économise ainsi 1 000 t par an de carton, de verre ou de plastique »
Dans nos poubelles, la part du carton et du papier est encore importante. D’après une enquête de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie de juin 2009, elle représente 21,5 % de ce que l’on jette, soit 391 kg par habitant et par an. Pour y remédier, d’autres hypers dépouillent leurs produits. « Chaque fois que l’on peut réduire l’emballage sur les produits à notre marque, on le fait. Chaque année, on économise ainsi 1 000 t de carton, de verre ou de plastique », indique François Cathalifaud, porte-parole d’Auchan. L’enseigne propose maintenant dans 110 de ses hypers des ventes en vrac de riz, de semoule ou de café. Dans son magasin de Beauvais (Oise), il installe même un bac de récupération d’emballages en sortie de caisse. « Réduire l’emballage a ses limites. Il faut garder de la place pour l’étiquetage », poursuit le responsable. « L’intérêt est que le produit est un peu moins cher à l’arrivée car il demande moins de matières premières. »

Une position que n’adopte pas Leclerc. « Enlever les emballages revient pour l’industriel à modifier son procédé de fabrication, du coup, les produits sont au même prix », justifie le porte-parole de Marque Repère. Pour tous, l’objectif fixé par le Grenelle de l’environnement est là : réduire nos déchets de 5 kg par an sur cinq ans.

1   2   3   4


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət