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D’Europe centrale et occidentale maîtrisant la métallurgie du bronze vont découvrir celle du fer


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Age du fer.
Dans le courant du -8ème siècle, les populations d’Europe centrale et occidentale maîtrisant la métallurgie du bronze vont découvrir celle du fer.
L'âge du fer est divisé en deux périodes :


  1. Le Hallstatt (ou premier âge du fer) tire son nom d'un site autrichien. (Hallstatt est une ville de l’Autriche actuelle. On y a découvert une nécropole de près de 2000 sépultures s’échelonnant du –VIIIe au –Ve siècle).

Ce premier âge du fer se divise en deux périodes :




    • Hallstatt I (de -1000 à -700). Utilisation concomitante du bronze et du fer pour la fabrication notamment de grandes épées.

    • Hallstatt II (de -700 à -500) : production en fer d’armes, d’outils et d’objets de parure.




  1. Le second âge du fer reprend le nom du site de La Tène (en Suisse) et s'étend de -500 à la conquête romaine.

La culture du Hallstatt II s’étend sur la Bourgogne, l’Alsace, l’Allemagne méridionale, la Suisse, l’Autriche, la Bohême, la plaine hongroise et la Slovénie.


A partir des tombes luxueuses (telle la sépulture de Hochdorf), en forme de chambre, recouvertes par de grands tumulus, dans lesquelles les défunts sont allongés sur la caisse de chars à quatre roues (12) , avec leurs armes, leurs parures et un ensemble d'objets démontrant la richesse (chars cérémoniels, mobilier, bijoux en or, armes de prestige, cornes à boire dorées, céramiques importées de Grèce, Grande-Grèce ou Marseille ( Exemple célèbre : le cratère de Vix), statues de pierre grandeur nature paraissant représenter le défunt), on a imaginé une société dominée par une élite faite de « princes » guerriers (qualifiés de « celtiques » et apparaissant comme les premiers représentants remarquables des Celtes), au pouvoir relativement fort, retranchés dans une résidence fortifiée, en hauteur, elle-même pourvue d’un mobilier luxueux, et maîtres de principautés difficiles à définir quant à leur étendue ou à leurs caractéristiques.

Dans ce concept, la civilisation celtique du second âge du fer, celle de la Tène, est le prolongement de la culture hallstattienne.


Ce concept de « princes guerriers », localisés dans la partie occidentale de la zone culturelle de Hallstatt, et à l’origine du peuplement celtique, n’échappe pas à la critique.


  • On ne trouve aucun signe de puissance guerrière dans les tumulus ou à proximité. Les grandes épées, objets courants dans les sépultures du –VIIIe et du début du –VIIe siècle, ne figurent plus dans celles de Hallstatt II. Tout au plus peut-on parfois trouver un poignard d’apparat. Par contre, tout ce qui pouvait rappeler la richesse des défunts, comme énuméré plus haut, figure en bonne place.




  • Ces tombes luxueuses disparaissent au début du –Ve siècle (date du déclin de Marseille), signe de mise à mal de la situation envieuse de ces, disons, « seigneurs ». S’ils avaient disposé d’un pouvoir politique et économique sur leur communauté, ces aléas commerciaux ne les auraient pas atteints.

Ces tombes doivent donc plutôt être attribuées à des aristocrates de la civilisation hallstattienne, enrichis par leur situation privilégiée sur les grands axes commerciaux et gratifiés, de ce fait, d’une vie de loisir et de plaisir.


Vers 600 avant J.-C., en effet, avec la fondation et le développement de la colonie grecque de Marseille, un nouvel axe commercial s'est orienté Nord-Sud, favorisant les territoires situés le long de fleuves utilisés pour le transport (Rhône, Rhin, Danube, Seine) ou au débouché d’importantes routes terrestres.
Qu’en est-il, alors, de l’organisation sociale ?
Dans l’hypothèse d’une société guerrière, dominée par des « princes », le pouvoir aurait appartenu à celui qui détenait les meilleures armes, celles-ci lui permettant de faire du butin, d’accroître, de ce fait, sa puissance et de la renforcer par l’appropriation de nouvelles armes.

