1. Fiche technique du film
|
|  Yüklə 246 Kb.
|
Ellen Kerfs Marlies Van Thielen 2BASO Frans KHLim 2007-2008
Alain Resnais, né le 3 juin 1922 à Vannes en France, est un réalisateur, scénariste, monteur et producteur français. Dès l'âge de quatorze ans, il tourne ses premiers courts-métrages. Parallèlement au cinéma, il se passionne pour la photographie, la bande dessinée, et la littérature, il affectionne particulièrement les œuvres d'Harry Dickson, de Marcel Proust, et d’André Breton. Sa carrière comme réalisateur commence avec Van Gogh, en 1948, un court-métrage documentaire. Il tourne pendant une dizaine d'années des documentaires. Les thèmes abordés sont très variés : la Guerre d'Espagne vue par Picasso ou l'usine Péchiney. En 1959, Alain Resnais réalise son premier long-métrage de fiction, écrit par Marguerite Duras : Hiroshima mon amour. Il commence à définir son style, teinté de surréalisme et de psychanalyse. Dans ses films, on retrouve également souvent un engagement social et politique. Son film le plus récent: Cœurs (2006), écrit par l'homme de théâtre Jean-Michel Ribes, est en quelque sorte la synthèse de toutes ses préoccupations artistiques. Scénario : Alan Ayckbourn et Jean-Michel Ribes Genre: Drame, romantique, comédie Musique: Mark Snow Décors : Jacques Saulnier Durée: 2h Sortie : 17 novembre 2006 Costumière: Jackie Budin Casting: Sabine Azéma (Charlotte) Lambert Wilson (Dan) André Dussolier (Thierry) Pierre Arditi (Lionel) Laura Morante (Nicole) Isabelle Carré (Gaëlle) 2. Résumé Dans ce film, il y a six personnages principaux qui vont, à leur insu, avoir une grande influence sur la vie des cinq autres. La vie d’un personnage peut bouleverser le destin d’un autre. Premièrement on a Thierry, un agent immobilier qui est à la recherche d'un appartement pour le couple Nicole et Dan. Ce sont des clients très difficiles parce que aucun appartement ne leur plaît. L'appartement doit avoir trois pièces. C'est Nicole qui va visiter les appartements sans son ami, Dan. Dan, militaire de carrière, a été expulsé de l'armée et il doit au fond chercher un nouveau boulot, mais il passe ses journées dans un bar d'un hôtel où Lionel est le barman. Il raconte toutes ses mésaventures avec Nicole à Lionel. Arthur, le père de Lionel, est malade. C’est un homme assez colérique. Lionel ne peut pas s’occuper de lui le soir parce qu’il doit toujours travailler. Charlotte, la collaboratrice de Thierry, va l'aider. Charlotte travaille dans l'agence immobilière de Thierry et elle lui donne souvent une cassette avec un programme de variétés religieuses dont la vision trouble fortement Thierry. Enfin il y a Gaëlle, la sœur cadette de Thierry. Elle cherche l'amour en lisant des annonces dans le journal et en fixant des rendez-vous. Quand elle a un rendez-vous, elle épingle toujours une fleur rouge. Ainsi les hommes la reconnaissent mieux. Dan, qui s'est séparé de Nicole, met une annonce dans le journal et ainsi il rencontre Gaëlle et le courant passe entre eux. A la fin du film, Nicole rencontre Dan dans le bar de Lionel parce qu'elle vient prendre congé de lui . Dan y avait justement un rendez-vous avec Gaëlle, mais quand celle-ci voit Dan avec une autre femme, elle part. 3. Les personnages Dan D 
an est un militaire expulsé de l'armée. Il cherche un nouveau boulot, mais il est très exigeant et il ne trouve pas facilement du travail. Il passe ses journées dans le bar de Lionel. Charlotte 
Charlotte travaille comme secrétaire dans l'agence immobilière de Thierry à qui elle donne toujours une cassette avec le programme: " Les chansons qui changent ma vie". Elle se présente comme volontaire pour soigner le père de Lionel. Gaëlle G 
aëlle est la sœur cadette de Thierry. Elle cherche l'âme sœur. Elle met des annonces dans le journal et elle fixe des rendez-vous. C'est ainsi qu' elle rencontre Dan. Lionel L 
ionel est barman dans le bar d'un hôtel du 13ième arrondissement. Il écoute toujours les mésaventures de Dan. Le soir, il ne peut pas soigner son père, Arthur, et il va chercher de l'aide. Charlotte va lui donner un coup de main. Thierry C
et agent immobilier aide Nicole et Dan à chercher un appartement. Ce n'est pas facile, parce que ce sont des clients difficiles. Sa collaboratrice, Charlotte, lui prête souvent une cassette avec un programme de variétés religieuses qui l’impressionne fortement. Nicole A 
u début du film, elle est l'amie de Dan. Elle cherche un appartement pour le couple. Puis, elle ne veut plus vivre avec Dan parce qu'il ne cherche pas de travail. A la fin du film, elle va quitter Dan, mais ils restent amis. 4. Exercices
a) Le programma que Charlotte a enregistré s’appelle ‘Les chansons que j’aime’. V/F … b) Thierry a une fille, Gaëlle. V/F … c) Lionel travaille dans L’Hôtel du Globe. V/F … d) Gaëlle se met une fleur dans les cheveux. V/F … e) Charlotte commence à lire la Bible après qu’Arthur a jeté son assiette par terre. V/F … f) Dan a reçu 3 pantoufles dans L’Hôtel du Globe. V/F … g) Cela fait dix semaines que Dan a quitté l’armée. V/F … h) Le grand-père de Dan était marin. V/F … i) Thierry appelle sa sœur Lélette. V/F … j) Une queue de diable contient de la glace, du rhum, de la vodka, du citron, de la V/F grenadine et de la liqueur d’abricot. …
5. Solutions 1. Mettez les lettres chez la personne correcte
c) Dan rencontre Gaëlle dans un café.
