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Articles idee, parler niveau


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Articles IDEE , PARLER


Niveau
Terminale BEP Secrétariat, en classe entière.

Contexte
Cette séance s’inscrit dans une séquence consacrée à l’Engagement.

Durée
2 heures (auxquelles il faut ajouter 1 heure de préparation à l’expression écrite, réalisée à la maison).

Objectifs


  • Etudier un discours engagé (Martin Luther King « I have a dream »).

  • Préciser le sens des mots : idée-force, concept, idéal, idéaux, idéaliser, discours, plaidoyer, orateur, auditoire, éloquence.

  • Repérer les principaux procédés oratoires et stylistiques, employés par Martin Luther King dans son discours.

  • Au terme de la séance, proposer un titre à la leçon et rédiger une synthèse en employant le vocabulaire étudié.


Déroulement de la séance

Lancement


  • Présentation du dictionnaire (auteur, histoire, contenu, méthode).

- Présentation du discours de Martin Luther King à partir du paratexte et des questions suivantes :




  • Qui a prononcé ce discours ? Quelles sont ses fonctions ?

  • A qui s’adresse-t-il ?

  • A quelle occasion ? Où ? Quand ?

  • Quel est le sujet abordé ? Quel constat fait le pasteur au début de son discours ?

  • De quoi souffre la société noire américaine dans les années 60 ?



Activités

« IDEE »

1°) I.1 : Dites quelle idée se fait Martin Luther King de la société américaine dans le futur. Comment la conçoit-il ?


Se faire une certaine idée de…signifie que l’on a une idée de quelque chose ou de quelqu’un qui nous est propre, que l’on en donne une interprétation personnelle.

Martin Luther King a une conception optimiste du futur, il a foi en l’avenir, croit en une société plus juste.

2°) II.3 : Qu’est-ce qu’une idée-force ? Quelles sont les idées-forces de Martin Luther King dans son discours ? Justifiez vos réponses par des citations du texte.
Une idée-force est une idée qui inspire de l’enthousiasme et incite à l’action.

Les idées-forces de Martin Luther King sont les suivantes :




  • L’égalité entre les hommes :«  Nous tenons ces vérités…sont créés égaux » (lignes 27 et 28), « la gloire du Seigneur sera révélée à tout être fait de chair » (lignes 40 et 41).




  • La fraternité et l’unification du peuple américain :« les fils d’anciens esclaves…à la table de la fraternité » (lignes 29 et 30), « les petits garçons noirs…comme frères et sœurs » (lignes 37 et 38), « superbe symphonie de fraternité » (ligne 45), « ensemble » (lignes 46 et 47), « se donner la main » (ligne 55).




  • La liberté et la justice :« liberté » (ligne 20), « une oasis de liberté et de justice » (ligne 32), « de défendre la cause de la liberté » (ligne 47), « nous serons libres » (lignes 47 et 48), « la cloche de la liberté » (ligne 49), « Enfin libres, enfin libres ! » (lignes 56 à 58).




  • La déségrégation raciale et religieuse :« ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère » (lignes 33 et 34), « fêter le jour où tous les enfants de Dieu, les Noirs et les Blancs, les Juifs et les non-Juifs, les Protestants et les Catholiques, pourront se donner la main » (lignes 52 à 55).

3°) I.3 et II.3 : Comment peut-on qualifier Martin Luther King ? Pourquoi ?

Quel est l’antonyme de ce mot ?

Qu’est-ce qu’un idéal ? Quel est le pluriel de ce mot ?

Rédigez deux phrases dans lesquelles vous emploierez le verbe idéaliser pour en éclairer le sens.
On peut qualifier Martin Luther King d’idéaliste car il se fait de la société américaine du futur une idée plus belle que la réalité. Il en donne une représentation idéale (I 3).

L’antonyme de ce mot est réaliste.



L’idéal est une perception que l’esprit imagine et qui est rarement réalisée.

Avoir un idéal, c’est croire à la puissance des idées pour réformer ce qu’il y a de mauvais dans les sociétés humaines et dans la conduite de sa propre vie.

Le pluriel d’idéal est « idéals » ou « idéaux ».

Exemple : J’idéalise le monde de demain car je fais le rêve…

« PARLER »

4°) III.3 : Peut-on dire du discours de Martin Luther King que c’est un prêche ? Une harangue ? Un plaidoyer ? Justifiez votre choix.


Il s’agit d’un plaidoyer : tel un avocat au tribunal, Martin Luther King défend la cause des Noirs américains, justifie son engagement par des arguments.
5°) III.2 : Définissez ce qu’est un orateur.

D’après le paratexte, comment a été accueilli le discours de Martin Luther King ? Que peut-on en conclure sur la manière dont s’exprime Martin Luther King ?

Quels procédés oratoires et stylistiques emploie-t-il pour mobiliser l’attention du public et obtenir son adhésion ?
Un orateur est une personne qui fait un discours en public.
D’après le paratexte, le discours de Martin Luther King a eu un écho retentissant puisqu’il a été proclamé « l’homme de l’année 1963 » et a reçu le prix Nobel de la paix, l’année suivante.
Martin Luther King s’exprime avec éloquence. Il parle avec aisance et a le talent de convaincre son auditoire.
Les principaux procédés employés par Martin Luther King pour obtenir l’adhésion du public sont multiples :


  • Des anaphores : « Cent ans plus tard », « je rêve qu’un jour… », « Je rêve que… », « Avec cette foi »…




  • Des répétitions : « rêve », « ensemble », « libres » « fraternité », « espérance »…




  • Des accumulations et une gradation : accumulations (lignes 39 et 40, 46 et 47, 52 à 54) et une gradation (lignes 50 et 51).




  • Des comparaisons : « comme un grand phare illuminant » (lignes 2 et 3), « comme une aube joyeuse » (ligne 4), « comme frères et sœurs » (lignes 37 et 38).




  • Des antithèses : (ligne 4, lignes 7 et 8, lignes 31 et 32, lignes 44 et 45).




  • Les signes de la ponctuation, notamment les points d’exclamation qui traduisent l’enthousiasme du pasteur.




  • «  IDEE »

6°) I.1 : Au terme de cette étude de texte, proposez un titre à la séance.


Titres possibles : un idéal de vie pour la société américaine, les idéaux de Martin Luther King, un discours éloquent…
7°) I.1 : En 1963, les idées de Martin Luther King ont pu paraître peu concevables, voire inconcevables pour certains Américains de l’époque. Quarante cinq ans plus tard, quelle place occupent les Noirs dans la société américaine ? Qu’est-ce qui a été réalisé ? Que reste-t-il à faire ?
Dès le milieu des années 60, des candidats noirs remportent des élections. Des maires noirs ont été élus à la direction de grandes villes comme Chicago, New York…. En 1992, Carol E. Moseley-Braun est la première femme afro-américaine, élue sénateur de l’Etat de l’Illinois ; en 1990, un Noir devient gouverneur de Virginie ; Condolisa Rice, femme noire, nommée secrétaire d’état aux affaires étrangères en 2005; en 2008, Barack Obama est candidat à la Maison Blanche.

Dans l’armée américaine, le général noir ,Colin Powell, joue un rôle important dans la guerre du Golfe.

On note par ailleurs des progrès réguliers dans l’éducation, ce qui fait croître la classe moyenne noire. Cependant, les salaires restent nettement inférieurs pour les Noirs et les quartiers urbains dans lesquels ils vivent en majorité sont souvent pauvres.

Fin de la séance
En une dizaine de lignes, rédigez la synthèse de cette séance en présentant le discours de Martin Luther King, en expliquant le sujet abordé et la manière dont le pasteur s’exprime. Vous veillerez à employer le vocabulaire étudié pendant cette séance.
Lors de la Marche pour l’emploi et la liberté, qui s’est tenue à Washington le 28 août 1963, Martin Luther King présente à ses concitoyens l’idée d’une société américaine plus juste.

Son discours repose sur plusieurs idées-forces : l’égalité entre les hommes, la fraternité entre Noirs et Blancs, la liberté et la justice pour tous, la déségrégation raciale et religieuse, l’unification du peuple américain.

On peut dire que Martin Luther King idéalise la société américaine du futur, c’est un idéaliste qui croit à la puissance de ses idées pour réformer ce qu’il y a de mauvais dans l’Amérique des années 60.

Martin Luther King est un orateur qui s’exprime avec éloquence. Il est le principal porte-parole des Noirs américains de l’époque et il permet à la population américaine en général de prendre conscience des problèmes de discrimination et de ségrégation.


Prolongement 
Il est intéressant de travailler ce discours en interdisciplinarité Lettres-Anglais et/ou de le visionner, ce que proposent de nombreux sites Internet
Caroline Ouvrier-Buffet – LP Paul Gauguin, La Source (45)

I HAVE A DREAM




Le 28 août 1963, pour célébrer le centenaire de l’abolition de l’esclavage par Abraham Lincoln1, une Marche pour l’emploi et la liberté est organisée devant le monument de Lincoln à Washington.

En tant que dirigeant d’une organisation pour les droits civiques, le révérend baptiste2 Martin Luther King prononce un discours : « I have a dream » (« J’ai un rêve », généralement traduit par « J’ai fait un rêve) devant 250 000 personnes dont 60 000 Blancs.

Ce discours célèbre vaut à Martin Luther King d’être proclamé « l’homme de l’année 1963 » par le magazine Time et de recevoir le prix Nobel de la paix l’année suivante.

En avril 1968, alors qu’il soutient une grève des éboueurs noirs de Memphis, Martin Luther King est assassiné. Depuis l’an 2000, le Martin Luther King Day est célébré tous les ans, au mois de janvier.

1.

5.

Il y a un siècle de cela, un grand Américain qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique signait notre Proclamation d’Emancipation. Ce décret capital se dresse, comme un grand phare illuminant d’espérance les millions d’esclaves marqués au feu d’une brûlante injustice. Ce décret est venu comme une aube joyeuse terminer la longue nuit de leur captivité.

M
10.

15.

25.
ais, cent ans plus tard, le Noir n’est toujours pas libre. Cent ans plus tard, la vie du Noir est encore terriblement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination. Cent ans plus tard, le Noir vit à l’écart sur son îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle. Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les coins de la société américaine et se trouve exilé dans son propre pays.

C
20.


’est pourquoi nous sommes venus ici aujourd’hui dénoncer une condition humaine honteuse. En un certain sens, nous sommes venus dans notre capitale nationale pour encaisser un chèque. Quand les architectes de notre République ont magnifiquement rédigé notre Constitution de la Déclaration d’Indépendance, ils signaient un chèque dont tout Américain devait hériter. Ce chèque était une promesse qu’à tous les hommes, oui, aux Noirs comme aux Blancs, seraient garantis les droits inaliénables de la vie, de la liberté et de la quête du bonheur.

Il est évident aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ses promesses à l’égard de ses citoyens de couleur. […]

Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que, oui, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd’hui et demain je fais toujours ce rêve : c’est un rêve profondément ancré dans l’idéal américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : «  Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux».

J
30.


e rêve qu’un jour sur les collines rousses de Géorgie, les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu’un jour, même l’Etat du Mississippi, un Etat où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice.

J
35.
e rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve qu’un jour, même en Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur à la bouche pleine des mots " opposition " et " annulation " des lois fédérales, que là même en Alabama, un jour les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve !

J
40.
e rêve qu’un jour toute vallée sera relevée, toute colline et toute montagne seront rabaissées, les endroits escarpés seront aplanis et les chemins tortueux redressés, la gloire du Seigneur sera révélée à tout être fait de chair.

Telle est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud.

A
45.
vec cette foi, nous serons capables de distinguer dans la montagne du désespoir une pierre d’espérance. Avec cette foi, nous serons capables de transformer les discordes criardes de notre nation en une superbe symphonie de fraternité.

Avec cette foi, nous serons capables de travailler ensemble, de prier ensemble, de lutter ensemble, d’aller en prison ensemble, de défendre la cause de la liberté ensemble, en sachant qu’un jour, nous serons libres. […]

Q
50.

55.
uand nous permettrons à la cloche de la liberté de sonner dans chaque village, dans chaque hameau, dans chaque ville et dans chaque Etat, nous pourrons fêter le jour où tous les enfants de Dieu, les Noirs et les Blancs, les Juifs et les non-Juifs, les Protestants et les Catholiques, pourront se donner la main et chanter les paroles du vieux Negro Spiritual : «  Enfin libres, enfin libres, grâce en soit rendue au Dieu tout puissant, nous sommes enfin libres ! ».

Martin Luther King, extrait du discours « I have a dream », prononcé à Washington le 28 août 1963.


Notes :

1 Abraham Lincoln : Président des Etats-Unis de 1860 à 1865.

2 Baptisme : Eglise protestante fondée au XVIIe siècle par un pasteur anglais.

3 Citation extraite de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis.



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