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Le pH de votre eau, déterminera si celle-ci est acide, basique ou neutre. Un pH de 7 est dit neutre. Un pH inférieur à 7 est acide et un pH au-dessus de 7 est dit basique


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Meeki


Nom Scientifique : Thorichthys meeki
Synonyme : Cichlasoma meeki

Nom Commun : Gorge de feu, meeki

Famille : Cichlidae

Origine : Yucatan, Guatemala

Taille : 10 à 12 cm. Certains mâles peuvent attendre 15 cm

Température de l'eau : 21 à 25° C

Description : Le Cichlasoma meeki est un cichlidé de petite taille comparé à d'autres espèces comme le Managuense. Le corps est relativement haut et légèrement aplati et une terminaison de la tête assez pointue. Les nageoires caudale, anale et dorsale sont longues et assez effilées. Sa robe revêt diverses nuances allant du gris-bleu au bronze. Une large ligne latérale foncée part de l'opercule jusqu'à la base du pédoncule. Cette ligne sépare bien les couleurs du meeki. Le dos et le dessus de la tête sont plus foncés alors que le ventre et la gorge sont orangés ou rouge vif. Cinq à sept bandes verticales traversent ses flancs mais elles ne sont pas toujours très visibles. (sur les photos on peut toutefois les apercevoir).

Sur toutes les nageoires ainsi que de chaque côté de la bouche on peut remarquer de nombreux points bleus. Selon la position du poisson par rapport à l'éclairage, ces points sont d'un bleu très brillant.

La coloration rouge vif de sa gorge qui lui a valu le surnom de "firemouth" (bouche de feu) lui est typique, de même que sa façon de gonfler sa gorge et de déployer ses opercules lors des parades nuptiales.

Dimorphisme : Comme chez de nombreux cichlidés, la différence sexuelle se reconnait principalement à la longueur de la dorsale qui, chez le mâle est souvent plus longue et plus effilée. La robe de la femelle quant à elle est plus sobre que celle de son compagnon. Certains mâles peuvent atteindre 15 cm, les femelles elles, sont plus petites, moins colorées et présentent des nageoires moins développées. Or, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, (mâle à droite et femelle à gauche) rien de tout ça n'est une absolue vérité.


Comportement : Le meeki peut être considéré comme paisible par rapport aux autres variétés de Cichlasoma. Néanmoins, il deviendra vite un problème dans un bac communautaire où il se régalera de poissons plus petits. Par contre, les meeki adultes pourront cohabiter avec d'autres cichlidés plus gros. Un bac spécifique est malgré tout préférable.

Note personnelle : Manquant cruellement de place avec environ 500 à 600 alevins Guppys, j'ai fait une distribution de proies vivantes à mes meeki. Impassibles dans les premiers temps, ils ont attendu presque une semaine avant de les manger.


Reproduction : Lors de la période de reproduction, les meeki semblent "se chercher". Le mâle dominant s'arroge le droit de cuissage en tentant sa chance auprès des femelles. Mais tant qu'il n'a pa trouvé LA compagne qui lui convient, il chasse les autres mâles à grands renforts de poursuite et d'effets de gorge. Une fois le couple formé, celui-ci voit ses couleurs augmenter d'intensité, et le mâle ne cesse de gonfler sa gorge et de déployer ses opercules, à la manière d'un paon. La parade est agitée mais reste néanmoins gracieuse. Le mâle se montre très entreprenant en donnant des coups de nageoire ou des coups de "becs" mais sans aucune agressivité. Une fois le lieu de ponte choisi, le couple se charge, tour à tour, de le nettoyer soigneusement, tout en en interdisant l'accès aux autres poissons. La ponte produit entre 200 et 500 oeufs transparents à jaune clair qui sont habituellement déposés sur une roche plate et aussitôt fertilisés. En fait, n'importe quel support plat leur convient. Dès lors, le couple est très occupé. Il monte la garde, ventile les oeufs afin d'éviter l'apparition de moisissure et creuse des trous dans le sable (ou dégage le gravier sous une roche). Les parents déposeront et protègeront les nouveaux-nés dans le nid juqu'à ce qu'ils soient en nage libre. Il faut compter environ 3 jours avant l'éclosion et encore 5 à 6 jours avant la nage libre. Les alevins sont nourris en partie par le nuage d'aliments mastiqués et recrachés par les parents, et un complément peut être donné sous forme de fine nourriture en poudre ou d'artémias. A l'âge de 5 à 6 semaines, il est bon de les transférer dans un autre bac où ils pourront se développer.

En effet, passé ce stade, les alevins peuvent se débrouiller seuls et les parents n'assurent plus leur protection. Désirant frayer à nouveau, les jeunes risquent alors d'être mangés.

Nourriture : Dans son milieu naturel le meeki est normalement microprédateur (artémias, larves, etc...), mais en captivité, il accepte de nombreux types de nourriture. Sèche, lyophilisée, congelée et bien sur des proies vivantes.

Exigences : Il est important de leur aménager un décor en fonction de leurs besoins. Un éboulis de roches judicieusement disposé (avec éventuellement des racines) permettra à chacun de délimiter son territoire. L'eau sera typique des rivières d'Amérique Centrale avec un pH de 6 à 6.5, une dureté inférieure à 6° dGH et une température de 24 à 26° C.

Particularité : Le meeki a besoin d'un bac de volume assez important afin de marquer son territoire sans trop empiéter sur le terrain du voisin. Vivre en banc dans un espace restreint est source de conflits et de bagarres.

Il est souvent mentionné que le meeki détruit les plantes. Ceci est vrai si:

- les plantes sont placées trop près des roches,

- lors des périodes de frai,

- lorsqu'il y a affrontement entre deux mâles.

Note : Il fut introduit aux USA en 1915 et en Europe une vingtaine d'années plus tard.


Metynnis
Nom Scientifique : Metynnis lippincottianus


Synonyme : Metynnis roosevelti

Nom Commun : Metynnis tacheté

Famille : Serrasalmidae

Origine : Bassin de l'Amazone

Taille : Généralement 10 cm. 13 cm pour les grands spécimens

Température de l'eau : 23 à 27° C

Description : Le corps haut et comprimé a une forme losangique bien caractéristique chez le Métynnis. Sa robe assez terne est ponctuée de taches plus ou moins foncées selon les individus. Ces taches ne couvrent que le dos. Sa bouche, relativement petite est pourvue de dents minuscules lui permettant ainsi de manger toute plante se trouvant à sa portée. La nageoire dorsale est haute, suivie d'une nageoire adipeuse bien développée.

Comportement : Sa maintenance en aquarium communautaire ne pose pas de problème particulier si ce n'est que ce Characidé a besoin de beaucoup d'espace pour évoluer. En raison de sa grande taille et bien qu'il soit principalement herbivore, il est toutefois préférable de ne pas l'associer avec des espèces trop petites. Les plantes ont une durée de vie des plus courtes avec le Métynnis. Afin de mettre une touche de couleur, il est toujours possible de mettre des plantes en plastique mais cela reste à la discrétion de chaque aquariophile. Avec de nombreuses racines de tailles différentes il est facile de créer un beau décor.

Reproduction : Le dimorphisme sexuel est peu identifiable. La nageoire anale est légèrement plus pointue vers l'avant et peut comporter une fine bordure rouge. La reproduction de cette espèce n'est pas à la portée de tout aquariophile. Classée difficile, elle a rarement été signalée en captivité.

Nourriture : Étant herbivore, la Métynnis se nourrit quasi exclusivement de végétaux. (feuilles de salade, épinards ...). A l'occasion, il ne dédaigne pas les daphnies.

Exigences : Un aquarium de grand volume de 150 litres minimum est requis. Les plantes sont à éviter sous risque de les voir toutes gritognées en un temps record. N'appréciant que peu une lumière trop vive, un sol sombre avec de nombreuses racines est préférable. Les paramètres de l'eau sont très "souples". pH de 6 à 7.5 environ, dureté: de 15 à 25° dGH et une température de 25° C.

Particularité : Ce characidé est robuste et n'est sujet a aucune maladie particulière. Dans son environnement naturel il vit sous une lumière très diffuse parmi les nombreuses plantes et autres végétaux qu'il consomme en grandes quantités.


Molly voile


Nom Scientifique : Poecilia velifera

Nom Commun : Molly voile

Famille : Poeciliidae

Répartition : Yucatan, Mexique

Taille : Les mâles sont légèrement plus petits, 15 cm environ. Les femelles peuvent faire jusqu'à 18 cm. Mais les spécimens de nos aquariums font environ 10 à 12 cm.
Température de l'eau : 23 à 27° C
Description : Le corps allongé est haut et plus étroit vers la caudale. Le pédoncule caudal est large et robuste. La mâchoire inférieure est plus développée. La livrée du mâle est magnifique. Sa nageoire dorsale en forme de voilure est colorée de vert ou de bleu et constellée de points irisés. Les Mollys portent une robe de couleur très variée. Du blanc au gris anthracite, du jaune au orange jusqu'à toutes sortes de couleurs mouchetées. La gorge est orangée chez les deux sexes. La caudale est arrondie. Seul le mâle possède une dorsale aussi longue.

Dimorphisme : En plus de sa nageoire dorsale particulièrement haute et large la mâle possède un gonopode.


Comportement : Généralement pacifique et paisible il peut cependant se montrer agressif. Ce poisson vif et toujours en mouvement est à maintenir dans un bac de grand volume. Il cohabite sans problème avec d'autres espèces peu farouches ayant les mêmes exigences quant à la dureté de l'eau. Les mâles adultes se livrent parfois à des rixes entre eux mais les simulacres de combats sont inoffensifs.

Reproduction : La parade nuptiale est spectaculaire et le mâle utilise tous ses atouts afin de conquérir la femelle convoitée. Dorsale déployée et le corps frétillant, il tourne autour de la femelle, l'encerclant de près et lui donnant de temps en temps de légers coups de bec. Sans même de fécondation interne les spermatozoïdes s'introduisent bien dans l'oviducte de la femelle. Les femelles ont plus de chance d'être fécondées lorsque le mâle atteint l'âge de 18 à 24 mois. Sans être monogame ... car le mâle apprécie de temps en temps une petite aventure exta-conjugale ... il reste malgré tout intransigeant envers sa compagne. Les femelles mettent au monde une centaine d'alevins toutes les 5 semaines environ; la moyenne étant de 40 à 50 alevins. Les oeufs grandissent dans le ventre de la mère. Juste avant la naissance, la membrane éclate et les alevins sont enfin libérés. Un seul accouplement peut engendrer la fécondation de plusieurs portées (ovoviviparité). Les jeunes sont nourris avec des Artémias, de la nourriture végétale en poudre ou des algues lyophilisées. Le Molly demande une eau dure à très dure: 25 à 30° dGH et un pH légèrement alcalin de 7.5 à 8.2. Certains préconisent une eau saumâtre.

Expérience personnelle : J'ai fait la reproduction des Mollys sans jamais avoir ajouté un gramme de sel dans mon bac. Chaque portée comportait 80 alevins et plus et jamais mes poissons n'ont développé de maladies ni souffert de ce manque d'eau saumâtre.

Il est à noter que lors des changements d'eau, la salinité doit rester constante.

Nourriture : Omnivore, il dévore les larves d'insectes et autres proies vivantes. Il accepte sans difficulté les aliments secs, lyophilisés et congelés. Dans la nature, il s'alimente avec de petites algues qu'il broute à longueur de journée aussi, en captivité, il est recommandé de leur fournir de la nourriture végétale. Les épinards cuits, la salade ... etc. A défaut d'alimentation végétale, le Molly va faire des ravages dans la plantation du bac. Peu de plantes lui résistent.

Exigences : Cette espèce requiert de spacieux aquariums densément plantés avec de la place libre pour la nage. La température idéale est de 27° C. Sensible aux variations de température, celle-ci ne doit pas descendre en dessous de 25° C. La maintenance des alevins demande une eau à 28° C. Le cannibalisme des parents et surtout de la mère n'est plus à prouver aussi, est-il préférable de retirer les géniteurs sitôt la naissance terminée. On peut également isoler la femelle dans un pondoir. Un bac richement planté assure la protection des alevins qui trouvent refuge parmi les feuilles ou les racines.

Particularité : Il existe maintenant des variétés albinos, marbrées, queue de lyre dans une gamme de coloris très diversifiée.

La longévitié du Molly-voile est de 4 à 6 ans.

Barbus oligolepis


Nom Scientifique : Barbus oligolepis

Synonyme : Puntius oligolepis

Nom Commun : Barbus quadrillé

Famille : Cyprinidae

Origine : Sumatra, Indonésie

Taille : 3 à 5 cm

Température de l'eau : 22 à 26° C

Description : Le corps est allongé et légèrement comprimé latéralement. La couleur de la robe peut varier de l'ocre au brun rouge ou être uniformément argentée avec des reflets rosâtres. Des opercules jusqu'au pédoncule caudal, de larges écailles foncées forment un quadrillage ressemblant à un damier. La région ventrale est plus claire, jaune-argenté, parfois orange-argenté. Les nageoires sont rougeâtres chez les mâles alors que chez les femelles elles sont ocre.

Dimorphisme : Le mâle est généralement plus grand et plus svelte. Cependant, la différence sexuelle se remarque surtout par les nageoires plus colorées du mâle et par le liséré noir qui les borde.

Comportement : C'est un poisson paisible, un peu timide même et très tolérant envers les autres espèces, conditions faites que les sujets ne soient pas ni trop gros ni trop remuants. Il aime vivre en banc où il évolue dans le niveau inférieur du bac. Une végétation éclaircie et plantée vers le fond ainsi que sur les côtés de l'aquarium fournira un espace libre, indispensable à sa nage. Il est l'hôte idéal pour l'aquarium communautaire.


Reproduction : Le Barbus oligolepis est ovipare. La végétation dans un bac de reproduction sera plus dense que dans un aquarium d'ensemble. La femelle peut pondre jusqu'à 300 oeufs qu'elle lâchera un à un parmi les plantes. La voracité des parents à manger les oeufs nécessite de ne mettre qu'un seul couple dans un bac spécifique et de surveiller la ponte. Sitôt terminée, il faut retirer les géniteurs. A une température de 26° C, l'incubation dure environ 3 jours et l'éclosion se produit à peu près 48 heures plus tard. Les alevins sont minuscules et restent fragiles durant leurs premiers jours d'existence. Une bonne alimentation est un peu le secret pour garder les nouveaux-nés en parfaite santé. Des infusoires leur seront généreusement distribués et dès la deuxième semaine, ils pourront avaler des nauplies d'artémias. Les paramètres de l'eau sont les suivants: légèrement acide avec un pH compris entre 6.0 et 6.5 et une eau douce allant jusqu'à 10° dGH. Élevés dans de bonnes conditions tant, en ce qui concerne la qualité de l'eau que l'alimentation, les jeunes arriveront à maturité vers 6 mois.

Nourriture : Omnivore, il accepte toutes les nourritures même les aliments secs. Un apport de nourriture végétale (laitue cuite, épinards) lui est nécessaire. A défaut de lui en procurer régulièrement, il se régalera d'algues fines qu'il trouvera immanquablement dans l'aquarium.

Exigences : Les Barbus sont en règle générale, très actifs et demandent un aquarium de grand volume: 100 litres minimum. Une couche de moulme ou de tourbe recouvrant le gravier leur permet de fouiller le sol. Leur maintenance ne requiert pas ou peu d'attentions particulières, ils s'acclimatent très vite et profitent pleinement dans une eau vieillie. Une eau vieillie ne veut pas dire, croupissante. La filtration et l'aération doivent être efficaces. Dans un bac de reproduction, la végétation n'a pas besoin d'être dense. Dans un bac d'ensemble, des plantes piquées en massifs sur les côtés de l'aquarium, leur assureront des aires de repos et laisseront suffisamment d'espace dégagé pour leurs évolutions. Les plantes flottantes telles les Salvinia ou le Riccia, sont recommandées. Elles tamisent la lumière et assurent protection aux alevins.

Particularité : Le Barbus oligolepis mâle adopte parfois une attitude menaçante envers un autre mâle. C'est plus de l'intimidation que de l'agressivité pure et dure. Sa longévité est de deux à quatre ans environ.


Otocinclus
Nom Scientifique : Otocinclus affinis

Nom Commun : ?

Famille : Loricariidae

Origine : Amérique du sud, Rio de Janeiro

Taille : 4 cm

Température de l'eau : 21 à 25° C

Description : Une trentaine d'espèces appartenant au genre Otocinclus ont été répertoriées. Les plus connues sont les affinis et les vittatus. Le corps est long et mince, recouvert de 23 à 24 plaques osseuses s'imbriquant comme les tuiles d'un toit, qui remplacent les écailles. Ces plaques forment une véritable cuirasse. La tête en est également pourvue mais elles sont absentes sur le ventre. La tête est relativement aplatie et se termine par une bouche infère en forme de ventouse. Les nageoires sont vert pâle ou incolores sauf la caudale qui offre des marbrures noires. La couleur fondamentale varie du gris clair au vert pâle jusqu'au jaune argile. Le ventre est blanc argenté ou jaune clair. Une large bande longitudinale noirâtre sépare le corps depuis la bouche jusqu'au pédoncule caudal.

Comportement : Poisson paisible et de nature très pacifique, l'Otocinclus peut être introduit dans tout aquarium communautaire. Bien que territorial, il est très timide et aime vivre parmi ses congénères. Il est déconseillé de le mettre avec des Cichlidés de nature agressive. Son activité diurne principale est le repos et la sieste. Mais dès le soir venu, son énergie retrouvée, il part en quête de nourriture. Il adopte les positions les plus farfelues pour se reposer et c'est ainsi qu'on peut le voir; collé sur la paroi du bac, perché en haut d'une plante se laissant tranquillement bercer par le courant, en équilibre instable sur une feuille parfois très étroite ... etc. L'Otocinclus saute plutôt qu'il ne nage. En effet, il vadrouille partout dans le bac par petits bonds successifs.

Reproduction : Elle s'est rarement réalisée en captivité. D'après les renseignements que l'on peut obtenir, leur méthode de reproduction serait identique à celle des Corydoras. C'est une espèce peu prolifique pondant environ 50 oeufs. Après résorption de leur sac vitellin, les jeunes doivent être nourris avec du plancton très fin et ensuite des nauplies d'Artémias. Il a été signalé que la température ne devait pas excéder les 23° C.

Nourriture : Essentiellement végétarien, il se nourrit d'algues, de feuilles de laitues et d'épinards pochées. Malgré sa petite taille, c'est un consommateur insatiable qui s'empiffre aussi des restes laissés par les autres occupants du bac. Il ne dédaigne pas non plus les proies vermiformes. Il ne détériore pas les plantes.


Exigences : Comme beaucoup de représentants de cette famille, il apprécie un épais tapis d'algues sur le substrat. Il ne requiert pas de besoins particuliers pour autant que l'eau soit claire, limpide et bien filtrée. Les paramètres de l'eau sont les suivants: pH: 6.5 à neutre; dureté: 2 à 12° dGH et une température variant entre 21 et 25° C. Un sol composé de sable ou de gravier rond, une végétation fournie, une filtration créant un léger courant sont les seuls luxes demandés par l'Otocinclus. Connaissant sa timitidé, un lit de plantes flottantes tamisant la lumière, le rassureront.

Silure-requin
Nom Scientifique : Pangasius sutchi

Nom Commun : Silure-requin, Pangasius

Famille : Pangasiidae

Répartition : Péninsule malaisienne, Thaïlande

Taille : 15 cm mais peut atteindre 1 mètre et plus dans la nature

Température de l'eau : 22 à 26° C

Description : Le Pangasius sutchi présente un corps allongé et svelte. La tête porte deux paires de barbillons filiformes, la première située sur la lèvre supérieure, la seconde sur la lèvre inférieure. La nageoire dorsale a une base courte tandis que l'anale est plus allongée. L'iris est relativement grand. La nageoire caudale est fortement échancrée. Aucun signe extérieur ne permet de distinguer les sexes.

Comportement : Ce poisson grégaire a besoin de vivre en banc lorsqu'il est juvénile. A l'âge adulte, il devient solitaire. Lorsqu'il est maintenu isolé, il ne s'alimente plus et se laisse dépérir. Les relations interspécifiques sont excellentes avec toutes les espèces de grande taille. Excellent nageur, ce Pangasius aime beaucoup évoluer en pleine eau, au centre de l'aquarium. Il lui arrive aussi de prendre de l'air à la surface.

Reproduction : Elle est inconnue et impossible en captivité.

Nourriture : Le Pangasius mange de tout. Aliments secs, congelés, lyophilisés. Les juvéniles apprécient les proies vivantes, les individus plus vieux, changent leur régime pour une nutrition végétale en raison de la perte de leurs dents.

Exigences : La maintenance de cette espèce infatigable requiert de grands bacs spacieux offrant des espaces libres pour la nage. Des plantes sont cultivées sur les côtés et l'arrière du bac. Quelques plantes flottantes diffuseront un éclairage trop vif. Le Pangasius a une mauvaise vue mais se meut sans difficulté. Très craintif, il faut éviter de frapper contre les vitres. Il est également déconseillé de ré-allumer la lumière après l'extinction de celle-ci. La composition de l'eau ne demande pas de paramètres spécifiques; pH: 7.0 et dureté allant de 2 à 20° dGH. Il n'est pas nécessaire de lui fournir des caches.

Particularité : Ce poisson est introduit dans les rizières comme poisson comestible.


Kribensis
Nom Scientifique : Pelvicachromis pulcher
Synonyme : Pelmatochromis kribensis

Nom Commun : Cichlidé pourpre, Cichlidé royal


Famille : Cichlidae

Origine : Afrique, delta du Niger

Taille : Le mâle peut atteindre 10 cm et la femelle 6.5 cm.

Température de l'eau : 24 à 27° C

Description : Le corps est allongé et peu comprimé lattéralement. La dorsale commence juste après l'opercule et se prolonge jusqu'au pédoncule caudal. La ligne ventrale est presque plate alors que celle de la dorsale est beaucoup plus incurvée. La nageoire anale est très allongée vers l'arrière. La dorsale est pointue, tirant sur le jaune et le noir. Le Pelvicachromis pulcher est un poisson très coloré; le dos marron est irrisé de reflets, le ventre et les flancs sont blancs avec une tache rouge bien voyante. Les ventrales sont rouges chez la femelle alors qu'elles paraissent violacées chez la mâle.
Dimorphisme : En général, le mâle est plus grand et ses nageoires, dorsale et anale sont plus effilées.

Comportement : Cette espèce est généralement paisible mais si possible, ne pas mettre plusieurs Kribensis adultes ensemble. Il est préférable de les garder par couple. Dans un aquarium communautaire, il est pacifique en autant que les autres occupants soient de la même taille. Il est par contre assez belliqueux envers ses congénères, surtout lorsqu'il s'agit de défendre et protéger son territoire.

Reproduction : La femelle Pelvicachromis pond sur substrat caché, dans des grottes ou abris composés de racines et de pierres. Un pot de fleurs renversé lui offrira un lieu de ponte idéal. Elle dépose environ 150 à 200 oeufs qui adhèrent à la paroi du nid qui aura été très soigneusement nettoyé par le couple. La femelle surveille et soigne les oeufs tandis que le mâle défend le territoire. L'éclosion a lieu 2 à 3 jours plus tard et après 4 à 5 jours, les alevins, jusqu'alors surveillés par les parents peuvent nager librement. La température de l'eau sera de 26 à 27° C, moyennement dure (8 à 12° dGH et légèrement acide (pH de 6.5).

Exigences : Une bonne plantation, des grottes, des cachettes et un espace libre pour nager sont conseillés pour ce petit Cichlidé. Il aime creuser le gravier pour, éventuellement pouvoir se réfugier, aussi attendre que les plantes soient bien enracinées avant d'introduire ce poisson. Par contre, il n'abime ni ne mange les plantes. Son alimentation ne pose pas de problèmes, il accèpte toutes sortes de nourritures, sèches, lyophilisées mais, comme tous les Cichlidés, il ne dédaigne pas les proies vivantes.


Particularité : Cette espèce est robuste et n'est sujette à aucune maladie spécifique.

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