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Revue de Presse


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Revue de Presse 
"French instrumentalists Cabaret Contemporain then made their American debut with a couple of hypnotic dancefloor jams, part dark dreampop, part disco, part romping serialism and great fun to watch, especially when some early technical glitches were fixed and the band’s two bassists, Ronan Coury and Simon Drappier, were playing subtle interchanges."
Lucidculture, juin 2013
"In another, untitled performance, Cabaret Contemporain, a five-member group from France, created a deeply rhythmic and texturally intricate sound that might best be characterized as improvised acoustic techno. "
New-York times, juin 2013

En résidence cette saison à la Ferme du Buisson, qui est à l’origine du projet, le Cabaret contemporain propose ce samedi une expérience insolite. Titré Wet Sounds, le concert du soir se déroulera en effet dans l’eau de la piscine de Torcy, riante bourgade de Seine-et-Marne à laquelle on ne pense pas assez comme idée de sortie du week-end, et où pourtant l’artiste Joel Cahen et la chanteuse Rebecca Hiwox, accompagnés de deux DJ (Grégory Cervello et Guillaume Dorson), vont créer en direct une musique électroacoustique composée spécialement pour la circonstance (avec, en bonus, la pièce de Steve Reich Electric Counterpoint pour guitare seule et bande). Prévue pour durer trois heures, la représentation est accessible dans l’eau (maillot et bonnet exigés), où le son se propage 4,5 fois plus vite que dans l’air, ou à l’extérieur du bassin (tenue de ville conseillée).

Baptêmes de plongées et natation synchronisée compléteront l’offre, proposée au tarif unique de 5 euros. Il est possible de réserver. 

Libération, 1er février 2013, par Gilles Renault

Si Terry Riley est si important c'est qu'il fut un génie. Que dire de plus d'un homme qui fut un des fondateurs de la musique minimaliste, proche de La Monte Young, et qui écrivit des pièces comme A Rainbow in Curved Air, Shri Camel ou Persian Surgery Dervishes grâce auxquelles nous avons atteint l'état second avec une rapidité exemplaire ? Rien, l'homme a laissé sa trace dans l'histoire de la musique, nous la regarderons béatement durant toute notre vie.

Comme à son habitude, Le Cabaret Contemporain a choisi de rendre hommage au maître à sa façon. La révérence est là, bien sûr, mais l'envie d'aller de l'avant reste la plus forte. L'oeuvre de Riley, ce 23.02, sera ainsi réactualisée par les membres du Cabaret (Simon Drappier, Ronan Courty, Julien Loutelier, Fabrizio Rat Ferrero et Giani Caserotto) et par deux éminents invités : Gilb'r et I:Cube a.k.a Château Flight. Histoire, modernité, érudition, divertissement : la recette est connue, mais détonne à chaque fois. On a hâte d'y être.

Enfin, puisqu'une seule rencontre ne suffisait pas, la première partie sera assurée par le trop rare Bertrand Burgalat qui s'adjoint les services du groupe As Dragon. Qu'il ne craigne rien, "l'aventurier élégant" et gérant du label Tricatel sera ce soir là dans son élément.

Kiblind, janvier 2013









Emblématiques d’une nouvelle génération de musiciens “digital natives“, les membres du Cabaret Contemporain se situent naturellement au carrefour des musiques “contemporaines“ (au sens où on l’entend dans le domaine de la musique classique) et “actuelles“. Ce nouveau programme, déjà présenté dans le cadre du prestigieux festival Musica de Strasbourg, propose une relecture de la musique de John Cage à l’occasion du centième anniversaire de la naissance du compositeur américain. « Nous proposons des versions pour un instrumentarium original de certaines des pièces  du compositeur les plus percussives et les plus rythmiques, révélatrices de sa première période de composition, des pièces essentiellement pour percussion, telles que Living Room Music, Dance Music, Three Dances, Third Construction ou encore Credo in US, pour un instrumentarium original (…) : guitare électrique, batterie, contrebasse, piano préparé et synthétiseur » expliquent les membres de l’ensemble (Fabrizio Rat, Giani Caserotto, Ronan Courty et Julien Loutelier), issus pour la plupart de la classe d’improvisation du Conservatoire de Paris. Pour ce projet décapant, le Cabaret contemporain accueille en invité spécial, Étienne Jaumet, du groupe électro Zombie Zombie, ce qui augure d’une fin de soirée qui devrait, en toute logique, se prolonger sur le dancefloor…

J.-L. Caradec, La Terrasse, décembre 2012

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Ce mercredi, le Lieu Unique termine en beauté sa programmation musicale de l'année 2012. Après le récital exceptionnel de Steve Reich cet été, c'est une autre légende de la musique contemporaine américaine qui est à l'honneur : John Cage. Et d'une manière assez peu conventionnelle cette fois-ci.

Les pièces musicales de l'Américain sont jouées ici d'une manière relativement décomplexée par le Cabaret Contemporain, un ensemble musical non-conformiste se souciant peu des frontières musicales, autant tourné vers la musique dite "contemporaine" et "savante" que les musiques habituellement qualifiées de "pop(ulaires)" au sens large (du rock à l'electro) qui nous sont pourtant, de fait, tout à fait contemporaines.

L'idée est excellente sur le papier mais, en rentrant dans la salle du Lieu Unique embrumée plus que de raison par des fumigènes et en découvrant les instruments disposés sur scène - un piano, une batterie, une contrebasse, une guitare électrique, les claviers analogiques du guest Etienne Jaumet (moitié de Zombie Zombie) – on craint un instant un Cage réarrangé à une sauce progressive seventies clairement éventée.

Les craintes s'envolent dès que le groupe de jeunots entre en scène (les quatre garçons n'ont visiblement guère plus de vingt ans). Les instruments sont, évidemment, parfaitement maîtrisés (on sent le background Conservatoire de la troupe) et, surtout, les arrangements sont extrêmement inspirés. Les compositions de Cage choisies, datant pour la plupart des années 40 et initialement très percussives, sont réarrangées de manière très personnelle sans jamais tomber dans la redite ou la recette toute faite.

Mine de rien, derrière son approche assez désinhibée et jouissive, c'est une petite leçon de musicologie que nous livre le Cabaret Contemporain, en nous prouvant d'une manière empirique l'influence décisive qu'ont eue les expérimentations de Cage sur bon nombre de styles musicaux qui leur sont plus ou moins postérieures. Les nappes de claviers de Jaumet ne sont pas sans rappeler par moment le Pink Floyd de la période post-Barrett et pré-"Dark Side of the Moon" (pas la pire). Le minimalisme sec et hypnotique, tant mélodique que rythmique de l'ensemble renvoie autant au Krautrock de Can ou Neu! qu'à l'electro pour dance-floor de Daft Punk ou James Murphy. La dimension épique et hardie de certains morceaux évoque indéniablement le post-rock de Godspeed You! Black Emperor.

Bref, la sauce prend. Et très bien. Seul bémol, après à peine plus d'une heure de concert, on en aurait bien repris une louche. Pas de rappel pourtant. Petite consolation cependant, le Cabaret Contemporain est de retour au Lieu Unique en février prochain, cette fois-ci pour un hommage à Terry Riley, autre figure incontournable de la musique minimaliste américaine, dans le cadre du festival Assis ! Debout ! Couché !, dont on reparle très bientôt. Rendez-vous est donc pris pour 2013.

 Pop News, décembre 2012





NS DAYS 2 - SCÈNE 1 / THE FREAK SHOW


 JOHN CAGE PROJECT avec Etienne Jaumet (Cabaret contemporain / Lyon - Paris – France) Live


Vendredi 18 mai 2012 / de 15h45 à 16h45 / Hôtel-Dieu – Scène 1 - Cour centrale



Pour fêter le vingtième anniversaire de la mort et le centenaire de la naissance de John Cage, le trio composé de Etienne Jaumet, moitié de Zombie Zombie, Giani Caserotto et Fabrizio Rat, tous deux lyonnais, proposent des adaptations des pièces les plus percussives et les plus rythmiques du compositeur pour un instrumentarium original, proche d’une esthétique rock.

RÉSERVEZ !



[Site des « Nuits Sonores », mai 2012]



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