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Le Roi des montagnes Beq edmond About Le Roi des montagnes roman La Bibliothèque électronique du Québec


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Le bal de la cour


Le jeudi 15 mai, à six heures du soir, John Harris, en grand uniforme, me ramena chez Christodule. Le pâtissier et sa femme me firent fête, non sans pousser quelques soupirs à l’adresse du Roi des montagnes. Pour moi, je les embrassai de bon cœur. J’étais heureux de vivre, et je ne voyais partout que des amis. Mes pieds étaient guéris, mes cheveux coupés, mon estomac satisfait. Dimitri m’assura que Mme Simons, sa fille et son frère étaient invités au bal de cour, et que la blanchisseuse venait de porter une robe à l’hôtel des Étrangers. Je jouissais par avance de la surprise et de la joie de Mary-Ann. Christodule m’offrit un verre de vin de Santorin. Dans ce breuvage adorable, je crus boire la liberté, la richesse et le bonheur. Je montai l’escalier de ma chambre, mais, avant d’entrer chez moi, je crus devoir frapper à la porte de M. Mérinay. Il me reçut au milieu d’une bagarre de livres et de papiers.

– Cher monsieur, me dit-il, vous voyez un homme perdu de travail. J’ai trouvé au-dessus du village de Castia une inscription antique qui m’a privé du plaisir de combattre pour vous et qui, depuis deux jours, me met à la torture. Elle est absolument inédite, je viens de m’en assurer. Personne ne l’a vue avant moi ; j’aurai l’honneur de la découverte ; je compte y attacher mon nom. La pierre est un petit monument de calcaire coquillier, haut de trente-cinq centimètres sur vingt-deux et planté par hasard au bord du chemin. Les caractères sont de la bonne époque et sculptés dans la perfection. Voici l’inscription, telle que je l’ai copiée sur mon carnet :



S. T. X. X. I. I.

M. D. C. C. C. L. I.

« Si je parviens à l’expliquer, ma fortune est faite. Je serai membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres de Pont-Audemer ! Mais la tâche est longue et difficile. L’antiquité garde ses secrets avec un soin jaloux. Je crains bien d’être tombé sur un monument relatif aux mystères d’Éleusis. En ce cas, il y aurait peut-être deux interprétations à trouver, l’une vulgaire ou démotique, l’autre sacrée ou hiératique. Il faudra que vous me donniez votre avis.

– Mon avis, lui répondis-je, est celui d’un ignorant. Je pense que vous avez découvert une borne comme on en voit beaucoup le long des chemins, et que l’inscription qui vous a donné tant de peine pourrait sans nul inconvénient se traduire ainsi : « Stade, 22, 1851. » Bonsoir, cher monsieur Mérinay ; je vais écrire à mon père et endosser mon bel habit rouge. »

Ma lettre à mes parents fut une ode, un hymne, un chant de bonheur. L’ivresse de mon cœur coulait sur le papier entre les deux becs de ma plume. J’invitai la famille à mon mariage, sans oublier la bonne tante Rosenthaler. Je priai mon père de vendre au plus tôt son auberge, dût-il la donner à vil prix. J’exigeai que Frantz et Jean Nicolas quittassent le service ; j’adjurai mes autres frères de changer d’état. Je prenais tout sur moi ; je me chargeais de l’avenir de tous les nôtres. Sans perdre un seul moment, je cachetai la dépêche, et je la fis porter par un exprès au Pirée, à bord du Lloyd autrichien qui partait le vendredi matin, à six heures. « De cette façon, me disais-je, ils jouiront de mon bonheur presque aussitôt que moi. »

À neuf heures moins un quart, heure militaire, j’entrais au palais avec John Harris. Ni Lobster, ni M. Mérinay, ni Giacomo n’étaient invités. Mon tricorne avait un reflet imperceptiblement roussâtre, mais, à la clarté des bougies, ce petit défaut ne s’apercevait pas. Mon épée était trop courte de sept ou huit centimètres ; mais qu’importe ? le courage ne se mesure pas à la longueur de l’épée, et j’avais, sans vanité, le droit de passer pour un héros. L’habit rouge était juste, il me gênait sous les bras, et le parement des manches arrivait assez loin de mes poignets ; mais la broderie faisait bien, comme papa l’avait prophétisé.

