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E. T. Lm 1954-61 de l'origine


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Les piscines de Metz

La piscine couverte d'hiver


J'aimais bien aller à la piscine et j'avais trouvé le moyen d'y aller plus souvent. Un des maîtres nageurs m'ayant à la bonne me donnait comme travail le nettoyage, avec une brosse dure, des goulottes de récupération de l'eau au long du bassin et en échange je recevais un bon gratuit d'entrée.

La piscine d'été


Suite à la pollution de la Seille, mes parents préféraient nous savoir à la piscine. Celle-ci est située au bord de la Moselle, c'était, avec mon frère, notre plaisir de profiter des installations plongeoirs, toboggans et les balançoires. Nous partions les matins d'été à pied, pour économiser le bus, en passant par le marché où nous récupérions les fruits pas trop abîmés que nous trouvions à la fin du marché ce qui nous faisait le complément du casse croûte.

Même qu'une fois nous avons trouvé près du marché une pile de cartons d’œufs pourris avec les copains que nous avons prévenus nous avons fait une de ces bagarres que je ne peux pas oublier, malgré la tourniole reçu ce soir-là en rentrant à la maison.


Le temple protestant


Nous suivions au temple de Montigny les Metz l'enseignement de la religion protestante.

Cette communauté organisait aussi des spectacles d'amateurs au Kursall (des pièces de théâtre et des concerts). J'ai joué un soldat dans une pièce intitulée « le chat botté » ou ma sœur jouait le chat botté et Anita le marquis de Carabas je n'avais à dire qu'une phrase « nous sommes les soldats du roi ! »… le beau début !

La plus belle des fêtes restait celle de Noël ; nous partions des Sablons tous ensemble pour nous rendre au temple le soir avec parfois la neige qui tombait. La messe spectacle avec les cantiques chantés par la chorale et les enfants, le sapin de Noël avec les bougies (à surveiller avec l'étouffoir et l'arrosoir sur une perche),  et le cadeau de Noël. Nous avions droit à une orange, la seule orange de l'année, des bonbons et friandises (les bergamotes de Nancy dans une boite métallique). Ensuite c'est le retour vers les Sablons ou nous attendait le réveillon familial.

C'est dans ce temple que j'ai fait ma confirmation avec une permission de 4 jours, moi en uniforme d'Enfant de Troupe et Anita en robe blanche… qu'elle était belle !


  III.1959. Melun en Seine et Marne


Mon père trouve un emploi (réservé) de magasinier à la SEITA au dépôt de Melun (Seine et Marne) en  région parisienne.

Adieu Anita ! Metz est loin de Melun. En stage, chez Sidélor Rombas, je l'ai revue en 1964 mariée avec un de la rue du Graouilly, mère de 2 beaux enfants. …C'est ça la vie !


Plaine de Montaigu


     Pâques 1959 l'année du 1° bac, je débarque à la gare de Melun pour ma permission, je demande mon chemin et un Melunais me conduit en Vespa, au bâtiment B de la plaine de Montaigu. C'est un logement HLM comprenant 3 chambres, une cuisine, un séjour, un WC et une salle de bain et une cave. Le confort « moderne » avec une cuisine, un WC et une salle de bain ce que nous n'avions pas à Metz. Nous avons oublié l'apport des sociétés HLM des années 60. Le seul inconvénient du logement était la faible isolation du logement et le chauffage à air chaud par un poêle à charbon. Comme l'on se trouvait en bout du bâtiment, au rez de chaussée et au dessus des caves ; le maximum de pertes thermiques fait qu'il gelait malgré le feu poussé au maximum. Nous n'y avons passé qu'un hiver, le temps de changer de square (square Couperin) avec le chauffage central en supplément. Les bâtiments du square Balzac ( anciennement plaine de Montaigu) ont été rasés pour faire place à des réalisations modernes.

