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Météo Forts risques d'avalanches dans les Alpes du Nord Les skieurs, notamment hors pistes, et les randonneurs sont appelés à la plus grande prudence


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Météo

1.Forts risques d'avalanches dans les Alpes du Nord

Les skieurs, notamment hors pistes, et les randonneurs sont appelés à la plus grande prudence.
Les avalanches sont possibles sur les massifs de Chablais, d'Aravis et du Mont-Blanc, en Haute-Savoie, et dans une moindre mesure sur ceux situés au nord de la Savoie à savoir Beaufortain, Bauges, nord Vanoise, Haute-Tarentaise.
"Les chutes de neige attendues dans la nuit de vendredi à samedi et samedi bien que modérées, seront accompagnées de vent assez fort d'Ouest puis de Nord. Elles vont se déposer sur un manteau neigeux fragilisé en surface par le temps froid qui persiste depuis le début du mois", explique Météo France. Les couches de neige ainsi accumulées peuvent céder au passage des skieurs.
Les skieurs hors piste ainsi que les randonneurs sont priés de tenir compte de cet avertissement avant toute sortie en montagne, en particulier au-dessus de 2.000 m "mais également dans quelques secteurs ventés de plus basse altitude".
2.La Polynésie française frappée par le cyclone Oli

Des vagues de plus de sept mètres, des vents forts et un trafic maritime et aérien suspendu... Les habitants de Polynésie française se sont calfeutrés à l'approche du cyclone Oli qui doit les frapper dans la matinée de jeudi. Les îles de Tahiti et Moorea sont placées en alerte rouge et la circulation y a été interdite.

Dès mercredi soir (en heure locale), les mairies de Tahiti et Moorea, en Polynésie française, ont commencé à évacuer les populations les plus exposées au cyclone, notamment en bord de mer et aux embouchures des rivières. Plus de 400 personnes des côtes nord et ouest de Tahiti ont convergé sur les hauteurs de l'île.

«Tahiti devrait être touchée à partir de 2 heures du matin (13 heures en métropole), et le maximum de puissance sera atteint à 5 heures (16 heures en métropole); Oli a un peu incurvé sa route et passera donc plus au Sud de Tahiti que prévu, mais en même temps il se renforce», a précisé Eric Spitz, secrétaire général du Haut-commissariat.


Le Haut-commissariat, représentation de l'Etat en Polynésie française, recommande de «rester chez soi ou de rejoindre un abri mis en place par les communes». Tous les établissements scolaires de l'Ouest de la Polynésie sont fermés. La population doit abandonner les habitations en tôles ou en matières végétales, pour gagner les bâtiments en béton: mairies, écoles ou églises. Et le centre hospitalier a donné pour consigne à son personnel de rester en poste pendant les prochaines vingt-quatre heures.
3.Jeux d'hiver cherchent neige

Même les météorologues n'osent pas se mouiller: le temps qu'il fera à Vancouver pendant les Jeux est la grande inconnue de ces JO, un problème dû à la situation géographique de la ville, au bord de l'océan Pacifique et au pied des Rocheuses.

Pour l'instant, le comité organisateur (Covan) cherche surtout de la neige pour les épreuves de snowboard et de ski freestyle, qui se dérouleront à Cypress Mountain, aux portes de la ville.

Cette station de ski alpin perchée à 930 m d'altitude est fermée au public depuis le 13 janvier. Les organisateurs espéraient préserver le mince manteau neigeux, qui a depuis pratiquement fondu. Et le temps exceptionnellement doux et pluvieux les a empêchés d'en fabriquer avec des canons à neige.

De guerre lasse, c'est par camion qu'ils ont transporté ces derniers jours la neige sur les sites de compétition. Heureusement, ils avaient prévu le problème et stocké au haut de la montagne les tonnes de neige tombées sur la station au début de l'hiver.

