Ana səhifə

Petit rituel romain Latin-Français à l’usage des fidèles petrus papa II


Yüklə 1.18 Mb.
səhifə1/23
tarix24.06.2016
ölçüsü1.18 Mb.
  1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   23

Petit rituel romain Latin-Français à l’usage des fidèles



PETRUS PAPA II

www.petruspapa2.org



- Petit rituel romain Latin-Français à l’usage des fidèles, Mgr Amand-René Maupoint, Angers, Imprimerie-Libraire E. Barassé, 1863.

Une édition papier existe en reprint.
Document en cours de relecture.


Lettre pastorale 1

Ordinaire de la Messe 5

À Vêpres. 14

À Complies. 18

Petit rituel romain
Latin-Français. 25


Chapitre premier. Du Sacrement de Baptême. 25

Chapitre II. Baptême des adultes. 31

Chapitre III.
De la Confirmation. 48


Chapitre IV. De la Communion des infirmes. 50

Chapitre V.
Extrême-Onction. 52


Chapitre VI.
De la bénédiction apostolique in articulo mortis (1) et des prières des agonisants. 56


Chapitre 7.
du Sacrement de Mariage. 62


Des Relevailles. 64

Chapitre VIII.
Prières et cérémonies de la consécration d’une église. 66


Chapitre IX.
Bénédiction des cloches. 116


Chapitre X. Bénédiction d’un cimetière. 124

Chapitre XI.
Des obsèques. 128

PETIT RITUEL ROMAIN

Latin-Français

À L’USAGE DES FIDÈLES.

ANGERS

IMPRIMERIE-LIBRAIRE E. BARASSÉ, RUE SAINT-LAUD, 83.



1863

Lettre pastorale


de Mgr l’Évêque de Saint-Denis

annonçant

la publication d’un petit rituel romain

Latin-Français

a l’usage des fidèles de son diocèse.
AMAND-RENÉ MAUPOINT. par la grâce de Dieu et du Saint-Siège apostolique, Évêque de Saint-Denis, assistant au trône pontifical, chevalier du Saint-Sépulcre, etc., etc., aux fidèles de Notre Diocèse, salut et bénédiction en Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Depuis longtemps, N. T.-C. F., nous vous avions promis une traduction fidèle des prières de l’Église, dans l’administration de ses sacrements, et les principales cérémonies dont vous êtes appelés à être les heureux témoins. Pour accomplir cette promesse que nous n’avons jamais oubliée, plusieurs fois déjà nous avions mis la main à l’œuvre ; mais dés occupations plus urgentes nous empêchaient toujours de l’achever. Fort heureusement, la cruelle maladie qui nous afflige depuis cinq mois bientôt, en clouant notre corps, n’a pas pu clouer notre intelligence sur le lit de douleur ; elle lui a laissé, au contraire, toute sa liberté, toute son élasticité. Par conséquent, tout en nous créant des loisirs forcés, elle nous a permis de penser à notre cher petit Rituel Romain latin-français et d’en terminer la traduction. Nous sommes heureux de vous en annoncer aujourd’hui la publication.

Sans nul doute, N. T.-C. F., si nous avions eu à gouverner l’un de ces vieux diocèses de la mère-patrie, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, et qui honore, comme ses fondateurs, un disciple des Apôtres, ou l’un de ses successeurs immédiats, nous n’aurions pas pensé à l’opuscule que nous remettons aujourd’hui entre vos mains. Pourquoi ? Parce que, dans ces diocèses antiques, les cérémonies de l’Église sont très-populaires ; elles se sont déroulées fréquemment sous les yeux des fidèles ; souvent leur fidèle explication, manne délicieuse, est tombée du haut des chaires sacrées ; les aïeules aiment à en répéter les détails à leurs petits enfants, au sein du foyer domestique ; ces traditions religieuses forment comme un précieux héritage qu’on se transmet avec empressement de génération en génération. Pour ces familles éminemment chrétiennes, notre travail semblerait superflu. Mais il n’en est pas de même, N. T.-C. F., du jeune diocèse de Saint-Denis. Né d’hier, il est encore dans les langes du berceau.

D’abord, avant l’érection de l’évêché, les ministres de la parole sainte étaient fort rares dans la Colonie. On n’en comptait qu’un seul dans les plus grands centres de population, comme Saint- Denis, ville de quarante mille âmes, Saint-Paul, Saint-Pierre, etc. Les anciens du sanctuaire nous ont affirmé n’avoir trouvé, à leur arrivée, qu’une vingtaine de prêtres ; il était donc moralement impossible que l’instruction religieuse fût aussi avancée ici que dans les autres diocèses de France, peuplés d’un clergé florissant. Si nous nous permettons cette remarque, N. T.-C. F., loin de nous d’avoir l’intention de nous plaindre, soit de nos prêtres, soit de vous.

Si nous jugeons des prêtres qui ont travaillé autrefois dans la Colonie par ceux que nous y voyons aujourd’hui, c’est une justice d’honorer leur mémoire comme celle d’apôtres infatigables. Car si les prêtres soumis à notre juridiction pèchent en quelque chose, c’est plutôt par excès que par défaut de zèle ; et, nous sommes obligé de l’avouer, nous avons plus besoin de frein pour les retenir que d’aiguillon pour les exciter.

