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LA DIMINSION QUALITATIVE

C’est cette dimension qui est la plus déterminante pour le développement. Elle traduit les capacités, les compétences des ressources humaines disponibles. Même si ces ressources sont relativement abondants au Rwanda par rapport aux autres facteurs de production, leur qualité est très faible d’où la faiblesse de la productivité, de la créativité, et de la maitrise des techniques modernes de production. SCHULTZ T. W., en analysant les salaires des ouvriers qualifies et non qualifies aux Etas Unis, a conclu que les différences entre ces salaires reflétaient principalement les différences en éducation et en santé, autrement dit les différences de compétences. Le salaire étant considéré comme la rémunération du travail, il est fixé en fonction de la valeur du bien produit ou du service rendu par le facteur travail. Le salaire est donc fonction de la qualité du travail et cette qualité est a son tour fonction des qualifications des travailleurs. Ces qualifications dépendent à leur tour du niveau d’étude, de la formation professionnelle et de l’expérience.


Une étude menée par la Banque Mondiale a montre que dans chaque pays, les personnes avec plus d’éducation gagnent plus que celles avec moins d’éducation. Cette étude a analyse les écarts de salaire entre les personnes de formations primaire, secondaire et supérieur en Côte d’Ivoire, en Indonésie, au Pérou, en Slovénie, en Thaïlande et aux Etats-Unis. Des écarts considérables ont été constates dans tous ces pays entre les salaires des personnes ayant ces différents niveaux d’éducation. Les écarts les plus importants ont été enregistres en Indonésie et en Thaïlande. Le constat en est qu’en général les personnes plus qualifiées gagnent plus que les personnes moins qualifiées et non qualifiées. Les écarts entre les salaires den ces différentes catégories varient de pays en pays suivant l’offre et la demande de travailleurs qualifie dans chaque pays. Une autre étude menée par la Banque Mondiale a confirme ce qui précède et a montre même qu’il existe une hiérarchie internationale des salaires selon les qualifications et les professions. L’étude a montre qu’a Frankfurt, Séoul, Bogota, Budapest, Jakarta, Bombay et Nairobi, il y avait une hiérarchie de salaires. Les femmes non qualifiées travaillant dans le textile étaient au pied de la hiérarchie, au dessus des femmes il y avait les travailleurs de la construction, ensuite venaient les chauffeurs de bus, puis les travailleurs qualifiés du secteur industriel, et au sommet de la hiérarchie se trouvaient les ingénieurs.
Nous pouvons conclure en disant que les revenus des individus et de la nation considérée comme l’ensemble des ces individus dépendent de leurs qualifications qui déterminent la valeur de leur travail. L’importance des capacités humaines dans le développement des pays est unanimement reconnu, d' où la nécessite pour chaque pays de développer ces capacités par l’investissement dans la capital humain. Le Rwanda est particulièrement concerne vu son déficit important en ressources humaines résultat du retard dans le secteur de l’éducation en général, et de la guerre et du génocide de 1994 en particulier. Pour relever ce défi, le Rwanda doit promouvoir l’éducation, la formation professionnelle et l’information.


  1. L’éducation

Le Rwanda est l’un des pays du monde qui enregistrent les indicateurs de l’éducation les plus faibles. En effet, le taux d’analphabétisme parmi les adultes est de 52%, le taux d’inscription à l’école primaire est de 87% et à l’école secondaire, il est de 10%. Ces indicateurs témoignent de la faiblesse du secteur de l’éducation Rwanda et de la faiblesse des qualifications de la population. Cela conduit au faible rendement du travail de cette population non instruite et à la pauvreté. L’enseignement au Rwanda souffre d’un manque d’enseignants qualifies en général, particulièrement l’enseignement primaire. En 1998, le taux d’enseignants qualifies à l’école primaire n’était que de 46%. Les écoles secondaires et les universités doivent faire recours à un nombre important d’enseignants étrangers. On peut quand même se féliciter des efforts fournis ces dernières années dans l’augmentation du nombre d’écoles secondaires, d’universités et instituts supérieurs ainsi que de leurs capacités d’accueil, même si ces capacités d’accueil et les spécialités disponibles sont loin de répondre aux besoins en matière d’éducation, et même si la qualité de certaines écoles n’est pas toujours satisfaisante, plus particulièrement certaines écoles secondaires privées. Il suffit de rappeler les récents scandales observes en Commune Runda et dans certaines écoles de Kigali Ville.


En vue d’améliorer la qualité de l’enseignement au Rwanda, l’Etat devrait prendre des mesures de nature à rendre le métier d’enseignant plus attrayant pour les personnes qualifiées. Il faudrait mettre en place une structure de recyclage d’enseignants existants en vue d’augmenter leurs compétences. En vue d’augmenter le nombre d’écoles et d’augmenter la capacité d’accueil des écoles existantes, des mesures d’encouragement devraient être prises en faveur de l’investissement prive dans l’éducation. Il faudrait particulièrement promouvoir l’enseignement technique qui, jusqu’ici a été négligé. Cet enseignement permettrait à notre population de diversifier ses activités économiques et pourrait déboucher sur le développement de l’industrie. Les efforts en cours de reforme des programmes d’enseignement notamment à l’Université Nationale du Rwanda, en vue de les adapter aux besoins du marche devrait être poursuivis. Cette reforme devrait, en priorité, se concerter dur les besoins du marche national, mais devrait également tenir compte du marche régional et international étant donné l’environnement économique international caractérise par la régionalisation et la mondialisation.