Les organisateurs ne désespèrent pas de voir de la vraie neige tomber du ciel: Cypress devrait en recevoir normalement 86 cm pendant les 16 jours que durent les jeux, selon les statistiques météorologiques. Le Covan ne s'inquiète pas pour les autres épreuves de glisse, organisées autour de la grande station de Whistler, à 125 km au nord de Vancouver. «Il y est tombé 4 m de neige en novembre», précise un porte-parole, Sébastien Théberge. La seule inquiétude, «c'est le brouillard», ajoute-t-il, mais les organisateurs l'ont aussi vu venir en programmant «les compétitions de ski au début des jeux pour se donner une marge de manoeuvre en cas de report».


«El Nino» rôde

Depuis le début de l'hiver, Vancouver subit «El Nino», le phénomène climatique qui réchauffe les eaux du Pacifique équatorial et entraîne des manifestations atmosphériques inhabituelles dans le monde entier, explique Matthew MacDonald, prévisionniste au Service météorologique du Canada.

A Vancouver, les années où El Nino se manifeste intensément, comme cet hiver, il a aussi tendance à apporter «du temps plus sec en février», dit-il. Néanmoins, pour les autres Canadiens, habitués à des hivers longs et rigoureux, Vancouver, avec son climat maritime, est tout sauf une ville d'hiver.

«Jamais dans l'histoire olympique une ville au climat aussi doux n'a accueilli les jeux d'hiver», confirme René Héroux, du service météorologique du Canada. Les JO d'hiver ont cependant été perturbés par des conditions exceptionnellement douces, dues au phénomène de foehn (vent chaud) en 1928 et 1948 à Saint-Moritz (Suisse) en 1932 à Lake Placid (Etats-Unis) et en 1964 à Innsbruck (Autriche).
«C'est comme si Paris organisait les Jeux d'hiver», ajoute M. Héroux. En février, à Vancouver, les températures quotidiennes oscillent entre 1,5 et 8 degrés. Mais cette année il y a fait plus de 14 degrés en janvier.

Bien que rare, la neige n'y est pas non plus inhabituelle en février. Il en tombe normalement 9,6 cm, mais une tempête y a déjà laissé 28,6 cm le 15 février 1990. En règle générale, cependant, février, avec la floraison des premiers bulbes, cerisiers et autres prunus, annonce plutôt à Vancouver le printemps.


4.Quel animal pour incarner l'Europe ?

Les Américains ont leur aigle, les Russes leur ours et les Chinois leur panda. Et les Européens?

L'année 2009 a été décrétée année européenne de la créativité et de l'innovation. Pour l'occasion, la Commission a même proposé un slogan : "Imaginer. Créer. Innover". La Tribune y va donc de sa suggestion : doter l'Union d'un symbole animalier.


"Un animal pour l'Europe ? Ce serait une excellente idée !", s'exclame le président de la commission des affaires constitutionnelles du parlement européen. Et si Jo Leinen est aussi enthousiaste, c'est parce que l'Union européenne souffre d'un déficit d'incarnation évident. "Un animal emblème rapprocherait l'Europe des citoyens", poursuit l'eurodéputé allemand. Nicolas Sarkozy a su donner durant six mois un visage à l'Europe. Mais le reste du temps, il est vraiment difficile pour les journaux d'illustrer les Vingt-Sept quand ils veulent montrer autre chose que des drapeaux, des bâtiments officiels ou des "photos de famille" !

Certains s'y risquent quand même. Récemment, pour accompagner un article sur la réponse européenne face à la crise financière, le New York Times a choisi la photo d'un taureau en bronze. Cela a dû ravir les Espagnols, mais tous les Européens se sont-ils reconnus dans cette représentation ? Les Américains ont-ils bien compris que l'on parlait de l'Europe et non pas de Wall Street, au beau milieu de laquelle mugit la célèbre statue "bullish"...

Le recours à la symbolique animalière viendrait compenser l'absence de statut officiel du drapeau aux douze étoiles et de l'"Ode à la joie" de Beethoven. Pour éviter que le traité de Lisbonne ne rappelle par trop la Constitution rejetée par les Français et les Néerlandais, tous les symboles — y compris ces deux-là — ont en effet été bannis du document promis à une ratification finale cette année. Les eurodéputés ont tout de même choisi de les reconnaître dans leurs murs car "ces symboles contribuent, selon eux, à unir et à donner une âme à l'Europe".
La colombe ou le taureau ?

Le bestiaire composé d'un taureau, d'une tortue, d'un éléphant, d'un lion, d'une colombe et d'une chouette a été proposé aux membres de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen. Parmi ceux-ci, l'ancien Premier ministre belge, Jean-Luc Dehaene, l'ancienne Premier ministre finlandaise, Anneli Jäätteenmäki, ou encore le conseiller de Nicolas Sarkozy pour les Affaires européennes, Alain Lamassoure.

Cette commission compte également quelques eurosceptiques qui ont préféré ignorer notre liste pour proposer avec humour : le crabe, le hérisson et le paresseux géant. Pour ceux qui ont joué le jeu, la tortue et l'éléphant, synonymes de "frein à main serré", n'ont pas convaincu. Le lion et la chouette ont fait à peine mieux, le premier jugé "cliché" et la deuxième "ennuyeuse".

Au dépouillement des questionnaires, deux animaux se partagent la première place : la colombe et le taureau. Ce dernier a suscité à la fois l'enthousiasme de certains députés dopés par leur goût prononcé pour l'arène - "toro, toro, toro !" - et la réticence d'autres qui le trouvent "sexiste", voire "agressif". Idem pour la colombe, pour les uns "magnifique symbole de la paix et aussi de la culture européenne si on choisissait la colombe dessinée par Picasso" mais "pas vraiment original" et "trop catholique" pour les autres. Il va donc falloir trancher. Et pourquoi cette tâche ne reviendrait-elle pas aux Européens eux-mêmes ? Ce serait en tout cas plus amusant et surtout moins assommant que les 448 articles de la Constitution...


Santé

5.Les Français se nourrissent un peu mieux

Selon le dernier baromètre nutrition, les Français abandonnent leurs mauvaises habitudes d'alimentation, comme le grignotage ou l'alcool. Mais la consommation de fruits et légumes est limitée par leur coût.

Moins de grignotage, moins de sel, moins d'alcool. Les Français font un peu plus attention à leur alimentation, selon le baromètre nutrition publié mardi par l'Inpes (l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé). Plus des trois quarts de la population (75,9%) estiment manger de façon équilibrée, une opinion en augmentation de 3 points depuis la première enquête, en 1996. «Manger équilibré» signifie, pour les personnes interrogées, «manger varié», «favoriser certains aliments» comme les fruits et légumes, et, dans une moindre mesure, en éviter certains, comme les produits gras ou salés.


La mauvaise habitude du grignotage entre les repas diminue ainsi depuis 2002, passant de 8,8% à 5,6% en 2008. Cette tendance s'observe aussi chez les jeunes de 12 à 18 ans : 8,5% en 2008 contre 13,3% en 2002. De même, on met moins souvent du sel sur la table. 61,7% des personnes interrogées avaient l'habitude d'en rajouter à table en 2002, contre 54,4% en 2008. Même chose pour le beurre : 20,7% contre 15,1%.
Quant à la consommation d'alcool, «la baisse se confirme», note le rapport. La proportion de personne déclarant avoir bu la veille de l'enquête diminue depuis 1996 : 37,4% des personnes interrogées en 2008, 39,4 en 2002, 44,7 % en 1996. En revanche, la consommation de boissons sucrées a augmenté, passant de 19,5% à 22% entre 2002 et 2008. Cette hausse est plus importante chez les hommes, qui étaient déjà, en 1996 et 2002, les plus gros consommateurs.

Autre amélioration dans les habitudes alimentaires, le rapport note une légère augmentation de la consommation de fruits et légumes entre 2002 et 2008. Mais ce taux reste toutefois assez faible. 11,8% des Français âgés de 12 à 75 ans ont mangé des fruits et légumes au moins 5 fois (repère quantitatif recommandé) la veille de l'enquête, contre 10% en 1996 et 2002.


