Ana səhifə

Claude-Marie Le Laé


Yüklə 141 Kb.
səhifə1/8
tarix26.06.2016
ölçüsü141 Kb.
  1   2   3   4   5   6   7   8
Claude-Marie Le Laé (1745 – 1791)

Adkemeret eo bet diouz embannadur Gaston Esnault, e 1921.

Ganet e oa bet e Gorre Koad ar Houmm, e-kichenn Lanniliz. Labourerien-douar e oa e dud.

Mond a reas d’ar skol e skolaj Kastell-Paol.

Studial a reas ar gwir e Roazon hag e teuas da veza alvokad.

A-du gand mennoziou an Dispah, e oe lakaet da varner e Landerne.

Modernnaet eo bet an doare-skriva. Ober a ra Lae gand eur bern geriou galleg brezonekaet. N’int ket bet displeget toud. Red eo gouzoud ar galleg, hag al latin gwechou ‘zo, evid kompren. Gwechou ‘zo e ra gand zo e-leh eus, evel e tregerieg.

Anad eo e ouie Lae gwelloh ar galleg eged ar brezoneg.

Iskiz-kenañ eo ar skrid-se. Tu a vefe d’en em houlenn perag adembann anezañ. Ma !

Mad e vefe lenn : Gaston Esnault : La vie et les œuvres comiques de Claude-Marie Le Laé, bet embannet e 1921.


Pennad e galleg

bet embannet gand Wikipedia
Un Michel Morin désigne, dans quelques régions françaises, un homme à tout faire. C'est donc également un synonyme de factotum, touche-à-tout, bricoleur.
Cette antonomase remonte à des textes humoristiques anonymes, dont on trouve trace dès 1728.
Le premier texte1 est un pastiche d'éloge funèbre, racontant les aventures d'un dénommé Michel Morin, homme à tout faire, bedeau de la commune de Beauséjour en Picardie. L'éloge commence par un jeu de mot entre "Omnis homo (est) mortalis" et "Omnis homo" (homme à tout faire, en latin), ainsi la maxime biblique peut se relire en "l'homme à tout faire est mortel", prédiction funeste qui ne manquera de se vérifier pour Michel Morin, qui semble doué pour tout (le texte détaille sur plusieurs pages les besognes diverses et variées pour lesquelles il excellait : sonner les cloches, chanter, couper le bois, faire des fagots, pêcher, chasser, cuisiner, rendre service aux gens...), mais notre héros finira par trouver la mort en tombant d'un orme (l'image ci-contre reprend l'illustration de l'édition de 1753 de l'imprimerie d'Épinal).
Le deuxième texte repose sur un humour du type lapalissade (Michel Morin dictant son testament ubuesque à un notaire) et peut se voir comme une suite de l'éloge funèbre. L'imprimatur de ce deuxième texte étant donné le 10 août 1728 par un dénommé Grosley, Charles Nisard reconnaît dans ces textes la patte de Pierre-Jean Grosley, ce qui est douteux vu qu'il avait alors dix ans (mais cela reste possible de par la formation classique de l'époque) ; il est donc dans tous les cas plus probable que l'imprimatur fut donné par un parent de Pierre-Jean Grosley)...
Il existe par ailleurs un poème macaronique (=latin de cuisine burlesque) intitulé "Funestissimus Micheli Morini trepassus" (ou une permutation de ces mots, suivant les éditions), mais il est pour l'instant difficile de savoir quel texte fut la source des autres (le style naïf du texte peut fort bien être dû à un enfant de 10 ans, déjà initié aux macaronées, en vogue à l'époque). Divers auteurs ont indiqué, à tort, que ce poème a été publié en 1724, chez Boscheron, dans les Carpenteriana de François Charpentier, mais il s'avère que cet ouvrage ne fait nulle part allusion à Michel(i) Morin(i)4. Cette macaronée n'étant pas citée par Gabriel Naudé, elle n'a donc pas été créée avant 16535.
Le texte et ses nombreux avatars ont connu une diffusion importante (notamment orale, un peu à la façon des contes). Il n'est pas impossible que Grosley (membre de la Société royale de Londres et encyclopédiste), ou encore ses comparses de l'Académie de Troyes, n'aient fortement œuvré à cette diffusion. Toutefois, l'histoire ayant eu le génie de décrire un caractère universel, personnifiant ainsi le factotum par excellence, l'histoire a pu aisément se répandre par simple colportage.
Chez certains auteurs, l'expression a parfois un sens péjoratif (un homme qui se mêle de tout, alors que cela ne le regarde pas), comme c'est le cas dans un pamphlet contre Voltaire.
Au fil des siècles, la pseudo-biographie de Michel Morin se retrouve dans divers livres pour enfants7,8, dans un texte en breton de 1570 vers de Claude-Marie Le Laé composé vers 1789. L'usage en tant qu'antonomase est manifeste vers 1792, se retrouve chez de nombreux auteurs français, dans une méthode/dictionnaire français-anglais en 183410 (qui traduit un Michel Morin par a Jack of all trades) et chez des auteurs anglais ; l'histoire est aussi bien connue au Québec12,13.
De nos jours, l'utilisation de l'expression "Michel Morin" pour désigner le métier d'homme à tout faire est très localisée, essentiellement dans le Bordelais14 et dans les Antilles (où le sens est proche du terme antillais de "djobeur", sans impliquer d'aspect de travail au noir).
Taolenn

