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Historique du matériel utilisé par


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Historique

du matériel utilisé par

David GILMOUR

Avant le Floyd (jusqu’à 1968)


David Gilmour, né le 06 mars 1946, commence la guitare grâce à des disques d’enseignement réalisés par Pete Seeger qui préconise avant tout un travail sur l’oreille du guitariste. Il a alors 15 ans et s’entraîne sur une guitare classique empruntée à son voisin de palier qu’il n’aurait – semble-t-il – jamais rendue.

Puis il se procure une guitare avec ouies en « f » sur laquelle il installe un micro ; Par la suite, il achète une Burns Sonnet épouvantable selon ses dires et une Hofner Club 60 qu'il utilisera avec Joker Wild. Sur quelques photos, on le voit avec ce premier groupe avec des amplis Vox AC-30 mais ce ne sont peut-être que des amplis prêtés ou en location.


Ses parents lui offrent une Fender Telecaster blanche pour ses 20 ans, guitare qu'il jouera un peu à ses débuts du Floyd avant qu’on la lui vole lors d'une tournée aux USA en 1968.

I – De Saucerful of Secrets à Obscured by Clouds (1968-1972)




  1. 1968 – 1970

Lorsqu'il rejoint Pink Floyd comme remplaçant de Syd Barrett, il est logique qu’il dispose du même matériel que ce dernier. Il reconnaît lui-même avoir été embauché comme doublure – tout du moins au début – car il était capable de jouer de la guitare tout en chantant et surtout c’était un ancien ami de Syd qui connaissait quasiment tous les membres du Floyd. Gilmour précise que leur musique lui plaisait énormément dès le début, mais qu’ils manquaient de professionnalisme, chose qu’il pouvait apporter.

Son matériel de l’époque se résume donc à une Fender Telecaster, un ampli Selmer 50W et un Echo Binson Echorec. Ce delay à disque (les têtes magnétiques frottent sur un disque qui fait environ dix centimètres de diamètre sur un centimètre d'épaisseur) est aussi utilisé à toutes les sauces par chaque membre du groupe. Les managers des Floyds avaient payé au groupe toute une sono Selmer guitare et basse vers l’année 1967. Il parvient à se payer sa première Fender Stratocaster à cette époque (la noire à plaque blanche). Pour la Fuzz, il devait déjà disposer de la Fuzzface Dallas Arbiter. Pour le disque A Saucerful Of Secrets (Un S.O.S. ! c’est tout dire), il commence à utiliser une Wah Wah Vox.
Au milieu de l’année 1968, il change ses amplis Selmer pour des Sound City pendant un bref instant, puis deux Hiwatt AP-100 apparaissent en 1969 raccordés sur des baffles WEM. Ces mêmes amplis vont aussi équiper Roger Waters et Rick Wright mais Gilmour va décider de connecter ensemble les deux inputs afin de faire saturer plus rapidement les lampes du préampli.
Lors des concerts de cette période, pour Granchester Meadows, Gilmour et Waters utilisent respectivement une guitare acoustique et une guitare classique (que l’on entend aussi sur le disque More dans les chansons Cymbaline et Green Is The Colour) sonorisées par micros extérieurs.
Pas de réel changement pour l’année 1970 et le disque Atom Heart Mother.


  1. 1971 – 1972

Pour l'album Meddle en 1971, il ajoute à son matériel un lap steel.

Le son de One Of these days résulte de deux basses branchées dans l'Echo Binson (la première est jouée par Gilmour et l’autre par Waters), d'un Lap Steel Fender branché dans une Fuzzface et d'un ampli H&H avec Vibrato synchronisé sur le tempo du Delay pour la partie du milieu.

Sur Echoes il s'agit à peu près du même matériel : Slide, Echo Binson, Fuzzface dont le degré de saturation est réglé avec le potard de volume de la guitare ; à noter que la Wah Wah Vox est branchée à l'envers en position ouverte pour le son des albatros sur Echoes tout en manipulant les potards de tonalité et le sélecteur 3 positions de la Stratocaster. C’est à cette période qu’il commence à coupler deux pédales de Fuzz pour augmenter encore davantage le gain.