La connaissance du logo intitulé «Au moins 5 fruits et légumes par jour» a progressé : en 2002, seules 2,5% des personnes interrogées le connaissaient. Elles sont 28,1% en 2008. Et le repère fonctionne ! «Les adultes qui citent correctement le repère sont plus nombreux que les autres à avoir mangé au moins 5 fruits et légumes».

6.La loi antitabac ne fait pas chuter le nombre d'infarctus

Les résultats sont beaucoup moins spectaculaires en France que chez certains de nos voisins européens.

Dans des pays comme les États-Unis, l'Italie ou l'Écosse, l'interdiction de fumer dans les lieux publics a entraîné rapidement une diminution significative du nombre d'infarctus du myocarde, de l'ordre de 10 à 17 %. En France, les effets de la loi antitabac sur les accidents cardiaques sont beaucoup moins spectaculaires, selon une vaste étude dont les résultats ont été dévoilés jeudi aux 20es Journées européennes de la Société française de cardiologie, à Paris.


«Depuis 2003, les hospitalisations pour infarctus ont diminué régulièrement en France, mais il n'y a pas eu de cassure nette en 2007 et 2008 (dates d'application des derniers décrets, NDLR), a précisé le Pr Daniel Thomas (hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris) en présentant ses données. Certes, ces résultats sont décevants, mais ils ne doivent pas discréditer l'application de la loi. Les effets du tabagisme passif sur les vaisseaux ont été largement démontrés.»
Les conclusions de l'enquête présentée jeudi, baptisée Évincor (évaluation de l'impact de l'interdiction de fumer sur les syndromes coronaires aigus), étaient très attendues par la communauté scientifique. En France, l'interdiction de la cigarette a été appliquée à partir du 1er février 2007 dans les principaux lieux publics (entreprises, administrations, établissements scolaires…), et au 1er janvier 2008 dans les lieux de convivialité (cafés, hôtels, restaurants, discothèques, casinos). Moins de deux mois après cette dernière mesure pour protéger les non-fumeurs, une enquête préliminaire montrait que le nombre d'infarctus dans les services d'urgence avait déjà chuté de 15 %. Les spécialistes restaient toutefois prudents vis-à-vis de cette bonne nouvelle, faute de recul.
Le Pr Daniel Thomas et Fabienne Seguret (Montpellier) ont analysé les cas d'infarctus et autres syndromes coronariens aigus hospitalisés entre juin 2003 et juin 2009, en interrogeant la base de données hospitalière PMSI (programme de médicalisation des systèmes d'information). Au total, plus de 820 000 infarctus ont ainsi été recensés, mois par mois, pendant ces six ans.
Sans surprise, pendant cette longue période, les auteurs ont retrouvé un moindre nombre d'infarctus pendant l'été. Mais ce qu'ils ont surtout constaté, en lissant les variations saisonnières, c'est une baisse constante des infarctus : 11 200 par mois en 2003, 10 000 par mois en 2009. En rapportant à la population, ces chiffres correspondent à un taux de nouveaux cas de 287 sur 100 000 habitants en 2003, et de 230 sur 100 000 en 2009.

L`Histoire

7.Une piste pour comprendre le mystère de la disparition des Mayas

Un sarcophage de pierre vieux de plus de 1.000 ans a été découvert dans le sud du Mexique et pourrait apporter de nouveaux indices sur les causes du déclin de la culture maya, a annoncé jeudi 28 janvier l’archéologue mexicain responsable des recherches.

La tombe avait été localisée en novembre par des spécialistes de l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (Inah) dans la ville maya de Tonina, dans l’Etat du Chiapas, frontalier du Guatemala. Ce genre de sarcophage "est unique dans le Mexique antique", selon l’Inah. Le sarcophage et la pierre tombale qui l’accompagne doivent dater d’une période comprise entre 840 et 900 de notre ère, a précisé à la presse l’archéologue, Juan Yadeum.


Les restes pourraient être ceux d’une femme ou d’un adolescent de haut rang, selon lui. Cette découverte apportera de nouveaux éléments sur "les responsables du déclin" de la civilisation maya, car la tombe a été ouverte entre 1490 et 1495, a-t-il expliqué. Cela pourrait permettre d’identifier si ces "responsables" étaient des locaux influencés par un groupe de l’Altiplano andin, ou s’ils venaient d’Amérique centrale ou de régions limitrophes du Mexique actuel, selon lui.

La civilisation Maya a souvent été considérée comme la civilisation "la plus évoluée" du Mexique pré-hispanique, nourrissant tous les fantasmes et les théories fantaisistes des occidentaux en mal d’exotisme. Aujourd’hui les recherches avancent et ont permis de mieux connaître les autres peuples qui ont précédé, suivi ou cohabité avec les mayas, même si les recherches sont rendues difficiles à cause de la destruction de nombre d’archives par les colons espagnols à partir du XVIème siècle. La chute de la civilisation maya est une des plus grandes énigmes de l’histoire mexicaine, puisqu’autour du IXème et du Xème siècle, les sites sont abandonnés par les habitants. On sait maintenant qu’il s’agit plus d’un déclin culturel étalé sur un siècle, que d’un effondrement ou d’une disparition brutale. On sait aussi qu’il ne faut pas chercher la cause dans une seule catastrophe, comme un tremblement de terre, une épidémie ou un typhon, et que le phénomène ne peut être compris qu’en invoquant une pluralité de facteurs.



L`Environnement

8.Le krill, une source de nourriture et de médicaments

Il ne contient pas seulement des huiles très riches en oméga 3 mais aussi des molécules thérapeutiques et des enzymes utilisées dans l'industrie alimentaire.

Comme plusieurs espèces marines aujourd'hui menacées par la surpêche, le krill est une véritable mine de matières premières vivantes pour l'homme. Il ne contient pas seulement des huiles très riches en oméga 3 mais aussi des molécules thérapeutiques et des enzymes utilisées dans l'industrie alimentaire. Réduit en farine, il peut être une source de nourriture pour l'aquaculture. Même sa carapace riche en chitine contient un colorant. Depuis le début des années 1980 jusqu'à aujourd'hui, 762 brevets ont été déposés aux États-Unis et en Europe sur des produits à base de krill, a calculé Stephen Nicol, chercheur au département australien de l'Antarctique (Fishing News International - FNI -, juin 2008).


Plusieurs pistes sont d'ores et déjà exploitées. D'autres sont encore en cours d'exploration.
Les Norvégiens sont les plus avancés dans le domaine de la nutrition. Plusieurs firmes commercialisent des compléments alimentaires sous forme de gélules d'huile riche en oméga 3. Elles font un tabac aux États-Unis où elles se trouvent dans plusieurs chaînes de grandes surfaces, mais tardent en revanche à s'imposer en Europe.
Des molécules présentes dans le krill - les enzymes principalement - sont testées à des fins thérapeutiques, notamment contre l'herpès, l'acné, la lèpre, les ulcères, les hémorroïdes, des infections de la plaque dentaire, etc. Elles sont aussi employées dans la restauration de vieilles peintures et la solution de nettoyage des lentilles oculaires.
Les Coréens et les Japonais, gros consommateurs de produits de la mer, s'intéressent surtout au krill, riche en protéines et en graisses insaturées pour l'alimentation humaine. Ils travaillent actuellement à la mise au point de plats préparés à base de crevettes de l'Antarctique. «Ils n'ont pas choisi le créneau de l'innovation à haute valeur ajoutée comme les Norvégiens mais ils pourraient faire beaucoup d'argent», affirme Dimitri Scalbos, un expert des produits de la mer cité par le FNI.
9.Le milliardaire qui achète la terre pour sauver la planète

En Argentine, dans le sanctuaire de Los Esteros del Ibera, l'Américain Douglas Tompkins, fondateur de la marque Esprit, affronte les fermiers pour rendre leurs exploitations à la nature sauvage.