Ce n’est pas non plus la faute des fidèles ; et, en jetant les yeux autour de nous, N. T.-C. F., nous n’y trouvons qu’une occasion légitime de faire monter vers le ciel, comme un encens d’agréable odeur, une immense action de grâce ; car enfin ne faut-il pas que le sang français soit éminemment catholique pour avoir conservé sa foi si fraîche et si éclatante sur un territoire situé à plus de quatre mille lieues de la mère-patrie, et au sein d’une mer qui baigne de toutes parts des contrées sauvages et idolâtres ? Et d’ailleurs, N. T.-C. F., les principales cérémonies dont nous parlons, telles que la consécration des églises, la bénédiction des cloches, celle des cimetières, n’ayant pour ministres ordinaires que des évêques, ne devaient-elles pas vous être nécessairement inconnues, comme elles l’étaient effectivement avant l’érection de l’évêché ? Comment pourriez- vous donc parvenir à comprendre et à goûter le sens de ces cérémonies, toutes neuves pour vous, si l’on ne mettait à votre portée les touchantes paroles qui les accompagnent ?

Qui de vous, en outre, ne peut pas être appelé tous les jours à l’honneur de tenir un enfant sur les fonts sacrés du baptême ? Quel père, quelle mère n’aiment à assister à la confirmation de leurs enfants ? Quelles familles, à chaque instant, ne se trouvent pas dans la pénible nécessité de préparer tout ce qui est nécessaire à l’administration de leurs chers malades ? Et comme dans ces mêmes familles les événements joyeux touchent de près aux événements douloureux, parents et amis ne tiennent-ils pas à honneur d’accompagner une jeune fiancée jusqu’au pied des autels ? Or, dans toutes ces circonstances, si graves et si solennelles, qui n’aimerait à connaître d’avance le programme et le sens des cérémonies saintes auxquelles il doit assister ? Cette consolante satisfaction, un coup d’œil jeté à la hâte sur notre petit Rituel, suffira pour la lui procurer. Nous avons donc cru, N. T.-C. F., en le publiant, vous rendre un service éminent et contribuer à votre édification spirituelle.

On l’a dit avec raison, toute traduction n’est jamais que le revers d’une tapisserie. Si cela est vrai de nos langues modernes en général, à plus forte raison pouvons-nous l’affirmer de la langue du peuple-roi en particulier. Il a su communiquer à son beau langage, tout aussi bien qu’aux incomparables monuments qu’il a laissés après lui, une ampleur, une majesté, une harmonie, qui saisissent et frappent, qu’on peut bien admirer, mais qu’il est difficile de reproduire dans tout autre langage. Les prières de l’Église surtout, traduites, perdent toujours de cette poésie, de cet éclat que l’Église naissante a jetés à pleines mains sur leur noble front ; aussi avons-nous cherché, sinon à être brillant dans notre traduction, du moins à être fidèle. Pour mettre le lecteur instruit à même d’en juger, nous avons voulu laisser le texte latin en regard du texte français.

C’est dans nos tournées pastorales, N. T.-C. F., que l’idée nous est venue de donner le jour à cet humble volume. Dans notre première visite générale, en effet, nous avons eu trois consécrations d’églises ; trois autres nous attendaient dans notre seconde tournée. Et si nous n’avions pas été forcé, l’année dernière, de cingler vers la mère-patrie, cinq autres consécrations d’églises seraient maintenant ajoutées aux précédentes.

Or, N. T.-C. F., à toutes ces solennités nous avons rencontré une foule immense et profondément recueillie ; bien que nouvelles pour elle, partout elles ont excité au plus haut point une pieuse curiosité et un intérêt vraiment religieux. Mais combien nous avons regretté alors de voir incomprises les prières que nous récitions ! Nous ne pouvions concevoir comment, sans livres, vous pouviez si longtemps soutenir votre attention.

Ce que nous disons de la consécration des églises, s’applique également à la bénédiction des cloches, à celle des cimetières, et même aux baptêmes des adultes, si rares en France, mais si communs, dans la Colonie, à cause des nombreuses conversions que le zèle des pasteurs et des missionnaires diocésains opère dans les paroisses, parmi les nombreux idolâtres qui viennent prêter à notre agriculture et à notre industrie le secours de leurs bras.

Grâce à notre petit Rituel, nous l’espérons, N.T.-C. F., ce grave inconvénient disparaîtra. Et chacun désormais, son Rituel à la main, pourra, depuis le commencement jusqu’à la fin, tenir le fil de nos intéressantes cérémonies et en charmer sa dévotion.



Nous ne l’ignorons pas, N. T.-C. F., les admirables prières que l’Église emploie, soit dans les cérémonies extraordinaires dont nous venons de parler, soit dans l’administration ordinaire des sacrements, auraient besoin de quelques commentaires substantiels pour expliquer le sens mystérieux qui aime à se cacher sous le voile de son symbolisme ; mais, ou, dans l’occasion, nous les donnerons de vive voix, ou bien nous en ferons la matière d’un autre petit volume. Sous peine de devenir trop compact et de manquer son but, celui-ci ne pourrait contenir à la fois et le texte et l’explication du texte.