Pendant le Live at Pompeï en 1972, le matos est visible : deux Amplis Hiwatt avec baffles WEM, une Wah Wah Vox, une pédale de Volume DeArmond, deux Fuzzfaces Dallas Arbiter – une rouge avec un faible taux de Fuzz et une bleue avec un taux de Fuzz énorme. Le delay Binson piloté par un Footswitch Roland FS-1 est aussi présent. En guitare, il utilise exclusivement sa Stratocaster noire à plaque blanche.

II – De Dark Side of the Moon à Final Cut (1973-1983)


On peut dire sans équivoque que c’est dans cette décennie que le son de Gilmour ainsi que son feeling sont allés crescendo jusqu’à arriver à maturité.


  1. 1973

Pour The Dark Side Of The Moon (1973), il utilise en plus de sa Stratocaster habituelle, une guitare Lewis avec un manche de deux octaves pour le troisième solo de Money ainsi que pour les overdubs de Brain Damage qui ont été en grande partie abandonnés lors du mixage final du disque. On voit néanmoins Gilmour en train de les exécuter lors de l’enregistrement sur les séquences d’interviews du Live At Pompeii.


A cette période, Gilmour commence à utiliser les modulations : l'Uni-Vibe apparaît sur Breathe, Breathe reprise (à la fin de Time) et Any colour you like (parfois appelée Breathe 2nd Reprise).

Il utilise un Trémolo Kepex sur Money et pour jouer l’intro de Time au moment des concerts. L'Echo Binson, les deux Fuzzface sont bien entendu aussi de la partie tout comme les Fender Pedal Steels. Outre l'Hiwatt, il emploie aussi en studio des Fender Twin Reverbs pour les solos de Money, entre autres. A propos de solos de Money, le premier solo a été doublé artificiellement (avec un léger décalage en temps) alors que le troisième a été doublé réellement en modifiant les accentuations.


De plus l'Hi-Fli, un des premiers multi effets pour guitare (commercialisé par EMS), a été utilisé sur le solo de Any Colour You Like. Il s'agit en fait d'un synthétiseur doté d’une entrée pour guitare et constitué de deux parties : un côté Octaver Fuzz et un coté Phaser Tremolo avec divers effets de Wah Wah totalement paramétrables en terme de vitesse, d’attaque et d’accentuation. Les deux parties sont séparées par un curseur qui va permettre de mixer le son de l’appareil avec le son brut de la guitare. Il y a enfin deux pédales incorporées qui peuvent agir grâce à des curseurs + et - sur tous les paramètres sélectionnés.


  1. 1974 – 1975

Depuis quelques années, Gilmour a adopté les hauts parleurs Leslie (rotatifs) Maestro Rover raccordés à un troisième Hiwatt. Pour les concerts de 1974, la Wah Vox est remplacée par une CryBaby Dunlop qui possède une course plus importante ; la Big Muff de chez Electro-Harmonix est ajoutée au set à la place d’une Fuzzface. Le circuit de compression en amont du circuit de Fuzz de la Big Muff va permettre à Gilmour d’obtenir des « gros sons » bien plus stables qu’avec une Fuzz traditionnelle.


A partir de 1974, il change la plaque de sa Fender Stratocaster noire : la plaque blanche est remplacée par une plaque noire avec des micros blancs. Le corps est de 1970-71 avec jonction manche 4 vis et est associé à un manche touche palissandre de 1966 ; on le voit se servir aussi en plus de sa Stratocaster d'une Fender Telecaster sur scène pour la chanson Gotta Be Crazy avec un accordage normal pour encore quelques temps. Elle sera par la suite accordée un ton en dessous pour permettre à Waters de chanter la partie centrale et la fin (reprise en canon par Gilmour et Wright) puisque la voix de ce dernier semble incapable de monter aussi haut (on s’en rend compte à l’écoute du ROIO British Winter Tour 74).
L'album Wish You were here (1975) voit entrer en jeu le Phaser MXR Phase 100 (le son des quatre notes de Shine on you crazy diamond, la guitare rythmique de Have a cigar, ...). Pour enregistrer le solo de la partie 2 de Shine On You Crazy Diamond, il a bloqué son sélecteur de micro en position intermédiaire micro manche-micro central (puisque le sélecteur cinq positions n’existait pas encore !) et pour les quatre notes de la partie 3, la Stratocaster a été accordée avec quatre cordes aigues qui, à vide, donnent ces notes histoire que la brillance des résonances soient utilisée au maximum. Il y a par ailleurs une rumeur selon laquelle une Telecaster aurait été utilisée pour ces fameuses quatre notes lors de l’enregistrement mais très peu d’informations semblent confirmer cette hypothèse.


  1. 1976 – 1977

En 1976, semble apparaître son premier pédalier par Pete Cornish non référencé sur le site pourtant complet et précis de ce dernier (http://petecornish.co.uk). Ce pédalier comprendrait :



  • Un Compresseur MXR Dynacomp

  • Un Noise gate

  • Une Fuzzface Dallas Arbiter

  • Une Big Muff Electro-Harmonix

  • Un Uni-Vibe

  • Un Phaser MXR phase 90

  • Un Treble Booster Colorsound

  • Trois pédales Cry Baby Dunlop (Wah, Tonalité, Volume) avec un interrupteur pour inverser la Wah Wah et ainsi passer en mode albatros pour Echoes !

  • Deux inputs pour commuter la Stratocaster et la Telecaster (ou le Lap Steel)

Sur le côté, il dispose de son Delay Binson (posé sur un flight case) contrôlé en Send-Return sur le pédalier et d’un Accordeur Peterson Stroboscopique.

Le Treble Booster Colorsound est l'élément principal du son de Gilmour dans les années 70. Il sert non seulement à booster les aigus mais colore aussi le son, le fait « cruncher » très légèrement sans jamais arriver au son saturé. Les Treble boosters étaient appelés « le secret du son de guitare anglais » car les Français préféraient essayer de reproduire ce son avec diverses pédales (dans le genre OverDrive) sans succès. Le modèle Colorsound de Gilmour est aujourd'hui introuvable.
En 1977, pour la tournée « In The Flesh » qui fait la promotion de l’album Animals, son pédalier Pete Cornish contient :


  • Un commutateur pour avoir le son sans aucun effet

  • Deux inputs (pour passer de la Stratocaster et la Telecaster (pour Dogs), voire même au Lap Steel pour la partie 6 de Shine On You Crazy Diamond

  • Une Distorsion Boss DS-1 dans sa version testée par Gilmour (un potard Sustain au lieu de l’actuel Dist… mais cela revient au même !)

  • Une Big Muff Electro-Harmonix

  • Un Phaser MXR phase 90, version simplifiée du Phase 100 (qui pouvait être commuté avec un Chorus Boss CE-2, l’un des tout premiers Chorus)

  • Un Flanger Electric Mistress de chez Electro-Harmonix

  • Un Booster d'aigus et de basses Orange

  • Une Compression MXR DynaComp

  • Un premier Send-Return pour l’Uni-Vibe (contrôlé par une pédale Morley)

  • Un second Send-Return pour le Delay digital MXR qui remplace l'Echo Binson (selon les dires de Gilmour, le MXR a un meilleur son)

  • Un Noise Gate

  • Trois Outputs : 2 Hiwatts sur baffles WEM et 1 pour les Maestro Rover

  • Trois pédales Cry Baby (Wah, Tonalité, Volume) sont sur le dessus du pédalier (et activables par des switchs dans le pédalier). La pédale Wah Wah dispose d’un interrupteur pour passer du mode normal au mode inversé pour faire les mouettes de Echoes.

A la gauche, sur un flight case, on trouve le Delay MXR, L’Uni-Vibe (déjà monté en rack ?) et un accordeur Peterson.


A noter que Gilmour commence aussi dans cette période à faire modifier ses effets par Pete Cornish, tant sur le plan du blindage de cavité que sur celui des composants (qui seront même parfois changés par Pete en personne pour des de meilleure qualité !).
Gilmour a remplacé son Treble Booster Colorsound par un Treble Booster Orange (lui aussi introuvable aujourd'hui) qui possède un interrupteur marche/arrêt contrairement au modèle de Colorsound.

La distorsion DS-1 semble être à l'origine du son des solos 1 et 3 de Dogs sur Animals en 1977. Pour cette chanson, la guitare utilisée en concert est une Telecaster accordée un ton plus bas en son clair pour les rythmiques.

Le Flanger Electric Mistress sera très utilisé par Gilmour jusqu’à la fin des années 70 ; il fait réellement son apparition sur la tournée de 1977 sur l'intro de Dogs et sur les solos de Pigs (3# ones) en son saturé. Sur ce dernier titre, il se sert de la fameuse Heil Sound Talk Box pour le solo central mais la laisse (malheureusement) au placard pour les concerts de la tournée…


  1. 1978 – 1983

Au moment où il sort son premier album solo en 1978, le pédalier reste identique ; il utilise en majorité L'Electric Mistress. A son set de guitares vient s'ajouter la fameuse Gretsch Duo Jet qu'il réutilisera sur Comfortably Numb (entre autres) lors ses futurs concerts acoustiques de 2002.

Au niveau électronique, Gilmour a fait recablé toutes ses guitares en 1978 ; sur sa stratocaster, il a installé un micro DiMarzio en position chevalet et le manche de vibrato a été scié à la moitié environ pour un plus grand confort d’exécution.
Pour l'enregistrement de l'album The Wall en 1979, en plus des Hiwatts, il se sert en studio de Mesa Boogies, de Fender Twin Reverbs et d'HP rotatifs Yamaha Doppolas bien plus légers que les Maestro Rover.

Au niveau guitare, c'est Stratocaster, Fender Esquire 1955 sunburst (avec micro manche Seymour Duncan rabotée sur le bord supérieur afin d’avoir un plus grand confort de jeu), Gibson Les Paul Goldtop (pour le solo d'Another brick in the wall part 2 et celui de One of my turns), Fender Telecaster avec Humbucker en micro manche. En acoustique, une Gibson (utilisée depuis Wish You Were Here) et une Ovation montée avec des cordes non filées pour Hey You et le pont de Comfortably Numb. Une guitare classique est utilisée pour GoodBye Blue Sky, Vera et Is There Anybody Out There.


Les effets utilisés pour l’enregistrement du disque sont :

  • Electro-Harmonix Electric Mistress Flanger (présent seulement à certains endroits clefs comme dans Run Like Hell)

  • Big Muff Pi Electro-Harmonix

  • Deux Treble Boosters Orange et Coloursond

  • MXR Phase 90 (pour Another Brick in The Wall part 1)

  • Fuzzface Dallas Arbiter

  • Dynacomp MXR

  • Noise Gate

  • Uni-Vibe

  • Fuzz customusée Pete Cornish (réutilisée pour la tournée Division Bell ?)

  • Trois pédales d'expression CryBaby : Volume, réglage de tonalité et Wah (toujours avec l’interrupteur pour passer en mode « reverse » pour reproduire les sons d'albatros d'Echoes désormais utilisés pour Is There Anybody Out There).

  • Le Delay utilisé est toujours le MXR Digital Delay.

Lors des représentations de The Wall entre 1980 et 1981, le set est simplifié à l’extrême puisque les effets se résument à la Big Muff, le Mistress Flanger, le Delay MXR et une pédale de Volume. Pour ces représentations, le Flanger est de toutes les rythmiques et de tous les solos. Mais il ne faut pas non plus oublier que les Treble Boosters Colorsound étaient privés d'interrupteur marche/arrêt et étaient donc activés en permanence : pas de trace en façade du pédalier, mais à l’intérieur…

Ce qui est plus surprenant est l’existence de trois pédaliers pour ces concerts dont deux avec quelques variantes : soit deux Inputs et un Output soit le contraire. Le troisième pédalier possède pour tout effet un volume et un Octaver. De nombreuses théories peuvent être émises sur le rôle des ces trois pédaliers selon l’évolution du spectacle, l’emplacement de Gilmour sur la scène, les morceaux interprétés, mais aucune information n’a pu permettre à ce jour de lever le voile sur leur emploi pendant le spectacle…

Pour l'album The Final Cut (1983), le son étant très proche de The Wall, on peut supposer que le même matériel a été utilisé. Le Flanger, bien qu’encore assez présent, tend à disparaître.