La salle de bal, décorée avec un certain goût et splendidement éclairée, se divisait en deux camps. D’un côté étaient les fauteuils réservés aux dames, derrière le trône du roi et de la reine ; de l’autre étaient les chaises destinées au sexe laid. J’embrassai d’un coup d’œil avide l’espace occupé par les dames, Mary-Ann n’y était pas encore.

À neuf heures, je vis entrer le roi et la reine, précédés de la grande maîtresse, du maréchal du palais, des aides de camp, des dames d’honneur et des officiers d’ordonnance, parmi lesquels on me montra M. George Micrommatis. Le roi était magnifiquement vêtu en Palicare, et la reine portait une toilette admirable, dont les élégances exquises ne pouvaient venir que de Paris. Le luxe des toilettes et l’éclat des costumes nationaux ne m’éblouirent pas au point de me faire oublier Mary-Ann. J’avais les yeux fixés sur la porte, et j’attendais.

Les membres du corps diplomatique et les principaux invités se rangèrent en cercle autour du roi et de la reine, qui leur distribuèrent des paroles aimables, durant une demi-heure environ. J’étais au dernier rang, avec John Harris. Un officier placé devant nous se recula si maladroitement qu’il me marcha sur le pied et m’arracha un cri. Il retourna la tête, et je reconnus le capitaine Périclès, tout fraîchement décoré de l’ordre du Sauveur. Il me fit ses excuses et me demanda de mes nouvelles. Je ne pus m’empêcher de lui répondre que ma santé ne le regardait pas. John Harris, qui savait mon histoire de bout en bout, dit poliment au capitaine :

– N’est-ce pas à monsieur Périclès que j’ai l’honneur de parler ?

– À lui-même.

– Je suis charmé de la rencontre. Seriez-vous assez aimable pour m’accompagner un instant dans le salon de jeu ? Il est encore désert, et nous y serons seuls.

– À vos ordres, monsieur.

M. Périclès, plus pâle qu’un soldat qui sort de l’hôpital, nous suivit en souriant. Arrivé, il fit face à John Harris, et lui dit :

– Monsieur, j’attends votre bon plaisir.

Pour toute réponse, Harris lui arracha sa croix avec le ruban neuf, et la mit dans sa poche en disant :

– Voilà, monsieur, tout ce que j’avais à vous dire.

– Monsieur, cria le capitaine en faisant un pas en arrière.

– Point de bruit, monsieur, je vous en prie. Si vous tenez à ce joujou, veuillez l’envoyer prendre chez M. John Harris, commandant de la Fancy, par deux de vos amis.

– Monsieur, reprit Périclès, je ne sais de quel droit vous me prenez une croix dont la valeur est de quinze francs, et que je serai forcé de remplacer à mes frais.

– Qu’à cela ne tienne, monsieur ; voici un souverain à l’effigie de la reine d’Angleterre : quinze francs pour la croix, dix pour le ruban. S’il restait quelque chose, je vous prierais de le boire à ma santé.

– Monsieur, dit l’officier en empochant la pièce, je n’ai plus qu’à vous remercier.

Il nous salua sans ajouter un mot, mais ses yeux ne promettaient rien de bon.

– Mon cher Hermann, me dit Harris, vous ferez prudemment de quitter ce pays le plus tôt possible avec votre future. Ce gendarme m’a l’air d’un brigand fini. Quand à moi, je resterai huit jours, pour lui laisser le temps de me rendre la monnaie de ma pièce ; après quoi, je suivrai l’ordre qui m’envoie dans les mers du Japon.

– Je suis bien fâché, lui répondis-je, que votre vivacité vous ait emporté si loin. Je ne voulais pas sortir de Grèce sans un exemplaire ou deux de la Boryana variabilis. J’en avais un incomplet, sans les racines, et je l’ai oublié là-haut avec ma boîte de fer-blanc.

