Ana səhifə

A. Boulenger, (chanoine honoraire d’Arras)


Yüklə 2.4 Mb.
səhifə3/66
tarix24.06.2016
ölçüsü2.4 Mb.
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   66

Notule au sujet de la numérisation


La numérisation de cet ouvrage a demandé beaucoup de temps et de patience. L’auteur de ce travail ingrat, qui n’a eu d’autre souci que de faire connaître la Doctrine Catholique traditionnelle dans sa beauté et son intégrité, vous demande, bienveillant lecteur, de ne pas l’oublier dans vos prières.


1ere LEÇON PRÉLIMINAIRE

La destinée de l’homme


1° Le problème de la destinée

  1. origine de l’homme

  2. fin de l’homme

  3. moyens qui conduisent à la fin

2° Le Catéchisme donne la solution du problème

3° Sa nature

  1. La destinée n’est pas d’ordre naturel

  2. L’homme appelé au bonheur du ciel

4° Son caractère

  1. gratuite de la part de Dieu

  2. obligatoire du côté de l’homme

5° Devoirs qu’elle impose

  1. Etude de la religion

  2. Obéissance aux prescriptions de la religion

6° L’irréligion est 

  1. une ingratitude

  2. une folie



1. Mots
Destinée : a) pris au sens général, le mot destinée signifie la fin, le but auquel un être tend, b) dans un sens particulier, et par rapport à l’homme, la destinée est la question de la vie future c’est-à-dire des récompenses ou des punitions que la vie future nous réserve.
Catéchisme ou catéchèse (du grec « catechesis » instruction) a) Instruction religieuse par demandes et par réponses. Dans la primitive Église, l’enseignement était toujours oral et donné aux catéchumènes avant leur baptême. Quand l’usage fut répandu de baptiser tous les nouveaux-nés, la catéchèse fut renvoyée aux années qui précèdent la première communion. b) En tant que livre, le catéchisme date de l’époque du protestantisme. On en fit alors de nombreuses publications pour répondre aux petits livres où les protestants exprimaient leurs idées nouvelles.
Les catéchismes les plus célèbres après le catéchisme du Concile de Trente qui contient une explication théologique de toute la doctrine chrétienne sont : l° au XVIIème siècle, le Catéchisme de Saint Sulpice, publié sous la direction de M. Olier; 2° le catéchisme de Veaux publié par Bossuet en 1686 ; 3° au XIXème siècle, après le Concordat, le catéchisme impérial. Ce catéchisme fini contenait, entre autres, les devoirs envers Napoléon 1er , sous peine d'encourir la damnation éternelle, fut imposé, en 1806, à toute la France, par l'empereur, d'accord avec le cardinal-légat Caprara, qui donna l'approbation canonique sans consulter le pape Pie VII et contre le gré du cardinal-secrétaire, Consalvi. Ce catéchisme rencontra une assez vive opposition de la part de certains évêques français et belges; il fut supprimé à la Restauration.

DÉVELOPPEMENT
2. I. Le problème de la destinée.
Le problème de la destinée pourrait se formuler ainsi : étant donné que la vie présente n'est qu'un passage, il nous faut rechercher quelle est notre origine, quelle est notre fin et quels moyens doivent nous conduire à notre fin. Ce problème qui se pose nécessairement à notre esprit est aussi celui qu'il importe le plus de bien résoudre. À vrai dire, la destinée n'est que la question de la fin de l'homme ; mais Comme le point d'arrivée se rattache forcément au point de départ et qu'on n'atteint un but qu'à condition de prendre le chemin qui y mène, il s'ensuit que les trois questions : origine, fin et moyens d'arriver à la fin, sont inséparables et demandent une solution
3. II. Le Catéchisme résout le problème de la destinée.
C'est la religion qui nous donne la solution du problème de la destinée. Or la religion se trouve exposée dans un petit livre qui s'appelle le Catéchisme : «  Il y a un petit livre, qu’on fait apprendre aux enfants et sur lequel on les interroge à l'Église, dit le célèbre Jouffroy. Lisez ce petit livre, qui est le Catéchisme, vous y trouverez une solution à toutes les questions que j’ai posées ; oui, à toutes sans exception. Demandez au chrétien d'où vient l'espèce humaine, il le sait; où elle va, il le sait; comment elle y va, il le sait. Demandez à ce pauvre enfant qui, de sa vie, n'y a songé, pourquoi il est ici-bas, ce qu'il deviendra après sa mort, il vous fera une réponse sublime... Voilà ce que j'appelle une grande religion, je la reconnais à ce signe qu'elle ne laisse sans réponse aucune des questions qui intéressent l'humanité ».
4. III. Nature de la destinée.
La première question qui se pose au sujet de la destinée, c'est d'en savoir la nature. Dieu, que la raison et la révélation nous montrent comme notre créateur et comme un créateur intelligent et sage, n'a pu nous créer sans nous imposer un but à atteindre. Mais quel est ce but ? L'homme est-il fait pour un bonheur éphémère : jouissances du corps et jouissances de l'esprit auxquelles la mort mettrait un terme ? Ou bien, au contraire, la mort n'est-elle qu'une transition et doit-elle conduire l'homme à sa véritable destinée ? Et, dans ce dernier cas, de quel ordre est notre destinée ? Est-elle d'ordre naturel et consiste-elle dans l'épanouissement de nos facultés ? Est-elle d'ordre surnaturel et élève-elle l’homme au-dessus de sa nature ? À toutes ces questions, notre religion donne une réponse. Elle nous dit, en effet, que l'homme est avant tout créé pour la gloire de Dieu et non pour la jouissance terrestre, et qu'il est ici-bas pour gagner le ciel et devenir « participant de la vie divine ».
5. IV. La destinée est-elle libre ou obligatoire?
Il a plu à Dieu d'élever l'homme à un état surnaturel et de lui en accorder la pleine réalisation dans une vie ultérieure. Mais cette destinée surnaturelle, l'homme est-il libre de l'accepter ou de la rejeter ? À cette nouvelle question d'importance capitale, le Catéchisme répond que la destinée surnaturelle, si elle est gratuite de la part de Dieu, est en même temps obligatoire du côté de l'homme. « Dieu nous la donne par bonté et il pousse la bonté jusqu'à nous l'imposer, afin que par notre caprice nous ne soyons pas privés d'un tel privilège. Nous ne sommes donc pas libres d'accepter ou de refuser. » (Vacant, D.T.C. , art. Destinée)
6. V. Devoirs que nous impose la poursuite de la destinée.
Si la destinée est à la fois d'ordre surnaturel et de caractère obligatoire, il résulte que tout homme doit prendre les moyens qui sont adaptés à la fin que Dieu lui propose.
a) Le premier devoir qui s'impose, c'est par conséquent l'étude de la religion qui règle les rapports entre le Créateur et ses créatures. b) Une fois la religion connue, le second devoir c'est l'obéissance à ses prescriptions : adhésion de l'esprit aux vérités qu'elle enseigne et pratique de ses commandements. Puisque Dieu a voulu faire de notre vie un temps d'épreuve et qu'il nous a donné la liberté pour nous laisser le choix et le mérite de notre destinée, nous devons prendre les moyens d'atteindre la fin que Dieu nous propose et d'obtenir la récompense céleste.
7. VI. Que penser de l'irréligion.
Notre destinée future nous commande d'étudier et de pratiquer la religion. Elle seule, en effet, nous révèle le mystère de notre existence ; elle seule nous apprend que Dieu nous a mis au monde pour le connaître, l'aimer, le servir, et par ce moyen, acquérir la vie éternelle.
Il suit de là que l'irréligion est : a) une ingratitude, puisque l'homme irréligieux entend se passer de Dieu, le supprimer ou l'ignorer ; et b) une folie. Car l'homme est au moins certain d'une chose, c'est qu'il mourra, et, quelque incroyant qu'il puisse être, il lui est impossible d'affirmer avec certitude que son âme finira avec son corps. Ne pas se tenir sur ses gardes et vivre comme si Dieu n'existait pas est donc une imprévoyance insensée et le plus grand des malheurs.
Conclusion pratique.
1° Puisque la science de la religion est la plus importante, la seule nécessaire même, c'est un devoir rigoureux pour nous de l'étudier et d'en acquérir une connaissance sérieuse et éclairée. Dans l'autre monde, Dieu ne nous demandera pas si nous avons été riches et savants, mais si nous avons connu notre religion et surtout si nous l'avons mise en pratique.
2° « Je n'entends pas qu'on puisse être vertueux sans religion, dit Jean-Jacques Rousseau, j'eus longtemps cette opinion trompeuse dont je suis bien désabusé.» « L'ignorance du vrai Dieu est pour les États la plus grande des calamités.» Platon.
LECTURES.
1. Blanche de Castille. On raconte que cette reine, la mère de saint Louis, que non seulement elle instruisait elle-même son fils sur les choses de la religion, mais qu'elle faisait en outre le catéchisme à d'autres enfants du royaume.

2. Napoléon catéchiste. Pendant plus de deux ans, Napoléon fit le catéchisme à la fille du général Bertrand, son compagnon de captivité à Sainte­-Hélène. Quand l'enfant eut atteint sa douzième année, l'empereur lui dit : « Maintenant, mon enfant, je crois que tu es assez instruite sur la religion, il faut songer à la première Communion. Je vais faire venir deux prêtres de France, l'un qui te préparera à bien vivre, et l'autre qui m'apprendra à bien mourir. » Et il fit ainsi.


QUESTIONNAIRE.
1. Qu'est-ce que le problème de la destinée ?

2. Le catéchisme résout- il le problème de la destinée ?

3. De quelle nature est la destinée ? Est-elle d'ordre naturel et se termine-t-elle à la mort ?

4. La destinée est-elle libre on obligatoire ?

5. Quels sont les devoirs que nous impose la destinée ?

6. Que penser de l'irréligion ?


DEVOIRS ÉCRITS. 1° Quelle est, à votre point de vue, la chose la plus importante de la vie ? Est-ce, la santé, le plaisir, la gloire on bien une carrière honorable ? 2° Comment jugez-vous ceux qui prétendent que la religion n’est pas nécessaire ?


1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   66


Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©atelim.com 2016
rəhbərliyinə müraciət