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ANGLETERRE

lundi4 août 2008, par Stéphane/armenews

La Royal Academy de Londres a donné un avant-goût de son exposition exceptionnelle consacrée cet automne à la splendeur de Byzance de sa fondation en 330 à sa capture par les Ottomans en 1453, occasion d’admirer des trésors d’habitude éparpillés à travers le monde.

L’exposition "Byzance 330-1453", du 25 octobre 2008 au 22 mars 2009, permet "de voir dans un même espace la façon dont la culture byzantine s’est développée", a expliqué vendredi Robin Cormack, commissaire de cet "événement exceptionnel", au cours d’une présentation à la presse.

"C’était difficile à faire car, du fait des pillages successifs, les objets sont éparpillés partout dans le monde et leur fragilité complique tout déplacement", a-t-il ajouté.

Certains des quelque 300 objets exposés —iconographies, peintures, mosaïques, travaux d’orfèvrerie en or et argent, ivoire et émaux, manuscrits— n’ont jamais été présentés au public. Il s’agit, selon le musée, de la plus importante exposition sur l’art byzantin au Royaume-Uni en 50 ans.

Une salle sera consacrée au monastère de Sainte-Catherine du Sinaï, au pied du mont Horeb où Moïse a reçu les Tables de la Loi selon la tradition biblique. Ce site est inscrit depuis 2002 au patrimoine mondial de l’Unesco.

Dans les vitrines se trouveront le calice d’argent d’Antioche, qui a été considéré un temps comme le Saint Graal, ou encore des trésors conservés à la Basilique Saint-Marc de Venise, pur exemple d’architecture byzantine, comme le calice des Patriarches.

"Il y aura également des objets de la vie quotidienne et une très importante collection d’iconographies", a indiqué Maria Vassilaki, du musée Benaki d’Athènes, qui a collaboré à la préparation de l’exposition.

"Byzance 330-1453" s’inscrit dans la lignée des grandes expositions sur les cultures du monde de la Royal Academy, après le continent africain (1995), les Aztèques (2002), les Turcs (2005) et la Chine (2006).

Il s’agira d’explorer les origines, l’essor et la chute de cette ville appelée Byzance, Constantinople ou Istanbul selon ses occupants, située à cheval sur l’Europe et l’Asie, et les liens étroits entre l’art byzantin et les débuts de la Renaissance italienne, a souligné le musée.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=42872

ALLEMAGNE

samedi 2 août 2008, par Stéphane/armenews

Le 150ème anniversaire de la naissance de Johannes Lepsius (1858-1926) qui a été officié pendant dix ans à Friesdorf en tant que révérand, a été l’occasion d’une fête de commune arméno-allemande et l’inauguration d’un khatchkar en l’honneur de Lepsius qui a consacré sa vie à faire connaître le génocide des Arméniens.

Des centaines de personnes dont beaucoup d’invités d’Arménie avaient fait le pèlerinage à Friesdorf pour participer dimanche 20 juillet à la messe oecuménique arméno-allemande dans la belle église de St. Martin.

Sous la conduite du curé Hans-Martin Kohlmann et de Hayr Aristakes Aivazian d’Arménie, les invités ont suivi une messe impressionnante au cours de laquelle les textes allemands et arméniens ainsi que les chants se sont alternés.

Dans son sermon le surintendant général de la Maison Lepsius Hans-Ulrich Schulz a déclaré « grâce à son activité, Friesdorf est devenu un endroit littéraire important dans le paysage de la foi. Il y trouvait le calme du village tout en levant sa voix contre le génocide des Arméniens et cette voix n’est pas restée non entendue ». Selon le surintendant Lepsius a trouvé beaucoup de soutien à Friesdorf. Mais bientôt, il a eu des problèmes avec la direction de l’église et, enfin, a démissionné. Il est parti à Potsdam, où se trouve aujourd’hui la maison de Lepsius comme le lieu de rencontre pour les Allemands, les Arméniens et les Turcs ».

Après la messe a eu lieu l’inauguration d’un monument commémoratif en l’honneur de Johannes Lepsius et sa femme Margarethe. La société Romonta Amsdorfer a sponsorisé le khatchkar de 8,3 tonnes.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=43384

Allemagne : Hommage à Armin T. Wegner

lundi 4 août 2008, par Stéphane/armenews

A Tübingen ville d’Allemagne, située dans le Land de Bade-Wurtemberg a eu lieu au mois de mai un marathon de la lecture de 10 heures. Parmi les textes lus aux particiapants figurait la lettre à Hitler d’Armin T.Wegner.

C’est Inge Jens a ouvert la journée avec un texte montrant le « courage de civils » : Armin T. Wegner « lettre à Hitler ». Le juriste prussien avait déjà réalisé dans les années vingt plusieurs récits de voyage mais avec cette lettre le 11 avril 1933 il protestait contre la persécution des juifs. La réponse est vite arrivé : Pendant quatre mois Wegner a voyagé entre prisons et camps de concentration.

Inge Jens a rendu visite à Wegner dans les années cinquante à Rome : Comme la plupart des auteurs poursuivis il n’a pas abordé cette question. « En tant que poète expressioniste Wegner ne survivra probablement pas, mais comme homme et Pacifiste il restera. Sa lettre appartient comme un document dans l’histoire de la littérature allemande ».

« On devrait le célébrer comme l’un des grands » a déclaré Inge Jens rappellant que seul l’Arménie l’a fait citoyen d’honneur d’Arménie. En 1956, il a certes obtenu la Croix Fédérale mais comme on ne voulait pas rembourser les frais de son voyage de Rome vers l’Allemagne il n’a pas pu se déplacer faute de moyens.

Armin T.Wegner est désormais enterré à Tsitsernakaberd. En 1915 sur la route des déportations Armin T.Wegner a trouvé la chaussure d’un enfant arménien. Il la conservé pendant son propre exil perpétuel. Sa fille Sibyl Steven l’a offerte en 2005 à la société Armin T. Wegner en charge de faire connaître le destin de cet humaniste.

Photo : Uli Klan