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The environment in the news


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La Nouvelle (Algiers): Conséquences alarmantes sur la santé et l’environnement


19 Juin 2006

A  l’occasion de la célébration, hier,  de la Journée mondiale de la désertification , l’ONU avertit que «le changement climatique et la pression démographique font perdre annuellement 10 millions d’hectares de terres agricoles à travers le monde».




Et de son côté, le spécialiste du changement climatique, Donald Prinn,  à l’Institut de technologie de Massachussetts,  souligne que «les différents modèles climatiques pour les 100 prochaines années prévoient tous une accentuation de la sécheresse sur l’intérieur des continents». A ce propos il soutient que «la seule réponse possible de la part des gouvernants, c’est de prendre des mesures d’adaptation». Les régions arides ou celles n’enregistrant qu’un taux très faible de précipitations  devant un taux élevé d’évaporation abritent, selon les estimations onusiennes,  plus de deux milliards de personnes dont 99% parmi elles vivent dans les pays en voie de développement. Aussi, il a été relevé notamment dans l’étude du groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique désigné par l’ONU que «dans les 30 dernières années du XXIe siècle, les températures devraient augmenter de 5 à 7 degrés dans les déserts en comparaison à la période de 1960 à 1990». A cela, s’ajoute, selon ladite étude, la diminution des précipitations  pour la même période «de 5 à 1%». Une situation qui va en s’aggravant si la cadence de la dynamique enclenchée depuis quelques années sur le plan international demeure ainsi.  La non-signature par des  Etats de la convention internationale sur le changement climatique demeure un obstacle de taille  pour un net déclin de  pollution industrielle ainsi que le retard enregistré pour  atteindre les objectifs des OMD et le non-respect des engagements de  pays riches relatifs à leurs aides en direction des pays pauvres et en voie de développement. Le PNUE a estimé, de son côté, que «les régions australes seront les plus vulnérables», citant l’exemple du grand désert de Victoria, en Australie, ou celui d’Acatama au Chili qui bien sûr ne seront pas sans conséquences sur le reste du monde. Par ailleurs, et s’agissant du continent africain, le chercheur Gil Mahé, spécialiste de la désertification à l’institut français de recherche pour le développement, souligne que «le Sahel subit une sécheresse persistante depuis 35 ans» et, poursuit-il, «avec 10 à 20% de pluies en moins, les zones semi-désertiques sont descendues de 100 km vers le sud». Une situation à laquelle il est possible d’y remédier selon ce  chercheur qui déclare que «le processus peut être anticipé et même rendu réversible en l’espace de 10 à 30 ans», et ce, «si la mobilisation est massive et rapide», précise-t-il. La situation est telle  que le discours politique de part et d’autre est en deçà des attentes des experts et de populations les plus touchées. Sur ce, Gil Mahé affirme qu’«on sait ce qu’il faut faire depuis longtemps, mais le problème, c’est d’assurer le transfert des connaissances et de mobiliser les moyens financiers». Une déclaration à l’adresse des politiques favorisant  des intérêts affichés ou cachés au détriment de ce qui est vital pour la planète, d’abord, et, par conséquent, pour l’humanité toute entière. Pour rappel, la Convention de l’ONU pour la lutte contre la désertification ratifiée par les 191 Etats membres, vise justement à «atténuer» les effets de la sécheresse dans les pays les plus vulnérables. Sur ce, une rencontre d’experts internationaux se pencheront dès lundi prochain à Tunis sur le thème de «la viabilité des zones arides», une rencontre qui prendra fin mercredi par  des recommandations.
L’Afrique, qui s’est engagée sur la voie du développement durable à travers le NEPAD,  enregistre, certes, des avancées considérables à la vue de la réalité socio-économique très difficile et le poids de conflits qui la mines, mais il n’en demeure pas moins que l’ensemble de la communauté internationale est concernée par la désertification. Les régions touchées vivent l’impact directement au quotidien et il est  temps de faire preuve de plus de prise de conscience, car tout le monde est concerné : la terre étant un grand village.

Des conséquences qui interpellent


L’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son rapport rendu public vendredi, affirme que plus de 13 millions de personnes meurent chaque année de causes liées à l’environnement, une situation qui peut être  «évitée», est-il précisé, par une gestion rationnelles des ressources naturelles et la promotion des ressources humaines  précisément dans les pays pauvres ou en voie de développement.   Les maladies liées aux problèmes de l’environnement, telles que le paludisme et les infections respiratoires, selon l’OMS, «peuvent facilement être combattues en promouvant la nécessité de conserver des réserves d’eau en lieu sûr» ainsi que le   renforcement des conditions d’hygiène. Ceci par une volonté d’utilisation «des  carburants plus propres et plus sûrs» et de surcroît en «gérant efficacement les ressources en eau», souligne cette organisation onusienne. Par ailleurs, l’usage inefficace de l’eau risque, d’ici à 2050, de pousser des pays qui ont des déserts «à franchir le seuil au-delà duquel ils risquent non seulement une pénurie», mais, selon des experts,  «un réel appauvrissement des ressources en eau», citant l’exemple du  Tchad, de l’Irak, du Niger, de la Syrie, entre autres. Le nouveau responsable du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), M. M. Steiner, a affirmé que «le courant de l’opinion se prononce de plus en plus en faveur d’économies durables du point de vue de l’environnement. Et nous devons en profiter». Ceci étant, il souligne que son action se «focalisera» sur les moyens de rendre «les incitations économiques et mercantiles»  ainsi que les traités et les accords internationaux «plus favorables à l’environnement, aux pauvres et donc favorables au développement durable», a-t-il martelé. Le cinquième successeur à la tête du PNUE a affirmé que «le monde entier, qu’il soit en voie de développement ou développé, risque de perdre gros si cela continue», allusion faite aux questions économiques qui touchent l’environnement et qui, pour M. Steiner, «sont souvent écartées des conventions environnementales». Quant à l’OMS, elle revient dans son rapport sur «le renforcement impératif des ressources humaines» de manière à ce que les systèmes de santé puissent «s’attaquer aux maladies  invalidantes et atteindre les objectifs nationaux et mondiaux  dans le domaine de la santé». Ceci étant, l’OMS souligne que pour y arriver, il est «capitale de disposer d’une infrastructure humaine solide si l’on veut combler le fossé» existant entre «les promesses et la réalité et aller au devant des défis sanitaires du XXIe siècle». Parmi les objectif des OMD, dont bon nombre sont situés en Afrique subsaharienne, la lutte contre les grandes maladies liés à la pauvreté qui ravagent les populations défavorisées, une situation découlant de la  non-distribution équitable des richesses du monde, les problèmes d’ordre environnementaux suscités ainsi que les conséquences d’un processus historique des pays pauvres dont le néocolonialisme a contribué fortement à cet état de fait. L’OMS estime, aussi, dans son rapport, qu’il y a «59,2 millions d’agents de santé salariés à temps plein» et  dont «les prestataires constituent les deux tiers». Poursuivant, l’organe des Nations unies relève que «57 pays connaissent une pénurie aiguë de main d’œuvre» qui correspond à un déficit au niveau mondial «de 2,4 millions de médecins, d’infirmières et de sages femmes». A ce sujet, l’Afrique subsaharienne enregistre «la pénurie  la plus marquée».  
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