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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc

98 ans de déni : ça suffit !

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    1. VEILLE MEDIA

Mercredi 25 septembre 2013



Retrouvez les informations sur notre site :

http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1


    1. SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.


Turquie : L’argent bloque la question arménienne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste turc, Engin Ardıç, expose l’idée, de plus en plus répandue en Turquie, que les compensations financières que devrait verser l’Etat turc aux descendants des victimes du génocide arménien (terme qu’il se garde bien d’employer d’ailleurs) sont à l’origine de l’absence de résolution de la question arménienne. Il conclut : « J’avais posé la question suivante à certains amis journalistes qui appuient le gouvernement : « Pourquoi soutenez-vous les absurdités commises par les Unionistes ? Etes-vous fous ? ». Je n’avais pas eu de réponse convaincante. Je vais répondre à leur place : « Parce que, actuellement, nous ne voulons pas verser une indemnité de plusieurs milliards de dollars sans aucune raison, alors que l’économie marche bien. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en turc paru dans le journal turc, Sabah, le 7 septembre 2013.

La justice turque s’enlise dans des procès sans fin
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "A Istanbul, à Diyarbakir, comme dans d’autres villes de Turquie, les audiences se succèdent pour juger les milliers de prisonniers politiques détenus sans jugement depuis de longs mois, certains et certaines depuis avril 2009, soit près de quatre ans et demi. Et nous sommes loin de constater la fin des débats judiciaires. Nous sommes loin de la table des négociations de paix sur laquelle est posée l’une des revendications importantes de la partie kurde : la libération de tous les détenus politiques et le retour au pays, sans être inquiétés, de tous les combattants". Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le 24 septembre 2013.

Pakistan : attentat sanglant contre des chrétiens
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Deux attaques perpétrées ce dimanche 22 septembre 2013 par deux kamikazes et revendiquées par une faction du Mouvement des talibans pakistanais (TTP) ont visé l’Église de tous les Saints de Peshawar, la principale ville de la province de Khyber Pakhtunkhwa, dans le nord-ouest. Horrible !" Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site du CRIF le 24 septembre 2013.

Turquie : poursuites contre les auteurs d'un livre sur Gezi
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le bureau du Procureur d’Istanbul a ouvert une enquête, au chef d’“insulte à fonctionnaires“ [Nota CVAN : il s'agit en fait d'insulte au Premier ministre turc], suite à la parution en août 2013 du livre “Le Phénomène Gezi“ (Gezi Fenomeni - Editions Idea Politika) de Nurten et Erol Ozkoray. L'analyse politique et sociologique du couple Ozkoray, au sujet des manifestations du Parc Gezi d’Istanbul, a visiblement déplu à Recep Tayyip Erdoğan. “Le Phénomène Gezi“ est le premier livre consacré à Gezi, ciblé par le gouvernement AKP pour intimider les opposants de sa politique répressive et autoritaire. Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 25 septembre 2013.

Collectif VAN : l'éphéméride du 25 septembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "25 septembre 2001 -- France/Journée nationale d'hommage aux Harkis : le 25 septembre 2001, une journée d'hommage unique reconnaît officiellement le drame des harkis. Le président de la République, Jacques Chirac, inaugure une plaque, dans la cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides, reprenant l'article premier de la loi du 11 juin 1994. Dans vingt-sept sites de France, les préfets posent la même plaque, tandis que dans tous les départements, une cérémonie est organisée en l'honneur des harkis. Le 31 mars 2003, le Président de la République, Jacques Chirac promulgue un décret officialisant et instaurant une Journée nationale d'hommage aux Harkis et aux autres membres des formations supplétives des armées françaises, le 25 septembre de chaque année."

Une exposition sur le génocide arménien ouvre ses portes à Genève
Le 2 Septembre, une exposition intitulée « Parce que je vis, vous aussi vous vivrez » (Jean 14:19) consacré au premier génocide du XXe siècle, le génocide arménien, s’est ouverte au Centre œcuménique de Genève. L’événement a été organisé avec la collaboration de la Division des archives du Saint Siège d’Etchmiadzine et de la Fondation de la Table ronde de bienfaisance inter-église Arménie, en collaboration avec le Conseil œcuménique des Eglises.

18 prisonniers du PKK se sont évadés de prison dans l'est de la Turquie
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et par une partie de la communauté internationale, a pris les armes en 1984 dans le but de créer une patrie ethnique dans le sud-est de la Turquie. Depuis, plus de 40.000 personnes ont été tuées dans des conflits menés par le groupe.

Mission officielle de Jean-Claude Gaudin Sénateur-Maire de Marseille en Arménie du 23 au 27 octobre 2013
A l’invitation du Maire d’Erévan Daron Margaryan, Monsieur Jean-Claude Gaudin, Sénateur-Maire de Marseille, Didier Parakian Adjoint au Maire, Garo Hovsépian Maire du 13e et 14e, Valérie Boyer députée des Bouches-du-Rhône, Roland Blum (1er Adjoint) se rendront en Arménie du 23 au 27 octobre, accompagnés par une délégation économique réunie à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco Arménienne et du Forum Économique et de Développement pour l’Arménie présidée par Monsieur Vartan Sirmakès , Consul général de la République d’Arménie à Marseille.

Syrie: Minsk et Erevan soutiennent la position de Moscou (déclaration)
Serge Sargsian a de son côté déclaré que l'Arménie militait en faveur d'un règlement rapide du conflit syrien sur la base d'un dialogue national. "Dans ce contexte, nous saluons l'accord russo-américain sur le règlement politique du conflit syrien", a ajouté le président arménien.

L'Arménie déchirée entre l'UE et l'Union douanière
"Erevan devrait poursuivre sa politique orientée vers l'intégration européenne. La question de la sécurité du pays a déjà été réglée grâce à l'armée arménienne, l'armée de défense du Haut Karabakh, les unités russes déployées sur place ainsi que l'Organisation du traité de sécurité collective", rappelle le député.

Dix-huit membres du PKK s'évadent d'une prison turque
Cette évasion près de la ville de Bingol intervient quelques jours avant l'annonce par le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, d'une série de réformes visant à renforcer la démocratIe et à maintenir sur les rails le processus de paix pour mettre fin à l'insurrection menée par les militants kurdes.

La Turquie fait-elle passer des armes chimiques en Syrie ?
Selon Firat Alkac, suite à une interpellation à la frontière, une seule personne avait été incarcérée, les autres prévenus ayant été libérés immédiatement. Le détenu, Heissam Qassab, est d’origine syrienne.

Un couple de Reims chasse les génocidaires rwandais exilés en France
Quand il prépare à manger, Alain Gauthier oublie souvent le sel. Mais jamais ses dossiers. Le temps de cuire un saumon en papillote est égal à celui nécessaire pour lire deux procès-verbaux. Depuis plus de quinze ans, avec sa femme Dafroza, il traque les génocidaires présumés rwandais exilés en France.

Dépêche de l'APA [ 23 Septembre 2013 17:48 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 25 septembre. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan a exclu quatre étrangers de la liste des personnes qui ont visité illégalement les territoires occupés."

Affaire Aazaz : « Harceler chaque ressortissant turc », la énième menace des familles
« Les ravisseurs se trouvent à l’intérieur du territoire turc, contrairement à l’idée véhiculée sur leur présumée présence en Syrie », a lancé hajjé Hayat Awali, membre du comité de suivi de l’affaire des otages, réitérant les menaces d’escalade « qui a commencé ».

La Biélorussie soutient l’adhésion de l’Arménie à l’Union douanière
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a appuyé l’adhésion controversée de l’Arménie à l’Union douanière entre son pays, la Russie et le Kazakhstan. Il s’est même déclaré prêt à accélérer le processus. Lukashenko a discuté de la question avec le président Serge Sarkissian lundi lors d’entretiens en marge d’un sommet à Sotchi (Russie).

Turquie et Europe: la fin des promesses
La Turquie a choisi un lieu et une date symboliques pour reconnaître l'échec de ses tentatives d’adhésion à l'Union européenne : pendant la traditionnelle conférence "La stratégie européenne de Yalta".

