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TURQUIE /ARMENIE

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Aucun changement en vue. La Turquie et l’Arménie campent chacun sur sa position. Si l’Arménie ne met aucune condition à la normalisation, la Turquie maintient ses trois conditions. Il semble donc fort peu probable que le Président turc se déplace en Arménie.

Il parait tout à fait inconcevable que Erevan remette en cause le génocide arménien et qu’elle se retire totalement du Karabakh laissant ses compatriotes seuls face à l’armée azérie.

C’est certainement sur le troisième point, c’est-à-dire le tracé de la frontière, que les discussions peuvent débuter, l’Arménie n’ayant pas d’exigence territoriale officielle envers la Turquie.

Maintenant comme cela s’est passé dernièrement en Suisse mais aussi ‘de temps à autre’, il peut y avoir des pourparlers entre les deux gouvernements, qu’ils soient secrets, ou plus officiels comme le souhaite Erevan depuis des années.

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"C’est avec plaisir que aurions accueilli les efforts de pays tiers pour l’amélioration de nos relations avec l’Arménie, mais nous sommes déjà en contact direct avec l’Arménie en vue d’une normalisation de nos relations", a déclaré aux journalistes lors d’une conférence de presse hebdomadaire le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Burak Ozugergin.

A la question si le président turc irait à Erevan pour voir le match de football Turquie-Arménie en Septembre, il a affirmé que le ministère des Affaires étrangères est en attente d’instruction d’Abdullah Gul.

"C’est en cours d’évaluation", a dit Gül, dans un entretien séparé avec le quotidien Sabah pendant le week-end. "Nous n’avons pas de sentiments d’hostilité envers l’Arménie ... mais les problèmes ne peuvent pas être réglés seulement par les efforts de la Turquie. Ils ont aussi des responsabilités", a dit Gül.

Selon le président, une solution pacifique au problème global exige une reconnaissance de l’intégrité territoriale de chaque pays de la région.

Ankara a également dit que la normalisation des liens avec l’Arménie dépendait de la reconnaissance officielle de l’actuelle frontière avec la Turquie, de l’évolution de sa politique pour la reconnaissance mondiale du génocide arménien sous l’Empire ottoman ainsi que la mise en œuvre d’un accord de pays entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan conformément aux normes internationales et au respect de l’intégrité territoriale de chaque pays.

PanARMENIAN.Net - RIA Novosti – Turkish Daily News
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ARMENIE /AZERBAIDJAN

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Ce qu’il y a de bien dans les négociations de paix, c’est que tout le monde campe sur ses positions essentielles et que l’on discute des points à la marge.

L’Azerbaïdjan maintient le principe de l’intégrité territoriale avec le retour du Haut-Karabakh sous sa juridiction et un référendum dans un avenir lointain sur le statut futur de cette province.

L’Arménie met en avant le droit à l’autodétermination de la population du Haut-Karabakh, faisant valoir que le découpage de cette province est un fait du ‘prince’ en l’occurrence du dictateur (du prolétariat) Staline.

Mais une chose est claire pour les karabakhis, après tout le sang versé, ils ne sont pas prêts de retourner sous juridiction azérie.

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Les ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais vont se rencontrer le 1er août à Moscou à l’initiative des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, a informé le ministre arménien dans une conférence de presse tenue la veille de son départ pour Moscou. Les rencontres se déroulent dans le cadre des propositions de Madrid, réaffirmées par les deux Présidents au cours de la réunion de Saint-Pétersbourg.

Nalbandian a également parlé des réunions bilatérales constructives qui se sont tenues au cours des trois derniers mois à Paris, Washington, Berlin et Bruxelles. Il a également évoqué les délégations étrangères qui se sont rendues à Erevan.

A la question d’un journaliste pour savoir si Serge Sarkissian s’est prononcé pour une commission d’historiens ou une intergouvernementale, M. Nalbandian a indiqué que la position de l’Arménie sur l’établissement des relations sans conditions préalables reste inchangée, en précisant que : "Les autorités arméniennes ne prendront jamais de mesures pour encourager le déni du génocide arménien".

Le ministre espère que le Président turc acceptera l’invitation de son homologue arménien et se rendra en Arménie pour assister au match de football.

En ce qui concerne le tronçon Kars-Akhalkalak du chemin de fer BTK, la mise en œuvre de programmes qui tendent à isoler l’Arménie n’est pas acceptable pour le pays.

Quant aux récents incidents au Djavaghk, la ministre a souligné qu’ils relèvent des Arméniens du Djavaghk. Selon lui, la Géorgie est un pays important pour l’Arménie et l’amitié arméno-géorgienne est dictée par les intérêts des deux pays.

Naïri Mouradian - AZG

Heikki Talvitie, le Représentant spécial du Président de l’OSCE, a déclaré à Bakou qu’il espérait la réactivation du processus de paix en Octobre 2008, après les élections présidentielles en Azerbaïdjan.

Le fonctionnaire européen a noté que les pourparlers de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le cadre du Groupe de Minsk de suggestions ont commencé depuis longtemps, et que le trio Russie-France-États-Unis forme une "équipe forte".

Talvitie a déclaré que l’OSCE prône un règlement pacifique du conflit du Karabakh et a ajouté que la question du statut la RHK reste encore en suspens.

Le ministre azerbaidjanais des Affaires étrangère a souligné que le nouveau gouvernement arménien aurait plutôt avantage de prendre des mesures constructives dans le règlement du conflit du Haut-Karabakh que perdre son temps à critiquer la montée de plus en plus en puissance de l’Azerbaïdjan.

Le directeur du département des Affaires internationales de l’administration présidentielle de l’Azerbaïdjan, Novruz Mamedov, a indiqué que les autorités de Bakou gardent la maîtrise des entretiens qui se dérouleront pour la définition du statut du Haut-Karabakh dans le cadre territorial de l’Azerbaïdjan et que Bakou n’a pas l’intention de renoncer à cette position.

"Par conséquent, toutes les déclarations du nouveau Ministre arménien sont seulement de la propagande orientée pour sa population".

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