Au vu de la dislocation même du groupe et du mystère qui l’entourait à cette période, il est quasiment impossible d’en savoir davantage ce qui est bien dommage…

III – De Momentary Lapse Of Reason à PULSE (1884-1995)




  1. 1984

Divers changements attendent la Stratocaster noire en ce début de décennie. Plusieurs manches vont se succéder, dont un de 1966 avec touche érable assez rare pour l’époque. La réelle modification sera un manche de 22 cases monté en 1984 en même temps qu’un vibrato Kahler à la place du vibrato d’origine. Le résultat de cette intervention est une perte considérable du sustain de l'instrument. Gilmour décide donc rapidement d’enlever le Kahler pour revenir à un chevalet standard. Pour cela, il fait reboucher le large trou sur la caisse provoquée par la mise en place du Kahler et un manche standard à 21 cases de 1950 est réinstallé ; on ignore s’il s’agit d’un original ou d’une réédition.


Lors de sa tournée solo de 1984, Gilmour modifie complètement le matériel utilisé.
En effet, il préfère des Fender Dual Showman et autres Mesa Boogies avec baffles Marshall à ses Hiwatts avec bafles Wem.
Pour les guitares, les Stratocaster Reissues ‘57 et Telecaster Reissues ‘52 font leur apparition sans la plaque EMG DG-20. La Stratocaster noire est toujours présente mais avec le fameux vibrato Kahler évoqué ci-dessus.

D’autres guitares ont été vues sur la tournée comme une Washburn acoustique - Solid body, une Fender Telecaster blanche de 1961, une Fender Telecaster de 1961 avec manche Charvel, ou une Roger Giffin sans tête.

Pour les acoustiques, il a utilisé une Gibson J-200 et une ovation Custom Legend.
Au niveau effets, on constate sur scène l’omniprésence d’effets provenant de chez Boss :


  • Boss CS - 2 Compression Sustainer (qui ne disparaîtra plus de son set)

  • Boss HM-2 Heavy metal (utilisée pour Murder, You know I’m right et Near the end)

  • Boss Distorsion DS-1

  • Boss Overdrive OD-2

  • Boss Flanger BF-2

  • Boss Chorus CE-2

  • Boss Digital Delay DD-2

A cela, il faut ajouter deux Digital Delays MXR, une pédale de volume Ernie Ball ainsi qu’un système sans fil Shaffer-Vega.




  1. 1986 – 1989

Pour l'album A Momentary Lapse of Reason (1987), il a choisi comme amplis des Galien-Krueger 250ML, des Fender Super Champ et Princeton.

En guitares, Il a principalement enregistré l'album sur une Steinberger – Solid Body et sa Fender Stratocaster ‘57, mais cette fois-ci équipée de micros EMG et de la plaque EMG DG-20.

Gilmour a aussi conservé sa manie des années ‘70 qui consiste à couper une partie de la barre du vibrato afin d’obtenir un excellent confort de jeu.


La plaque EMG DG-20 permet de jouer sur une guitare passive qui devient active (pré amplifiée) avec des potards qui boostent les mediums (EMG-SPC Presence Booster – conversion du signal d’un simple bobinage en un signal de micro Humbucker) ou creusent ces derniers (EMG-EXG Treble-bass Booster – aténuation des mediums et booste les aigus et les graves).
Pour les effets de l'album et de la tournée Delicate Sound Of Thunder (1988), Gilmour a opté pour un pédalier réalisé par Bob Bradshaw de CAE (Custom Audio Electronics : http://www.customaudioelectronics.com ). Ce pédalier lui permet de piloter individuellement chacun des effets présents et/ou de programmer en midi pour commuter plusieurs effets simultanément.
Un meuble de racks situé à sa gauche comprend :

  • Quatre Delays (TC Electronic 2290, Lexicon PCM70, MXR Digital Delay et Korg DRV-3000)

  • Deux Multi Effets Yamaha SPX-90 II

  • Deux unités Furman PL-8 (bien qu’équipées de multi-prises pour brancher d’autres racks, Gilmour ne semble les utiliser que comme « simples » systèmes d’éclairage)

  • Une unité Roland DEV-5 pour les Chorus et Flanger

  • Trois mixeurs Rane SM-26 Splitter System (un pour équilibrer les canaux des amplis divers et deux pour les quatre delays montés en parallèle)

  • Deux Noise Gate Rocktron Hush II

Autour du pédalier, se situent trois pédales de Volume Ernie Ball modifiée par Pete Cornish (une est utilisée en Volume et deux en tant que contrôleurs d’effets).


Enfin, sur le dessus du meuble, on trouve quelques pédales compactes :

  • Boss CS-2 Compression Sustainer

  • Boss HM-2 Heavy Metal

  • T.C. Electronic Booster/Line Driver/Distortion (Volume boost ou Distorsion)

  • Electro-Harmonix Big Muff Pi (pour Sorrow)

  • Trois unités T.C. Electronic Sustain/Parametric Equalizer (remplacées par trois pédales Boss Graphic Equalizer GE-7 au milieu de la tournée) qui lui permettent de corriger le timbre de sa guitare puisque cette dernière n’a plus ses potards de tonalité remplacés par les boosters de la plaque EMG DG-20.

A noter par ailleurs qu’une ProCo Rat 2 a été ajoutée au set des pédales compactes peu de temps après le début de la tournée.


Les amplis utilisés sur la tournée sont un Mesa-Boogie Mark III Simul-Class Mini Amp Head (dont Gilmour aime le comportement dans les hautes fréquences quand il les attaque avec sa Boss HM-2) monté dans le meuble de racks et trois têtes Fender Twin Reverb II qui étaient initialement des amplis complets transformés par la suite et tête et installé dans un flight case.

Les baffles sont deux Mesa-Boogie 212 Half-Back.




  1. 1992 – 1995

Pour l'album The Division Bell paru en 1992 et sa tournée de promotion intitulée PULSE, le pédalier a été encore modifié au point de devenir le plus gros jamais fabriqué à ce jour par CAE.

Autour de ce dernier, on trouve sur la gauche une pédale de Volume Ernie Ball et une Digitech Whammy (intégrée dans une Ernie Ball par Pete Cornish et pilotée via le rack Digitech ISP-33B) ; sur la droite est installé un contrôleur de vitesse (rapide/lent) pour les Doppolas, le Leslie Simulator et l’Uni-Vibe.
Sur la partie gauche du meuble de racks, on trouve principalement un accordeur Peterson stroboscopique en bas, un Switching System construit par Pete Cornish – un ensemble de switchs qui permettent de commuter chaque effet manuellement. A cela s’ajoutent encore un rack pour lire le nom du preset sélectionné sur le pédalier, un autre pour commuter trois inputs fabriqué par Pete Cornish (Guitars, Slide et Cable) et un Préampli à lampe Alembic F2-B avec lampe modifiée, impédance abaissée et un condensateur réglé pour couper le signal dès qu’il arrête de jouer. Cette partie est éclairée au sommet par une unité Furman PL-8 alors que tout en bas se situe la section de distribution électrique qui remplace l’utilité première du PL-8.
Sur la partie droite de haut en bas, on peut observer :


  • Une seconde unité Furman PL-8 (elle aussi utilisée en tant que simple éclairage !)

  • Delay TC Electronic TC2290

  • Uni-Vibe Univox utilisé seulement en mode vibrato

  • Digitech ISP-33B (Pitch Shifter) modifié pour accueillir les présets de la Whammy

  • Lexicon PCM70 Delay utilisé en Delay Multi-Tape en remplacement de l’unité Binson Echorec disparue depuis des années de la liste du matériel (pour l’intro de Time par exemple)

  • MXR Digital Delay

  • Phil Taylor Custom Rack comprenant 2 Chorus Boss CE-2 (Left et Mono), l’Electro-Harmonix Mistress Flanger et le Tremulator

  • Leslie Simulator Dynaccord CLS-222 aujourd’hui très recherchée et malheureusement introuvable

  • Système sans fil Samson UR-5 UHF Dual Receiver pour les guitares électriques sur un canal et les guitares acoustiques sur l’autre canal

  • Un second accordeur Peterson Stroboscopique

Enfin sur le dessus du meuble, la collection de pédales est impressionnante :



  • Boss CS-2 Compression Sustainer

  • ProCo Rat

  • Big Muff customisée par Pete Cornish

  • Boss GE-7 dédié à la ProCo Rat pour compenser le potard Tone de cette dernière

  • Compression MXR DynaComp

  • Ibanez CP-9 Compressor

  • Boss Digital Metaliser MZ-2 notée HyperFuzz sur le Switching System et le pédalier de contrôle

  • Chandler Tube Driver 1

  • Pete Cornish Soft Sustain

  • Electro-Harmonix Big Muff Pi

  • Chandler Tube Driver 2

  • Trois Graphic Equalizers Boss GE-7, pour corriger le timbre (Bass Boost, Mid Boost et Treb/Bass Boost)

Pour en revenir à la Digital Metalizer MZ-2, si on se réfère aux informations données par le webmaster du site de Pete Cornish, il semble qu’il s’agisse bien d’une Metalizer et pas d’une HyperFuzz Boss FZ-2 bien que cela soit précisé sur toute l’installation comme étant une FZ-2.


Toutes les pédales compactes sont éclairées par 2 lampes flexibles à intensité réglable fixées sur le dessus du meuble.
On peut donc noter le retour d’effets qui avaient totalement disparu depuis les années ‘70, comme l’Uni-Vibe (en 1978) et le Tremolo (depuis 1973 !). Cela peut être du au fait que l’ambiance de The Division Bell et les morceaux interprétés lors des concerts sont très proches du son de Gilmour dans les années ’70 malgré une certaine évolution en matière de qualité sonore et de grosseur des sons saturés.
Comme à son habitude, Gilmour a fait modifier chacun de ses effets par Pete Cornish afin que ces derniers résistent mieux aux parasites qui apparaîtraient dans un montage aussi complexe : composants modifiés, blindage de cavité, … Gilmour dispose donc de matériel de qualité bien supérieure aux mêmes effets qu’il est possible d’acheter dans le commerce. En plus de cela, tous les racks et les pédales compactes sont reliés par des câbles spéciaux faits par Pete Cornish avec des jacks plaqués-or. Les pertes sonores sont très faibles ce qui fait que les réducteurs de bruit Rocktron Hush II ont totalement disparu du système. Les bruits parasites sont par ailleurs eux aussi amoindris. Tout cela au service du son.
En amplis, il est redevenu fidèle à ses Hiwatts AP-100 avec lampes E-34 pratiquement introuvables… Sauf pour Phil Taylor, son technicien, qui en possèderait toujours un stock énorme dans un saladier à ce qu’il paraît.
Gilmour est parti en tournée avec six têtes Hiwatt au total :

  • Deux alimentent les 2 baffles Marshall (4X12) et les 2 WEM (4X12)

  • Un pour la Talk Box (utilisée pour le final de Keep talking) notée « Slave Head »

  • Deux pour les Doppolas notés « SlaveHeads »

  • Un est en réserve en cas de panne noté « Spare Head »

Les guitares restent inchangées à celles employées lors de la tournée de 1988 : Fender Stratocaster reissue ‘57 et Telecaster reissue ’52.

Deux Lap Steels Jedsen avec micros EMG-H (un pour One of these Days accordé en Em et un autre accordé en G pour Great Gig in the Sky) et une acoustique Gibson J-200 sont à ajouter.

Pour High Hopes, il a utilisé une guitare classique Gibson « Chet Atkins ».

Pour Hey You et Comfortably Numb, la guitare à cordes non filées est ressortie et utilisée par Tim Renwick qui joue aussi sur une électroacoustique à douze cordes la rythmique de A Great Day For Freedom.

IV – Gilmour en solo (1996-2004)




  1. 1999 - 2001

En 1999, pour le concert à la Cavern avec McCartney, Gilmour a simplifié son set : la Fender Esquire aux bords rabotés de l’époque The Wall réapparaît.


Un nouveau pédalier est fabriqué. Il n’aura de cesse de le faire modifier par Pete Cornish au gré de ses prestations scéniques.
Pour ce concert, il a utilisé un accordeur Peterson stroboscopique et les effets suivants inclus dans son pédalier :

  • Compression Sustainer Boss CS-2

  • Compression MXR DynaComp

  • Pete Cornish G-2 Fuzz

  • Electro-Harmonix Big Muff Pi

  • Pete Cornish Soft Sustain SS-2

  • Chandler Tube Driver

  • Pete Cornish Custom Stereo Chorus construit à partir d’un Boss CE-2

  • Pete Cornish Tape Echo Simulator (T.E.S.), construit à partir d’un Boss DD-2 Digital Delay auquel il a ajouté un réglage de tone pour contrôler la « couleur » des répétitions du delay

  • Un dernier switch permet de couper les effets pour (par exemple) s’accorder en silence

En 2001, il participe au Leiber and Stoller Tribute Concert et utilise exactement la même guitare en interprétant la chanson Don’t initialement enregistrée par Elvis Presley en 1957.


Il a utilisé pour l’occasion quelques pédales compactes comme les Compressions MXR DynaComp et Boss CS-2, ainsi qu’un OverDrive Ibanez ; un Chorus Boss CE-2 est posé sur un des amplis.


  1. 2002

En 2002, il a réalisé une mini tournée de six dates entre la France et le Royaume-Uni principalement acoustique.


Du côté des guitares acoustiques, une Taylor 712C (un prototype) et une Martin D-28 ont été utilisées en priorité.

Pour High Hopes, une Jose Vilaplana électro-classique est utilisée.

La guitare ovation montée en cordes non filées de 1979 refait son apparition sur Comfortably Numb et Hey You.

Enfin en électrique, ce sera la Gretch Duo-Jet de 1978 et une Gibson EH-150 qui fera office de Lap Steel.


Il ajoute par ailleurs deux modules à son pédalier de 1999 : un pour contrôler les deux égalisations et un pour piloter les inputs et le Long Delay Unit utilisé dans l’Intro de Shine On You Crazy Diamond (un delay Roland SDE-300 contrôlé via une pédale Ernie Ball).
Du côté des amplis, pas de têtes Hiwatt (comme depuis le début de sa carrière solo), mais un AER acoustique relayé par un Fender Passport.


  1. 2004

En 2004, il participe aux 50 ans de la Stratocaster et modifie encore une fois son pédalier : la partie de 1999 reste inchangée mais il ajoute une pédale de Volume Ernie Ball et la Whammy de l’époque de Division Bell pour Marooned. Il conserve aussi le module d’égalisation mais y ajoute un autre Graphic Equalizer Boss GE-7 afin de pouvoir jouer Sorrow comme pendant la tournée PULSE. A noter qu’il ajoute à ce sujet sur le module principal la Pete Cornish Muff qui lui permet de faire rugir sa Stratocaster.


Il a joué sur deux guitares Fender Stratocaster comme on aurait pu s’en douter : la reissue ’57 équipée de la plaque EMG DG-20 pour jouer Sorrow et la fameuse Stratocaster blanche n°0001 équipée de ses micros d’origine pour Marooned et Coming Back To Life.

Il faut cependant rappeler que cette 0001 n’est pas la première Stratocaster fabriquée ; ses numéros de série sur le corps et la tête indiquent qu’elle a vu le jour bien plus tard que les années 1950…


Enfin il s’est contenté d’une seule tête Hiwatt connectée à un baffle Wem et un baffle Marshall. Sur un des baffles, un accordeur stroboscopique Peterson est posé (tout comme pour la tournée de 2002).
Remerciements

Pour leur savoir immense, TeDire, Deck et Floyd le Grand du Forum Speak Of Floyd

L’exposition Pink Floyd Interstellar à la Cité de la musique de Paris

du 10 octobre 2003 au 25 janvier 2004

Sites internet :

http://www.pioupiouse.free.fr/matos/gilmour/gilmour.htm,

http://petecornish.co.uk,

http://www.customaudioelectronics.com,

http://www.geocities.com/cfuehrer/86systemdiagram.htm

http://www.geocities.com/cfuehrer/ampsdiagram.htm

http://mikesguitariste.co.uk/gear/pink_floyd

http://www.pinkfloyd-co.com/band/interviews/art-rev/art-equip.html

et les sites des constructeurs d’effets Boss, MXR, Dunlop, …



Livres divers sur Pink Floyd :

Pink Floyd de William Ruhlmann aux éditions Hors Collection

Pink Floyd de François Ducray chez Librio Musique

Pink Floyd – Welcome To The Machine de Jordi Bianciotto dans la Collection Images du Rock Editorial La Mascara


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