En Turquie, des policiers seront jugés pour le meurtre d'un manifestant
Un tribunal turc a accepté, mardi 24 septembre, de juger huit suspects, dont quatre policiers, accusés par le ministère public d'avoir assassiné un jeune homme lors des manifestations antigouvernementales de juin. Le ministère public a en effet réclamé la réclusion à perpétuité pour les huit suspects du "meurtre avec préméditation" d'Ali Ismaïl Korkmaz, âgé de 19 ans, et passé à tabac par un groupe d'individus le 2 juin en marge d'une manifestation à Eskisehir, dans l'ouest du pays.

Les grands projets d’aménagement urbain en Turquie
La révolte du parc Gezi, en juin 2013, portait contre un projet d’aménagement urbain qui s’inscrit dans une vaste politique mise en oeuvre par le parti au pouvoir pour renouer, par dessus la République, avec le glorieux passé ottoman. J.-F. Pérouse fait la revue de ces projets spectaculaires.

Surenchère dans l’horreur
Factions familiales ou villageoises, groupes mafieux, islamistes dissidents… Il y aurait 1 200 unités rebelles. Que Al-Qaïda veut dominer. Crâne rasé, yeux bandés, mains nouées derrière le dos, chaque prisonnier est agenouillé sur la place du village pour écouter le ­jugement des rebelles. Ces hommes sont décrits comme des « chabihas », des « ombres », les voyous des milices les plus exécrées du régime de Bachar El-Assad.

"Ces enfants dorment-ils ou sont-ils morts ?"
La députée européenne Véronique De Keyser (PS) a suscité la polémique la semaine dernière pour avoir rencontré le président syrien Bashar al-Assad. Outre cette entrevue, la socialiste s'est rendue dans des camps de réfugiés libanais pour se confronter à la situation humanitaire dans la région. Elle évoque un "génocide humanitaire".

Dépêche de l'APA [ 24 Septembre 2013 13:26 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 24 septembre. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE rencontreront les ministres des affaires étrangères azerbaïdjanais et arménien".

INFO COLLECTIF VAN

Turquie : L’argent bloque la question arménienne

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste turc, Engin Ardıç, expose l’idée, de plus en plus répandue en Turquie, que les compensations financières que devrait verser l’Etat turc aux descendants des victimes du génocide arménien (terme qu’il se garde bien d’employer d’ailleurs) sont à l’origine de l’absence de résolution de la question arménienne. Il conclut : « J’avais posé la question suivante à certains amis journalistes qui appuient le gouvernement : « Pourquoi soutenez-vous les absurdités commises par les Unionistes ? Etes-vous fous ? ». Je n’avais pas eu de réponse convaincante. Je vais répondre à leur place : « Parce que, actuellement, nous ne voulons pas verser une indemnité de plusieurs milliards de dollars sans aucune raison, alors que l’économie marche bien. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en turc paru dans le journal turc, Sabah, le 7 septembre 2013.

Sabah


L’argent est à l’origine de la question arménienne

07 Septembre 2013


Engin Ardıç

Je l’ai déjà dit plusieurs fois, le professeur Süleyman Yaşar l’a écrit aussi : l’argent est à l’origine de la question arménienne.

Le problème ne vient pas du fait que l’Arménie nous demanderait les terres, mais du risque que les Arméniens demanderaient une compensation. Ce n’est même pas « le prix du sang », c’est le prix des biens arméniens confisqués…

En Turquie, en 1914, il y avait 1 million 200 mille Arméniens. En 1927, il n’en est restait que 77 mille. Ceci est définitif.

Nous ne nous demandons pas où ces personnes sont allées, les endroits où elles sont allées sont évidents. Certaines sont allées « vers l’autre monde », certaines en Syrie et au Liban, et d’autres sont parties de là vers la France, les Etats-Unis et le Canada…

Ces personnes étaient à la fois les agriculteurs et les artisans de l’Anatolie. Il n’existe pas de recherche/information correcte concernant leur richesse, leur argent dans les banques, leurs terrains, leurs jardins répandus dans toute l’Anatolie.

