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Ion Manoli Dictionnaire stylistiques et poétiques Etymologie. Définition. Exemplification. Théorie


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Asyndète n. f. ou asyndeton n. m. Du gr. asundeton : « réunir ».

Figure au niveau grammatical consistant dans la suppression voulue du terme de liaison entre des éléments lexicaux (Le drapeau français est bleu, blanc, rouge) ou syntaxiques qui se trouvent dans un rapport de coordination pour donner plus d'énergie et de rapidité au discours.

L'asyndète est largement employée dans de différents genres et styles.

Dans la prose :


...il parle, il rêve, il reprend la parole.

La Bruyère

Dans la poésie :
Il a mis le café

Dans la tasse

Il a mis le lait

Dans la tasse au café

Il a mis le sucre

Dans le café au lait...

J. Prévert

On connaît les asyndètes de langue : Bon gré, mal gré; chose dite, chose faite. Les expressions phraséologiques sont quelquefois construites sur le principe d'asyndète : Tel père, tel fils; riche marchand, pauvre poulailler; bon coeur, mauvaise tête, etc.

Synonyme : disjonction (voir sous ce mot).

Antonyme : polysyndète. Voir sous ce mot.

Atechnie n. f. Du préfixe a-, élément tiré du gr. exprimant la négation ou la privation, et technie, du gr. teknê : « art, métier ».

Doublet grec du latinisme « inart » : Défaut considérable d’art. Littré le donne comme néologisme, mais Robert l’ignore.

Par ex. La laideur, l’atechnie, l’inart, dès qu’ils appliquent à Jésus, deviennent fatalement pour l’homme qui les commet un sacrilège. (Joris-Karl Huysmans, Les Foules de Lourdes, Paris, Plon-Nourrit, 1905, p. 57).

Synonyme abstyle (voir sous ce mot).



Atone (Accent ~) adj. Du gr. atonos : « éteint, inerte ».

1. Qui n’est pas accentué. Voyelle, syllabe atone.

2. Par ext. Qui manque de vigueur, de vitalité : un récit atone.

Synonyme : inaccentué, e.

Voir sous accent, accentuation, accentué, e.

Attelage n. m. Du lat. pop. attelareâ : « attelage de bœufs ».

Synonyme : zeugma (voir sous ce mot).



Augmentatif – ive adj. De augmenter. Du lat. augmentare, de augere : « agrandir ».

Elément de formation auquel est attachée la notion d’agrandissement, d’accroissement.

Par ex. le suffixe – one dans l’ital. casone (de casa) = une grande maison.

Cf. en roum. : oi : casă căsoi; babă băboi = o casă mare, enormă; o doamnă în vârstă și mare la aspectul fizic.

Antonyme : Diminutif. Voir sous ce mot.



Augmentée (Rime ~) n. f.

Un vers de rime à l’autre, on ajoute des sens à ceux qui portent l’homophonie (coupcouple).

Voir sous le mot rime.

Autobiographie n. f. De auto-, et biographie.

Biographie d’un auteur faite par lui-même.

Dans la critique moderne on parle d’une identité rigoureuse entre l’auteur, le narrateur et le personnage principal. Cette identité doit être rendue manifeste par l’usage du nom propre d’auteur à l’intérieur de l’oeuvre, voire dans le titre, tel Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau. Autre condition : l’auteur s’engage à dire la vérité sur lui-même. Le texte impose de ce fait sa propre crédibilité au lecteur, au mépris des recoupements extérieurs du biographe.

Autobiographies – confessions du XXe siècle :

A. Gide : Si le grain ne meurt ; Jean-Paul Sartre : Les Mots ; Leiris : La Règle du jeu.

Synonyme : Confession(s), Mémoire(s), Vie.

Autocatégorème n. m. De auto-, et catégorème. Du gr. katȇgorȇma.

Répétition d’une accusation envers soi, délibérée ou feinte, afin de susciter une dénégation de l’interlocuteur (une espèce d’auto-accusation).

Par ex. : Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable. (Molière, Tartuffe).

Autocorrection n. f. De auto-, et correction.

Reprise volontaire de paroles que l’on vient d’énoncer afin de les reformuler avec plus de justesse ou plus de force.

Par ex. : Je t’aime, que dis-je... je suis fou de toi, oui, fou de toi.

Synonyme : épanorthose (voir sous ce mot).

Automatique (Écriture ~) adj. Du gr. automatos : « qui se meut de soi-même ».

L’écriture automatique c’est l’arme d’attaque, de distruction et d’affirmation du dadaïsme (voir sous ce mot) :

« Je détruis les tiroirs du cerveau et ceux de l’organisation sociale : démoraliser partout et jeter la main du ciel en enfer, les yeux de l’enfer au ciel, rétablir la roue féconde d’un cirque universel dans les puissances réelles et la fantaisie de chaque individu » (Tristan Tzara, Manifeste dada, 1918).

Le grand théoricien de l’écriture automatique, du mouvement des surréalistes a été André Breton, soutenu principalement par Benjamin Peret et Philippe Soupault.

Voir sous surréalisme.

Auxèse n. f. D'origine obscure.

Une auxèse est une figure stylistique grâce à laquelle on traite un thème global à l'aide d'une suite d'expressions hyperboliques, dans une orientation continue et méliorative (c'est le contraire de la tapinose). Ex. :


Pour moi, je ne sais pas à quoi tu me prépares,

Mais tes mains de leçons ne me sont point avares;

Tu ne traites sans doute en favori des deux,

Car tu n'épargnes pas les larmes à mes yeux!

Eh bien! je les reçois comme tu les envoies.

Tes maux seront mes biens, et tes soupirs mes joies!

Je sens qu'il est en toi, sans avoir combattu,

Une vertu divine au lieu de ma vertu,

Que tu n'es pas la mort de l'âme, mais sa vie.

Que ton bras, en frappant, guérit et vivifie!

Toi donc que ma souffrance a souvent accusé,

Toi devant qui ce coeur s'est tant de fois brisé,

Reçois, Dieu trois fois saint, cet encens dont tout fume!

Oui, c 'est le seul bûcher que la terre t'allume,

C'est le charbon divin dont tu brûles nos sens!

Quand l'autel est souillé, la douleur est l'encens!
Ces vers de Lamartine (Harmonies, Hymne à la Douleur) constituent une litanie continue et hyperbolique de l'auteur, étant encore tout jeune. La jeunesse le pousse aux invocations exagérées et glorifiantes. La prière est organisée sur l'auxèse.

Avant-garde n. f. De avant, et garde.

Le terme avant-garde a une longue et vieille histoire en France. Pour Etienne Pasquier l’avant-garde était tout simplement une figure de style suggestive, qui en combinaison avec d’autres procédés rhétoriques similaires exprimait le changement et l’évolution en littérature. Les difficultés d’une étude sur l’avant-garde sont nombreuses : mythe, phénomène hétérogène, le mouvement permanent et continuel, anti-littérature, anti-art.

Dans le plan historique l’apparition et le développement de l’avant-garde sont directement liés à la crise de l’homme dans la société moderne qui est désacralisée.

L’essai, peut-être le plus détaillé et le plus profond sur la nature terminologique de l’avant-garde, est celui d’Adrian Marino de son ouvrage Dicţionarul de idei literare, l’article « Avangarda », p. 177-224, où il évoque toutes les difficultés d’ordre historique, lexicographique, littéraire, critique dans la définition et l’explication du terme.

Aujourd’hui l’avant-garde est un mouvement littéraire (et artistique) qui joue ou prétend jouer un rôle de précurseur, par ses audaces.

L’avant-garde dans la littérature et dans la poétique y compris les conventions littéraires, les traditions et les principes fondamentaux est le résultat des expériences radicales dans la théorie et la pratique de la poésie.

Toutes les tendances et tous les courants novateurs et révolutionnaires ont eu un caractère d’avant-garde. On connaît le dadaïsme, le futurisme, le surréalisme, le constructivisme, le lettrisme.

A consulter : Călinescu Matei. Cinci feţe ale modernităţii, cap. Ideea de avangardă, p. 101-148.

Voir sous dadaïsme.

Avant-texte n. m. De avant-, et texte.

Ensemble de textes préparatoires à l’oeuvre littéraire : ébauches, scénario, dessins, brouillons, croquis, etc.



Axe (~ de combinaison) n. m. Du lat. axis ; de axis rotarum : « axe de la charrette. »

L’Axe de combinaison est l'équivalent de l'axe syntagmatique et désigne la chaîne écrite ou parlée en tant que ses éléments sont commutables.



Axe (~ de sélection) n. m. Voir l'explication de l'étymologie sous axe de combinaison.

L’Axe de sélection est l'équivalent de l'axe paradigmatique et désigne la chaîne écrite ou parlée aux éléments substituables. Dans la terminologie de R. Jakobson l'axe de sélection s'oppose à l'axe de combinaison.



-B-
Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin

Est toujours, quoi qu'il dise, un méchant écrivain.

Nicolas Boileau


Baguenaudes n. f. pl. Du languedoc baganaudo: « petite gousse remplie d'air, qui éclate avec bruit lorsqu'on la presse ».

Selon « l'Art de Rhétorique » (1493) de J. Molinet, selon le « Dictionnaire de poétique et de rhétorique » (1961) de H. Morier les baguenaudes sont des couplets faits à volonté, sans que le mètre soit déterminé, sans rime, parfois sans raison. Dans une baguenaude « on rime » facilement amour avec graine, ombre avec bleu, etc.

La poésie moderne abonde en baguenaudes, comme par ex. dans ce poème-ci :
Barque taillée dans le visage

Le ruisseau de morve

Lâche les cordes rouges

Amarres du cri

Le tatoué ainsi

Rejoint le terreau

Par l'immobilité tenace

De sa sculpture
Abeilles

Plongez vos trompes dans ces lèvres

L'ourson de veines ouvertes

Produit le pollen du poème

Moisissure des oreilles.

(Michel Stavaux, In : Bernard Delvaille, p. 506).



Ballade n. f. De l'ancien provençal ballada : « danse ; puis poème destiné à la danse ».

Le terme apparaît au XIII e siècle chez A. de la Halle, avec son sens poétique: petit poème de forme régulière, composé de trois couplets ou plus, avec un refrain et un envoi. Par ex. : « La Ballade des Pendus », « Ballade des Dames du temps jadis » de Fr. Villon.

Si la ballade est en octosyllabes, elle comporte trois strophes de huit vers et une de quatre ; si elle est en décasyllabes, elle comporte trois strophes de dix vers et une de cinq. Toutes les strophes sont construites sur les mêmes rimes. Comme le rondeau , cette forme poétique disparaîtra aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.

Titres des ballades anthologisées : Ballade de l’homme égaré (Charles d’Orléans) ; Ballade (Christine de Pisan) ; Ballade des dames du temps jadis (François Villon), etc.

On a donné le nom de ballade, dès l'époque romantique, à des récits en vers composés de stances régulières et présentant en général un caractère épique: ces ballades reproduisent souvent des traditions ou des légendes. Par ex. : « Ballades » et « Odes et Ballades » de V. Hugo.

La ballade n'a jamais retrouvé après Hugo une place véritable, malgré les essais des Parnassiens.

Les ballades modernes ne sont pas enfermées dans des règles de versification si précises; ce sont des vers rimés en stances; elles se caractérisent par leur sujet, qui est généralement fantastique. Par ex. : « Ballade de celui qui chanta dans les supplices » de L. Aragon ou « Ballades françaises » de P. Fort.

Les qualités caractéristiques de la ballade de toute époque sont la simplicité, la naïveté, le naturel, et bien sûr la grâce.



Barbarisme n. m. Du lat. barbarismus : « sauvage, étranger ».

1. Faute grossière de langage, emploi des mots forgés ou déformés, utilisation d'un mot dans un sens qu'il n'a pas en réalité.

Devant un texte comme celui-ci de R. Queneau, le lecteur enregistre intuitivement, et sans difficultés, une série d'écarts linguistiques (typographiques, orthographiques, morphologiques, lexicaux, syntaxiques) qui sont poétiquement voulus, mais qui constituent des barbarismes :



Les Ziaux

les eaux bruns, les eaux noirs, les eaux de merveille,

les eaux de mer, d'océan, les eaux d'étincelles

nuitent le jour, jurent la nuit

chants de dimanche à samedi

les yeux vertes, les yeux bleues, les yeux de sucelle

les yeux de passante au cour de la vie

les yeux noires, yeux d'estanchelle

silencent les mots, ouatent le bruit

eau de ces veux penché sur tout miroir

gouttes secrets au bord des veilles

tout miroir, toute veille en ces ziaux bleues ou vertes

les ziaux bruns, les ziaux noirs, les ziaux de merveille.

2.Emploi des mots ou d'expressions étrangers à but d'obtenir un effet comique, satirique ou burlesque.


Ma chère Alexandrine,

Простите, je vous prie,

За мои армейский чин

Все, что je vous écris;

Меж тем, же ву засюр,

Ich wünsche счастья Вам,

Surtout beaucoup d'amour.

Quand vous serez Мадам.

M. Lermontov


Arrangez-moi cette affaire et je suis votre верный раб à tout jamais (pan - comme mon староста m'écrit des донесения).

L. Tolstoï

A ne pas confondre avec les mots et les expressions du « nouveau français » ou de l'hexagonal, ce charabia en vogue surtout chez les gens qui se veulent étroitement liés à la vie intellectuelle. Voici un extrait du livre de Robert Beauvais « L'Hexagonal tel qu'on le parle » (Paris: Hachette, 1970) :
Français : Hexagonal :

Nos prix sont raisonnables. Nos prix sont concurrentiels.

C'est un sentimental. C'est un viscéral.

Un désodorant qui dure toute la Un déodorant à action relai?

journée?

Voulez-vous une côtelette de Voulez-vous une lamb chop?
mouton?


Je vais essayer... Je vais tester...
Synonymes : exotisme, mot exotique, macaronisme, solécisme.

Barde n. m. Mot d'origine gauloise. Du lat. bardus : « poète »

Poète celtique qui célébrait les héros et leurs exploits. Aujourd'hui on emploie le mot « barde » par extension pour désigner tout grand poète, la poésie de qui porte un caractère spécifiquement national. Alphonse Daudet est le barde de la Provence; Paul Eluard, le barde de la poésie moderne, etc.



Baroque adj. et n. m. Du port. barroco : « perle irrégulière ».

  1. Se dit d’un style qui s’est développé aux XVIe, XVIIe et XVIIIe s. d’abord en Italie, puis dans de nombreux pays catholiques, caractérisé par la liberté des formes et la profusion des ornements.

  2. Caractère d’une oeuvre littéraire ou d’un style qui recherche l’irrégularité, l’étrangeté, la profusion des effets.

  3. Se dit de la littérature française sous Henri IV (1553-1610) et Louis XIII (1601-1643), caractérisée par une grande liberté d’expression.

Antonyme : classique, classicisme.

Bas (Style ~) adj. Du lat. : bassus: « gras, gros, obèse ».

Selon G. Molinié, l'adjectif « bas » paraît translucide, et il ne l'est pas. Il s'emploie dans l'expression « style bas »; on est donc situé dans la question des niveaux de style.

Apparemment, tout est simple. On se trouve dans une axiologie qui définit la hiérarchie tripartite :

élevé - moyen - bas.

On est alors au degré le plus inférieur de la hiérarchie. On glosera « bas » par « populaire ». C'est surtout le XVIIIe siècle qui raffine sur le classement des styles. Si Voltaire distingue, dans son « Dictionnaire philosophique », le style simple et le style relevé, Marmontel le simple, le moyen et le sublime, Ferraud dans la préface de son Dictionnaire critique distingue les styles « bas, polémique, critique, satirique, badin, plaisant, comique, marotique, burlesque. »

L'expression « style bas » qualifie également les oeuvres de ton et d'objet plus nettement triviaux.

Le « style bas » s'oppose toujours au « style sublime. » On parle de « mots et expressions bas », de « Parler bassesses » ce qui veut incontestablement dire à la fois moralement et socialement lamentables, et stylistiquement vicieux ou indignes.

Par ex. En roum. peltea: vorbire sau scriere prolixă, lipsită de consistență.

Voir sous vices. Antonymes : élevé (style ~), sublime (style ~).



Batelée (Rime ~) n. f. De l’ancien fr. bateller : « battre, sonner (les cloches) ».

Qui fait rimer la fin du vers avec le mot de césure (voir sous ce mot) du vers suivant :



Et quand vous plaît, mieux que moi rimassez

Des biens avez // et de la rime assez...

Cl. Marot

Attention : Cette rime n’est pas tolérée pour l’alexandrin (voir sous ce mot), elle casse l’harmonie du poème.

Rime batelée et vers lionin (voir sous ce mot) se conjuguent ici pour répéter trois fois le phénomène vocalique [e].



Battologie n. f. Du gr. battologia; de Batos : « nom d'un roi de Cyrène qui était bègue; logos ; discours ».

Répétition exagérée, inutile de ce qu'on a déjà dit. Par ex. :



L'amour l'amour l'amour. (P. Eluard) ;

Waterloo! Waterloo! Waterloo! morne plaine! (V. Hugo).

La battologie et la tautologie sont des synonymes, mais on peut dire que la première est une répétition exagérée du même vocable, du même membre de la phrase, tandis que la deuxième est la répétition oiseuse d'une même idée sous des termes différents, mais ayant le même sens, comme dans l'exemple de W. Shakespeare devenu de nos jours classique :


Polonius : Que lisez -vous, Monseigneur ?

Hamlet : Des mots, des mots, des mots.


A ne pas confondre avec pléonasme (voir sous ce mot).

Battologique adj. Qui se rapporte à la battologie ; qui tient de la battologie. Style battologique ; discours battologique.

Bestiaire n. m. Du lat. bestiarius, bestia : « bête ».

Se dit à propos de fables ou d'autres créations littéraires du Moyen Âge où les moralités sont faites exclusivement sur des bêtes.



Best-seller n. m. Prononcez : bεstsεlœr. De l’ang. the best : « le meilleur » et to sell : « vendre ».

Mot amer. (1947) : le mieux vendu. Anglicisme.

Livre qui a obtenu un succès remarquable de librairie. On dit : Les best-sellers de l’année 2012 sont...

Il arrive souvent qu’une édition devienne best-seller à la suite d’une publicité exagérée.

A côté de vrais best-sellers (des romans de Hemingway, de Paulo Coelho, de Mario Vargas Llosa, etc.) on trouve classés dans la catégorie de best-sellers des romans d’aventure, romans noirs, roman policiers. Il n’est pas obligatoire qu’un best-seller soit un chef-d’oeuvre littéraire.

A ne pas confondre avec la science-fiction.



Bienséances n. f. pl. De bienséant ; de « bien » et de « séant » : qu'il convient de faire, qui va bien.

Les usages d'ordre littéraire à respecter. Les bienséances constituent en réalité un concept important de la rhétorique.

Le respect rigoureux de la norme littéraire nous ammène toujours aux bienséances.

Antonyme : vices. Voir sous ce mot.



Bildungsroman n. m. Prononcez : [bildunsromã]. Mot composé de bildungs : « instruction », et roman.

Voir sous roman.



Binaire (Phrase ~) adj. Du lat. binarius : « composé de deux éléments ».

1. Phrase composée de deux unités, et dont la mélodie de la première s'élève, tandis que la mélodie de la deuxième descend brusquement.

2. On qualifie comme phrase binaire une structure qui signale par la présence de deux éléments de nature comparable et qui peuvent être juxtaposés ou coordonnés.

Je le chasse, il revient; je l'étouffe, il renaît. (P. Corneille).

Biocatz (Vers ~) n. m.

Les rimes ou les vers biocatz dans un poème présentent un double système de rimes permettant de superposer deux schémas métriques possibles.

Voir sous rime et vers.

Blanc (vers ~) n. m. Vers syllabiques non rimés.

Voir sous vers.



Blanc typographique n. m.

Il arrive que dans des poèmes à deux, trois, quatre, cinq, six, sept vers les strophes soient séparées l’une de l’autre par un blanc typographique.

Il arrive encore qu’un poète utilise le blanc typographique pour séparer des groupements de vers sans aucun principe de régularité, pour de simples raisons d’unité de sens, comme on le fait en prose pour les paragraphes.

Les poètes modernes utilisent largement le blanc typographique pour marquer des ensembles rythmiques à vers blanc.

Homonyme : (vers) blanc.

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