La péninsule d'Ibera est un bout du monde. Peuplée de carpinchos (capybaras), - une variété de rongeur au corps d'ourson - de caïmans et d'oiseaux rares, cette contrée vaste comme dix fois la Camargue, forme un royaume lagunaire dont le prophète est un milliardaire philanthrope.


L'Américain, Douglas Tompkins, 66 ans, rachète les terres cultivables du sanctuaire de Los Esteros del Ibera, l'«eau qui brille» dans la langue des Indiens Guaranis, pour les convertir en un parc national de 1,3 million d'hectares. Il acquiert les unes après les autres les fermes d'élevage et les démantèle. Il retire le bétail, démonte les barbelés, laisse à l'abandon les rizières pour rendre les terrains aux espèces en voie d'extinction. Le seigneur des marais veut réintroduire des espèces disparues comme le fourmilier et peut-être un jour le jaguar. Une utopie qui suscite la méfiance et l'hostilité parmi les petits exploitants agricoles de la Mésopotamie argentine.
À Esteros del Ibera, chaque camp défend sa vision de la nature. Celle des autochtones partis en croisade contre le nabab «yankee» est traditionaliste. Ils combattent pour continuer à exploiter leurs terres comme ils l'entendent. Celle de Douglas Tompkins et de sa femme, Kristine McDivitt, est universelle. Le couple est convaincu que la course à la consommation conduit à la catastrophe. «Nous les humains, nous nous construisons un magnifique cercueil dans l'espace appelé planète Terre», affirme-t-il. L'ex-homme d'affaires américain, fondateur des marques de vêtements Esprit et The North Face et son épouse, ancienne patronne de la firme Patagonia, se sont reconvertis en pionniers de l'écologie «profonde», une philosophie new âge. Leurs partisans en pantalon de toile plissée et chapeau à bord large de gaucho n'hésitent pas à descendre dans la rue à cheval lorsqu'il s'agit de protester devant un tribunal contre la construction d'un barrage par un grand propriétaire.
Voici peu, le conflit a pris une tournure politique. Un groupe de députés allant des nationalistes péronistes à la gauche a monté, sans succès, une campagne au Congrès pour confisquer les biens de Douglas Tompkins au nom de l'intérêt supérieur de la nation. Le magnat a riposté en précisant qu'il était disposé à léguer sa réserve à l'État dans quinze ou vingt ans…

10.L'Indonésie va autoriser l'adoption de tigres de Sumatra

La condition: que l'animal soit né en captivité, débourser environ 100.000 dollars et disposer d'un espace d'au moins 60 m². L'objectif: «sauver» cette espèce menacée.

«Nous ne vendons, ni ne louons les tigres», qui «continueront à appartenir à l'Etat», a-t-il précisé. «Nous autorisons seulement les gens à s'en occuper. Ils devront pour cela respecter un certain nombre de conditions».

Cette initiative a surpris des associations de défense de la faune, qui estiment que l'Etat devrait surtout s'attacher à préserver les zones d'habitat naturel des quelque 200 tigres vivant encore à l'état sauvage à Sumatra, une île victime de la déforestation.


«Ce n'est pas une solution pour sauver les tigres. La meilleure des solutions est de sauver les forêts où ils vivent», a réagi Bustar Maitar, de Greenpeace Asie du Sud-Est. En Indonésie, une trentaine de tigres de Sumatra nés en captivité seraient disponibles pour être «adoptés».
Les autorités ont eu l'idée de les mettre à disposition de particuliers «après avoir été approchées par plusieurs hommes d'affaires fortunés qui ont proposé d'en acheter», selon Didi Wiryanto, un expert du ministère. «Ils ne veulent pas seulement posséder des chevaux. Les tigres donnent du prestige».
«Ce n'est pas l'argent qui nous intéresse... Mais sauver les tigres», a insisté Didi Wiryanto. Les défenseurs des animaux craignent que les félins soient davantage braconnés dans les mois qui viennent en raison de la célébration de «l'année du Tigre» qui débute, selon l'astrologie chinoise, le 14 février.

La demande de peau ou d'os de tigre «va être forte durant cette année», et «les prix pourraient augmenter», a mis en garde Dinoysius Sharma, directeur de WWF pour la Malaisie.



11.Les Pyrénées scrutent le réchauffement

Un observatoire scientifique va mesurer les effets du réchauffement climatique dans les Pyrénées. Avec des recommandations à l’adresse des pouvoirs publics.

Toulouse, correspondance. Il existe déjà des signes tangibles : le glacier d’Ossoue, dans le massif du Vignemale, a vu sa superficie se réduire en un siècle de 95 à 46 hectares ; sur les versants, la végétation monte chaque année de trois mètres ; sur les premiers contreforts, les vendanges de Banyuls, qui débutaient en moyenne le 26 septembre, commencent maintenant treize jours plus tôt…


Les Pyrénées s’avèrent sensibles au réchauffement climatique. Le milieu montagnard est fragile. Et depuis un siècle, le thermomètre s’élève davantage dans le sud de l’Europe (+ 1,1 °C) que sur l’ensemble de la planète (+ 0,8 °C). À L’Hospitalet, dans la haute vallée de l’Ariège, les relevés de Météo France constatent, de 1971 à 2008, dix jours en moins de neige au sol. La Communauté de travail des Pyrénées (CTP), initiative rare, a donc décidé de créer un Observatoire pyrénéen du changement climatique. Sept régions françaises et espagnoles (1) ainsi que la principauté d’Andorre composent cette CTP, présidée actuellement par la région Midi-Pyrénées et son président, Martin Malvy. L’observatoire a pour vocation de mutualiser les connaissances scientifiques produites des deux côtés des Pyrénées, d’élaborer des recommandations à destination des responsables politiques. « C’est un outil d’aide à la décision », complète le président de ce nouvel organisme, Jean-Louis Étienne. Le médecin, explorateur et infatigable défenseur de l’environnement, aura autour de lui une quinzaine de climatologues, glaciologues, botanistes… Un coprésident espagnol sera nommé ultérieurement. Dès cette année, l’observatoire publiera ses premières études.
Jean-Louis Étienne compare la Terre au corps humain : « Si la température s’élève à 0,8 °C au-dessus de la normale, la fièvre est déjà ressentie. Si elle s’élève de 2 °C et atteint 39 °C, les complications surviennent. » La Terre se trouve dans une situation analogue : « Elle souffre d’une maladie chronique, le réchauffement climatique. Le traitement est urgent. »
Les causes du réchauffement climatique sont connues et liées à l’activité humaine : « 85 % des énergies consommées à l’échelle planétaire sont des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), poursuit Jean-Louis Étienne. Ce dégazage de CO2 est en train de changer l’atmosphère. Comme si on installait un double vitrage au-dessus de la Terre. On va vers un chaos climatique. » Il dénonce l’attitude des États-Unis « qui n’ont signé aucun des traités internationaux contraignants sur le climat, tel celui de Kyoto ». L’urgence est donc de développer solaire, éolien et autres énergies propres.
Ces problèmes planétaires dépassent certes les Pyrénées mais, apprécie Jean-Louis Étienne, « ce massif montagneux constitue un écosystème représentatif, entre deux climats différents, atlantique et méditerranéen ». Observer les Pyrénées, leur végétation, leurs glaciers, leur pluviométrie, s’annonce donc très instructif. Mais les pouvoirs publics appliqueront-ils les recommandations ? « Si la CTP a décidé de créer cet observatoire, c’est bien pour écouter ses suggestions, travailler avec lui », répond Martin Malvy (2). Les industries, les transports, le tourisme devront engager une mutation. Il s’agit d’enrayer le processus : d’ici vingt-cinq ou trente ans, les glaciers pyrénéens risquent de totalement fondre en été. (1) Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Pays basque, Navarre, Aragon et Catalogne.
(2) Les régions françaises ne disposent pas de pouvoirs réglementaires, contrairement à leurs homologues espagnoles.
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