– Laissez un dessin de votre plante à Lobster ou à Giacomo. Ils feront un pèlerinage à votre intention dans la montagne. Mais, pour Dieu ! hâtez-vous de mettre votre bonheur en sûreté !

En attendant, mon bonheur n’arrivait pas au bal, et je me tuais les yeux à dévisager toutes les danseuses. Vers minuit, je perdis l’espérance. Je sortis du grand salon, et je me plantai mélancoliquement devant une table de whist, où quatre joueurs habiles faisaient courir les cartes avec une dextérité admirable. Je commençais à m’intéresser à ce jeu d’adresse, lorsqu’un éclat de rire argentin me fit bondir le cœur. Mary-Ann était là derrière moi. Je ne la voyais pas, et je n’osais me retourner vers elle, mais je la sentais présente, et la joie me serrait la gorge à m’étouffer. Ce qui causait son hilarité, je ne l’ai jamais su. Peut-être quelque costume ridicule : on en rencontre en tout pays dans les bals officiels. L’idée me vint que j’avais une glace devant moi. Je levai les yeux, et je la vis, sans être vu, entre sa mère et son oncle, plus belle et plus radieuse que le jour où elle m’était apparue pour la première fois. Un triple collier de perles caressantes ondulait mollement autour de son cou et suivait le doux contour de ses épaules divines. Ses beaux yeux scintillaient au feu des bougies, ses dents riaient avec une grâce inexprimable, la lumière jouait comme une folle dans la forêt de ses cheveux. Sa toilette était celle de toutes les jeunes filles ; elle ne portait pas, comme Mme Simons, un oiseau de paradis sur la tête, mais elle n’en était que plus belle ; sa jupe était relevée par quelques bouquets de fleurs naturelles ; elle avait des fleurs au corsage et dans les cheveux, et quelles fleurs, monsieur ? Je vous le donne en mille. Moi, je pensai mourir de joie en reconnaissant sur elle la Boryana variabilis. Tout me tombait du ciel en même temps. Y a-t-il rien de plus doux que d’herboriser dans les cheveux de celle qu’on aime ? J’étais le plus heureux des hommes et des naturalistes ! L’excès du bonheur m’entraîna par-dessus toutes les bornes des convenances. Je me retournai brusquement vers elle, je lui tendis les mains, je criai :

– Mary-Ann ! c’est moi !

Le croyez-vous, monsieur ? elle recula comme épouvantée, au lieu de tomber dans mes bras. Mme Simons leva si haut la tête, qu’il me sembla que son oiseau de paradis s’envolait au plafond. Le vieux monsieur me prit par la main, me conduisit à l’écart, m’examina comme une bête curieuse et me dit :

– Monsieur, êtes-vous présenté à ces dames ?

– Il s’agit bien de tout cela, mon digne monsieur Sharper ! mon cher oncle ! Je suis Hermann ! Hermann Schultz ! leur compagnon de captivité ! leur sauveur ! Ah ! j’en ai vu de belles, allez ! depuis leur départ. Je vous conterai tout cela chez nous.

– Yes, yes, répondit-il. Mais la coutume anglaise, monsieur, exige absolument qu’on soit présenté aux dames avant de leur raconter des histoires.

– Mais puisqu’elles me connaissent, mon bon et excellent monsieur Sharper ! nous avons dîné plus de dix fois ensemble ! Je leur ai rendu un service de cent mille francs ! vous le savez bien ? chez le Roi des montagnes ?

– Yes, yes ; mais vous n’êtes pas présenté.

– Mais vous ne savez donc pas que je me suis exposé à mille morts pour ma chère Mary-Ann ?

– Fort bien ; mais vous n’êtes pas présenté.

– Enfin, monsieur, je dois l’épouser, sa mère l’a permis. Ne vous a-t-on pas dit que je devais me marier avec elle ?

– Pas avant d’être présenté.

– Présentez-moi donc vous-même !

– Yes, yes ; mais il faut d’abord vous faire présenter à moi.