Armes et butin auraient fait l’objet d’une redistribution hiérarchisée à ses partisans, le reste de la société étant au service de ces maîtres. Nous serions face à une structure sociale pyramidale basée sur la domination.


L’hypothèse de l’existence de ces « princes » guerriers a été écartée.
Le pouvoir appartenait à ces défunts richement inhumés, constituant une aristocratie nombreuse et variée sans hiérarchisation, tirant sa richesse avant tout de propriétés foncières (sans doute acquises initialement par les armes) et de droits de toutes sortes (de péage, de portage…) faciles à exploiter dans des régions bénéficiaires d’un flux commercial important. De tous ces aristocrates, certains, des guerriers, se chargeaient de maintenir l’ordre, de défendre le territoire, voire d’organiser des expéditions à l’extérieur.
Guerriers et propriétaires fonciers ou gens d’affaires s’entouraient d’artisans capables d’imiter les réalisations des régions méridionales - ils apprenaient leur art d’artisans venus du sud ou par le biais d’un séjour dans cette région (à Marseille, en Grande Grèce…) - et d’intellectuels qui, formés aux rudiments des langues étrangères à l’occasion de voyages, assuraient les relations avec les commerçants ; ces collaborateurs héritaient d’un haut statut social et se hissaient par leur réussite au premier rang de la société, autrement dit dans les rangs des aristocrates.

Faisaient également partie de toute cette élite, dont sont issus les druides, des spécialistes en religion, en art, en pratiques scientifiques comme le calcul, la géométrie, l’astronomie ou la confection d’un calendrier.


Pour assurer l’existence de ces privilégiés, des esclaves et des hommes libres travailleurs de la terre et de la matière.
Les militaires finiront par s’imposer et prendre le dessus sur les autres en perte de leurs avantages commerciaux. C’est ce que l’on peut déduire de la découverte, dès le –Ve siècle, de nombreuses tombes à chars, à deux roues, d’authentiques guerriers

(On a retrouvé des tombes de ce type entre Bertrix et Bastogne. ).

Et l’habitat à cette époque ?
Avec le réchauffement climatique, les hommes ont pu, au néolithique construire des habitations sur leurs espaces de culture. Les murs étaient faits d’un clayonnage sur lequel on appliquait du torchis.
Cette technique de construction va traverser les millénaires et sera toujours d’utilisation à l’époque des Celtes.

Source : LES DRUIDES de JEAN-LOUIS BRUNAUX (Editions du Seuil, septembre 2006).



Carte 1. (Lire plus)

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Carte 2. (Lire plus)


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Carte 3 (Lire plus…)

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Sépulture de Hochdorf.

Sépulture de Hochdorf. Dagues


Ornement de chaussures. Corne à boire.


Torque.




Chaudron. Détail.

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Calendrier de Coligny. (Lire plus…)



Trouvé en 1897 à Coligny, dans l'Ain, 153 fragments gravés ont permis de reconstituer une plaque de bronze de 147cm x 90cm. Elle date du IIe siècle après J.C. et constitue un vestige tardif de la civilisation gauloise. Les caractères et les chiffres sont des graphismes latins.
Ce calendrier comporte 16 colonnes de 4 mois lunaires représentant un lustre ( 5 ans). Les inscriptions restent encore imparfaitement interprétées. En dehors des noms de mois d'aucuns y décèlent des noms d'arbres.
Ce document est étonnant de précision. De type luni-solaire, l'année comportait 12 mois de 29 ou 30 jours, avec un mois supplémentaire de 30 jours ajouté tous les 2 ans et demi. Tous les 6 lustres (30 ans) la suppression d'un mois de 30 jours permettait de ramener à 365,2 jours la durée moyenne de l'année. Toutes civilisations confondues, peu de calendriers arrivent à une telle précision à cette époque.
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L’habitat. (Lire plus…)



Dans toute l'Europe Continentale, la maison celtique est de plan rectangulaire ou carré, en torchis, bois et chaume. Autour de l'habitation, des bâtiments spécialisés accueillent les activités agricoles et artisanales qui s'organisent généralement autour d'un puits, d'un grenier et d'un silo.


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