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Renaître des cendres de ma vie Chapitre 3


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Renaître des cendres de ma vie

Chapitre 3 :

Qui a peur des grands méchants loups ?

 

 



Le jour se lève encore, ici bas,

Mais la vie n’a plus le même éclat,

Et si le soleil brille, Baby,

Il ne brille plus pour moi.

 

07h35 du matin. Vincent n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Il avait passée des heures à plonger et à replonger le gant de tissu rose pâle pour faire baisser la fièvre de son « ami ».



Au bout de trois longues heures de veille, Vincent commença à ressentir le poids de la fatigue qui pesait sur lui depuis son entretien avec Tifa. La fièvre de Rufus était tombée, mais son sommeil était toujours agité.

Vincent posa doucement son gant et se dirigea vers son lit. Une foi couché, il se mit à essayer de mettre de l’ordre dans ses souvenirs, comme il le faisait souvent avant de s’endormir. Il retira sa cape et l’envoya en boule sur une chaise. Il n’avait vraiment pas envi de la mettre sur cintre. Avec peine, il se remit à la tache. Il était si fatigué. Un seul souvenir remonta des abîmes de son esprit torturé avec un semblant de netteté.



Lucrécia… La douce et pâle figure de Lucrécia… Son souvenir le hantait depuis le jour de la naissance de Sephiroth, depuis celui de la mort de Lucrécia… Depuis le jour de SA mort. Ce souvenir lui hotta tout espoir de sommeil…tout espoir de paix…

La culpabilité le rongeait… il l’avait laissé mourir… Non… Hojo l’avait laissé mourir… Hojo l’avait… tué. Non… ce n’était pas la culpabilité qui le rongeait comme il l’avait toujours cru… c’était la haine. La haine. Une haine, non pas contre Hojo qui avait indirectement tué Lucrécia, mais contre Lucrécia elle-même.



Tu m’a abandonnée… tu… n’avais pas le droit ! pas le droit… Je te déteste… parce que c’est lui que tu as choisi… et en fin de compte… c’est aussi lui qui t’as tué. Peu importe… Je me moque de ce qui a pu t’arriver… je me moque de tout. Désormais, je suis le seul maître à bord… le seul maître de mon destin, de mon…futur…enfin…futur…ai-je vraiment un futur ? Je m’apprête à m’installer dans le vieux manoir qui m’a vu mourir avec mes pires ennemis après toi et Hojo. Hum… pires ennemis… est-ce vraiment le terme approprié ? Non…ils ne sont plus mes ennemis…ils ne sont plus contre moi…ils ont changé… ou du moins, ils ont l’air d’avoir changé…

Sentant qu’il ne trouverai pas le repos cette nuit, Vincent quitta son lit et se dirigea à nouveau vers celui de Rufus. Arrivé devant le jeune homme, étendu de tout son long sous son énorme couette, il s’installa au bord du lit et fixa le jeune homme avec inquiétude.



Pauvre gamin… il a à peine 22 ans et sa vie est déjà détruite. C’est affreux… Et moi qui pensait avoir eu une vie malheureuse.

Il déposa une main hésitante sur le front du jeune homme pour prendre sa température et remarqua avec soulagement que le front en question était tiède et non brûlant. Il soupira et laissa glisser sa main, sans même s’en apercevoir, sur la joue du jeune homme. Rufus soupira au contact de la main froide et souleva légèrement une paupière.



  • -         Humpf… Vincent ? Où on est ? Qu’est-ce que tu fait, fit-t-il en écartant vivement sa tête pour éviter la main de Vincent.

  • -         Je… tu avais de la fièvre et je voulais savoir si tu allais mieux. J’ai voulu prendre ta température et tu t’es réveillé, plaida doucement le vampire aux yeux rouges.

  • -         Mais où on est ? Et qu’est-ce qu’on fait là, questionna le petit président.

  • -         On est à Kalm. Je t’ai ramené ici quand tu t’es évanouit dans la plaine. Les autres ne devrait pas tarder, lui expliqua Vincent avec une petite moue désinvolte.

Rufus soupira et reposa sa tête sur son oreiller.

  •        Tu peux dormir, il est encore tôt, souffla Vincent en se dirigeant vers la chaise où il avait posé sa cape.

Rufus acquièsca d’un signe de tête et se rendormit. Vincent attrapa sa cape, la déplia et la passa autour de ses épaules. Il quitta discrètement la chambre et descendit les escalier en silence pour ne pas réveiller Tifa qui, sans aucun doute, était encore en train de dormir.

Une foi dehors, il se dirigea vers la sortie de la ville.

Puis, il s’assit sur la barrière et se replongea dans ses sombres pensées.

 

***



 

La nuit était de plus en plus sombre dans les plaines frontalières de Kalm… de plus en plus calme aussi…



  • -         Qu’est-ce qu’on fait, gémit Elena à bout de forces.

  • -         Je sais pas, brailla Reno en se laissant glisser au sol, face contre terre.

  • -         Debout Reno ! Il faut atteindre la ville avant le matin pour essayer de passer inaperçus, ordonna Tseng sans descendre du dos de Rude.

  • -         C’est facile à dire pour toi ! Tu marche même pas, siffla Elena à l’égard du jeune louveteau.

  • -         Ah ! Vous voulez que je marche, grogna Tseng, et ben vous allez voir que même avec ce corps désavantageux je peux vous distancer sans le moindre effort.

 

Sans un mot de plus, Tseng sauta gracieusement du dos de Rude pour se poser avec « grâce » sur l’herbe verte de la plaine…

 


  • -         Aieuuuuuuuuuuuuh, gémit Tseng, ramassé en boule sur le sol aux pieds d’une Elena chancelante.

  • -         Il s’est étalé ! Il s’est étalé ! Alors, Tseng, on fait moins le malin là, hein, chantonna Elena d’un air triomphant.

  • -         La ferme, Elena, la ferme, souffla le louveteau en essayant, non sans difficultés, de se remettre sur pattes.

 

Une foi remit sur ses quatre pattes, Tseng se mit a gambader et a se rouler dans l’herbe sous les regards exaspérés de ses trois subordonnés.

 


  • -         Bon sang ! Mais qu’est-ce que tu fous, gronda Elena en le fusillant du regard. On a pas que ça a faire ! Il faut qu’on soit à Kalm le plus vite possible ! Si il faut, Rufus est déjà en train de mourir.

  • -         Je marche ! Je marche, s’extasia Tseng.

  • -         Ca nous fait une belle jambe, siffla Reno en se relevant.

  • -         Dépêchons-nous, grogna Rude en se posant près de Tseng. Venez ici, chef ! Nous n’avons pas de temps à perdre…

  • -         Maiiiiiiiiieuuuuuuuuuuuuh, protesta Tseng en sentant Rude le soulever par les aisselles et le mettre sur son dos, calé entre ses deux gigantesques ailles.

 

Sans un mot de plus, ils se remirent en route. Au bout d’a peu près une demi heure cependant, Elena s’arrêta. Elle jeta un coup d’œil alentour et se mit à trembler.



  • -         Des loups… il y a des loups ici, gémit-elle.

  • -         Comment tu peux le savoir, siffla Reno, je ne vois rien moi.

  • -         Je ne sais pas… ce que je sais, gémit-elle, c qu’ils ne sont pas loin.

  • -         Elena a raison, grogna Tseng. Je les sens moi aussi. Et je sens aussi qu’ils ont faim.

 

Reno sortit son bâton électrique et se mit en garde, suivit de près par Elena qui avait, quant à elle, dégainé son précieux 9 mm, Démao.

Ils furent bientôt rejoint par Rude qui jeta sans aucune délicatesse le pauvre petit Tseng au sol. Ce dernier se roula en boule par terre, si bien qu’au milieu de l’herbe mal taillée de la plaine, on ne vit dépasser que les pointes de ses deux petites oreilles noires.

 


  • -         Qu’est-ce qu’on fait, demanda Reno.

 

Mais personne n’eut le temps de lui répondre. Une meute d’une dizaine d’individus se jeta sur eux. Le plus gros d’entre eux se jeta sur Rude et le saisit à la gorge. Le grand démon n’eut pas le temps de réagir. En moins de deux, il se retrouva au sol, inconscient, un filet de sang vermeille s’écoulant lentement hors de lui par la plaie béante que lui avait fait le loup.

Les autres loups encerclèrent Reno et Elena.


  • -         On est mal barrés, souffla Elena.

  • -         C’est peu de le dire. Je sais pas comment on va pouvoir s’en sortir. Je nous vois mal triompher d’une meute entière à nous deux, grimaça Reno.

 

Les loups se rapprochaient de plus en plus. Bientôt, le male dominant délaissa le corps inconscient de Rude et s’approcha d’Elena. Il sentait l’odeur de la peur qui imprégnait les vêtements de la jeune femme. Elena regarda le loup s’approcher sans rien faire. Elle sentait toute la malveillance de la créature fixée sur elle. Elle eut un reniflement de dégoût et braqua Démao sur le loup. Il la fixait de son œil jaune, son poil brun et sale hérissé sur son échine, ses babines retroussées et son nez immonde froncé en une atroce grimace.

Le loup passa à l’attaque. Il se jeta sur elle sans prévenir. La jeune femme esquiva l’attaque d’un bond gracieux et se retrouva derrière son adversaire. Le loups se retourna et la chargea. Sans réfléchir, Elena tira, mais le loup esquiva à son tour et ne reçut pas la balle dans le crane comme l’avait prévu Elena. Il la reçut cependant en plein flanc. Mais il ne broncha pas et continua sa progression. Elena était paralysée… elle était comme figée. Le loup s’apprêtait à la jeter à terre. Mais il ne l’atteint jamais. Il s’écroula inerte sur l’herbe verte de la plaine.

Reno retira rapidement son bâton du crane de l’animal et sauta devant Elena pour barrer la route d’un autre loup qui s’apprêtait a en faire son repas. En regardant l’animal droit dans les yeux, il vit que ces derniers n’étaient pas jaunes comme l’avait crus Elena. Ils étaient blancs… des yeux sans pupilles ni rétine… des yeux complètement inexpressifs.



  • -         Il… il… je lui ai tiré dessus et il… il n’a même pas bronché, gémit Elena.

  • -         Ils sont morts, souffla Reno…

 

Les loups survivants se jetèrent sauvagement sur le cadavre de leur congénère. Au bout de quelques secondes à peine, il ne restait plus qu’un amas de chair immonde. Mais, étrangement, le sang qui maculait l’herbe de la plaine n’était pas frais… il avait coagulé.

Elena étouffa un petit cris de dégoût et se couvrit la bouche d’une main.

Les loups n’étaient toujours pas rassasiés. Dans un tonnerre de grognements, ils se jetèrent sur le corps inanimé de Rude. Mais Reno avait la ferme intention de les empêcher de toucher son ami.



  • -         Bande de saloperies ! Foutez le camps, gronda-t-il d’une voix rauque en les menaçant de son bâton.

 

Le premier loup se jeta sur lui et le cloua au sol. Reno lutta de toutes ses forces pour empêcher le loup d’atteindre sa gorge mais il savait pertinemment qu’il ne résisterait pas ainsi bien longtemps. Les autres loups profitèrent de la confusion pour se jeter au secourt de leur congénère.

Un coup de feu retentit. Un premier loup s’écroula, puis un deuxième et un troisième.

Reno saisit l’occasion et se redressa vivement, fracassant, au passage, le crane de plusieurs loups avec son bâton. Il se jeta d’un bond en arrière et se plaça a nouveau devant Elena qui, Démao toujours fumant et tendu devant elle, visait déjà un autre loup. Mais quand elle appuya sur la détente, le coup ne partit pas. Il y eu juste un claquement sec qui résonna dans toute la plaine.



  • -         T’es déjà à sec, s’enquit Reno.

  • -         Oui. Je ‘ai pas du changer le chargeur avant de partir. Et en plus, j’en ai pas de rechange, paniqua-t-elle

 

Reno pesta et se jeta sur les loups qui tentaient une nouvelle attaque sur le corps de Rude. Mais, avant même qu’il n’ait put les atteindre, le meneur s’écroula, une petite masse noire suspendue à la gorge. Tseng se redressa et se mit à gronder comme un fauve. Il s’avança vers les quatre loups restant en montrant les dents. Il était mort de peur, mais il ne pouvait pas abandonner ses subordonnés, ses amis. Il cracha d’un air menaçant et se mit en position d’attaque.



  • -         Tseng ! Attention, hurla Elena en pointant quelque chose derrière le louveteau.

 

Dans le dos de Tseng, le loups qu’il avait abattu se redressa. Le louveteau couina en sentant la lourde patte du loup lui écraser les reins.



  • -         NOOOOOON ! Tseng, gémit Elena.

 

Reno allait se jeter sur le loups pour dégager Tseng mais au moment où il se préparait à bondir, il aperçut une dizaine d’autres loups prêts à lui sauter à la gorges.



  • -         Mais d’où ils sortent ceux là ?

 

Elena se jeta vers les loups et s’arrêta quelques mètres devant Reno en apercevant à son tour le reste de la meute.



  • -         Mon Dieu… on va tous y rester, gémit-elle.

  • -         Non, on s’en sortira… tous, siffla Reno en brandissant son bâton vers les loups. Approchez, bandes de pourritures, et je vous jures que je vous transforme en pâté pour Tseng !

 

Comme pour répondre à sa provocation, un des loups s’approcha. Il fut bientôt rejoint par une dizaine d’autres loups. Au début, il s’avança lentement vers Reno, puis, au fur et à mesure, il accéléra. Quand il ne fut plus qu’a quelques mètres de sa proie, il s’arrêta et la fixa de ses yeux déjà blanchis par le voile de la mort. Son regard, bien qu’inexpressif, glaça le sang dans les veine de Reno. Il se sentait perdu. Tout les repaires qu’il pensait avoir acquis s’écroulaient… la mort n’était plus la mort, et la vie ne semblait plus que l’ombre d’elle-même.

Il ne savait plus quoi faire. C’est à ce moment qu’il envisagea pour la première foi d’abandonner la partie. Quoi qu’il fasse de toutes façons, il y resterai. Cette mort qu’il voyait en ce moment même dans les yeux de cet animal qui le menaçait, cette mort qu’il avait déjà si souvent côtoyé allait bientôt s’emparer de lui… il sombra peu à peu dans une profonde mélancolie.

La peur paralysa chacun de ses membres. Son cœur devint si sombre que même sa vue commença de s’obscurcir… Bientôt, il se laissa glisser sur l’herbe de la plaine, le regard fixe, aussi inexpressif que celui des loups…

Il commençait à comprendre la vraie signification du mot « mort »… la mort n’était pas seulement un état physique, végétatif… la mort était un état d’esprit. C’était la fin de la vie. Mais pas de la vie de notre corps, la fin de la vie de notre esprit, de notre âme.

Il ne pensait plus à rien… il ne pensait plus du tout. Son cœur se mit à battre lentement, lentement, comme si il venait de s’endormir. Il s’allongea à même le sol, les yeux ouverts, plongé dans un état végétatif.

Elena se retrouva seule.


  • -         Reno ! Reno, qu’est-ce qu’il y a ? Reno répond-moi, glapit-elle en s’agenouillant près de lui.