  1. Formation professionnelle

La formation professionnelle est indispensable pour améliorer les compétences des travailleurs, que ce soit du secteur public, que ce soit du secteur prive. En dehors de l’éducation formelle à l’école et à l’université, l’homme a besoin de se perfectionner de façon plus ou moins permanente, pour améliorer ses capacités, pour maîtriser les nouvelles technologies, pour mieux répondre aux nouvelles exigences du marche du travail. Cette formation peut s’acquérir soit au poste de travail (on-the-job training), soit dans un centre de formation professionnelle spéciale. Dans les pays où le secteur prive est développe, les grandes entreprises assurent la formation professionnelle de leurs agents, elles investissent ainsi en leurs travailleurs et ces investissements sont rémunérés sous forme d’augmentation du rendement de ces agents résultant de ces formations. Mais dans un pays comme le Rwanda où l’Etat est le principal employeur, c’est l’Etat qui doit jouer un grand rôle dans la formation professionnelle. Mais le secteur prive, si faible soit-il, doit également s’impliquer davantage dans la formation professionnelle.


Au Rwanda, en plus des structures existantes de formation professionnelle, les universités et les instituts supérieurs devraient également s’impliquer dans ce domaine. Les structures de formation professionnelle semblent inexistantes en milieu rural alors que c’est là qu’est concentrée la majorité de la population rwandaise. Une sensibilisation de la population sur la nécessité de formation professionnelle permanente devrait être menée en vue d’insérer dans la mentalité rwandaise l’imbibition de se perfectionner et d’être toujours compétitif.
3. Information
Dans le monde d’aujourd’hui, l’information, sa qualité et l’efficacité de sa transmission sont un facteur déterminant de toute activité humaine. Les nouvelles technologies dans le domaine de l’information et des communications ont transformé la planète terrestre en un petit village. L’accès à l’information et la maîtrise des technologies de l’information sont indispensables au développement. Ces deux facteurs contribuent à l’augmentation des connaissances et partant à l’amélioration du rendement du travail et à l’innovation, ainsi qu’à la prise des décisions adéquates dans différents domaines et de l’activité. Au Rwanda la majorité de la population n’est pas instruite, n’a pas d’accès aux moyens d’information tels que la radio, la télévision, la presse, la bibliothèque, l’internent, etc. tous ces facteurs freinent le développement des connaissances nécessaires pouvant permettre à notre population d’améliorer leurs différents métiers, de produire les biens et les services en quantité qu’il faut, de quantité qu’il faut, et au prix qu’il faut.
En vue de remédier à ce problème au Rwanda, quelques mesures devraient être prises notamment la promotion de l’éducation, de la formation professionnelle, de la production de l’éducation, de la formation professionnelle, de la production des livres, journaux revues et magazines spécialisés la promotion de la lecture, ainsi que des technologies de l’information et des communications. L’alphabétisation massive et l’éducation de base sont indispensables pour que l’information soit saisie convenablement. Il y a des pays comme l’Ethiopie qui ont sensiblement réduit l’analphabétisme en utilisant les étudiants dans l’alphabétisation des masses populaires. L’opération a été efficace et peu coûteuse. Il y a lieu peut-être de voir la faisabilité d’une telle opération au Rwanda, où nous enregistrons encore un taux d’analphabétisme de plus de 50% des adultes.


CONCLUSION
Nous avons analyse brièvement le travail dans ces aspects quantitatif et qualitatifs au Rwanda. Nous avons vu que le travail est fourmi au Rwanda par moins de la moitié de la population totale. En plus ce travail est peu productif suite aux faibles qualifications professionnelles. Plus de 90% de la population s’occupe de l’agriculture mais sa contribution au PIB n’est que de 43%, ce qui prouve le faible rendement du travail agricole. Nous avons identifié trois domaines d’intervention en vue de répondre à ce besoin imminent de renforcement des ressources humaines, à sa voir l’éducation, la formation professionnelle et l’information. Notre société connaît un retard notoire dans ces domaines d’où la faiblesse de la valeur de son travail. Le PNB qui mesure toute l’activité économique annuelle du pays n’est que de $ 1,9 milliards au total, soit $ 240 par habitant. La promotion de ces trois domaines pourrait contribuer au renforcement des capacités humaines, à la croissance économique et au développement au Rwanda. Dans le domaine de l’éducation avons propose que tout soit mis en œuvre pour réduire sensiblement le taux d’analphabétisme menée par l’Ethiopie. Nous avons propose également la promotion de l’éducation en général et l’incitation de l’investissement prive dans ce secteur. Il faudrait également dans la mesure du possible augmenter la rémunération de l’enseignant en vue d’attirer les personnes qualifiées dans ce secteur.
Dans le domaine de la formation professionnelle, nous avons proposé que les structures actuelles de formation professionnelle soient renforcées par le secteur privé, les universités et les instituts supérieurs, et que des structures de formation professionnelles soient mises à la disposition de la population rurale. Dans le domaine de l’information, nous avons proposé la promotion de l’éducation, de la production de livres, journaux, revues et magazines spécialisés, la promotion de la lecture, ainsi que des technologies de l’information et des communications.

Notes bibliographiques



  1. Banque Mondiale, L’initiative pour le Renforcement des Capacités en Afrique : Pour une amélioration de l’analyse des grandes orientations et de la gestion du développement en Afrique subsaharienne, Washngton D.C, février, 1991.




  1. MINECOFIN, Indicateurs de Développement du Rwanda, no.2, juillet 1999




  1. SCHULTZ Théodore, W, Investment in Human Capital. The Role of Education Research, the Free Press, New York, 1971.



World Bank, World Development Report 1995: Workers in and Integrating World.
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