– Attendez !

Je courus comme un fou à travers le bal, je heurtai plus de six groupes de valseurs ; mon épée s’embarrassa dans mes jambes, je glissai sur le parquet et je tombai scandaleusement de toute ma longueur. Ce fut John Harris qui me releva.

– Que cherchez-vous ? dit-il.

– Elles sont ici, je les ai vues : je vais épouser Mary-Ann ; mais il faut d’abord que je leur sois présenté. C’est la mode anglaise. Aidez-moi ! Où sont-elles ? N’avez-vous pas vu une grande femme coiffée d’un oiseau de paradis ?

– Oui, elle vient de quitter le bal avec une bien jolie fille.

– Quitter le bal ! mais, mon ami, c’est la mère de Mary-Ann !

– Calmez-vous, nous la retrouverons. Je vous ferai présenter par le ministre d’Amérique.

– C’est cela. Je vais vous montrer mon oncle Edward Sharper. Je l’ai laissé ici. Où diable s’est-il sauvé ? Il ne saurait être loin !

L’oncle Edward avait disparu. J’entraînai le pauvre Harris jusque sur la place du palais, devant l’hôtel des Étrangers. L’appartement de Mme Simons était éclairé. Au bout de quelques minutes, les lumières s’éteignirent. Tout le monde était au lit.

– Faisons comme eux, fit Harris, le sommeil vous calmera. Demain, entre une heure et deux, j’arrangerai vos affaires.

Je passai une nuit pire que les nuits de ma captivité. Harris dormit avec moi, c’est-à-dire ne dormit pas. Nous entendions les voitures du bal qui descendaient la rue d’Hermès avec leurs cargaisons d’uniformes et de toilettes. Sur les cinq heures, la fatigue me ferma les yeux. Trois heures après, Dimitri entra dans ma chambre en disant :

– Grandes nouvelles !

– Quoi ?


– Vos Anglaises viennent de partir.

– Pour où ?

– Pour Trieste.

– Malheureux ! en es-tu bien sûr ?

– C’est moi qui les ai conduites au bateau.

– Mon pauvre ami, dit Harris en me serrant les mains, la reconnaissance s’impose, mais l’amour ne se commande pas.

– Hélas ! fit Dimitri.

Il y avait de l’écho dans le cœur de ce garçon.

Depuis ce jour, monsieur, j’ai vécu comme les bêtes, buvant, mangeant et humant l’air. J’ai expédié mes collections à Hambourg sans une seule fleur de Boryana variabilis. Mes amis m’ont conduit au bateau français le lendemain du bal. Ils ont trouvé prudent de faire le voyage pendant la nuit, de peur de rencontrer les soldats de M. Périclès. Nous sommes arrivés sans encombre au Pirée ; mais à vingt-cinq brasses du rivage, une demi-douzaine de fusils invisibles ont chanté tout près de nos oreilles. C’était l’adieu du joli capitaine et de son beau pays.

J’ai parcouru les montagnes de Malte, de la Sicile et de l’Italie, et mon herbier s’est enrichi plus que moi. Mon père, qui avait eu le bon esprit de garder son auberge, m’a fait savoir, à Messine, que mes envois étaient appréciés là-bas. Peut-être trouverai-je une place en arrivant ; mais je me suis fait une loi de ne plus compter sur rien.

Harris est en route pour le Japon. Dans un an ou deux, j’espère avoir de ses nouvelles. Le petit Lobster m’a écrit à Rome, il s’exerce toujours à tirer le pistolet. Giacomo continue à cacheter des lettres le jour et à casser des noisettes le soir. M. Mérinay a trouvé pour sa pierre une nouvelle interprétation, bien plus ingénieuse que la mienne. Son grand travail sur Démosthène doit s’imprimer un jour ou l’autre. Le Roi des montagnes a fait sa paix avec l’autorité. Il construit une grande maison sur la route du Pentélique, avec un corps de garde pour loger vingt-cinq Palicares dévoués. En attendant, il a loué un petit hôtel dans la ville moderne, au bord du grand ruisseau. Il reçoit beaucoup de monde et se démène activement pour arriver au ministère de la justice ; mais il faudra du temps. C’est Photini qui tient sa maison. Dimitri va quelquefois souper et soupirer à la cuisine.

Je n’ai plus entendu parler de Mme Simons, ni de M. Sharper, ni de Mary-Ann. Si ce silence continue, je n’y penserai bientôt plus. Quelquefois encore, au milieu de la nuit, je rêve que je suis devant elle et que ma longue figure maigre se reflète dans ses yeux. Alors je m’éveille, je pleure à chaudes larmes et je mords furieusement mon oreiller. Ce que je regrette, croyez-le bien, ce n’est pas la femme, c’est la fortune et la position qui m’ont échappé. Bien m’en a pris de ne pas livrer mon cœur, et je rends tous les jours des actions de grâces à ma froideur naturelle. Que je serais à plaindre, mon cher monsieur, si par malheur j’étais tombé amoureux.


IX



Lettre d’Athènes


Le jour même où j’allais livrer à l’impression le récit de M. Hermann Schultz, mon honorable correspondant d’Athènes me renvoya le manuscrit avec la lettre suivante :

« Monsieur,

« L’histoire du Roi des montagnes est l’invention d’un ennemi de la vérité et de la gendarmerie. Aucun des personnages qui y sont cités n’a mis le pied sur le sol de la Grèce. La police n’a point visé de passeport au nom de Mme Simons. Le commandant du Pirée n’a jamais entendu parler de la Fancy ni de M. John Harris. Les frères Philip ne se souviennent pas d’avoir employé M. William Lobster. Aucun agent diplomatique n’a connu dans ses bureaux un Maltais du nom de Giacomo Fondi. La Banque nationale de Grèce a bien des choses à se reprocher, mais elle n’a jamais eu en dépôt les fonds provenant du brigandage. Si elle les avait reçus, elle se serait fait un devoir de les confisquer à son profit. Je tiens à votre disposition la liste de nos officiers de gendarmerie. Vous n’y trouverez aucune trace de M. Périclès. Je ne connais que deux hommes, de ce nom : l’un est cabaretier dans la ville d’Athènes, l’autre vend des épices à Tripolitza. Quant au fameux Hadgi-Stavros, dont j’entends aujourd’hui le nom pour la première fois, c’est un être fabuleux qu’il faut reléguer dans la mythologie. Je confesse en toute sincérité qu’il y eut autrefois quelques brigands dans le royaume. Les principaux ont été détruits par Hercule et par Thésée, qui peuvent être considérés comme les fondateurs de la gendarmerie grecque. Ceux qui ont échappé au bras de ces deux héros sont tombés sous les coups de notre invincible armée. L’auteur du roman que vous m’avez fait l’honneur de m’envoyer a prouvé autant d’ignorance que de mauvaise foi, en affectant de considérer le brigandage comme un fait contemporain. Je donnerais beaucoup pour que son récit fût imprimé, soit en France, soit en Angleterre, avec le nom et le portrait de M. Schultz. Le monde saurait enfin par quels grossiers artifices on essaie de nous rendre suspects à toutes les nations civilisées.

« Quant à vous, monsieur, qui nous avez toujours rendu justice, agréez l’assurance de tous les bons sentiments avec lesquels j’ai l’honneur d’être

« Votre très reconnaissant serviteur,

« Patriotis Peftis »

« Auteur d’un volume de dithyrambes sur la régénération de la Grèce ; rédacteur du journal l’Espérance ; membre de la Société archéologique d’Athènes, membre correspondant de l’Académie des îles Ioniennes, actionnaire de la Compagnie nationale du Spartiate Pavlos. »

X



Où l’auteur reprend la parole


Athénien, mon bel ami, les histoires les plus vraies ne sont pas celles qui sont arrivées.

Cet ouvrage est le 871e publié

dans la collection À tous les vents

par la Bibliothèque électronique du Québec.



La Bibliothèque électronique du Québec

est la propriété exclusive de



Jean-Yves Dupuis.

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