 

Le loup se lança vers elle et la renversa. Elle se débattit comme elle put durant quelques minutes, mais au bout d’un moment, à bout de forces, elle sombra dans l’inconscience, sous les crocs de la créature.

Un coup de feu retentit. Le loup s’écroula de tout son long sur Elena. Furibonds, les autres loups se jetèrent vers la source du coup de feu…
Tseng, sous sa forme humaine s’avança calmement à leur rencontre et leva son arme… plusieurs coup de feu retentirent et, un par un, les loups s’écroulèrent… le jeune chef des Turks sourit et rangea son arme…

Lorsque le reste de la meute des morts vivants s’élança vers lui, il se ramassa légèrement sur lui même et attrapa le premier de ses assaillants à la gorge… il la serra tant et si fort qu’elle finit par craquer… les autres loups ne reculaient pas pour autant et Tseng dut déployer toute la légendaire habileté qui avait fait de lui le chef de la bande de crétins qui s’étaient tous fait étalés par une simple meute de loups… il brisa, démembra, arracha…

Au bout de quelques petites minutes de corps à corps, il ne restait plus un loup dans la plaine… c’est alors qu’une grande question s’imposa dans l ‘esprit du Turk…


  • Gnyah ?

Il sentit un léger picotement au niveau des mains et lança un regard circulaire autours de lui… il pâlit brutalement en apercevant sa propre dépouille, sous forme lupine, jonchée au sol, au milieu des autres cadavres de loups…


Tseng s’approcha lentement des corps de Reno et Elena et essaya de poser sa main sur la joue de la jeune femme pour la réveiller… mais à son grand désarrois, sa main passa complètement au travers de la blonde…
Tseng pesta et réitéra l’expérience… toujours rien…


  • Ah ben bravo, gronda-t-il… bon, réfléchissons… ces loups étaient des morts vivants… ça veut donc dire que je peux toucher les morts… hors, je viens d’échouer dans ma tentative de secouer les puces de cette petite fouine d’Elena… donc, elle est en vie… et je ne peux pas toucher les vivants… avec ces quelques conclusions, j’en conclue que… que… que je suis pas plus avancé qu’au début…

Il s’approcha lentement de Reno et lui posa une main sur l’épaule… à sa grande surprise, il effleura légèrement le jeune homme à la chevelure de feu…




  • Gahhhh ?

Il sentit soudain comme un picottement parcourir tout ses membres… un jeta un coup d’œil à sa main et ouvrit de grand yeux horrifiés : il était en train de partir en poussière… il se désintégrait…


Au bout de quelques minutes, il ne restait plus rien de lui sous sa forme humaine… il avait regagner son corps de louveteau…
Il s’ébroua légèrement et se ré-approcha d’Elena… il lui donna un petit coup de museau mais n’obtint aucune réaction…


  • Rage, grogna-t-il…

Il fouilla soigneusement les poches la jeune femme blonde et en sorti une deux potions X… il balança la première sur Elena et la seconde sur Reno…


La jeune femme se redressa presque immédiatement, lançant des regards perdus autours d’elle… Reno, lui, ne bougea pas d’un poil… la potion X avait refermés ses blessures mais lui ne fit pas un geste…
Irrité, Tseng lui grimpa sur la poitrine et s’y assit…


  • Debout fainéant ! C’est pas le moment de traîner, s’exclama-t-il…

  • Il ne réagit pas, constata Elena en s’approchant…

  • Brillante conclusion Sherlock ! T’as pas une autre potion X pour Rude ?

  • Euh, si, je crois, hésita-t-elle…

Elle s’approcha du grand démon et s’agenouilla près de lui… posant une main sur sa poitrine, elle fut soulagée de constater que le cœur de Rude battait toujours… elle lui balança la potion X et reculla…


Le grand démon aillé s’ébroua et se redressa d’un battement d’ailles… il fixa la jeune femme de son regard sanglant et fronça un soucils…


  • sont les loups, demanda-t-il en jetant quelques regard autours de lui…

  • Très bonne question… Tseng…

Le chef des Turks ne répondit pas, bien trop occupé à secouer Reno dans tout les sens et à lui hurler des ordres incohérent aux oreilles… il soupira et se rassit sur la poitrine de son subordonné…




  • Reno, fit-il d’une voix inquiète… Reno, réponds, s’il te plait… Reno…

Tseng couina et s’allongea en jappant sur le torse du jeune Turk…


Elena s’approcha et posa une mains sur son échine…


  • Tsneg, où sont passés les loups ?

Le louveteau réfléchit… il… il ne savait plus… il savait qu’il y était pour quelques chose, mais il ne savais pas ce qu’il avait fait… Tseng fronça un sourcil en voyant les dernières bribes de souvenirs d’évader par la porte ouverte de son esprit de louveteau et secoua la tête…




  • Je… je sais pas… je sais que j’y suis pour quelques chose… mais je sais pas pourquoi…

Rude les rejoignit et se baissa vers Reno… il essaya de le secouer mais son camarade de réagit pas…




  • Ca sert à rien, soupira Tseng… il Végète…

  • Hein ?

  • Il a décroché de la réalité quand la seconde fournée de loups s’est jeté sur nous, expliqua Elena…

  • Bon, il faut gagner la ville au plus vite… si il y a d’autres loups dans les parages, il ne vaut mieux pas traîner ici…

  • Oui, opina Elena...

  • Rude, Reno et moi étant dans l’incapacité de marcher et Elena n’ayant sûrement pas envie de finir le voyage toute seule au sol, il va te falloir beaucoup de force et de volonté… tu va devoir nous porter tout les trois jusqu’à Kalm…

  • 3 ? Non, Moi et Reno, ça fait deux mais toi, je ne pense pas que tu puisse compter pour plus du quart d’une personne…

  • Elena…

  • Oui, je sais, je parle trop…

Rude soupira et souleva délicatement Reno du sol… il fit grimper Elena et hissa Tseng entre ses deux grandes ailes… Décollant de deux léger battements d’ailes, il s’éleva rapidement dans les airs et fonça droit sur Kalm…


***
Poussant un énième soupire, Vincent se décida à rentrer à l’auberge pour prendre des nouvelles de Rufus…

Il allait se mettre un route quand une sorte d’aboiement désespérés le retint…

Rude se posa devant lui et jeta Tseng et Elena à terre… il colla Reno dans les bras de Vincent et redécolla illico pour ne pas attirer la foule…

Vincent, prit au dépourvu, jeta un coup d’œil au jeune homme qu’il croyait endormi dans ses bras et haussa un sourcil en constatant que ce dernier avait les yeux ouverts…




  • Reno ?

Tseng gratta légèrement le bas du pantalon de Vincent pour qu’il se mette à sa hauteur et jeta un regard inquiet à Reno…




  • Que s’est-il passé, demanda l’ancien Turk…

  • Nous avons étés attaqué par des loups zombies et Reno est tombé dans une sorte de coma…

  • Des loups zombies ? Une sorte de coma ?

  • C’est un peu long à expliquer… où est Rufus, demanda à son tour le louveteau.

  • Il est à l’auberge de Cloud et Tifa…

  • QUOI !?

  • Il n’y avait plus que cette auberge de libre… dieu merci, Cloud s’est absenté pour quelques jours…

Tseng soupira… Vincent posa Reno à terre et croisa les bras…




  • Que fait-on ?

  • Je ne sais pas, lui répondit Vincent.