C’est pour cette raison que l’histoire de l’économie ottomane est écrite sans l’évocation de l’économie arménienne, ou plus généralement de « l’économie non-musulmane », comme indiqué par le professeur Süleyman… Ni le grand Niyazi Berkes, ni Korkut Boratay, ni mon doyen décédé Oktay Yenal, ni Yahya Tezel, ni Şevket Pamuk… Nous ne croyons pas qu’ils l’ignoraient. Ils ont dû avoir peur, ils n’ont pas voulu s’attirer des ennuis en évoquant ce sujet. C’est pourquoi, on nous avait appris que « dans l’Empire ottoman, il n’y avait pas de classe bourgeoise ». On traitait les minorités comme « collaborateurs compradores » [Nota CVAN : par extension, ce terme signifie “tirant sa fortune du commerce avec l'étranger”]. Comme personne ne voulait se souvenir des minorités qui formaient la classe bourgeoise de l’Empire ottoman, on allait attendre le tour de leur «rendre justice ».

La vérité est celle-ci : après la déportation, les biens arméniens ont été pillés par les notables d’Anatolie.

Cela a été partagé.

Les maisons et les terrains ont changé de mains.

Certains ont confisqué gratuitement les biens de ceux qui sont partis, et d’autres les ont capturés en tuant directement.

Cette élaboration correspondait évidemment à la politique de «former sa propre bourgeoisie en transférant le capital des minorités aux Turcs musulmans » du Comité Union et Progrès, et plus tard de son héritier direct, le Parti Républicain du Peuple [Nota CVAN : le CUP et le CHP].

Les bureaucrates qui n’ont pu obtenir de capital et qui n’ont pas pu commencer l’étape d’industrialisation, n’ont malheureusement eu que cette idée de « confiscation ».

L’ignominie de l’impôt foncier est l’une de ces élaborations.

Les notables qui sont devenus soudainement riches en 1915 ont été terrifiés lorsqu’ils ont perdu la guerre mondiale car les alliés allaient demander des comptes lors de l’Armistice. Ils ont ainsi soutenu Mustafa Kemal Pacha, la seule personne qui pourrait les sauver.

La préoccupation de Mustafa Kemal (qui ne s’était pas du tout impliqué dans l’affaire arménienne) n’était pas de sauver ces hommes contestables mais, bien entendu, de sauver tout le pays. Par contre, le soutien des notables d’Anatolie avait une importance vitale. (Par la suite, les notables ont corrompu cette alliance lorsqu’ils se sont aperçus que les bureaucrates d’Ankara ont commencé à les contrer au lieu de les soutenir. Ils ont créé leur parti en se mettant dans l’opposition ; voici la naissance du Parti Démocrate.) J’avais posé la question suivante à certains amis journalistes qui appuient le gouvernement : « Pourquoi soutenez-vous les absurdités commises par les Unionistes ? Etes-vous fous ? ». Je n’avais pas eu de réponse convaincante.

Je vais répondre à leur place : « Parce que, actuellement, nous ne voulons pas verser une indemnité de plusieurs milliards de dollars sans aucune raison, alors que l’économie marche bien. »

©Traduction du turc : NA.T. pour le Collectif VAN – 25 septembre 2013 – www.collectifvan.org




Source originale: http://www.sabah.com.tr/Yazarlar/ardic/2013/09/07/ermeni-meselesinin-koku-paradir


Titre original: “Ermeni meselesinin kökü paradır ”

Lire aussi notre dossier :

Dossier du Collectif VAN : les spoliations des biens des minorités en Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=69662


Et, en particulier :

Génocide arménien : l'argent du crime finance sa négation


http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66440

Lire la version originale en turc dans la rubrique en anglais.



http://www.sabah.com.tr/Yazarlar/ardic/2013/09/07/ermeni-meselesinin-koku-paradir

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75769

Turquie : poursuites contre les auteurs d'un livre sur Gezi

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le bureau du Procureur d’Istanbul a ouvert une enquête, au chef d’“insulte à fonctionnaires“ [Nota CVAN : il s'agit en fait d'insulte au Premier ministre turc], suite à la parution en août 2013 du livre “Le Phénomène Gezi“ (Gezi Fenomeni - Editions Idea Politika) de Nurten et Erol Ozkoray. L'analyse politique et sociologique du couple Ozkoray, au sujet des manifestations du Parc Gezi d’Istanbul, a visiblement déplu à Recep Tayyip Erdoğan. “Le Phénomène Gezi“ est le premier livre consacré à Gezi, ciblé par le gouvernement AKP pour intimider les opposants de sa politique répressive et autoritaire. Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 25 septembre 2013.

NAM


Ouverture d’une enquête du parquet sur le livre « Le Phénomène Gezi » de Nurten et Erol Ozkoray

Istanbul :

Le bureau du Procureur d’Istanbul a ouvert une enquête, au chef d’“ insulte à fonctionnaires “ après la parution du livre “ Le Phénomène Gezi “ de Nurten et Erol Ozkoray, une analyse politique et sociologique sur les manifestations du Parc Gezi d’Istanbul. C’est la première procédure engagée qui concerne les livres publiés sur les manifestations de Gezi, manifestations qui se sont déroulées au cours des mois précédents à Taksim, le centre d’Istanbul, en réaction au projet du gouvernement de substituer au Parc Gezi un centre commercial installé dans une réplique de casernements de l’armée turque de l’époque ottomane. Les manifestations se sont par la suite répandues à travers le pays en un mouvement d’opposition à la politique du gouvernement ; six manifestants ont été tués, près de 5 000 personnes ont été blessées, 13 parmi elles ont perdu l’usage d’un œil ; un lourd bilan qui résulte des sévères méthodes employées par la police.

Publié par les éditions Idea Politika en août 2013, “ Le Phénomène Gezi “ (GEzi Fenomeni) est devenu le premier livre ciblé par le gouvernement AKP pour intimider l’opposition vis-à-vis de sa politique.

Erol Ozkoray, défenseur bien connu de la démocratie en Turquie, dit que Nurten Ozkoray et lui n’ont pas été surpris de cette attaque du gouvernement pro-islamique. “ J’attendais cette offensive contre la révolution de Gezi de la part du gouvernement islamique. Comme on peut le constater, le ’ Fascisme vert “ n’a aucune limite lorsqu’il s’agit d’attaquer la liberté d’exprimer ses opinons au 21ème siècle. Comme intellectuel, écrivain et éditeur, je n’accepte aucune limitation de la liberté d’expression. Mes écrits prennent l’article 26 de la constitution qui garantit la liberté d’expression, et l’article 90 qui accepte la suprématie des lois internationales sur les lois comme l’article 301 du code pénal, comme fondements de l’expression de mes opinions. La liberté d’expression est vitale pour une démocratie car elle met en évidence les aspects dangereux du gouvernement islamique. Si nous ne dressons pas contre lui avec l’esprit de Gezi, le pays sera soumis au totalitarisme islamique “. Ozkoray a également déclaré que le thème central du livre reprend en résumé la thèse sociologique de Nurten Ozkoray qui a obtenu un Master en sociologie de l’Université Bogaziçii pour ce travail, et ce travail décrit un exemple du combat mené par les islamistes contre les sciences sociales. Il a poursuivi en disant “ ce livre, “ Gezi phenomenon “, est l’un des outils pour soutenir la campagne démocratique engagée contre l’Islam politique qui a déclaré la guerre aux citoyens. Un renfort politique énergique des intellectuels et des media est indispensable dans ce sens “.

La thèse soutenue par Nuten Ozkoray “ Individualisme et Démocratie en Turquie “, met en lumière le mouvement Gezi en invoquant les paramètres de l’individualisme de la génération des années 90. Tandis qu’une partie importante de cette génération réagit contre l’intervention autoritaire dans leur domaine privé, certains autres sont à l’aise avec les valeurs collectivistes. L’hypothèse ici est que le déficit de démocratie et des institutions pour assurer la liberté et les droits pénalise le développement individuel.

