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Le pH de votre eau, déterminera si celle-ci est acide, basique ou neutre. Un pH de 7 est dit neutre. Un pH inférieur à 7 est acide et un pH au-dessus de 7 est dit basique


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Les Discus que l'on retrouve dans la nature se divisent en deux espèces: Symphysodon discus (Heckel) et Symphysodon aequifasciatus. La première comprend les sous-espèces Discus discus (Heckel) et Discus willischwartzi, alors que la deuxième comprend aequifasciatus. aequifasciatus (vert), aequifasciatus. haraldi (bleu) et aequifasciatus. axelrodi (brun). Dans nos aquariums, les Discus peuvent provenir de deux sources:

* Les Discus dits "sauvages" venant directement de leur lieu d'origine ou issus de parents eux-mêmes sauvages,

* Les Discus hybrides, issus de croisements et/ou de sélections et qui présentent habituellement des couleurs plus vives par amplification du patrimoine génétique de l'espèce originale.
L'hybridation dont le Discus a fait l'objet a créé des variétés de couleurs rendant un recoupement avec les espèces d'origine très difficile, sinon impossible. Les variétés ainsi formées surtout autour de la couleur turquoise du Discus vert portent des noms tels que "bleu royal", "rouge turquoise", "vert turquoise", etc ...

De son coté, le Discus brun a produit des variétés plutôt orientées vers les couleurs rouge, orange et même jaune, présentant des touches de bleu sur les nageoires et à leur base.

Les espèces sauvages (Heckel) portent habituellement des rayures verticales sombres qui s'atténuent au fil des reproductions en aquarium et des croisements.

Dans toutes ces manipulations, le but des éleveurs est de produire la couleur la plus pure possible tout en éliminant les rayures verticales de la variété sauvage.

Dimorphisme : Le dimorphisme sexuel est inexistant même à l'état adulte. Seule l'observation durant la ponte permet de différencier les deux sexes. Lorsqu'un couple est manifestement formé, il semblerait toutefois que le mâle soit habituellement légèrement plus gros que la femelle et présente des nageoires dorsale et anale plus pointues.

Comportement : Le Discus est habituellement pacifique et plutot timide. Cependant, son appartenance à la famille des Cichlidés lui donne un instinct de territorialité qui le fera chasser tout intrus. Il est déconseillé de le placer en aquarium communautaire, ou la présence d'autres poissons plus remuants le dérangera au point de le stresser. Seules quelques espèces ayant les mêmes préférences envers la qualité de l'eau pourront cohabiter avec les Discus, comme les Otocinclus, les Corydoras, les petits Tetras (néon, glolite,..) et quelques petits Cichlidés comme l'Ancistrus. En aucun cas, ne placer un poisson suceur tel que le Plécostomus, ni de poissons à activité nocturne comme les poissons-chats.

La présence de plantes hautes (Sagittaires) ou de racines entre lesquelles il pourra rapidement se cacher le rassurera et le fera nager plus souvent en eau libre. Placer celles-ci à l'arrière de l'aquarium. De plus, elles constitueront un lieu de ponte idéal.

Un Discus stressé se reconnait facilement à l'assombrissement de ses couleurs, qui doivent toujours rester lumineuses.

Le substrat sera constitué de gravier fin dans lequel le Discus pourra "picorer" sa nourriture. Du sable de rivière est également adéquat.
Reproduction : Les Discus atteignent leur maturité sexuelle entre 9 et 18 mois (un an en moyenne). S'ils apprécient leur habitat, ils ne seront guère plus difficiles à reproduire que d'autres Cichlidés, et leur reproduction suit le même déroulement: parade nuptiale, nettoyage et ponte sur substrat, fécondation immédiate par le mâle, surveillance et ventilation des oeufs par les parents, puis protection du frai par les deux parents.

Mais pour en arriver à ce stade, il faut mettre tous les atouts de son côté:

* Une eau de qualité avec changements réguliers,

* Une nourriture variée et appropriée,

* Un bac situé dans un endroit calme.

La chance a aussi un rôle à jouer dans cette grande aventure:

Tout d'abord, avoir un couple ... !
Avoir un couple mature (surtout le mâle) afin d'assurer la fécondation des oeufs,
Avoir un bon couple de parents, c'est à dire pouvant s'occuper des oeufs (sans les manger) et prodiguant soin et attention aux alevins (toujours sans les manger),
Et l'importance d'avoir des géniteurs pouvant secréter assez de mucus afin d'assurer la survie de leur progéniture.
Cependant, le frai du Discus est différent par le fait que les alevins se nourrissent du mucus secrété par les parents pendant environ deux semaines, à l'issue de laquelle ils seront assez grands pour accepter des artémias ou de la nourriture en fine poudre.

La période d'incubation est de 60 à 72 heures.


La température de l'eau maintenue à 30° C doit être acide: pH compris entre 5.5 et 6.5.

La femelle choisit un support de ponte, une pierre verticale, un pot en terre cuite et même parfois la glace de l'aquarium. L'emplacement sélectionné est consciencieusement nettoyé par les futurs parents. La ponte, de 100 à 200 oeufs assez volumieux, s'effectue en plusieurs fois. Chaque chapelet d'oeufs déposé est aussitôt fécondé par le mâle. La ponte, dont l'incubation dure 3 jours, libère de petites larves qui résorbent leur sac vitellin durant les premiers jours de leur vie. A ce stade, les larves sont déposées sur les feuilles des plantes où elles sont surveillées de près par les parents. La moindre chute et tout de suite l'un des parents se charge de ramener l'avelin sur la feuille.

Note personnelle: Mon couple de Red Turquoise a pondu quatre fois. Seulement cinq jours d'intervalle ont séparé deux pontes. Le nombre d'oeufs est peu important:
1ère, 2ème et 3ème pontes environ une cinquantaine d'oeufs,
4ème ponte, environ 80 à 100 ! Bien difficile à dire d'autant que le lieu de ponte choisi fut la vitre de l'aquarium.
Nourriture : Le Discus apprécie la nourriture vivante, mais sera également à la fête avec des vers de sang, des crevettes congelées ou même de la nourriture en flocons à condition -noblesse oblige- que la couleur lui plaise !

Pour les aliments congelés, il est préférable de les faire décongeler.

Expérience personnelle: Mes Discus "Red turquoise" se jettent sur les flocons de couleur verte et jaune et dédaignent ceux de couleur rouge. Ne pouvant pas croire qu'ils triaient ainsi en fonction de la couleur, j'ai fait l'essai de ne leur donner que des flocons rouges. Résultat: ceux-ci furent totalement ignorés.

Les repas prennent plus de temps pour mes "Red Turquoise" que pour mes "Heckel" qui eux, font fi de la couleur. Ils ingurgitent tout et ce en l'espace de quelques instants.


Leur intestin très court fait qu'ils ont besoin de manger peu mais souvent. Ils ont un appétit féroce. Sur la photo (en haut à droite) c'est l'heure "de la soupe". Toutes nageoires baissées, ils foncent droit sur la nourriture. Une nourriture très riche en protéines telle que le foie ne doit être distribuée qu'avec parcimonie, car le Discus est sensible aux maladies intestinales.

En règle générale, il est bon de varier la nourriture au fil des repas, de nourrir peu mais souvent et être attentif à ce que tout soit absorbé dans les minutes qui suivent.

Exigences : Malgré les apparences, le Discus n'est pas le poisson le plus difficile à conserver, ni même à reproduire. Il a simplement besoin de conditions plus précises que la plupart des autres espèces. Un Discus survivra et pourra même se reproduire en dehors de ces conditions, mais sa durée de vie sera écourtée par le stress permanent qu'il supportera. En particulier, la propreté de l'eau doit être sans reproche, ainsi que la qualité de la filtration, afin d'éviter toute trace de chlore, nitrites, nitrates et métaux lourds.

L'eau aura un pH de 5.5 à 6.5 (idéal 6) et une dureté de 2 à 5° dGH (50-180 ppm). En général, l'eau du robinet ne remplira pas ces exigences et devra être traitée. Le pH peut être diminué de manière douce en ajoutant de la mousse de tourbe dans le filtre, et des racines de tourbière dans l'aquarium. Ceci aura de plus l'avantage de diminuer la dureté. On remplacera la tourbe dès que le pH commencera à remonter. Plus le pH restera stable, plus le Discus se sentira à l'aise.

Le Discus fréquente les eaux calmes dans son habitat naturel; en aquarium, on évitera une filtration trop forte produisant des remous.

En règle générale, éviter tout changement brusque d'un des paramètres de son habitat, à fortiori de plusieurs; effectuer des petits changements d'eau (10%) à intervalles réguliers d'environ 1 semaine. Utiliser de préférence de l'eau "vieillie", c'est à dire débarrassée du chlore et autres substances et se rapprochant le plus possible de l'eau "idéale".

Particularité : Placer l'aquarium à environ 80 cm du sol; le Discus semble mieux s'habituer ainsi à la présence de l'aquariophile, peut-être à cause du fait que le visage constitue une tache plus claire qu'il reconnait plus facilement ?

Maladies : Hors des conditions idéales, le Discus se fragilise face aux maladies. De plus, il est sensible à certains parasites qui n'affecteront pas d'autres espèces. C'est une des raisons pour lesquelles il est considéré comme un poisson "difficile". Outre les maladies classiques (points blancs, etc...) le Symphysodon est sujet aux parasites intestinaux tels que:

* Hexamita, qui se manifeste par la présence de longs excréments blanchâtres. Le poisson maigrit, s'assombrit et refuse la nourriture. Traiter au métronidazole, en élevant la température à 30°C et en suivant les instructions du médicament.

* Capillaria, qui provoque un amaigrissement général et un ballonnement de l'estomac. Traiter au flubendazole.

* Les vers, que l'on retrouve flottant dans l'aquarium après avoir été expulsés par le poisson. Traiter à la droncite ou au praziquantel.
Les maladies parasitaires externes affectent aussi le Discus, ainsi la maladie des "trous" provoque des lésions cutanées en forme de cratères qui, non soignées, s'étendent rapidement et seront fatales. Traiter à l'amoxicilline (Clamoxyl en France et "Clout" en Amérique du Nord).
Note: les substances mentionnées ci-dessus se retrouvent dans les médicaments anti-biotiques qui comportent généralement plusieurs ingrédients afin de couvrir le plus de maladies possibles. Demander l'équivalence à un pharmacien ou à un (bon) vendeur en animalerie. En raison de la sensibilité du Discus aux maladies, si d'autres espèces doivent être ajoutées, elles devraient être impérativement placées en quarantaine avant leur introduction dans le bac.

Poisson-éléphant


Nom Scientifique : Gnathonemus petersii
Nom Commun : Poisson-éléphant, Poisson-tapir

Famille : Mormyridae

Répartition : Congo, Cameroun, Niger

Taille : Il mesure environ 20 à 25 cm dans la nature, mais ne dépasse guère 15 cm en captivité.

Température de l'eau : 24 à 28° C

Description : Le Gnathonemus se reconnait facilement grâce à son rostre (voir Glossaire) qui rappelle la trompe d'un éléphant. Cet organe est mobile et il est situé sous une bouche petite et de forme arrondie. Il ne sert pas à attrapper la nourriture, seulement à la trouver. Lorsque le Gnathonemus détecte la pésence d'aliments, il se met presque à la verticale, replie son rostre pour fouiller le sol et s'empare de sa trouvaille avec sa bouche. Le corps allongé est fortement comprimé et mis à part ses deux bandes verticales blanches, sa robe est de teinte grise. Gris "éléphant" à gris foncé selon les individus. Les nageoires dorsale et anale sont situées très en arrière sur le corps, à la naissance du pédoncule caudal. La nageoire caudale est bilobée et profondément fendue. Le pédoncule caudal long et mince est doté de masses musculaires converties en un instrument électrique pouvant produire un courant de faible voltage. Ces mini-décharges électriques sont modulables en intensité et en fréquence. Le Poisson-éléphant est ainsi très habile pour contourner les obstacles lui facilitant dès lors ses déplacements mais ce champ électrique lui permett aussi de chasser, aussi la nuit que dans des eaux peu limpides. Durant les premiers jours, la cohabitation entre le poisson-éléphant et les autres occupants s'avère difficile. Ceci est du en partie à son champ électrique.


Comportement : C'est un poisson relativement paisible envers les autres espèces mais au sein d'un groupe de Poissons-éléphants, les plus faibles sont vite dominés. Les relations intra et interspécifiques étant peu amicales, il est conseillé de ne mettre que peu de sujets par aquarium. Le Poisson-éléphant aime vivre caché dans la végétation durant la journée, loin de toute source lumineuse trop vive. Ce n'est qu'au crépuscule et durant la nuit qu'il devient le plus actif.

Reproduction : La reproduction de cette espèce n'a jamais été signalée en captivité. Son mode de reproduction reste aussi inconnu.

Nourriture : Carnivore mais également omnivore, il se nourrit bien sur de proies vivantes telles les larves de moustiques, les enchytrées, les daphnies, les vers de vase. Les aliments secs ou congelés sont également acceptés. Si pour une cause ou une autre il cesse de se nourrir durant un couple de jours, sa réadaptation à manger s'avère parfois difficile.

Exigences : Peu exigeant quant à la qualité de l'eau, celle-ci sera moyennement dure avec un pH neutre. Aimant fouiller le sol, celui-ci doit être mou, composé de sable fin. Cette espèce étant nocturne, elle a besoin de caches, faites avec des pierres ou des racines et apprécie de nombreux refuges parmi les plantes. Une végétation abondante est donc requise. Lors des changements d'eau, il faut veiller à ce que la différence de température soit la plus minime possible. En effet, la Poisson-éléphant est sensible aux variations de température.

Particularité : Dans l'usine des eaux de Göppingen (R.F.A), ce poisson est employé dans le contrôle de l'eau potable. Le Poisson-éléphant peut émettre jusqu'à 800 décharges électriques par minute.


Ancistrus
Nom Scientifique : Ancistrus hyplogenys (hoplogenys)

Nom Commun : Silure pointillé

Famille : Loricariidae

Origine : Amérique du Sud, bassin amazonien

Taille : Environ 10 cm

Température de l'eau : 22 à 26° C

Description : Le corps de couleur foncée est parsemé de nombreuses taches claires. Des plaques osseuses recouvrent entièrement le corps, exception faite sur la région ventrale, constituant ainsi une cuirasse. Les nageoires sont largement développées. La bouche infère, entourée de barbillons a la forme d'une ventouse.
Dimorphisme : Sur le museau du mâle adulte on dénote de nombreuses excroissances charnues.

Comportement : L'Ancistrus est un poisson nocturne, calme et inoffensif. Il se déplace rarement et peut rester totalement immobile durant de longues périodes. Grâce à sa ventouse, il se colle sur un support (vitre, pierre ... etc.) afin de racler toutes les algues. Les végétaux, les racines de tourbière ... etc, sont indispensables pour sa digestion. Si son territoire est convoité, le mâle peut devenir agressif envers les autres Ancistrus.

Reproduction : Elle est réalisable mais reste du domaine des aquariophiles expérimentés.

Quand les oeufs éclosent, le mâle s'occupe des alevins durant une période de quelques jours mais en cas de danger, il vaut mieux retirer les petits dès que possible et les placer dans un bac "nurserie". Les alevins sont très sensibles à la qualité de l'eau aussi, l'ajout d'une ou deux gouttes de bleu de Méthylène est elle suggérée.

Une souche (ou une racine) est indispensable dans un bac peuplé d'Ancistrus. Les adultes comme les petits vont se coller dessus (elle sert d'excellent support pour se cacher) et "brouter" cette racine leur procurera la cellulose qui facilite leur digestion.

Expérience d'un ami aquariophile: Le mâle prépare l'emplacement du nid dans une racine de tourbière avant d'y attirer la femelle qui pondra entre 50 et 100 oeufs; 5 jours après, ils éclosent et entre 6 à 8 jours après, le mâle qui n'a pas arrêté de s'en occuper en repoussant tous intrus, les laissera partir. La température est de 24° C, le pH neutre et l'eau bien filtrée.

Nourriture : Peu exigeant pour la nourriture il ne faut pas oublier les aliments végétaux, les algues ne suffisant pas. Du concombre, des pommes de terre ... font également leur régal, mais attention à ne pas laisser ces légumes trop longtemps dans le bac, ils ont tendance à polluer l'eau.

Dès que les jeunes ont résorbé leur sac vitellin, il faut veiller à leur donner de la salade ébouillantée finement hachée ainsi que les légumes précités suite à quoi, ils apprécieront les Nauplies d'Artémias.

Exigences : L'Ancistrus ne demande pas de besoins particuliers si ce n'est une teneur élevée en oxygène. Pour sa maintenance, les paramètres de l'eau sont les suivants: dureté de 5 à 25° dGH, pH de 6 à 8 et la température de 20 à 26° C. Il apprécie un courant assez fort.

Particularité : Le mâle porte des excroissances en forme de "cornes de cerfs" sur le front. La femelle a seulement des tentacules minces et courts. L'Ancistrus est utile car il dévore les algues.

Note : Il existe également un Ancistrus très connu des aquariophiles: L'Ancistrus dolichopterus.

Gros mangeur, il a tendance à avaler tout ce qui se présente. Ses excréments sont donc fonction de son alimentation.


Exodon


Nom Scientifique : Exodon paradoxus

Nom Commun : Exodon à deux taches

Famille : Characidae

Répartition : Bassin de l'Amazone, Guyane

Taille : 10 à 12 cm

Température de l'eau : 23 à 28° C

Description : Les couleurs chatoyantes de ce characidé en font un poisson d'une incroyable beauté. Sa livrée aux reflets métalliques est d'un jaune vif avec deux larges taches noires: une sur les flancs et l'autre sur le pédoncule caudal. La base des nageoires dorsale et anale sont d'un rouge éclatant. En prenant de l'âge, l'Exodon perd ses couleurs qui deviennent plus ternes et ses taches ont tendance à s'atténuer.

Comportement : Cette espèce n'est guère populaire en raison de son caractère très agressif. Grâce aux défenses placées au devant de sa bouche, il arrache les écailles de ses proies et ensuite déchiquète leur chair. L'Exodon n'hésite pas à combattre un poisson plus gros que lui.

Reproduction : Elle n'a jamais été observée en captivité. Si une reproduction est possible, la ponte se fera dans les plantes, l'éclosion aura lieu au bout de un à deux jours. Les paramètres de l'eau n'ont pas une importance capitale pour la maintenance et la reproduction de ce poisson mais une eau filtrée sur tourbe est conseillée. La dureté peut varier de 5 à 22° dGH (6 - 7 étant l'idéal) et le pH de 5.5 à 7.5 environ.

Nourriture : Carnivore, son alimentation est surtout composée de proies vivantes comme: vers, poisson mais les aliments congelés sont également acceptés si les morceaux sont de taille respectable.

Exigences : Ce Characin est extrêmement actif et il a besoin de beaucoup d'espace pour ses évolutions. Maintenu seul, son agressivité décuple alors qu'en banc d'une dizaine de sujets, son agressivité est moindre. Il est donc préférable de l'isoler dans un aquarium spécifique ou bien de l'acclimater dans un vaste aquarium communautaire, en présence d'espèces capables de se cacher rapidement. Dans un bac de volume trop modeste, son tempérament violent ne cessera de croître. L'Exodon préfère une eau douce filtrée sur tourbe et une température avoisinant 25° C.

Attention, l'exodon est un excellent sauteur.

Particularité : Les alevins sont difficiles à élever. Dès leur jeune âge, ils possèdent ce caractère "argneux" et il n'est pas rare de les voir se dévorer entre eux. L'Exodon est un prédateur qu'il ne faut pas mettre dans un bac communautaire de trop petite contenance, sinon les poissons de petite taille seront dévorés quant aux plus grands, ils seront pourchassés, acculés et finalement vaincus. Un poisson pris pour proie a de faibles chances de s'en tirer indemne. L'Exodon et ses congénères vont s'acharner sur une proie plus grosse qu'eux et la taillader, la mettre en pièces afin de la manger.
Gambusia affinis
Nom Scientifique : Gambusia affinis

Synonyme : Schizophallus holbrooki

Nom Commun : Guppy sauvage, Gambusie du Texas

Famille : Poeciliidae

Origine : États-Unis (de la Floride jusqu'au Texas) Nord du Mexique

Taille : Le mâle 3,5 et la femelle peut atteindre jusqu'à 8 cm

Température de l'eau : Grande tolérance, de 15° C à 30 - 32° C

Description : Les femelles ont un air de famille avec les femelles Guppys. Même corps assez trapu avec une tache abdominale bien nette quand elles sont pleines. La robe est jaunâtre tirant sur le gris clair dans la région ventrale. Quelques taches noires peuvent être apparentes sur le dos et les flancs ainsi que sur les nageoires qui sont incolores. Quant aux mâles, ils n'ont rien en commun avec le Poecilia reticulata. Ceux-ci sont petits, le corps allongé et légèrement comprimé. Sa couleur peut varier du jaune au gris transparent en passant par une robe constellée de noir. Le dimorphisme sexuel est évident, le mâle possède un gonopode.

Comportement : Le Gambusia aime vivre en banc et de par son comportement batailleur, il est recommandé de le mettre soit dans un aquarium spécifique, soit avec des espèces robustes. A l'occasion, le Gambusia s'attaque indifféremment à ses semblables et autres espèces. Lors de combats, les nageoires sont déchiquetées mais les blessures ne vont guère au delà.

Reproduction : Espèce vivipare, sa reproduction sera facilité si les femelles reproductrices atteignent environ 6 cm de longueur. La femelle est très friande envers ses alevins aussi, prévoir un pondoir lors de l'approche de la naissance ou planter densément et ajouter des plantes flottantes pour assurer la survie des alevins. Avec une nourriture adéquate (larves de moustiques, larves d'insectes) 30 à 70 alevins naitront toutes les 5 à 8 semaines environ. Les jeunes grandissent lentement.

Exigences : Le Gambusia est une espèce très résistante qui ne demande pas d'exigences particulières envers la qualité de l'eau. Le pH peut se situer entre 6.0 et 8.9 quant à la dureté, elle peut aller jusqu'à 40° dGH. Il se complait dans des eaux stagnantes mais également légèrement saumâtres. (dissoudre environ une cuillère à café de sel dans 15 litres d'eau). De petites proies vivantes forment l'essentiel de ses repas mais il accepte les aliments en flocons et ne dédaigne pas les algues.

Particularité : Les Gambusies et les Guppys sont employés dans le monde entier pour lutter contre les moustiques. On les introduit dans les puits, les mares, les bassins ... etc.

Gourami bleu
Nom Scientifique : Trichogaster trichopterus

Nom Commun : Gourami bleu

Famille : Belontiidae

Répartition : Malaisie, Birmanie, Thaïlande, Vietnam, Java, Sumatra, Bornéo

Taille : Environ 15 cm en captivité mais peut atteindre 20 cm dans la nature.

Température de l'eau : 22 à 28° C

Description : Son corps est allongé et assez semblable à celui du Trichogaster microlepsis, à la différence que son corps est haut et beaucoup plus trapu. La bouche est formée par deux lèvres épaisses, dirigées vers le haut. La nageoire dorsale prend naissance au milieu du dos, elle est courte, sensiblement plus pointue et plus longue chez le mâle mais ce n'est pas une constatation flagrante. Les nageoires ventrales elles, sont très longues et réduites en de fins filaments qui peuvent coudoyer sans problème la nageoire caudale. La nageoire anale à défaut d'être développée est très longue. Elle prend naissance à hauteur des pectorales et s'étire jusqu'à la base du pédoncule caudal. Toutes les nageoires sont mouchetées de petites taches blanches ou jaune-orangé. Les flancs sont striés de bandes verticales foncées plus ou moins apparentes. La coloration de la robe peut différer d'un sujet à un autre mais dans l'ensemble le dos et les flancs sont bleu-vert, voire vert olive avec de nombreux reflets argentés. Les flancs sont pourvus de deux taches noires, l'une au milieu et la deuxième à la base du pédoncule caudal. La famille des Osphronémidés ne comprend que des espèces ayant un organe respiratoire complémentaire appelé: labyrinthe. Ce labyrinthe permet au Gourami de vivre dans des eaux stagnantes ou boueuses et aussi peu oxygénées.

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