Allé ton Polo

Cas to lé reins

Roulé bouzé

Bouzé roulé

(Les souvenirs d’un secouage des neurones à Polo ou ce qu’il en reste)


LIVRET 2 : L’ENFANT DE TROUPE

Petites saynètes de ma vie à l’usage de mon fils

et pour ceux qui voudront bien les lire
(Get ene zoizo à pé aller dans linivers)

le séga Vanité de Natty Jah
À Christophe et à Teddy, Marie, Bernard et François sa sœur et ses frères.
À mes petits-enfants : Quentin, Sarah, Thibaut, Maxim, Nina et……à venir

http://jguibreteau.free.fr


L’ÉCOLE MILITAIRE PRÉPARATOIRE TECHNIQUE

LE MANS (SARTHE)



Vue aérienne de l’école



1959

Agrandissement d’une photo noir et blanc que ma mère a fait coloriser à Melun


Le temps des enfants de troupe


Nota et remerciement : la plupart des photos sont tirées du très beau site de Jean-Claude Mougeot (LM 58-63) à qui je dédie ce chapitre ; merci Mougeot du travail réalisé qui fait et rend honneur aux Enfants de Troupe que nous sommes toujours.

Le site Web actuel est à l’adresse suivante: http://papymougeot.free.fr



Les photos de ma classe m’ont été transmises par Quénivet Jacques dit Quénio’s (appellation de « Serisbif » notre professeur « bérurien » de français). Quénio’s est l’historien de notre promotion AET-AM, qu’il en soit remercié ici.



Maquette de l’EMPT Le Mans


L’ÉCOLE MILITAIRE PRÉPARATOIRE TECHNIQUE 1947-1986

10° Promotion 55-60 (54-61) “Cœur généreux -Bras courageux”


Le début et l'arrivée au Mans


Le grand frère d’un camarade de classe Ada, je ne sais plus son prénom, était au Prytanée de la Flèche, il était venu à l’école chercher son frère en uniforme et m’avait expliqué ses études. Le jeune Ada voulait aussi y aller, nous avons donc passé le concours ensemble. M.Thibault le directeur de l’école nous y a fortement encouragé ; il se rendait bien compte que c’était là notre chance.

En mai ou juin 1954, je vais passer le concours d’entrée aux Écoles Militaires Préparatoires dans une des nombreuses casernes de Metz. Nous étions trois ou quatre candidats, je ne me rappelle que du sujet de Français : « une séance de cinéma ».

Pour quelles raisons ai-je été reçu à l’École Militaire Préparatoire Technique du Mans plutôt qu’à La Flèche ? C’est certainement mon père qui a choisi lors de l’inscription, je n’avais que 12 ans à l’époque.

Début octobre, mon père m’accompagne au Mans pour la rentrée scolaire 1954-1955 nous passons par Paris où il m’explique le système du métropolitain pour aller de la gare de l’Est à la gare Montparnasse et l’inverse.

De mon arrivée au Mans à l’École Militaire Préparatoire Technique (EMPT), je n’en ai gardé qu’un vague souvenir, le magasin d’habillement où je touche mon paquetage avec ses diverses tenues d’Enfant de Troupe et ma valise en carton bouillie.
Visite médicale d’entrée, le dentiste décide de m’enlever une dent qui est bizarrement implantée dans ma mâchoire supérieure. Cela remonte aux temps des bonnes sœurs, celles qui m’ont fait grossir : en balayant l’escalier je suis tombé sur le manche de la balayette. Pan ! Les dents de lapin toutes neuves sont remontées dans la gencive, l’une a bien voulu repousser, mais l’autre est restée en haut, coincée par la première qui a pris la place et la taille.

Le dentiste me garde à l’infirmerie, puis opération à l’hôpital du Mans ; je commence bien le trimestre avec 8 jours de retard (ça devient une habitude de manquer les débuts de classe !).


Ayant manqué les préliminaires et présentations, je suis perdu dans mes habitudes de bon écolier n’ayant qu’une classe et qu’un Maître d’école ; je me retrouve avec plein de professeurs et des salles de classe différentes. De plus « maman » me manque et la nuit quelques larmes coulent en silence : les futurs copains sont là et l’on a sa petite fierté.

Nous sommes regroupés par batterie et par sections (n’oubliez pas que l’encadrement est militaire) de 30 élèves, je suis en 5°2 la classe avec l’option langue : Allemand.


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