Sarmon war ar maro a Vikeal Vorin ; Egzord Ar maro

An abid hag ar manah.

Poent kenta.

Ar zaout.

Perina.

MORIN, den a beoh.



Falherez.

Fagod ha fagod.

War eul louiz aour.

Paour-kêz partaplik.

An tangwall.

Al laboused.

Kleier.

Manierou kaer.



Komparezon ha rezon.

Mab da biou ?

De profundis.
Eil poent.

War eur had.

Ar gwin.

IV hure hag I pesk.

Ar vuhez vrud.

Nedeleg MORIN.

Ar soultr.

MORIN o nivera.

Dragon.

Penaoz e varvas.



Ar fiñveziou diweza.

Korus.


Epitaf an desedet.

Epitaf an desedet, traduziet e latin.


Sarmon war ar maro

a

Vikeal Vorin
Omnis homo mortalis (cap. 5, v.7)
Egzord

Ar maro
Pell amzer ‘zo, oditored1,

Abaoe m’am-eus remerket

Eur pez hag a zo neseser2 :

Oll, siwaz ! e ranker melver3...

Oll, war sujed d’ar Maro kriz :

Omnis homo mortalis !


Pa feilletan4 an oteuriou5,

Pa repasan6 an istoriou

Demeuz an amzer dreemnet,

E remerkan enno skrivet

Penaoz Sezar, ha Sipion,

Ulis, Ektor, ha Mark-Anton,

Brutus, Siseron, ha Pompe,

Hag Aleksandr memez ive’

D’o7 beza paotred diramaill8,

O-deus ranket lammad er baill,

Ha melver en despet dezo,

Heb respet ebed d’o baro.

Koulskoude, an oll lekturiou9

Am-esu greet ezu o maleuriou10

N’oz-deus ket kement va zouchet11

Evel m’en-deus va aflijet12,

En deiz hirio, hirio an deiz,

MORIN goz maro en or hreiz !

Krenit, plant sempl ha dizouten ;

Gwez frajil13, izellait ho penn !

Ar sedr-a-Liban ‘zo kouezet :

Pe evid tra ne gouezot-hu ket ?

Hag evdi rei d’entent gwelloh

Piou ne varvo ket, a zoñj deoh,

Pa’z eo MORIN a zo maro ?

Allaz ! den n’achapo.

Kredit eñ, parrezioniz,

  1   2   3   4   5   6   7   8


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət