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GENOCIDE RWANDAIS



Génocide au Rwanda: le rapport sur le rôle de la France rendu le 5 août
Il y a 2 jours

KIGALI (AFP) — La commission rwandaise chargée d'enquêter sur le rôle de la France dans le génocide de 1994 au Rwanda remettra son rapport à la justice le 5 août, selon un communiqué officiel diffusé vendredi à Kigali.

Dans un communiqué diffusé à la télévision, le ministère de l'information a annoncé "que la commission chargée de rassembler les preuves de l'implication de la France dans le génocide rendra son rapport le 5 août au ministère de la Justice".

Le président Paul Kagame avait affirmé en juin que le rapport serait rendu public début juillet.

Lors d'une conférence de presse à Kigali jeudi, il avait réaffirmé que le Rwanda disposait de preuves incriminant la France.

La commission rwandaise chargée de cette enquête avait remis mi-novembre à M. Kagame son rapport de 500 pages contenant "divers témoignages recueillis sur la responsabilité du gouvernement français dans le génocide de 1994".

Le génocide rwandais a fait, selon les Nations unies, environ 800.000 morts, parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés.

Kigali a rompu fin novembre 2006 ses relations diplomatiques avec Paris après que le juge français Jean-Louis Bruguière eut réclamé des poursuites contre le président Kagame pour sa "participation présumée" à l'attentat contre l'avion de l'ex-président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, qui a précédé le déclenchement du génocide.

Les relations entre Paris et Kigali ont toujours été tendues depuis le génocide. La France est notamment accusée par l'actuel gouvernement rwandais, dirigé par les Tutsis, d'avoir entraîné et armé les responsables avant les massacres, ce que la France nie.


http://afp.google.com/article/ALeqM5hvaKRaQ4OpQpfgb0EBKbLhJrrUyg

SHOAH



L'holocauste davantage enseigné dans nos écoles?
Le ministre de l'Intérieur, Patrick Dewael (Open Vld), veut que l'holocauste bénéficie de plus d'attention dans l'enseignement. Il est prêt à contribuer aux frais de voyage pour visiter le camp d'extermination des Juifs à Auschwitz ou ailleurs.

Dans une lettre au ministre flamand de l'enseignement Frank Vandenbroucke (sp.a), Patrick Dewael plaide pour qu'une place plus importante soit accordée à l'étude des faits historiques relatifs au génocide des Juifs par les nazis. L'objectif est de lutter contre l'antisémitisme et le racisme. Le ministre de l'Intérieur estime que les jeunes doivent pouvoir continuer à visiter les camps d'extermination.

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem (CD&V), a supprimé le financement des voyages en car vers ces camps. Patrick Dewael annonce à présent à Frank Vandenbroucke qu'il est prêt à intervenir dans le financement de ces voyages. Il souhaite examiner dès le mois de septembre comment organiser la reprise de ces voyages éducatifs. (belga)
04/08/08 10h59
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/368428/2008/08/04/L-holocauste-davantage-enseigne-dans-nos-ecoles-.dhtml

MASSACRE DE SREBRENICA



Mladic reste un héros pour l'armée serbe
Publié le 31/07/2008 - Modifié le 01/08/2008 N°1872 Le Point

Alain Franco

Questions à... Jean-René Ruez, commissaire chargé de l’enquête sur Srebrenica au TPI

Le Point : Croyez-vous à une prochaine arrestation du général Mladic ?

Jean-René Ruez : Jusque récemment, les autorités serbes savaient où était Ratko Mladic. A moins d’avoir volontairement perdu sa trace, mettre la main sur lui ne devrait pas être impossible techniquement. Cela dit, l’arrêter pose un problème beaucoup plus complexe que pour Radovan Karadzic, car Mladic reste un héros pour l’armée serbe.

Quel rôle chacun des deux accusés a-t-il joué à Srebrenica ?

En tant que président de l’entité serbe de Bosnie, Karadzic était le donneur d’ordres. Srebrenica était dans la logique de sa politique de nettoyage ethnique. Mladic commandait personnellement les opérations. Nous l’avons montré dans divers procès au TPI. Son état-major a conduit en quatre jours le massacre de plus de 6 000 prisonniers puis a mené le processus de dissimulation des cadavres, déterrés des cinq fosses communes principales et répartis dans vingt-huit fosses secondaires. Tout cela sous le contrôle personnel de Mladic.


http://www.lepoint.fr/actualites-monde/mladic-reste-un-heros-pour-l-armee-serbe/924/0/264226

Karadzic était protégé par la CIA jusqu'en 2000

NOUVELOBS.COM | 03.08.2008 | 15:32

Un quotidien serbe affirme que l'ancien chef des Serbes de Bosnie a été protégé jusqu'en 2000 par la CIA en vertu de l'accord secret conclu avec les Etats-Unis.

Le quotidien serbe Blic assure samedi 2 août que le génocidaire Radovan Karadzic, dernièrement arrêté après 13 ans de cavale, a été protégé par la CIA jusqu'en 2000. C'est à cette date que les services secrets américains se sont aperçu que l'ancien chef des Serbes de Bosnie avait rompu les termes de l'accord qui le liait à eux et qui lui permettait d'échapper à la justice internationale.

"Karadzic, inculpé pour génocide et crimes de guerre, bénéficiait de la protection des Etats-Unis jusqu'en 2000, date à laquelle la CIA a intercepté ses conversations téléphoniques démontrant clairement qu'il dirigeait personnellement" encore son parti, le SDS, lit-on dans le journal, qui cite "une source du renseignement américain bien informée".

Echapper à la justice

Cette information confirme les dires de Radovan Karadzic, qui a assuré jeudi lors de sa première comparution devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye, que l'émissaire américain Richard Holbrooke, l'un des architectes de l'accord de paix en Bosnie, en 1995, lui avait promis qu'il échapperait à la justice internationale s'il se retirait de la vie publique.

Cet accord avait été démenti par Holbrooke.


"Je ne suis pas sûr qu'il y ait eu un document écrit confirmant (un tel accord), mais je sais par contre que Holbrooke a admis que des garanties verbales avaient été fournies à Karadzic au plus haut niveau" américain, a ajouté la source citée par le quotidien.

"Personnellement engagé"

"Au cours de l'année 2000, au moment des élections (générales de novembre) en Bosnie, la CIA a appris que Karadzic dirigeait le SDS (la formation nationaliste serbe qu'il avait mis en place au début des années 90), en dépit de leur accord stipulant qu'il ne devait pas s'occuper de politique", a poursuivi la même source.

"En 2000, a précisé cette source, s'est tenue une réunion du SDS dans la localité de Bijeljina (est de la Bosnie), dirigée personnellement par Karadzic. Il donnait des instructions aux militants et désignait les membres de la direction qui devaient être remplacés ou encore les personnes qui devaient être nommées et à quelles positions".

Karadzic "était personnellement engagé dans toutes les activités du SDS. En Amérique, ils sont devenus furieux lorsqu'ils ont réalisé que Karadzic se payait leur tête de la sorte". Les Américains et la CIA ont décidé alors d'interrompre la "protection informelle" dont bénéficiait l'ancien chef des Serbes de Bosnie, conclut la source.

Cet accord avec la CIA offrait également au génocidaire, lit-on dans Blic, une protection contre une arrestation par d'autres services de renseignements, notamment ceux de la France et de la Grande-Bretagne.


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20080802.OBS5737/karadzic_etait_protege_par_la_cia_jusquen_2000.html

Karadzic : "Pourquoi les Américains veulent me tuer"

NOUVELOBS.COM | 03.08.2008 | 15:32

Info Obs Dans la première déclaration de Radovan Karadzic devant le Tribunal pénal international, dont nous publions ici des extraits que nous avons traduits, l’ex-leader des Serbes de Bosnie explique la teneur de l'accord secret conclu avec les Américains. Il affirme que, faute de pouvoir respecter cet accord qui lui assurait l’immunité judiciaire, les Américains ont tenté et tentent toujours de le liquider.

Radovan Karadzic affirme d’abord "qu’au nom des Etats-Unis", Richard Holbrooke, le négociateur américain des accords de paix en Bosnie, lui a fait en 1996 l’offre suivante :

"Je devais me retirer non seulement de la vie publique mais aussi du Parti [démocratique serbe, le SDS, la formation politique des Serbes de Bosnie, fondé par Karadzic, Ndlr] et aussi disparaître complètement de la scène publique, ne pas donner d’interviews et même ne pas publier d’œuvre littéraire [psychiatre de formation, Radovan Karadzic a aussi publié de nombreuses poésies, Ndlr]. En un mot : devenir invisible assez longtemps pour que les accords de paix de Dayton [conclus en 1995, quelques mois plus tôt, Ndlr] puissent être pleinement appliquées. (…).

Au nom des Etats-Unis, M. Holbrooke a promis que le Parti démocratique serbe [le SDS] ne serait pas interdit de participer aux élections et que pas plus de quatre de nos responsables ne pourraient se présenter aux élections, ce qui est arrivé aux élections suivantes mais pas à celles qui se sont tenues en 1996. S’agissant de moi, M. Holbrooke s’est engagé, au nom des Etats-Unis, que je ne serais pas jugé devant ce tribunal (…).

Les propositions faites par la Secrétaire d’Etat [américaine] Mme Madeleine Albright à la présidente de la Republika Srpska [République séparatiste autoproclamée des serbes de Bosnie], Biljana Plavsic [qui succède à Radovan Karadzic] sont celles-ci : Je devais partir et aller en Russie, en Grèce ou en Serbie et ouvrir une clinique privée ou au moins aller à Bijeljina [ville de la République serbe de Bosnie], du moment que je quittai Pale [la "capitale" des Serbes de Bosnie, un village voisin de Sarajevo, Ndlr]. [Ces propositions] correspondaient à cet accord qui n’était pas seulement un accord privé avec Holbrooke mais une affaire d’Etat."

Radovan Karazic assure que les Américains veulent l’éliminer : (Il explique qu’à part un incident - un journaliste grec a relaté une conversation privée qu’il avait eu avec un membre du parlement grec -, il a "totalement respecté sa partie de l’accord dès le premier jour et pendant très longtemps".

"Cependant [bien qu’il ait respecté l’accord, Ndlr], nos services de renseignements ont remarqué plusieurs actions agressives des forces internationales [déployés en Bosnie après les accords de paix, Ndlr] dans des endroits que je venais juste de quitter. Ces actions étaient clairement organisées afin de liquider quelqu’un et non de l’arrêter.

Mais quand elles ont échoué on les a qualifiées 'd’exercices' bien que l’on prévienne toujours à l’avance quand il s’agit d’exercices afin de ne pas déclencher une panique publique. L’intention de me liquider était plus qu’évidente, et elle est confirmé par les récentes déclarations de M. Holbrooke, qui regrette qu’il n’y ait pas de peine de mort ici [au TPIY, Ndlr] et qu’elle ne puisse donc être prononcée contre moi, bien qu’il le souhaiterait.

Peut être que les Etats-Unis et M. Holbrooke lui-même voulaient tenir leurs promesses. Car M. William Stubner [un américain qui travaillait pour le TPIY, Ndlr] a déclaré aux médias que quelqu’un l’avait appelé du Département d’Etat [Ministère des affaires étrangères américain, Ndr] et avait instamment prié le Procureur en chef Goldstone [Richard Goldstone, alors procureur du TPIY] de ne pas me traquer moi ainsi que le général Mladic [Ratko Mladic, le chef militaire des Serbes de Bosnie, toujours en fuite, Ndlr], car j’avais demandé le même statut pour lui que pour moi. Mais M. Goldstone a menacé de démissionner dans ce cas.
Il est clair qu’incapable de tenir ses promesses faites au nom des Etats-Unis, il [Richard Holbrooke, ndlr] est passé au plan B : la liquidation de Radovan Karadzic.

Cet accord, qui aurait du m’apporter la paix et la liberté, est alors devenu une source de grand danger pour ma vie et pour la sécurité de ma famille et même de mes amis. Le meilleur exemple en est le raid brutal contre la maison du prêtre Jeremija Starovlah à Pale, durant lequel personne [des forces internationales, Ndlr] n’a essayé de procéder à une arrestation mais seulement de tuer l’homme qu’ils avaient trouvé. Jeremija Starovlah et son fils Aleksandar ont ainsi passé des semaines et des mois au bord de la mort dans un profond coma, dont ils ont difficilement survécu.

Le désir de M. Holbrooke de me voir disparaitre, si possible avant que je révèle cela et d’autres vérités, est aujourd’hui plus frais et plus fort et les actions pour y parvenir sont sans fin. Pendant que ces actions continuent, et avec ces menaces sur ma vie, je dois être assis dans un endroit [le TPIY ; Ndlr] que lui et ses amis connaissent. Rien ne peut être fait régulièrement ici, parce que je ne sais pas quelle est la longueur du bras de M. Holbrooke ou de Mme Albright, ou de n’importe qui de leur équipe, ou si ce bras peut m’atteindre ici. (….)

Traduit et mis en forme par Jean-Baptiste Naudet


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20080802.OBS5747/karadzic__pourquoi_les_americains_veulent_me_tuer.html

Serbie: Tadic s'exprime pour la première fois depuis la capture de Karadzic
Il y a 23 heures

BELGRADE (AFP) — Le président serbe Boris Tadic va s'exprimer dimanche en milieu de journée devant la presse pour la première fois depuis l'arrestation, fin juillet, de l'ancien chef des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, ont annoncé les services présidentiels.La conférence de presse était attendue pour 13H00 locales (11H00 GMT), ont ajouté ces services sans autres précisions.

Depuis l'annonce par les autorités serbes, le 21 juillet, de l'arrestation à Belgrade de Radovan Karadzic, le président serbe, un pro-européen, ne s'était pas exprimé publiquement sur le sujet.

La présidence serbe avait indiqué après l'arrestation de Radovan Karadzic que Boris Tadic avait reçu plusieurs menaces de mort par courriers électroniques adressés à son service de presse.

L'opposition nationaliste serbe a organisé plusieurs manifestations pour protester contre l'arrestation de l'ancien chef des Serbes de Bosnie.

Radovan Karadzic, inculpé par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPI) de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, a été transféré à La Haye le 30 juillet.

Selon l'hebdomadaire nationaliste Pecat, Boris Tadic a supervisé personnellement l'opération qui a conduit à l'arrestation de Radovan Karadzic. Les "coordinateurs de l'opération ayant conduit à l'arrestation de Karadzic ont été Boris Tadic, le procureur serbe pour les crimes de guerre Vladimir Vukcevic" et le nouveau chef des services secrets serbes, Sasa Vukadinovic, un proche de Boris Tadic, écrit Pecat, citant des "sources bien informées". Des représentants des services de renseignement étrangers, en particulier le MI6 britannique et la CIA, étaient également informés, ajoute l'hebdomadaire.

Le quotidien serbe Blic affirmait par ailleurs de son côté que Radovan Karadzic a été protégé par les Etats-Unis jusqu'en 2000, date à laquelle la CIA l'a surpris en train de rompre les termes de l'accord qui le liait à eux et qui lui permettait d'échapper à la justice internationale.

L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, inculpé pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, "était sous protection américaine jusqu'en 2000, date à laquelle la CIA a intercepté une de ses conversations téléphoniques démontrant clairement qu'il dirigeait personnellement une réunion de son ancien parti politique", le SDS, écrit le journal, citant "une source du renseignement américain bien informée".

Radovan Karadzic, qui a comparu jeudi, pour la première fois depuis son arrestation à Belgrade, devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPI) à La Haye, a assuré que l'émissaire américain Richard Holbrooke, l'un des architectes de l'accord de paix en Bosnie en 1995, lui avait promis qu'il échapperait au TPI s'il se retirait de la vie publique. Richard Holbrooke a démenti l'existence d'un tel accord.




http://afp.google.com/article/ALeqM5hC0VLHNG_gIcpb7u_QyLlr27vtSQ

Le "J'accuse" de Karadzic

Vendredi 01 Août 2008

Par Vivien VERGNAUD (avec Reuters)
leJDD.fr

Depuis sa cellule à La Haye, Radovan Karadzic enfonce le clou. L'ancien chef des Serbes de Bosnie réaffirme, dans une lettre remise vendredi à son juge, que le négociateur américain Richard Holbrooke lui avait promis qu'il ne serait "pas jugé par le tribunal pénal international". Le diplomate n'ayant pu remplir sa promesse, Karadzic se dit menacé de mort.

Le procès de Radovan Karadzic pour génocide et crimes de guerre est en suspens jusqu'au 29 août. Pourtant, l'ancien chef des Serbes de Bosnie, qui ne souhaite pas avoir d'avocat à ses côtés, a déjà commencé à se défendre. Jeudi, au cours de sa première audience, il évoquait les "irrégularités" de son arrestation et l'accord passé avec les Etats-Unis lui garantissant d'échapper au tribunal pénal international. Le juge néerlandais Alphons Orie lui avait alors demandé de lui écrire une motion dans laquelle il pourrait s'expliquer sur ces différents points. Depuis sa cellule de prison, Karadzic s'est exécuté, et réitère dans ce document ses accusations.

Liquider Karadzic

Il affirme ainsi avoir conclu un pacte secret en 1996 avec l'ancien émissaire américain pour la paix en Bosnie, Richard Holbrooke, dans le cadre des accords de Dayton, qui ont mis fin à la guerre civile. Radovan Karadzic résume le marché: il se retirait de la vie publique et en échange, l'Américain lui garantissait que la justice internationale ne le poursuivrait pas. Un accord si avantageux que l'ancien chef des Serbes de Bosnie a tenté d'obtenir le même pour son bras droit Ratko Mladic, toujours en fuite. Mais, "incapable de remplir ses engagements pris au nom des Etats-Unis, il (Richard Holbrooke) est passé au plan B - la liquidation de Radovan Karadzic", explique l'ancien leader serbe.

Joint par l'agence de presse Reuters à Washington, le négociateur américain, a déclaré qu'il n'y avait pas la moindre vérité dans les affirmations de l'ancien leader. "Un tel accord aurait été immoral et contraire à l'éthique", s'est-il justifié. Dans son livre To end a war (Finir une guerre), il racontait que son projet d'accord prévoyait que Radovan Karadzic devait quitter la Bosnie et se soumettre au Tribunal de La Haye.

Pourtant, l'accord public, publié le 19 juillet 1996, ne fait pas mention de ce point. Karadzic affirme également qu'il se serait rendu à la justice si des enquêteurs du parquet ne s'étaient pas fait passer en Bosnie pour des représentants du tribunal et n'avaient pas piégé le gouvernement de la république serbe. "Il est alors devenu clair pour moi que je ne pouvais pas me présenter devant ce tribunal", explique-t-il.

Un procès inéquitable?

Toujours dans ce document envoyé au juge, il revient sur les "irrégularités" de son procès. Pour lui, tout est déjà joué, et depuis longtemps. Une "chasse aux sorcières médiatique" a été effectuée par les "médias musulmans". Ceux-ci le traitaient, avant même le début du conflit, de "criminel de guerre à une période où les seules victimes étaient serbes". Ce déferlement aurait scellé son sort.

Expliquant que les médias étrangers ont repris cette soi-disant cabale, il est "désormais inimaginable pour beaucoup de gens que ce tribunal puisse m'acquitter. Je pense que cet élément remet en question sérieusement le procès en lui-même", analyse-t-il. Il évoque aussi son entrevue avec un ancien procureur en chef qui lui aurait dit qu'il serait condamné à perpétuité. Bref, Karadzic craint que sa cause soit entendue et que tout ait déjà été décidé. Début de réponse le 29 août prochain, à la reprise de son procès.


http://www.lejdd.fr/cmc/international/200831/le-j-accuse-de-karadzic_136969.html

Serbie: la coopération avec le TPI se poursuivra, assure le président du pays

Il y a 15 heures

BELGRADE (AFP) — La Serbie poursuivra sa coopération avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPI) à La Haye et aucune "pression supplémentaire" sur le pays n'est nécessaire, a déclaré dimanche le président serbe Boris Tadic.

"Aujourd'hui, personne ne peut dire que la Serbie n'était pas prête à arrêter les personnes inculpées" par le TPI et à manifester "son entière disposition à coopérer" avec cette instance, a déclaré le président Tadic, dans une première intervention publique depuis l'arrestation de Radovan Karadzic.

"Aujourd'hui, personne ne peut dire que la Serbie se dérobe à la justice internationale et ne respecte pas la loi internationale", a ajouté le président Tadic, sans citer toutefois nommément Radovan Karadzic, l'ancien chef des Serbes de Bosnie dont les autorités de Belgrade ont annoncé l'arrestation le 21 juillet.

"Tout ceux qui envisagent d'exercer une pression supplémentaire sur la Serbie (pour arrêter les autres inculpés recherchés par le TPI) enfoncent une porte ouverte, car la Serbie a non seulement montré sa volonté et sa détermination, mais a pris aussi des mesures concrètes pour assurer cette coopération" avec le Tribunal, a poursuivi le président Tadic.

Après la capture de l'ex-chef politique des Serbes de Bosnie, la justice internationale attend l'arrestation du général Ratko Mladic, l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie pendant la guerre de Bosnie (1992-1995).

L'Union européenne réclame aussi des autorités serbes l'arrestation de l'ancien chef des Serbes de Croatie, Goran Hadzic, également inculpé par le TPI.

Les Européens considèrent que la Serbie prouvera sa "totale coopération" avec le TPI en s'emparant de ces deux fugitifs et que leur arrestation permettra de dégager des perspectives européennes pour Belgrade.

"Il n'est pas nécessaire que quiconque fasse pression sur la Serbie pour qu'elle poursuive sa coopération" avec le TPI, a répété le président Tadic.

Une telle coopération est dans le propre "intérêt national" de la Serbie, a-t-il dit.

Boris Tadic a démenti d'autre part les informations de l'hebdomadaire nationaliste Pecat selon lesquelles il aurait supervisé personnellement l'opération qui a conduit à l'arrestation de Radovan Karadzic, transféré le 30 juillet à La Haye.

"En tant que président de la Serbie, je n'interfère pas dans le travail de ceux qui sont amenés à arrêter des personnes recherchées ou inculpées. Les services concernés font leur travail. En tant que président, je n'effectue pas ce travail", a déclaré Boris Tadic.


http://afp.google.com/article/ALeqM5jLPY5_Tc1goOwPLkgeclzVHc8pHw

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