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E. T. Lm 1954-61 de l'origine


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Jean-Paul GUIBRETEAU A.E.T. LM 1954-61

.DE L'ORIGINE...




Les Deux Sèvres sont le berceau de ma famille paternelle. (Montcoutant , je suis né à Bressuire).

Suite à une erreur d'état civil du temps (?) de mon arrière-grand-père , nous avons hérité du patronyme Guibreteau à la place de Guiberteau. C'est du moins ce que j'ai toujours entendu dire par mon père

La page mariage de grand-père Abel né le 30 septembre 1881

et de grand-mère Fanie OLIVIER née le 24 septembre 1888

J'ai reconstitué le livret de famille du grand père et de leurs treize enfants.



La demande de nationalité française de ma mère.

Ma mère, d'origine suisse allemande, (Canton de St-Gal), a connu mon père à l'Armée du Salut et se sont mariés à Metz.



Ils ont eût quatre enfants Freddy, Jacqueline, Jean-Paul et Daniel

..Jean-Paul ….c'est moi !






Pupille de la nation, j'ai suivi ma scolarité primaire à l'école protestante de Metz-Sablon en Lorraine.


Ah ! les parties de luges hivernales rue Lothaire en surveillant la porte du commissariat située à mi parcourt, (il n'y avait en ce temps-là que trois voitures dans la rue),
...les parties de pêches avec mon grand frère dans la Seille et la Moselle...









Entré en 5° en 1954 à l'École Militaire Préparatoire Technique du Mans, (Enfant de troupe), j'ai suivi une scolarité tant technique que générale.






Après le bac MT et une année de préparation au concours des Art et Métiers,

j'ai rejoint les Arts et Métiers à l' ENSAM d'Angers …..promotion Angers 1961 .



Militaire de carrière depuis le début des Arts et Métiers, j'ai suivi après mon diplôme d'ingénieur, une spécialisation à l'école supérieure et d'application du Matériel à Bourges.



Jumelage avec une compagnie allemande et la revue des lieutenants de Friedrichshaffen.


A la fin de cette spécialisation j'ai été affecté au service du Matériel en Allemagne (F.F.A.) au bord du lac de Constance (Bodensee). A une traversée du lac de mes grands-parents maternels, j'ai profité de ces années pour faire plus ample connaissance avec ma famille suisse.(.. les « pommes séchées » pour Jean-Paul Vieillot. )

Quittant l'armée, je me suis orienté vers le BTP et entre autres en bureau d'étude spécialisé en reprises en sous-œuvre et reprises sur malfaçons. Actuellement, je profite de ma retraite.

..à vous de choisir….me voici ….de 1950….à…..2006





Lors des « retrouvailles »

de la promo d’enfant de troupe de l’E.M.P.T. du Mans

« Cœurs généreux, bras courageux »

au quartier Paixhans, LE MANS

27 mai 2006








Allé ton Polo


Cas to lé reins

roulé bouzé

bouzé roulé

Les souvenirs d'un secouage des neurones à Polo ou ce qu'il en reste
LIVRE 1 : L'enfance en Lorraine

Petites saynètes de ma vie à l'usage de mon fils et pour ceux qui voudront bien les lire

(Get ene zoizo à pé aller dans linivers) 

  le Séga Vanité de Natty Jah





à Teddy, Marie, Bernard et François sa soeur  et ses frères.

et aux petits enfants :

Quentin, Sarah, et à venir



 

  I.   Le temps de ma prime enfance

Les Chauffetières


Mes tous premiers souvenirs sont enracinés aux Chauffetières près de Moncoutant   dans les Deux-Sèvres. Après la débâcle, mes parents ont trouvé refuge chez les cousins Guiberteau. Arrivant de Metz, mon père blessé de guerre, mon frère Freddy et ma mère s'installent dans les pièces mitoyennes. Ma sœur Jacqueline arrive juste après les un ans de Freddy, elle est née à Montcoutant en 1940.

Le lundi 2 mars 1942  je vois le jour à l'hôpital de Bressuire où ma mère a accouché seule sans infirmière ni médecin. C'était la guerre !

Une grande pièce faiblement éclairée ma mère et mon père fabriquent du savon.

   Mon frère aîné et moi nous pleurons contre ce cataplasme qui nous chauffe la poitrine. Il est trop chaud, nous  brûlons. Nous en garderons longtemps la trace, c'était notre marque de fratrie et nous en jouions auprès des copains d'école. «  Mais non ! C'est une tâche de famille », « Hé ! Jean-Paul montre lui la tienne » disait Freddy en expliquant qu'il n'y avait que les garçons qui l'avaient.

Chez nos cousins, il y avait le cheval, les vaches  à l'abreuvoir près du puits et la chèvre  qui donnait le fromage pour la famille.

Les  trous d'eau avec des crapettes, (grenouilles), près de la rivière, ma mère  fait la lessive au lavoir, retour à la maison assis sur la brouette.

Fin de la guerre, le chat est tombé dans le puits, je pleure, un soldat le sauve. C'est mon souvenir de la libération.

Metz-Sablons


· 1946·

Le retour à Metz, mon père a trouvé un emploi réservé de cantonnier à la ville de Montigny. (Cantonnier = Technicien d'Entretien des Surfaces Extérieures pour les jeunes). Il part devant pour trouver un logement, ça y est, c'est Metz Sablons au 16d chemin des Jardiniers au 2° étage sous les combles mansardéés. Le surnom des immeubles : « la colonie » est resté un mystère pour moi.

La traversée de Paris, un soir  d'automne : une femme, trois petits, les valises en carton attachées avec des ficelles, la ruée dans le métro et Freddy qui réussit à se perdre (bel exemple pour ses suivants). Les commissariats de polices, les allers-retours, les petits qui pleurent, non ce n'est pas lui. Si !!! Enfin le voilà, retrouvailles et toute la famille se retrouve à l'Armée du Salut, (mon père et  ma mère  se sont connus dans cette institution) la soupe bien chaude et au lit.

Départ le lendemain matin en train à la gare de l'Est, c'est une loco à charbon.

Arrivés à Metz, des voisins repartent en Allemagne dans une drôle de voiture avec l'arrière comme un bateau (Une Citroën Trèfle il me semble).

Une cuisinière à charbon la toute première fois que j'en vois une et ça brûle les doigts quand on veut regarder dessus sur la pointe des pieds.

Début à l'école maternelle, mais pas pour longtemps, je tombe malade « Bronchite chronique » … départ pour un aérium à Metz-Queuleu chez des Bonnes Sœurs qui appliquent le principe suivant : plus c'est enveloppé moins ça peut prendre froid et en trois-quatre mois c'est un petit-suisse à 50% de MG qui rentre à la maison mais toujours malade.

Il faut que je vous explique, ma mère est d'origine Suisse-Allemande,  de Nieder-Uzwill dans le canton de St Gall, et a travaillé comme bonne chez différentes familles suisse-française.  (D'où le petit-suisse !!!)

Un ancien patron de ma mère, notaire à Lausanne, est devenu mon parrain de guerre, avec son épouse, ils sont venus me chercher pour que je puisse respirer le bon air de la Suisse (« y a pas le feu au lac ») pendant 6 mois.

Ils sont vraiment sympathiques ces Suisses.

J'en ai gardé de très bons souvenirs, des fils un peu taquins mais l'aîné artiste dessinant à m'émerveiller les pilotes et les motos ; je m'appelle Jean-Paul comme  et en souvenir de lui.

Ils avaient aussi une petite cousine de mon âge, « mon premier amour », nous devions nous marier quand, on aurait fini de grandir, déclaration faite sur le chemin entre les vignes à Fendant sur le haut du lac de Neuchâtel.

Je cite ma mémoire, si vous voulez vérifier, il nous reste toujours quelque part une trace de notre plus bel amour.

Regardez en vous, en bas là-bas, tout au fond, plus bas encore dans le classeur à secrets oubliés, ouvrez délicatement et cette petite chose qui vibre  là depuis si longtemps sentez comme elle vous réchauffe le cœur, et tout doucement vous souriez. Ce n'est pas beau la vie ?

Pour les mauvais souvenirs, c'est : plus de Nounours perdu dans le train.

Deux fois par jour exercices respiratoires, inspirer expirer, à fond devant la fenêtre ouverte pour profiter du bon air, il me faut compter à haute et forte voie et pas moyen de tricher.

Plus de « Schmoutzi », les câlins de ma maman, avec  la femme du notaire, ce n'est pas pareil. Je suis devenu grand et maintenant je comprends le pourquoi de mon premier amour.

Retour en France  avec maman  en  passant voir : « Gross-vati » et « Gross-muti » à Niederuzwill.

Mais je ne suis toujours pas guéri.

Retour à l'école, pas pour plus longtemps, c'est de l'asthme  enfantin et je pars faire une cure à la Bourboule dans le Massif Central. Les séances d'inhalation, les saunas dans le brouillard, les douches à jet, tous ces trucs, c'est pénible ; heureusement  il y avait les promenades dans les forêts et les prés, c'est beau la vallée de la Dordogne

Et je remets ça l'année d'après. Et l'asthme disparaît comme il est venu.

Vive ! la Bourboule.

J'y suis retourné plus tard, (au Mont-d'or plus exactement), faire des camps d'été avec les éclaireurs unionistes.

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