Dans la partie du livre dont il est l’auteur, le scientifique politique Erol Ozkoray explique la façon dont le “ Fascisme vert “ qui s’est développé en Turquie s’oppose au mouvement des jeunes et du peuple. Il analyse la succession au pouvoir des militaires turcs et du gouvernement AKP au cours des onze dernières années ; comment ils ont ensemble détruit le projet d’adhésion à l’UE, comment les media ont été transformés pour mieux s’opposer à la démocratie, comment l’AKP a récupéré la pouvoir depuis 2011 et comment ils ont depuis mis en œuvre le “ Fascisme vert “. Avec ses compte rendus issus du terrain, Erol Ozkoray dit comment un mouvement écologique a pris une ampleur nationale pour faire trembler le gouvernement. Le livre approfondit l’idée de citoyenneté en face des bombes lacrymogènes et les canons à eau chargés de produits chimiques, remontant jusqu’à la fondation de la république fermée au pluralisme dès le commencement et qui l’est restée, ce qui expose le système politique aux dangers de l’autoritarisme. Le livre est dédié au manifestant Ethem Sansuluk qui fut abattu par la police.

mercredi 25 septembre 2013,


Ara ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=93341

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75794

La justice turque s’enlise dans des procès sans fin

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le 24 septembre 2013.

mardi 24 septembre 2013


par Amitiés kurdes de Bretagne

A Istanbul, à Diyarbakir, comme dans d’autres villes de Turquie, les audiences se succèdent pour juger les milliers de prisonniers politiques détenus sans jugement depuis de longs mois, certains et certaines depuis avril 2009, soit près de quatre ans et demi. Et nous sommes loin de constater la fin des débats judiciaires. Nous sommes loin de la table des négociations de paix sur laquelle est posée l’une des revendications importantes de la partie kurde : la libération de tous les détenus politiques et le retour au pays, sans être inquiétés, de tous les combattants. L’emploi de la langue kurde est maintenant toléré dans les prétoires à ceci près que ce n’est pas l’administration judiciaire qui prend en charge les frais de traduction, c’est au prévenu qui veut s’exprimer en kurde de rémunérer son traducteur, sauf à prouver qu’il ne peut s’exprimer en turc.



Procès de 205 prévenus à Istanbul, dit « procès KCK »

Le procès dit du "KCK« ( »un réseau d’élus et de militants kurdes, accusés d’être la vitrine politique urbaine du PKK« - Jean Marcou, OVIPOT) en est à sa 6° audience devant la 15° Chambre criminelle d’Istanbul. Il concerne 205 prévenus - dont 95 sont toujours détenus - parmi lesquels se trouvent à comparaître le professeur Büşra Ersanlı, experte en droit constitutionnel et membre du Parti pour la paix et la démocratie (BDP), interpellée en octobre 2011, incarcérée et remise en liberté provisoire grâce à une campagne d’opinion internationale en juillet 2012. La prochaine audience est fixée au 1er octobre 2013 et dans cette attente tous les détenus restent en prison, sauf trois, Süreyya Aydın, Derya Göregen et Faruk Tur, deux femmes et un homme, trois jeunes kurdes dont la durée de l’incarcération a été jugée très disproportionnée aux charges retenues contre eux. Il faut dire que les preuves à charge sont particulièrement ridicules : pour justifier l’inculpation de l’étudiante Derya Göregen, par exemple, détenue depuis deux ans, la justice apporte comme preuve un livre, »Ainsi parlait Zarathoustra" du philosophe Friedrich Nietzsche, saisi lors d’une perquisition policière. Faut-il se souvenir ici que l’antique religion des Kurdes est le zoroastrisme et que le prophète Zoroastre, ou Zarathoustra, légua à ses disciples l’antique principe du feu comme symbole de la justice et de la lutte contre les forces du mal, qui se perpétue avec la célébration du Newroz.



Procès de Diyarbakir

Le 18 octobre 2010 s’ouvre devant la 6e Cour d’assises de Diyarbakir un procès politique d’un autre temps : 151 maires, anciens maires, élus locaux, cadres du BDP, le parti pro kurde, présidents d’associations, tous militants pour la Paix et la Démocratie, accusés d’être membres d’une organisation prétendue « terroriste ». Le 11 janvier 2011, une 15e audience s’ouvre dans une extrême tension : à l’arrivée des camions grillagés renfermant les personnalités kurdes détenues, certaines depuis près de deux ans, la foule nombreuse, massée depuis de longues heures, laisse exploser sa ferveur et sa colère. Dans la salle d’audience, l’ambiance est également tendue, la Cour refusant aux prévenus le droit d’assurer leur défense en kurde : les peines encourues par les présumés coupables, parmi lesquels se trouve Osman Baydemir, maire de Diyarbakir, vont de cinq ans de détention à la prison à vie.

Après l’audience du 26 avril 2012 qui ne dura que quelques minutes, le procès fut ajourné sine die. Le 16 septembre 2013, soit près de trois ans après son ouverture, il reprend pour être à nouveau suspendu jusqu’au 19 septembre. La prochaine audience est prévue pour ce lundi 23 septembre.

Procès des avocats d’Öcalan

C’est à Istanbul que s’est ouvert le 16 juillet dernier, dans des conditions particulièrement indignes, le procès de 46 avocats, poursuivis pour avoir assuré la défense d’Abdullah Öcalan, chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), détenu dans l’île-prison d’Imrali depuis 1999 : 46 avocats, dont 36 détenus, un journaliste et trois membres de leur personnel étaient au banc des accusés.

Leur tort : avoir été, à un moment ou à un autre en contact avec Abdullah Öcalan, le leader du PKK condamné à perpétuité pour terrorisme. Les droits élémentaires des accusés ont été, lors de cette première audience, systématiquement niés. Ces conditions matérielles indignes n’auront que peu d’incidence sur la procédure, au regard de la parodie de justice à laquelle la délégation internationale a pu assister. Aux côtés des avocats hollandais, suisses, allemands, anglais, les bâtonniers de Rennes et de Montpellier représentaient leurs barreaux et la Conférence des Bâtonniers. Le CNB, Conseil national des barreaux (représentant les avocats français) était représenté, ainsi que divers barreaux, le SAF (Syndicat des avocats de France) et certaines organisations : la FIDH (Fédération internationale des Droits de l’Homme), l’Institut des droits de l’homme de Grenoble et de Montpellier... Ce soutien a, selon les avocats de la défense, largement contribué à la libération des avocats poursuivis (avec assignation à résidence de neuf d’entre eux). Comment ne pas qualifier de jeu d’apparence une audience sans procédure, sans respect, le président interpellant les avocats, les tutoyant et les menaçant de poursuites ?

a déclaré Me Sophie Mazas, du barreau de Montpellier.

Me Sophie Mazas était aussi présente à l’audience qui s’est déroulée le 17 septembre : 15 avocats étaient encore détenus et le sont toujours puisque le tribunal n’a procédé à aucune remise en liberté.

La Cour a changé de statut, alors même que la loi et le décret clôturant les anciennes Cours spéciales et initiant les nouvelles prévoyaient que les Cours ayant des procédures en cours devaient les mener à leur terme... Deux des trois juges en charge du dossier, les deux assesseurs ont changé : ils ne connaissent donc pas la teneur des débats précédents. Le président a fini d’entendre les prévenus et malgré l’absence de débat contradictoire sur les pièces et dépositions (notamment l’absence d’audition des témoins cachés) le procureur a demandé à faire ses réquisitions à la prochaine audience. Le juge a interrogé les avocats sur le contenu de leurs entretiens avec le défendu, Abdullah Öcalan, les incitant à violer le secret professionnel. Il a relevé à l’encontre de l’un des confrères détenu que son entretien avec Abdullah Öcalan n’avait pas du tout porté sur des questions de droit ou des procédures en cours. Il a ainsi essentiellement interrogé le confrère prévenu à partir des écoutes des entretiens confidentiels entre le défendu et son avocat. Or, ce principe de la confidentialité est le principe de base de la profession d’avocat, reconnu comme tel par la convention de la Havane de 1990, par la convention européenne des droits de l’homme et sa jurisprudence.

Depuis le début du procès, les délégations d’avocats venues de toute l’Europe sont présentes à toutes les audiences pour apporter leur soutien. Elles seront de nouveau là à la prochaine audience fixée au 19 décembre 2013. Me Sophie Mazas sera du nombre.