  • Allons chercher Rufus, proposa Elena…

  • Elena a raison... nous devrions aller chercher Rufus et rejoindre Junon au plus vite… de là bas nous prendrons un bateau et nous nous arrêterions à Costa del Sol quelques jours…

Vincent baissa la tête… l’idée était bonne, mais comment expliquer à Tifa qu’il devait repartir aussi précipitamment ? Il soupira et détailla longuement Tseng…




  • Tseng, tu viens avec moi chercher Rufus… Tifa ne te reconnaîtra pas comme ça.. Toi Elena, tu mets Rude au courrant et tu lui dis de se préparer à porter Reno et Tseng jusqu’à Junon… Elena et Rufus prendront mon chocobo et moi j’en emprunterai un à Tifa…

  • Ok, approuva la jeune femme…

Vincent fit volte face, Tsneg sur les talons et regagna la petite auberge… il commençait l’ascension des marches quand une voix féminine derrière lui le retint…




  • Bonjour Vincent, tu es matinal…

  • Ah… bonjour Tifa, fit il en se retournant…

  • C’est quoi c’te chose à tes pieds…

Tseng eut envie de répondre vertement à la jeune femme mais se contint de justesse…




  • Euh… c’est un louveteau que j’ai recueilli… sa mère a été tué par des chasseurs alors j’en ai fait mon animal de compagnie…

  • Ahhhh… il est mignon… mais c’est quoi cette tache rouge qu’il a entre les yeux… on dirait la marque que portait ce Turk, là ! tu sais, celui qui s’est fait embroché par Sephiroth…

Tseng était en ébullition, mais, faisant appel à son calme légendaire, il se retint de sauter sur la jeune femme… il se contenta de lui dédier son plus beau regard noir…




  • Oh ça… c’est rien… c’est… juste une tache d’encre que lui ai faite pour le reconnaître, répondit Vincent en souriant… Ah au fait Tifa… je pars aujourd’hui… désolé de te quitter si vite mais j’ai des affaires à régler à Nibelheim…

  • Ah bon ? C’est pas grave, je comprend… fais quand même attention avec ce Rufus… il n’est pas digne de confiance…

Cette foi, Vincent dut faire preuve d’une rapidité impressionnante pour retenir le petit loup qui projetait déjà d’écorcher vif l’aubergiste à coup de griffes… Il souleva le petit fauve et le serra contre lui pour le calmer…




  • Ne t’inquiètes pas pour moi Tifa… je me débrouillerai, la rassura Vincent…

  • D’accord…

  • Je vais chercher Rufus et on y va… Pas un mot à Cloud hein ?

  • Motus, promis la petite brune…

  • Merci…

Sur ce, il la quitta et grimpa le peu de marche qui le séparaient de sa chambre… en entrant, il trouva Rufus, lavé et habillé, assis sur le bord de la fenêtre, le regard perdu dans le lointain…

Tseng s’approcha à pas feutrés et sauta sur bord de la fenêtre près de lui…


  • Salut, lança distraitement le petit blond…

  • Mr le président, ça va, s’enquit le louveteau.

  • Oui… On y va ?

  • Oui, répondit Vincent en attrapant son arme et en tendant la sienne à Rufus… Rude nous attend avec Elena à la sortie de la ville…

  • On part pour Junon… de là, nous prendrons un bateau et nous feront une halte à Costa del Sol, lança Tseng.

  • Allons-y alors, sourit Rufus…

Ils quittèrent l’auberge, Vincent loua un chocobo au passage et ils se dirigèrent vers la sortie de la ville…

Dès qu’ils furent dehors, Rude piqua droit sur eux et Elena se mit à courir dans leur direction…
Vincent tendit les rennes du chocobo de location à Elena qui grimpa en selle, Rufus à sa suite…
Rude se posa devant eux, Reno sur le dos et fit grimper Tseng qui vint se blottir contre son collègue…
Vincent grimpa en selle à son tour et ils se mirent en route…


  • On se retrouve à Junon, lança-t-il à Rude avant de lancer son chocobo au galop…

Elena fit de même avec le sien et Rude décolla chargé de ses deux petits fardeaux…

 

Et un autre chapitre de bouclé. Héhé… et c pas encore fini. See you au prochaine épisode ! Souriez, demain ça sera pire…

 

 



 

 


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