a) Le programma que Charlotte a enregistré s’appelle ‘Les chansons que j’aime’. F - Ces chansons qui ont changé ma vie b) Thierry a une fille, Gaëlle. F - Il a une sœur, Gaëlle c) Lionel travaille dans L’Hôtel du Globe. V d) Gaëlle se met une fleur dans les cheveux. F - Elle se met une fleur sur la poitrine e) Charlotte commence à lire la Bible après qu’Arthur a jeté son assiette par terre. V f) Dan a reçu 3 pantoufles dans L’Hôtel du Globe. F - Il n’a reçu qu’une pantoufle g) Cela fait 10 semaines que Dan a quitté l’armée. F - Cela fait trois semaines h) Le grand-père de Dan était marin. V i) Thierry appelle sa sœur Lélette. V j) Une queue de diable contient de la glace, du rhum, de la vodka, du citron, de la grenadine et de la liqueur d’abricot. V
- Le film se déroule en hiver b) Quel jour peut-on regarder l’émission ‘Les chansons qui ont changé ma vie’ ? - Le dimanche soir
- Charlotte
- Rouge
- Alice
- Noir
- 3 appartements
- Martin et Sophia
- Parce que Dan veut un bureau
- Un double Scotch
6. Opinion personnelle Nous avons trouvé ce film très agréable à voir. Au début c’est un peu difficile à suivre parce qu’on passe d’un personnage à l’autre, mais cela n’a pas d’ impact sur la compréhension générale du film. Dans le film il y a des moments de bonheur et de tristesse. Il y a des scènes drôles et il y a des scènes émouvantes. La fin du film est un peu bête. Il n’y a pas de dénouement heureux. Par exemple :
Comme nous avons dit au début, nous avons aimé ce film. Nous pensons que les élèves de l’école secondaire vont aimer le film. Il n’est pas trop compliqué et il y a parfois des scènes comiques. 7. Dans la presse Alain Resnais ouvre son "Coeurs" à la 63e Mostra de VeniseLe cinéaste français Alain Resnais le 18 mai 2002 au Festival de Cannes La 63e Mostra de Venise accueille vendredi le dernier film du cinéaste français Alain Resnais, "Coeurs", une comédie à la tonalité mélancolique et onirique sur le thème de la solitude, en compétition officielle pour le Lion d'or. Le doyen des grands festivals mondiaux de cinéma, qui se déroule du 30 août au 9 septembre, voit cette année s'affronter 21 films pour le prestigieux prix. Quatre ont déjà été projetés: "Le Dahlia noir" de Brian de Palma, "Hollywoodland" d'Allen Coulter, deux films américains, "Daratt" de Mahamat Saleh Haroun (Tchad) et "Sang sattawat" d'Apichatpong Weerasethakul (Taïlande). Dans "Coeurs", qui sort le 29 novembre en France, Resnais dépeint la vie solitaire de six personnages dont les destinées se croisent ou se font écho, dans le quartier parisien de la Grande Bibliothèque très stylisé, où la neige tombe à gros flocons. Télérama, Samedi 25 novembre 2006 Pour … Son oeuvre est déjà entrée dans l'histoire du septième art, mais pour Alain Resnais, le cinéma reste une terre vierge qui invite à la liberté. Comme pour nous l'assurer, il pose cette fois sa caméra sur un territoire en friche : le nouveau 13e arrondissement de Paris, où une ville sort de terre, où tout commence. Du travail tout trouvé pour des agents immobiliers comme Thierry (André Dussollier) et Charlotte (Sabine Azéma). Mais dans ce quartier neuf, réinventé en studio et rendu presque onirique, dénicher un intérieur à son goût est une drôle d'histoire. Aucun des appartements qu'elle visite ne plaît à Nicole (Laura Morante), et quand elle rentre chez elle, son compagnon, Dan (Lambert Wilson), n'est pas à la maison. Il passe son temps dans un bar new-look, où Lionel (Pierre Arditi) tient le comptoir. Jamais chez lui non plus, celui-là : quand il rentre, il ressort et laisse son vieux père acariâtre sous la surveillance de Charlotte, la dame de l'agence. Jamais chez elle non plus, celle-là. Et Gaëlle (Isabelle Carré) fait comme le barman : quand elle rentre dans l'appartement qu'elle partage avec son frère Thierry, celui de l'agence, elle le quitte aussitôt. Pour sortir, justement. C'est à un ballet cocasse que nous invite Resnais. On pourrait entendre les portes claquer, comme au théâtre de boulevard, et au gré de leurs allées et venues, les personnages se jouent bel et bien une comédie sentimentale, quiproquos compris. Ils ont en commun un célibat qui s'accroche à eux, qui rattrape même Nicole et Dan dans la vie conjugale, et dont ils aimeraient tous se débarrasser. Semble-t-il. Car ils sont plus mystérieux, plus complexes que ça. Au fond, ils se lovent dans la solitude, leur seul « intérieur », pour se protéger des grandes illusions, des grandes désillusions. Et en même temps, ils entrent dans la danse des amourettes. La comédie, ici, c'est celle que chacun se joue pour échapper à ses drames. Dan veut un bureau dans le nouvel appartement que cherche Nicole : il en fait toute une histoire. Mais quand viendra pour eux le moment de se séparer, ce sera bien plus simple. Si l'on devait vivre dans la gravité ce qui est grave, comment y survivrait-on ? Il faut avoir le coeur léger quand il risque d'être lourd, et se choisir des malheurs qu'on peut supporter. Lionel a élu le sien : c'est son père, un poids, une souffrance, et un personnage tonitruant. Mais la vraie tragédie de sa vie est ailleurs, et elle peut presque passer inaperçue : c'est la photo d'un ami qui n'est plus, d'un amour perdu. Ça, c'est si dur que Lionel ne peut que l'effleurer en passant. Le registre de Coeurs est subtil, délicat. En adaptant une pièce du dramaturge anglais Alan Ayckbourn, comme il l'avait fait dans Smoking-No smoking (1993), Alain Resnais trouve matière à un tour de force comme il les aime : un mariage de fantaisie et de gravité, de sens et, parfois, d'apparent non-sens. Charlotte est un dragon de vertu, mais aussi une dame de petite vertu : elle sème la confusion dans l'existence des autres, qui de toute façon ne veulent pas y voir clair, parce qu'ils ne veulent pas souffrir. La neige qui recouvre le décor et auréole ces personnages est-elle celle des comédies hollywoodiennes d'antan, ou le voile de la morte saison ? A nous de choisir si l'on veut y voir clair. Nous sommes libres, comme Resnais et ses comédiens, qui croquent magistralement et tendrement nos petits arrangements avec la vie. Frédéric Strauss Contre … Alain Resnais est grand. Sauf lorsqu'il se trompe, bien sûr, et c'est extrêmement rare. Quand ça lui arrive, en revanche, il y va à fond. Avec panache, pourrait-on dire. Et c'est bien le cas, ici, avec ce Coeurs sans corps ni âme. Pas sûr, à sa décharge, que la pièce d'Ayckbourn soit aussi réussie qu'il l'a cru. Pas sûr que sa mise en scène, somptueuse et vide, n'ait pas écrasé totalement ces silhouettes un peu vaines, rappelant, en plus funèbre et plus nihiliste, les pions, faits comme des rats, de Mon oncle d'Amérique. Resnais est grand, c'est évident. Mais il l'est lorsqu'il peint des destins qui se perdent sans être vraiment perdus, des vies en jeu pas encore jouées. Ce qu'il avait magnifiquement réussi dans L'Amour à mort, où la neige commentait déjà le destin des personnages. Mais, précisément, c'étaient des personnages. Des êtres de chair et de doute qui découvraient, épouvantés, leur fragilité face au néant. Et non des fantômes, presque des fantoches, dont l'évaporation laisse de glace. Pierre Murat |