Procès des avocats des avocats

Les 24, 25 et 26 décembre 2013 s’ouvrira le procès des avocats des avocats, tous membres de Çagdas Hukukcular Dernegi – ÇHD, « Association des avocats progressistes ». Le ÇHD est une organisation à but non lucratif qui fournit une assistance juridique aux victimes de violations des droits humains. Ils ont été interpellés dans la nuit du 18 janvier 2013 :

la police a lancé un vaste coup de filet dans plusieurs villes turques et arrêté 15 avocats spécialisés dans la défense des droits humains, connus pour défendre le droit à la liberté d’expression des citoyens et les victimes de violences policières [...] L’arrestation d’éminents avocats spécialisés dans la défense des droits humains et la perquisition, selon toute apparence illégale, de leurs bureaux, vient renforcer une politique de poursuites qui semble avoir pour objectif de faire taire les voix dissidentes.

(Amnesty International)

André Métayer

http://www.amitieskurdesdebretagne.eu/spip.php?article729

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75767

Pakistan : attentat sanglant contre des chrétiens

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site du CRIF le 24 septembre 2013.


Ces Chrétiens pakistanais que l’on assassine

CRIF


Publié le 24 Septembre 2013

Par Marc Knobel

Deux attaques perpétrées ce dimanche 22 septembre 2013 par deux kamikazes et revendiquées par une faction du Mouvement des talibans pakistanais (TTP) ont visé l’Église de tous les Saints de Peshawar, la principale ville de la province de Khyber Pakhtunkhwa, dans le nord-ouest. Horrible !

Selon le ministre pakistanais de l’Intérieur, trente-quatre femmes et sept enfants figurent parmi les morts. Pourtant, les Chrétiens représentent à peine 2% de la population pakistanaise (3 millions de personnes), pays de 180 millions d’habitants à plus de 95% musulmans. Par ailleurs, leur forte division entre baptistes, méthodistes, évangélistes, mais aussi entre paroisses catholiques les prive de toute influence.



Triste litanie des violences antichrétiennes

En 2009 à Gojra, dans la province du Pendjab (est), une foule en colère avait brûlé 77 maisons de chrétiens et tué sept d'entre eux après des rumeurs de Coran profané. En mars 2011, le ministre chrétien des minorités religieuses a été assassiné. Il militait pour la suppression de la peine de mort en cas de blasphème, sujet sensible par excellence: la loi sur le blasphème prévoit que toute personne qui aura insulté le Coran ou le Prophète sera condamné à mort. Or, cette loi est surtout utilisée pour régler des conflits de voisinage. Justement, de Gojra aux meurtres en 2011 de Shahbaz Bhatti et du gouverneur du Pendjab, Salman Taseer, partisan d'une réforme de la loi sur le blasphème, en passant par le cas d'Asia Bibi, cette chrétienne condamnée à la peine de mort en 2010, les cas de blasphèmes présumés se sont multipliés ces dernières années et de nombreux chrétiens croupissent en prison, accusés à tort de blasphème. En avril 2011, trois églises ont été attaquées en une semaine par des fondamentalistes musulmans, et une famille menacée de mort s’est cachée en lieu sûr. En mai 2013, plus de 250 familles chrétiennes ont été menacées de mort et ont quitté leurs maisons dans le village Chak du district de Khanewal, dans le sud du Punjab, craignant des attaques de masse et l’incendie volontaire de leur village.

Le gouvernement du Pakistan doit s’attaquer aux causes de ces événements et attentats. Encore faut-il que de tels actes de violence qui sont commis à l’encontre des Chrétiens (ou des chiites) soient fermement condamnés par la communauté internationale. On se demande par exemple quelles sont les mesures que l’Union européenne envisage de prendre pour amener le Gouvernement pakistanais à modifier sa législation et à respecter le droit des minorités religieuses. Et, il y a urgence, car ces « épisodes » sanglants démontrent, une fois encore, la condition de souffrance dans laquelle se trouvent les chrétiens.

Marc Knobel



http://www.crif.org/fr/tribune/ces-chr%C3%A9tiens-pakistanais-que-l%E2%80%99-assassine/38725

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75768

Collectif VAN : l'éphéméride du 25 septembre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:



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