Enfin, N. T.-C. F., vous remarquerez qu’à ces prières, nous avons voulu joindre celle de l’office des défunts. Notre plus vif désir serait de nous y conformer en tout dans la Colonie comme dans la mère-patrie. Mais, hélas ! les feux du climat, l’éloignement des cimetières, et, il fout bien le dire aussi, la pénurie du clergé ne nous l’ont pas permis jusqu’à présent. Nous le regrettons profondément, et nous attendons en paix l’heureux moment où il nous sera permis de donner aux sépultures chrétiennes la pompé religieuse que l’Église leur destine à toutes indistinctement. Car enfin, il serait bon qu’on ne l’oubliât pas : qu’aux sépultures des riches il y ait un luminaire plus nombreux autour du catafalque ; que les murs intérieurs et extérieurs de l’église disparaissent plus ou moins sous les tentures noires qui les couvrent ; qu’un deuil plus nombreux, plus éclatant selon le monde, accompagne le convoi jusqu’au cimetière ; cela ne dépend pas de l’Église ; elle n’est pour rien dans toutes ces manifestations extérieures ; mais ce qui dépend d’elle, elle le donne de grand cœur aux riches comme aux pauvres, aux pauvres comme aux riches. Aussitôt qu’un de ses enfants a rendu le dernier soupir, le glas des cloches le recommande aux prières des survivants ; elle va le chercher processionnellement jusqu’à la porte de son domicile pour lui faire faire une dernière halte dans le temple qui, pendant sa vie, l’a nourri du pain de la parole de Dieu et de celui des sacrements ; elle offre pour lui les mêmes prières, la même eau bénite, le même encens, le même sacrifice ; elle le reconduit de là, à l’ombre de l’étendard du vainqueur de la mort, au champ sacré où dorment tous les chrétiens en attendant l’heure de la résurrection générale ; et elle ne le quitte qu’après avoir béni sa fosse et la terre qui doit la recouvrir. C’est ce que vous remarquerez, N. T.-C. F., si vous voulez bien parcourir avec attention, dans notre petit Rituel, les prières pour les funérailles et inhumations que nous avons insérées à la suite des autres prières. Et quand vous réfléchirez que ce n’est pas le prêtre personnellement qui parle ainsi, mais bien notre Mère, la sainte Église catholique, laquelle, dès la plus haute antiquité, a composé ces prières et les adresse à Dieu par sa bouche ; que c’est elle qui les a imposées à tous ses ministres dispersés aux quatre vents du ciel ; que c’est pour eux une obligation des plus graves de s’y conformer scrupuleusement ; que la seule chose au monde qui mette au-dessus de toutes les lois : l’impérieuse nécessité, les force d’en omettre momentanément une partie, vous conviendrez avec moi, N. T.-C. F. que l’Église, comme la vraie mère de Salomon, à chaque page de ses livres-rituels, comme à chacune de ses autres institutions, sent fortement ses entrailles s’émouvoir, et trahit sa maternité divine à la vue de ses enfants ; qu’elle n’est occupée que de nous, ne pense qu’à nous, et ne sait parler que de nous à Dieu et aux hommes, En échange de cette gracieuse et continuelle sollicitude, ne mérite-t-elle donc pas bien le respect, la vénération, la tendresse de cœur qui sont si légitimement dus à toutes les mères en général ? De la part de leurs enfants, les mères n’ont-elles pas droit à quelque chose de plus encore ? Conçoit-on qu’un fils dise qu’il vénère et aime véritablement sa mère, s’il ne reconnaît pas l’autorité qu’elle tient de Dieu plus encore que de son cœur, et s’il se plaît à contrarier en tout ses désirs et ses volontés ? Inutile de s’appuyer sur cette grande vérité, dans un pays où l’esprit de famille est si bien compris, et pratiqué sur une si large échelle.

Ne rougissons donc pas de l’Église, N. T.-C. F., car c’est la meilleure des mères. Quand elle désire quelque chose de nous, le sourire sur les lèvres, hâtons-nous de l’apporter à ses pieds sacrés ; à plus forte raison, quand elle commande au nom de Dieu, comme par exemple d’assister tous les dimanches à la sainte messe, et chaque année, après avoir purifié notre âme dans le bain sacré de la pénitence, de nous asseoir, une fois au moins, au divin banquet des élus ; gardons-nous alors de lui résister en face, de la contrister, de la forcer à pleurer sur notre opiniâtreté ; mais que bien plutôt notre soumission filiale soit aussi prompte que son joug est doux, et le fardeau qu’elle nous impose léger.

Et sera notre présente lettre pastorale, lue et publiée au prône de toutes les messes paroissiales, le dimanche qui en suivra la réception.

Donnée dans notre résidence de Trêves en Anjou, sous notre seing et le sceau de nos armes, en la solennité de la Circoncision de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le premier jour de l’an de grâce 1863.

† AMAND-RENÉ, Évêque de Saint-Denis.

  1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   23


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət