Ana səhifə

Veille media


Yüklə 0.9 Mb.
səhifə9/13
tarix26.06.2016
ölçüsü0.9 Mb.
1   ...   5   6   7   8   9   10   11   12   13

USA/ ARMENIE


Lobbying anti-arménien : J. Dennis Hastert récompensé

dimanche 3 août 2008, par Stéphane/armenews

L’ancien président de la Chambre des Representant J.Dennis Hastert ( Républicain-Illinois) vient de conclure un accord pour rejoindre la firme de lobbying Dickstein Shapiro comme « senior adviser » a annoncé le 2 juin le service de presse de la société.

« Le président [de la Chambre des Représentants] Hastert a servi comme membre très distingué du Congrès pendant de longues années et nous sommes extrêmement heureux qu’il ait décidé de rejoindre l’équipe Dickstein Shapiro » a déclaré L. Andrew Zausner, associé et chef du groupe « Loi Gouvernementale et Stratégie du Groupe ».

« Comme président, il était en seconde position [au niveau du rang] derrière le Président pendant plus de huit ans et il a fait preuve d’une perspicacité inégalé dans les travaux du gouvernement américain. Son conseil est inestimable ».

« J’ai extrêmement de plaisir à rejoindre une société si renommée » a déclaré pour sa part l’ex-président Hastert. « J’attends avec impatience de fournir des conseils stratégiques aux clients de la société ».

Dickstein Shapiro LLP, a fondé en 1953, est un cabinet juridique de multiservice avec plus de 400 avocats à Washington DC, New York et Los Angeles. Parmi les clients de la société figurent plus de 100 des 500 sociétés les plus riches des USA, des sociétés multinationales, des institutions financières, des organisations caritatives et des représentants gouvernementaux.

Or selon la section « Representative Engagements » (Engagements représentatifs) du site de Dickstein, nous apprenons qu’ils représentent « le gouvernement de la Turquie en relation avec le développement et le financement par des sponsors privés du pipeline Bakou-Ceyhan et du gazoduc TransCaspian qui va de la Mer Caspienne à la Méditerranée » et plus particulièrement la société BOTAS (petroleum pipeline agency of the Republic of Turkey).

Rappellons que le président de la Chambre des représentants au Congrès américain, Dennis Hastert, aurait perçu 500 000 dollars de la Turquie pour bloquer la résolution du Congrès portant sur la reconnaissance du génocide arménien en l’an 2000. C’est ce qu’avait révèlé le célèbrissime magazine américain Vanity Fair.

Selon ce mensuel, l’un des plus prestigieux de la presse mondiale, Joel Robertz, agent du FBI, avait demandé à Sibel Edmonds, une des traductrices turcophones de l’agence fédérale de passer en revue 40 conversations enregistrées d’un « haut fonctionnaire » avec le consulat turc à Chicago, ainsi qu’avec des membres du Conseil américano-turc et de l’Assemblée des Associations turques d’Amérique. Il ressortirait de ces écoutes que des élus américains de première importance, tant démocrates que républicains, auraient reçu de fortes sommes d’argent pour s’opposer à la reconnaissance du génocide arménien par les USA. Ces conversations feraient également référence à des affaires de blanchiment d’argent ainsi qu’à divers trafics.

Les interlocuteurs turcs y font régulièrement référence à « Denny boy », surnom attribué à l’époque au représentant de l’Illinois au Congrès américain, et président de la Chambre des Représentants, Dennis Hastert. Ils font également état des dispositions prises pour financer sa campagne électorale avec des chèques de moins de 200 dollars afin d’éviter les contrôles de la Commission électorale fédérale, lesquels ne s’opèrent pas sur donations inférieures à ce montant. Des dizaines de milliers de dollars auraient été ainsi transférés de cette façon.

Si le nom de Dennis Hastert n’est pas textuellement mentionné dans les écoutes, Vanity Fair fait cependant le rapprochement avec lui pour au moins deux raisons : Il apparaîtrait selon les comptes de son comité de campagne qu’il a reçu entre 1996 et 2002 plus de 500 000 dollars en petites coupures. Il est l’un des seuls élus aux USA à être dans ce cas. De plus, un haut fonctionnaire du Consulat turc de Chicago affirme dans les enregistrements que la subornation de « Denny boy » a coûté 500 000 dollars.

Les écoutes contiendraient également des allusions répétées à la volte-face d’Hastert. Celui-ci a été en effet dans un premier temps un défenseur ardent de la reconnaissance du génocide arménien par le Congrès. Il a même joué un rôle essentiel pour que la résolution passe le cap fatidique de la Commission des Relations Internationales et puisse ainsi être inscrite à l’ordre du jour des débats de la Chambre. Mais il en a aussi été le fossoyeur. C’est en effet lui qui, le 19 octobre 2000, a brutalement retiré de l’ordre du jour des débats cette résolution qui, sinon, aurait dû être votée.

À l’époque Hastert avait expliqué sa décision en affirmant avoir reçu une lettre du président Clinton l’avertissant que le vote de cette résolution nuirait aux intérêts américains. On apprend également grâce à ces écoutes que des membres du département d’état tout comme un fonctionnaire du Pentagone impliqué dans des ventes d’armes auraient perçu des versements d’argent en liquide de la Turquie. Autre révélation : des étudiants turcs auraient obtenu des aides pour pouvoir travailler dans des instituts de recherche américains, ceci afin de collecter les informations nécessaires pour se procurer ensuite l’arme atomique.

Vanity Fair affirme également que l’interprète Sibel Edmonds a été renvoyée après avoir fait part à l’un de ses patrons du FBI de ses soupçons sur l’un de ses collègues turcs qui auraient prévenus les diplomates turcs de l’enquête en cours. Selon le mensuel, l’administration Bush aurait intimé à Edmonds l’ordre de se taire et l’aurait initimidée pour qu’elle n’intente aucun procès.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=43336

ARMENIE



Arménie : les violences domestiques tolérées
par Joelle Palmieri |

Portail Femmes, 01/08/08 à 17h12 GMT

Selon un récent sondage, plus d'une Arménienne sur quatre est victime de violences conjugales. Une enquête menée en 2007 auprès de 1006 femmes à travers l'Arménie a estimé qu'au moins 28% ont fait l'objet de violences domestiques. 17% sont exposées à de fréquentes et lourdes agressions physiques et 66% ont subi des pressions psychologiques.

L'enquête a également révélé une large adhésion des femmes à ce type de violence. Elle a constaté que 67% des Arméniennes justifiaient le recours à la force physique si une femme est infidèle à son mari; 52% le défendent dans les cas où une femme ignore ses enfants, et 42% pensent qu'il est acceptable si une femme désobéit à son mari ou si elle sort sans son consentement.

Même si près de trois femmes sur dix ont connu la violence physique au sein du ménage, et deux sur dix ont subi des violences, seulement un tiers de ces femmes se considèrent victimes de violence conjugale. L'étude a révélé que 61% sont d'accord avec l'opinion selon laquelle " une bonne femme obéit toujours son mari, même en cas de désaccord".

Les données de l'Organisation des Nations Unies attestent qu'au moins une femme sur trois dans le monde entier a été battue, contrainte à des relations sexuelles, ou autrement maltraitée par un homme dans sa vie. Parmi les femmes âgées de 15 à 44 ans, la violence sexiste engendre plus de décès et d'invalidité chez les femmes que les effets combinés de cancer, du paludisme, des accidents de la circulation et de la guerre.

L'enquête a été réalisée par le Centre Turpanjian pour l'analyse des politiques à l'Université américaine d'Arménie à la demande du Women's Rights Center.
http://www.mediaterre.org/genre/actu,20080801171210.html

1   ...   5   6   7   8   9   10   11   12   13


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət